lundi 29 septembre 2014

Cridem - Claude K. mon ami = frère courage . amant du pays que j'aime . pilier de la démocratie

Ce que j'apprends par un communiqué de l'U.F.P.

Condoléances
A l’occasion du décès de Mohamed Nouredine Abdel Majid, alias Claude K, l’un des fondateurs de CRIDEM,  le président Mohamed ould MAOULOUD  et l’ensemble des militants de l’UFP adressent leurs condoléances émues à la famille et aux amis du défunt ainsi qu’à tous ses collaborateurs, qui ont fait de ce site un carrefour de rencontres et d’échanges fructueux au service de la liberté d’expression.
Que la terre lui soit légère et qu’ALLAH le Tout Puissant l’accueille en Son saint Paradis !
Nouakchott, le 29 septembre 2014
La Présidence

Sent: Thursday, October 02, 2014 6:04 PM
To: UFP
Subject: Re: Condoléances suite au décès de Mohamed Nouredine Abdel Majid, alias Claude K
C’est affreux. J’allais juste lui courieller pour avoir de ses nouvelles et la date de son retour aux manettes. Quelle perte pour la Mauritanie, pour la démocratie, pour la France !
Grande tristesse.
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Prochainement, une évocation de nos correspondances et de ce que je voyais qu'il était, et a été pour le Mauritanie.

vendredi 26 septembre 2014

N B

ces jours-ci, remise en polices lisibles à compter du 15 Août dernier - et mise en ligne de ce qui est attendu dans des espaces datés mais non remplis

mercredi 24 septembre 2014

parce qu'il était Français

Déclaration solennelle du président de la République au sujet de l'assassinat d'Hervé Gourdel New York, mercredi 24 septembre 2014 Notre compatriote Hervé GOURDEL a été assassiné par un groupe terroriste, lâchement, cruellement. Je pense à lui. Il était parti en Algérie pour se livrer à sa passion : la montagne. Il a été victime d’un crime odieux, dont les auteurs devront être châtiés. Je pense à sa famille, à sa compagne, à ses parents, auxquels j’ai parlé et qui sont submergés par le chagrin. Je pense à ses proches qui sont nombreux, qui ne comprennent pas et qui n’acceptent pas cette terrible injustice. Pourquoi lui ? Pourquoi là-bas ? Je pense à tous nos concitoyens qui sont saisis d’effroi, parce que le but des terroristes, c’est justement d’effrayer, de faire peur. Alors, dans ce moment, je veux rappeler des choses simples et fortes. Hervé GOURDEL est mort parce qu’il était français, parce que son pays la France combat le terrorisme. Hervé GOURDEL est mort parce qu’il est le représentant d’un peuple, le nôtre, qui est épris de liberté et qui défend la dignité humaine contre la barbarie. Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer. Nous continuerons à lutter contre le terrorisme partout et notamment contre le groupe qu’on appelle « Daech », qui répand la mort en Irak, en Syrie, qui poursuit des populations civiles, persécute des minorités religieuses, viole, décapite… Oui, c’est contre ce groupe que la France s’est mobilisée et a été appelée par les autorités irakiennes. Aussi les opérations militaires aériennes – il n’y a pas de troupes au sol – les opérations militaires se poursuivront, tout le temps nécessaire. Je veux aussi que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité de nos compatriotes en France et partout dans le monde. Je renouvelle mes appels à la vigilance, mes consignes pour que nul ne soit exposé à un risque qui est inutile dans cette période. Je réunirai, dès demain, un Conseil de défense pour, à la fois, fixer les buts que nous avons assignés à nos opérations militaires et renforcer encore la protection de nos compatriotes. Dans cette épreuve, l’unité est la meilleure réponse et c’est pourquoi je me réjouis, hélas, dans cette période que le Parlement ait pu démontrer son sens du rassemblement et de l’intérêt national. Je lance un appel à la réunion de tous, au rassemblement de toute notre communauté, au-delà de nos différences, au-delà de nos sensibilités, de nos convictions, parce que c’est l’essentiel qui est en jeu. La France ne cède pas au terrorisme, la France ne cèdera jamais au terrorisme, parce que c’est son devoir et, bien plus, parce que c’est son honneur.

courriel à l'Elysée + simplement

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Thursday, September 25, 2014 6:04 AM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - simplement Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, dans l’immense tristesse, regarder l’homme de la montagne et le suivre. Simplement, ne plus évoquer le terrorisme se réclamant et se justtifiant de Dieu, d’une religion, d’une idéologie. Simplement, considérer ces fous comme des fous, se trompant et trompés du tout au tout. Affaiblir, endiguer ? non. Supprimer, pas les gens, mais le système. Et totalement, comme on sut détruire le nazisme. La France ? en elle, certains des siens risquent d’être mis en cause en référence à ce qui peut en choquer d’autres, ce terrorisme se masquant d’Islam, ces exactions et ces abus de force, cette cécité de l’Etat d’Israël, Français musulmans, Français juifs, nous tous Français et en deuil, simplement Français. Pas de communautés à fondements religieux, mémoriels, raciaux. Pas de communautés à références extérieures. La France et sa militance européenne, sa militance pour le développement et la paix. Ainsi soit-il ! Et que la mort sanglante mais lumineuse de l’homme des montagnes en toute terre soit pour nous le signe du ralliement à notre unité d’hommes et de nation.

chronique d'Ould Kaïge - déjà publié dans Le Calame

journal de maintenant - mercredi 24 septembre 2014

mercredi 17 septembre 2014

Hedy Belhassine - la révolution arabe aux portes de la monarchie saoudite

Cher Ambassadeur, ami, Si vous avez le temps, voici mon dernier billet sur le Califat: http://hybel.blogspot.fr/2014/09/la-revolution-arabe-aux-portes-de-la.html Chaleureusement, Hedy Belhassine HYB Hedy Belhassine jeudi 11 septembre 2014 La révolution arabe aux portes de la monarchie saoudite Lorsque le 10 juin dernier le calife s'autoproclama empereur des arabes, le monde accueillit l'annonce comme celle d'un premier avril. Vexé par cette planétaire indifférence, le nouveau vizir du Levant massacra quelques hérétiques, bouscula les Kurdes et pour faire bonne mesure déporta en masse les chrétiens. Il s'appropria aussi quelques champs de pétrole et surtout, un gigantesque barrage en enrochement dont l'équilibre précaire menaçait d'engloutir Mossoul sous le tsunami d'une vague de 20m de haut avant d'aller d'inonder Bagdad. Enfin, pour bien marquer sa détermination l'homme en mousseline noire ordonna que l'on égorgea un Américain devant la caméra de ses amis de Facebook. La vision de la tête proprement tranchée et soigneusement posée sur le ventre de la victime enflamma le net. Pour amplifier l'écho de la terreur, le bourreau à l'accent britannique mit en scène en septembre une seconde représentation de son spectacle macabre. Alors, l'Occident qui durant l'été avait pareillement détourné les yeux du massacre à Gaza, se réveilla enfin ! Obama interrompit sa partie de golf et sonna le tocsin. Tous les ennemis d'hier levèrent le pouce. Oubliée la guerre contre « Bachar », oublié le blocus de l'Iran. Même la question de l'Ukraine prit le chemin de la négociation pour que les chasseurs russes et américains puissent voler de concert dans le ciel de Ninive. A la faveur de ce délicieux état de grâce on se prit à rêver de la paix en Palestine ! Finalement, avec une poignée de barbus enturbannés, Abu Bakr Al Baghdadi est en passe de réussir en quelques semaines ce que des milliers de diplomates tentent depuis des lustres ! La révolution "califale" Quelle que soit l'issue de la guerre du Levant, il y aura désormais un avant et un après la révolution califale. Car c'est bien d'un épisode de la révolution arabe sanglante, arrogante, conquérante, à l'image de la France de 1789 ou de la Russie en 1914. Son souffle et son écho promettent la comparaison avec celles de Mao ou de Khomeiny. Moncef Marzouki, premier Président Tunisien d'une nouvelle République issue des Printemps arabes, compare l'enchainement des révolutions à un tremblement de terre dont les répliques plus ou moins sanglantes bouleverseront à jamais 23 nations et d'autres. L'observation du terrain lui donne raison car aucun de ces pays ne vit en paix avec ses voisins. Les violences sont à toutes les frontières : Algérie-Tunisie-Libye-Egypte-Palestine-Liban-Syrie-Irak-Jordanie-Arabie-Yémen...et j'en oublie ! La violence de l'insurrection métastase. Certes il y a quelques rares terres de paix: le Maroc et les principautés pétrolières du Golfe. Mais partout ailleurs, le serpentin de la terreur a réduit des nations entières à vivre sous la gouvernance de bandes façon Mad Max. Tenter de comprendre Ce n'est pas simple car les savants ne nous facilitent pas la tache. Pour les experts en sciences orientales, la problématique arabe semble se résumer à des confrontations entre factions laïques, musulmanes, chrétiennes, yazidis, houtistes, chiites, sunnites, wahhabites, ultra salafistes... Les jihadologues embrumés restituent au jour le jour, grâce à des logiciels magiques, la cartographie animée des supposées alliances et scissions au sein du moindre groupuscule mésopotamien de cyber-activiste. Il y a aussi tous les rideaux de fumée que soufflent les services d'une bonne quarantaine de pays. Il y a enfin les thuriféraires, hommes d'affaires/communicants des pétromonarchies. Cette cacophonie étouffe l'écho de l'opinion des populations en détresse, elle masque une dramatique évidence : les arabes sont résignés à l'islamisme car sa dictature leur semble moins pire que celle qu'ils ont subie jusqu'à présent. C'est la leçon que l'on doit tirer de la soumission des peuples de Syrie, d'Irak, de Libye à quelques aventuriers décidés. Les damnés de la terre Depuis notre confort d'Européen, on oublie les conditions dans lesquelles croupissent la plupart des 380 millions d'arabes : chômage, pauvreté, eau au compte goutte, électricité aléatoire, bébés sans lait, vieux sans médicaments...ajouté à cela, un environnement de prédateurs maitre chanteurs qui menacent la vie et le destin des familles à tout moment. Combien de millions sont-ils en Irak, en Syrie, en Libye, au Soudan, en Egypte, en Somalie à vivre comme à Gaza, comme des rats, sans même la possibilité de fuir. La prière seule procure l'éphémère espoir de survivre. C'est sans doute pourquoi, abominablement avilis par leurs satrapes, les d'arabes se sont convertis avec ferveur ou résignation à l'idéal politique propagé par les islamistes. Ceci ne s'est pas fait en un jour ! Le processus mature depuis des décades. La voix démocratique a été tentée dans les deux pays phares du monde arabe (l'Algérie puis l'Egypte) avec le sang pour seule réponse. Alors quelle alternative à la violence ? « La patience a des limites » pleurait Oum Kalthoum. C'est la longue et douloureuse plainte amoureuse inlassablement reprise en choeur depuis soixante ans par les arabes. La leçon de Mossoul Mossoul, siège du Califat n'est pas une bourgade de bédouins du désert. C'est une population d'un million et demi d'habitants. L'une des plus érudites du moyen-orient. Des universités réputées, des industries actives, une agriculture généreuse, un carrefour commercial prospère. Le cœur de la Mésopotamie est fière d'une histoire prestigieuse qu'aucune nuée de sauterelles bipèdes n'a jamais réussi à ravager. Comment interpréter l'absence de tout mouvement de résistance face à une troupe de quelques milliers d'hommes ? La terreur n'explique pas tout. L'adhésion ou la résignation n'est pas la conséquence d'antagonismes régionaux, tribaux, religieux ou sectaires, c'est celle du désespoir que nourrit la misère sur une terre où les richesses fabuleuses ont été captées par une poignée de moutons noirs. Jamais la haine d'Israël, des Etats-Unis et de leurs vassaux n'a jamais été aussi unanime, mais cet exutoire est devenu insuffisant. La gouvernance arabe est en perdition. La plupart des chefs d'Etats sont décrépis par l'âge, la maladie et le lucre. Il y a certes de rares exceptions : le roi du Maroc, - qui s'est permis un bain de foule improvisé lors d'une visite privée en Tunisie - les Cheiks d'Abu Dhabi et de Dubaï qui bénéficient d'une grande popularité. Mais aucun autre dirigeant arabe ne se risquerait sur un trottoir sans sa cohorte de gorilles armés jusqu'aux dents. D'Alger à Riyadh le pouvoir est discrédité, moribond, vacillant, quasi vacant. Il est à prendre. La « soft révolution à la tunisienne » n'est pas reproductible, c'est la leçon de la Syrie et de la Libye . L'islamiste radical est devenu le seul outil capable de renverser la table. Alors la création d'une fédération de nations arabes unies dans la religion est finalement une ambition majoritairement partagée ; y compris et provisoirement par tous les opposants aux systèmes de gouvernances des régimes en place. Parenthèse sur l'avenir de l'homme arabe Soulignons au trait rouge la disparition des écrans radars de 190 millions d'arabes ! Oui, cherchez la femme ? Elle est absente. Niée, disparue, totalement occultée. Eternelle victime. Simple objet de procréation. Promise à un destin marchand. L'Irakienne, la Syrienne, la Yéménite, la Libyenne a repris le voile de la soumission et toutes les autres arabes perdent l'espoir de jamais pouvoir s'en débarrasser. (Tunisienne fragile exception) La tactique du calife Après avoir multiplié les victoires à la Bonaparte, le calife gère son nouveau territoire. Il nomme et paye les fonctionnaires, ouvre des dispensaires et organise la rentrée des classes. Vis a vis de l'étranger, il peaufine ses éléments de langage. Son message est amplifié par l'écho planétaire des médias occidentaux qui sont à l'écoute du moindre de ses soupirs. Il use de la tactique d'appropriation des armes à l'ennemi. Internet en est une bien pratique pour universaliser la terreur. L'assassinat des deux journalistes américains par un britannique est une abomination qui renforce l'effroi qu'inspire l'existence présumée d'une cinquième colonne forte de milliers et de milliers de salafistes criminogènes venus de France, du Canada, d'Australie, de Chine, de Belgique, de Russie...Les mercenaires de la nouvelle tour de Babelle de Mésopotamie font trembler leurs pays de naissance. En France, la police traque le jihadiste dormant. Tout projet de voyage en Turquie est suspect. Le gouvernement, pourtant déconsidéré, résiste à la tentation de l'hyper-dramatisation. Le ministre de l'intérieur a compris qu'il faut se taire, agir dans l'ombre et raffermir l'adhésion unanime des six millions de républicains musulmans de France. La coalition des terrorisés Washington donne l'impression d'être dépassé par les événements. D'évidence, le scénario n'avait pas été anticipé par ses gigantesques agences de renseignement. L'ONU est aphone, l'OTAN échafaude des plans. Les stratèges imaginent la création d'une agence internationale du renseignement et d'un force d'action rapide de la guerre de l'ombre. La Norvège, la France, l'Italie, les Etats Unis, l'Iran, l'Allemagne, le Canada... et même l'Albanie expédient des armes aux Kurdes pour les encourager à monter au combat. Mais les pechmergas songent surtout à reconstruire et à consolider les contours de leur futur Etat car de ce chaos, la résurrection d'un Kurdistan indépendant devient possible. La Turquie fait le dos rond. Elle a beaucoup à perdre et peu à gagner dans cette aventure. Alors qui ? Ce ne sont pas les drones ni les F16 qui réduiront les jihadistes, il faudra y aller à la baïonnette. Les volontaires au sein de la coalition de sont pas légions. Les troupes arabes iront à reculons par peur de la contagion. Nul n'a oublié qu'en juin dernier les deux divisions suréquipées qui défendaient Mossoul se sont ralliées à la première sommation. Alors, il est probable qu'après avoir en vain supplié à genoux les Iraniens d'aller faire le sale boulot de l'anti-jihad, il faudra bien se résoudre à recruter des troupes d'infidèles qui prendront le risque d'être décapités en tunique orange sous les yeux de la tablette numérique de leurs enfants ! L'Arabie Saoudite, source de tous les maux Le désarroi de l'occident est d'autant plus grand que c'est la première fois dans l'histoire contemporaine que l'on assiste à la naissance d'un Etat qui ne soit pas inféodé à une puissance étrangère. Car Baghdadi est un électron libre sans aucun allié. Il s'est mis le monde entier à dos, Iran et Russie incluses. « L'Etat Islamique d'Irak et du Levant va procéder à des attaques terroristes en Europe et aux Etats Unis ! » C'est le roi Abdallah d'Arabie qui le dit. Le monarque nonagénaire ne yoyotte pas, il le tient de ses services secrets très bien renseignés dont le calife Baghdadi est un avatar dissident fraichement émancipé. Existe-t-il encore des liens ? C'est très possible car les pouvoirs de Mossoul et de Riyadh ont des affinités politiques troublantes. Ils partagent le même modèle de société intégriste, intolérant, rigoureusement chariatique. Ils prônent la même idéologie et les mêmes ambitions d'hégémonie sur l'ensemble des musulmans de la planète. Ils ne divergent que sur la méthode et les moyens de les asservir à leur vision rétrograde de l'islam. Le jihad de l'un est impétueux, directe et brutal, il bouscule l'école patiente et sournoise de l'autre. En outre, Baghdadi et Saudi se disputent le leadership de l'islam : Calife contre Serviteur des deux Mosquées. Le roi d'Arabie se sent menacé, il craint d'être sacrifié pour raisons internationales d'Etats. Il sait que l'implosion de la monarchie est la solution radicale que les experts d'Obama ont scénarisée. Car si à la faveur d'une révolution de palais les frères ennemis salafistes d'Arabie et du Levant venaient subitement à se réconcilier, alors le monde entier sera pour de bon en danger. Publié par HYB à 09:41

jiournal de maintenant - mercredi 17 septembre 2014

lundi 15 septembre 2014

contre " l'Etat islamique "

Un troisième assassinat filmé par l’Etat islamique. Copier-coller des exclamations d’horreur et d’indignation ainsi que des réunions de crise : Etats-Unis, Grande-Bretagne, France. « La Grande-Bretagne en première ligne… ». Comme lors des clips précédents ! le prochain assassiné figure en arrière-plan. Détermination affichée pour lutter contre… traquer… Le tout à la veille de la conférence de Paris : Irak et France co-présidents. Vaste calition que tente de former… Pour moi, en énoncé au moins, c’est simple. 1° Démonétiser et décrédibiliser les faire-part de l' " Etat islamique ". Il est sans doute impossible d’empêcher l’émission puis la propagation des films horribels, mais il est possible qu’entre les trois grands Etats « occidentaux » (l’Allemagne brille par son absence tandis que Angela Merkel appelle à calmer chez elle l’antisémitisme…et cette absnece, si cela persiste, va certainement la diminuer politiquement), on s’organise pour démentir et surtout ne aps communiquer des réunions, des échanges, etc…qui attestent l’impact de la propagande ennemie. 2° On ne pourra rien faire sans aller au sol, ce qui suppose d’y être appelé par l’Etat territorialement concerné et dont « l’Etat islamique » ronge la substance physique et psychologique. En Irak, l’interlocuteur appelant et victime existe. Il est à Paris demain. En Syrie, il n’existe pas puisqu’il est heureusement hors de question de relégitimer Bachar El Assad, mais il existe à Alep une poche de résistance autant aux djihadistes qu’au boureau de son peuple. Reconnaître cette organisation syrienne libre comme le gouvernement provisoire de al Syrie, et évidemment entendre son appel, au plan juridique international, tout en livrant des armes et des conseillers. Mais aller au sol et y demeurer durablement (le vrai précédent n’est pas l’Afghanistan, mais la dénazification de l’Allemagne à partir de Mai 1945) suppose le consentement des voisins : les monarchies pétrolières, et plus encore l’Iran avec lequel on est maladroit autant depuis qu’avant le « printemps arabe ». - Chance : Israël est en dehors du "coup" autant de par sa propre volonté que du fait que l'Etat islamique préfère marcher vers Constantinople et vers La Mecque, plutôt que vers Jérusalem où il n'y a jamais eu de califat ou autre siège du commandeur des croyants.

chronique d'Ould Kaïge - déjà publié dans Le Calame .

journal de maintenant - lundi 15 septembre 2014