----- Original Message -----
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Sent: Thursday,
July 03, 2014 3:10 PM
Subject: Lien
Bonjour,
A ces liens, deux articles qui
permettrait sans doute de mieux comprendre les relations suspectes entre Paris
et le général putschiste de Nouakchott ; les enjeux stratégiques au Mali était
un miroir dans lequel se reflètent les mêmes enjeux en Mauritanie :
http://www.lecourrierdusahara.com/index.php/alaune/1257-accord-militaire-france-mali-retour-sur-un-document-tres-sensible.html
http://cridem.org/C_Info.php?article=657944
Il y a une donne à laquelle les stratèges français et
américains ne font pas attention, malgré son importance dans la réussite des
montages militaro-sécuritaires qu'ils s'ingénient à construire dans le région
avec le paramètre MOAA : Le général putschiste, leur homme ici, est un
personnage si atypique que, non seulement il est capable de tous les
revirements lui-même, mais aussi l'idée qu'ils ont de la stabilité de son
régime est complètement fausse. En effet, le peuple mauritanien qui donne l'air
d'être désormais soumis et embarqué dans une longue période de résignation au
sort que lui fait la junte au pouvoir, résiste, en réalité, mais à sa manière.
Cela pourrait être considéré comme irrationnel pour des esprits
"matérialisés", mais c'est la vérité.
*
* *
lecourrierdusahara.com
Jeudi, 03 Juillet
2014
Dernière mise à jour 14:32 TU
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02 Juillet 2014 11:55
|
«L'accord de cooopération militaire
que le Mali signera avec la France ne prévoit pas de cession de base
militaire», assure le Premier ministre malien au Courrier du Sahara. Moussa
Mara confirme la signature prochaine du document. A ce stade, son contenu
détaillé reste secret. Retour sur un accord très sensible. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’avait annoncé au cours d’une visite à Gao, dans le nord du Mali, le 31 décembre 2013. La France signera un accord de défense avec le Mali le 20 janvier 2014 à l’occasion de la fête organisée à Bamako pour l’anniversaire de la création de l’armée malienne. Le même jour, le journal Le Monde révèle l’appréciation que le ministère français de la Défense se fait de cet accord: «s'il s'agit officiellement de mieux échanger le renseignement, cela n'ira pas jusqu'à informer au préalable les autorités maliennes des actions entreprises», écrit le quotidien français, en faisant référence à ses sources au ministère de la Défense. Le tollé à Bamako est immédiat. Stupéfaction après les révélations d'un ex cadre du MNLA Dans la foulée, l’ex chargé des affaires extérieures du MNLA, Hama Ag Mahmoud, s’en prend à l’intervention française au Mali dans une interview avec Le Courrier du Sahara mi-janvier, dénonçant un «agenda caché» visant à contraindre les autorités de Bamako «à signer un accord de défense pour ensuite s’octroyer des concessions minières et protéger celles qui existent déjà». Il fait également état d’un feu vert pour l’indépendance de l’Azawad donné en 2011 par la France en échange de la démobilisation des touaregs qui combattaient aux côtés de Mouammar Kadhafi. Nouvelles réactions indignées à Bamako. La signature du document est remise à plus tard. Comme indiqué à plusieurs reprises par Le Courrier du Sahara depuis janvier, la plateforme militaire de Tessalit devait constituer l’un des enjeux de cet accord. Cette base sert déjà de poste avancé à la France dans le cadre de son dispositif Serval. 1600 militaires français sont toujours déployés dans ce pays, principalement à Bamako et Gao mais aussi à Kidal, Tombouctou, Ansongo et bien sur Tessalit (photo ci-dessus de militaires français en patrouille dans le nord du Mali ©EMA / armée de Terre). Tessalit, une base que la France connaît bien La base de Tessalit constitue un point d’appui stratégique à proximité de la frontière algérienne. Elle est dotée d’un aérodrome capable de faire atterrir des avions de transport militaire et offre une vue panoramique sur les axes routiers de la région. La France connait bien les lieux puisque c’est elle qui a construit sa première piste d’atterrissage afin de faire atterrir ses avions de transport à hélices. A l’époque, la base dépendait du commandement français en Afrique-Occidentale française et servait également à la surveillance des combattants indépendantistes algériens du FLN. Questionné par Le Courrier du Sahara, le Premier ministre malien assure que le futur accord «ne prévoit pas de cession de base militaire et tient compte de l’évolution du contexte». Toutefois, même si la base de Tessalit n’est pas cédée à la France, il n’en demeure pas moins que des militaires français sont présents sur le site depuis plus d’un an. Faut-il en déduire que leur présence sur cette base ne sera pas pérennisée? A ce stade, aucune précision n’est donnée. Un accord de coopération militaire technique a déjà été signé en secret par les deux pays le 6 mai 1985 avant d’être révélé au public cinq ans plus tard. Ce document porte sur la formation des contingents militaires maliens par l’armée française et n'autorise aucune autre forme d'assistance de la part de Paris. L'accord sera «soumis à l'Assemblée nationale» Que prévoit le nouvel accord? «L’accord de coopération militaire avec la France actualise le précédent accord avec ce pays. Sa date de signature sera fixée d’un commun accord entre les autorités des deux pays», affirme Moussa Mara au Courrier du Sahara. Selon la presse malienne, de nouvelles dispositions y seront incluses, afin de permettre à l’armée française de poursuivre ses opérations de contre-terrorisme dans le pays. Avec quelle marge de manœuvre pour les militaires français? C’est là tout l’enjeu. En mai dernier, l’ex ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, cité par le quotidien L’Indépendant, affirmait que cet accord serait rendu public. «Il sera soumis à l’Assemblée nationale», assure désormais le chef du gouvernement malien au Courrier du Sahara sans toutefois préciser si un vote sera organisé et si le contenu du document sera révélé dans le détail. |
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03-07-2014 11:08 - Mauritanie : Le terrorisme un grand défi sécuritaire
Afrique7 - Lors d’une rencontre de
mercredi dernier, la Mauritanie et les Etats-Unis
ont arrêté les moyens de renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte
contre le terrorisme qui constitue l’un des aspects les plus saillants de la
sécurité dans le pays de Mohamed Ould Abdel Aziz.
En effet, des mouvances « djihadistes » et d’autres groupes armés tentent par tous les moyens d’exploiter la situation chaotique qui prévaut dans les pays de la région, notamment le Mali, pour se renforcer et s’implanter durablement pour élargir éventuellement leur rayon d’action.
Ainsi, depuis 2008, une large réflexion, impliquant de nombreux secteurs de l’État et de la société civile, a été conduite en vue de définir les contours des politiques à mener pour lutter efficacement contre le terrorisme et les menaces y afférentes sous toutes leurs formes.
C’est dans cet élan que s’inscrivent les efforts de collaboration entre les deux partenaires mauritanien et étasunien. Basé sur des valeurs mutuelles de paix et de sécurité, ce partenariat prône, entre autres, la mise en œuvre de l’adaptation constante des forces de Défense et de sécurité du pays. Dans ce contexte, Washington a procédé à un don de matériels militaires, d’une valeur de 21 millions de dollars, qui contribueront à la surveillance maritime et aux opérations anti-trafic.
Bien accueilli par Nouakchott, ce geste du partenaire américain permet de former les agents mauritaniens chargés de la Défense nationale à l’utilisation d’outils mieux adaptés à la lutte contre le terrorisme qui prend de l’ampleur dans la zone où se situe la Mauritanie. Cela nécessite une collaboration renforcée avec des puissances étrangères expérimentées, en vue d’une action plus efficace contre ce phénomène déstabilisateur qui touche particulièrement la sécurité de plusieurs pays d’Afrique.
En effet, des mouvances « djihadistes » et d’autres groupes armés tentent par tous les moyens d’exploiter la situation chaotique qui prévaut dans les pays de la région, notamment le Mali, pour se renforcer et s’implanter durablement pour élargir éventuellement leur rayon d’action.
Ainsi, depuis 2008, une large réflexion, impliquant de nombreux secteurs de l’État et de la société civile, a été conduite en vue de définir les contours des politiques à mener pour lutter efficacement contre le terrorisme et les menaces y afférentes sous toutes leurs formes.
C’est dans cet élan que s’inscrivent les efforts de collaboration entre les deux partenaires mauritanien et étasunien. Basé sur des valeurs mutuelles de paix et de sécurité, ce partenariat prône, entre autres, la mise en œuvre de l’adaptation constante des forces de Défense et de sécurité du pays. Dans ce contexte, Washington a procédé à un don de matériels militaires, d’une valeur de 21 millions de dollars, qui contribueront à la surveillance maritime et aux opérations anti-trafic.
Bien accueilli par Nouakchott, ce geste du partenaire américain permet de former les agents mauritaniens chargés de la Défense nationale à l’utilisation d’outils mieux adaptés à la lutte contre le terrorisme qui prend de l’ampleur dans la zone où se situe la Mauritanie. Cela nécessite une collaboration renforcée avec des puissances étrangères expérimentées, en vue d’une action plus efficace contre ce phénomène déstabilisateur qui touche particulièrement la sécurité de plusieurs pays d’Afrique.
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Source : Afrique7
Commentaires : 1
Lus : 713 soir du jeudi 3 juillet 2014
athlele 03/07/2014 11:37
Tant que le matériel militaire est manipulé par des Mauritaniens c'est de bonne augure. Mais dès qu'un étranger -fût -il un très bon musulman sunnite et malékite - bonjour les dégâts. Bienvenue pour le matériel, mais pas de troupes américaines sur nos sols.Sidi ould Bobba
Zouerate
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