mercredi 26 janvier 2011

journal de maintenant - mercredi 26 janvier 2011

Je rédige une note - donnant interrogations et repères - sur le pays en ce moment à la sinistre lumière de la tentative de suicide par le feu et dans l'ambiance des analogies possibles que sont la Tunisie et maintenant l'Egypte. Le régime mauritanien n'a pas deux ans mais au moins vingt-cinq ans (avènement de Maaouyia Ould Sid'Ahmed Taya et mise en selle des épigones)

dimanche 23 janvier 2011

journal de maintenant - dimanche 23 janvier 2011

journal de maintenant - dimanche 23 janvier 2011

situation des abolitionnistes - Diko Hanoune

Ayant lu mon ami Diko, je commente ainsi sur son site.

Très ému, et scandalisé, à vous lire. Il est décisif d'associer ces faits de racisme et de violation du droit à la nature des régimes qui se sont succédés en Mauritanie depuis le 10 Juillet 1978, à la seule exception des quinze mois pendant lesquels le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait commencé de panser et curer les plaies. La solution de tout en Mauritanie, c'est la démocratie, et je suis convaincu qu'une majorité (silencieuse) de la hiérarchie militaire en est également convaincue.

samedi 22 janvier 2011

Les nouvelles des militants abolitionnistes détenus arbitraires en Mauritanie sont alarmantes.

Il y a urgence de dénoncer la situation extrêmement grave surtout critique dans laquelle se trouve nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 sur du faux et usage de faux de la police Mauritanienne. Malgré le recul et l’aggravation des violations des droits de l’homme en Mauritanie, nous lisons et écoutons les délires inégalés certaines personnalités de mauvaises haleines par-ci, par-là disant tout ce passe à merveille dans ce pays. Il n’y aura pas plus choquant et cruel au monde de priver des hommes la liberté arbitrairement, encore moins on ne pouvait imaginer qu’il se passait la pire atrocité de l’autre côté des barrières de la prison loin des regards curieux. Nos camarades sont privés de soins, la nourriture, des visites familiales et les balades. Ils sont confinés entre quatre petits murs, l’état Mauritanien attend qu’ils meurent de faim où par manque de soins. L’Allemagne nazie avait mené des cherches très poussées sur l’extermination des juifs, la même chose se passe en Mauritanien pour exterminer les noirs depuis une quarantaine d’années sous la supervision de la puissance coloniale qui est la France et les autres pays occidentaux en général particulièrement l’Europe. Des assassinats sont programmés, étudiés en avance depuis la présidence de la « république islamique de Mauritanie », pas une réaction, on attend apparemment l’annonce des décès aux parents et amis pour inonder les fleuves africains des larmes de crocodile. Nos camarades sont nourris en fonction de la bonne humeur du directeur de la prison et les gardes qui sont chargés de les faire souffrir à bloc. Les autorités pénitentiaires refusent de fournir toutes nourritures aux militants des droits de l’homme détenus, se sont les parents qui ont cette lourde charge quotidiennement en plus ils ont l’interdiction formelle de voir nos camarades. En réalité, personne ne sait si les gardiens dégustent les repas des détenus où s’ils les versent dans la poubelle directement. Plusieurs plaintes ont été formulées dans ce sens pour dénoncer les mauvais traitements mais rien n’a été fait. Des indiscrétions commencent à rompre le silence surtout à s’indigner, ils nous informent que nos camarades peuvent rester plusieurs jours sans être alimentés sous un rythme soutenu d’interrogations musclées pour les faire craqué. Les autorités administratives et judiciaires chercheraient coûte que coûte leur coopération avec le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand on essaye de parler aux autorités pénitentiaires, elles nous répondent sèchement que les ordres viennent d’en haut, qu’elles n’ont rien à expliquer, c’est tout. Les avocats de la défense se battent comme des lions depuis plusieurs jours pour obtenir un suivi médical et le droit aux soins, curieusement ce ne sont pas les juges qui ont le pouvoir de décision mais le procureur de la « république » Cheikh Ould Baba Ahmed qui avait promis une réponse rapide dans les meilleurs délais aux sollicitations des avocats mais il semble disparaitre dans la nature sinon il a décidé tout bonnement comme d’habitude dans ce pays de faire courir la défense. Il y a encore plus grave, nos camardes n’ont été condamnés que verbalement, la notification de la décision ne leur est parvenue depuis le 06 janvier 2011. Donc ils ne peuvent se voir en cassation que si le trébuchant système judiciaire inféodé avec les esclavagistes accepte au moins l’envoi de la décision écrite. L’attitude des intellectuels et partis politiques mauritaniens est révoltante, en les lisant et écoutant ils sont tous des militants abolitionnistes mais sur les faits, c’est l’arbre du cache la forêt. Aucune solidarité ne s’est réellement manifestée, il y a eu énormément des communiqués de condamnations des arrestations des militants abolitionnistes par principe sans aucun suivi. L’appel à la générosité lancer par le FLERE n’a pas recueilli ne reste qu’une seule contribution ni des partis politiques ni du particulier Mauritanien lambda. On se demande comment peut on imposer la justice dans notre pays si nous ne sommes pas prêt à faire le moindre effort où sacrifice ? Les tunisiens et d’autres sont y arrivés pas en se résignant sur le sort scellé du langage fataliste MEKTOUB.L’humoriste Coluche disait dans un sublime sketch tant que je gagne, je joue. Malheureusement c’est à ce jeux les officiers de l’armée mauritanienne jouent actuellement avec le peuple meurtri par la dictature depuis leur coup de force en 1978. Il faudra absolument dire haut et fort à ces officiers de pacotilles du luxe qu’ils déguerpissent, ils ne gagneront pas tous les jeux. Disons halte, ça suffit, assez d’injustice et y a en marre. Une pensée unique aux familles de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 qui souffrent beaucoup.Solidarité et soutien total aux femmes, enfants en bas âges etc……………… des militants abolitionnistes en prison, si vous lisez ces lignes, faites un geste humanitaire Mesdames et Messieurs.

Diko hanoune

Publié par Diko à l'adresse 20:37

lundi 17 janvier 2011

journal de maintenant - lundi 17 janvier 2011

Lundi 17 Janvier 2011

Milieu de matinée – rumeur qui me parvient que l’ancien Premier Ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf serait nommé ambassadeur au Yémen par le général régnant. Interrogé, Yahya Ould Ahmed Waghf dément.

Fin de matinée, alors que je me demande s’il est envisageable que la rue se soulève contre le pouvoir en place – à l’instar de ce qu’il vient de se passer en Tunisie – et alors que cela ne s’est jamais produit à Nouakchott, le pouvoir n’étant emporté que par l’armée, j’apprends que deux jeunes viennent de s’immoler par le feu devant le palais présidentiel, l’un mort, l’autre dans un état critique. Informations suivantes contradictoires : une seule tentative de suicide, dont l’issue – pour la victime, mais pas pour le pouvoir – est encore inconnue. + 14 heures 24
AFP - 17/01/2011 à 14:15
Mauritanie: mécontent du régime, un homme s'immole par le feu à Nouakchott
Un homme s'est immolé par le feu lundi près de la présidence de la République mauritanienne à Nouakchott, car il était "mécontent" du régime, un geste similaire à celui d'un jeune Tunisien qui avait déclenché les émeutes dans son pays en décembre, ont rapporté des témoins à l'AFP.
L'homme, Yacoub Ould Dahoud, âgé de 43 ans, a arrêté sa voiture devant le Sénat, situé à quelques mètres de la présidence, et s'est immolé par le feu à l'intérieur du véhicule, selon ces témoins.
L'intervention rapide des policiers a permis de l'évacuer à l'hôpital pour y être soigné de brûlures au visage et aux pieds, a indiqué une source hospitalière.

Selon des journalistes qu'il avait alertés quelques minutes auparavant pour les prévenir de son acte, il avait déclaré qu'il entendait agir ainsi parce qu'il était "mécontent de la situation politique du pays et en colère contre le régime en place" à Nouakchott.
Le 17 décembre, un vendeur ambulant tunisien de 26 ans, Mohamed Bouazizi, s'était immolé par le feu pour protester contre la saisie de sa marchandise et marquer sa détresse, déclenchant les émeutes sociales qui ont abouti à la fuite du président Zine el Abidine Ben Ali vendredi
à suivre - je reproduis ce qui me parvient et ce que publiera l'AFP

mardi 11 janvier 2011