samedi 10 décembre 2016

journal de maintenant - samedi 10 décembre 2016

Mohamed El Hacen à des amis français



Excusez moi de vous parler de ce  qui ne concerne les francophones
qu'indirectement.
Et pourtant ,il les concerne bien!
 
L'évolution de la situation en Gambie :Yahya ,le PR sortant (,toujours
le problème des sortants qui ne veulent  pas sortir!)
 
La Gambie ,c'est la sécurité du Sénégal ,de la Mauritanie et des pays
dans lesquels sévissent les Diables poilus de BOUCOHARAM  et
autres....
 
L'instabilité appelle l'instabilité.Les remous constituent  une faille
par laquelle les mafias et les terroristes, aux agis,  peuvent
pénétrer ....Il faut les prévenir ,les éviter  et leur trouver des
solutions quand ils surviennent dans ce contexte où le thermomètre de
chaque pays doit être surveillé.
 
La Gambie est aujourd’hui l'urgente priorité.
 
L'acceptation de l'échec par  le Sortant qui a surpris tout le monde
est une aubaine ,un miracle duquel tous devaient se féliciter et le
féliciter.
 
S'il revient à la charge et refuse  de quitter (ce que personnellement
je redoutais à cause de l’infantilisme  et du triomphalisme de
l-opposition...)  ,c'est parce que certains exigent son jugement avant
même qu'ils ne quitte le pouvoir  .
 
Maladresse myopie et absence de reconnaissance!!!!
 
Son attitude de ce jour s'explique . Il a peur pour  sa peau.C'est
humain c'est africain.
Bref
 
l'important ,c'est la solution.
 
Nous préconisons l'urgence dans l'action  pour traiter l’événement et
impulser une autre tournure plus positive.
Dommage qu'aujourd'hui ne soit pas un jour  ouvrable pour traiter ce message
Solution en 6 POINTS
 
1- la France ,le Sénégal ,le Maroc , les Etats unis( et même la
Mauritanie qui pourrait être tentée de soutenir Le Sortant ui refuse
de sortir) doivent mettre leur poids ensemble et séparés pour trouver
en urgence la solution qui met un terme aux  contestation et à
l'inquisition,au CONFLIT.
 
2- Le SORTANT est à  féliciter pour sa première décision et pousser
vers la  sortie
 
3-Son respect des urnes et de la démocratie le lavent dans le contexte
régional actuel de son passé par
 
4- par une loi d’amnistie générale au profit de tous les gambiens- lui
en premier- pour permettre leur réconciliation et déclencher un
nouveau nouveau départ une nouvelle ère en Gambie et même en AFRIQUE
LA GAMBIE deviendrait un exemple.
 
5- le Roi du Maroc pourrait l'inviter et l'honorer ,puis la FRANCE
,puis le Sénégal
 
6- il reviendra dans son  pays,la GAMBIE  quelques mois ou
semaines,quand la situation sera stabilisée et le nouveau régime
installé
 
Si une action vigoureuse et rapide n'est pas prise,on risque le PIRE
AGIR POUR ÉVITER LE PIRE
 
Merci ,chers amis français ,seuls destinataire s de ce message, je
vous supplie  de faire ce que vous pouvez diplomatiquement avant
d'être contraint d'intervenir militairement ou d'assister impuissants
à l'embrasement
cordialement
 
M EL HACEN
Pr Université
fondateur de THINK TANK

reçu d'un ami : quelques réflexions sur les déménagements politiques





On peut en toute bonne conscience et pour des raisons  de tous ordres prendre le parti de renoncer à l’engagement politique  et se mettre délibérément à la marge en tirant sa révérence et en sortant de l’arène Si dans certaines circonstances une telle attitude peut ressembler à une sorte de renoncement ou exprimer  un déficit de pugnacité chez le sujet, elle ne peut en aucun cas être jugée comme une  indignité ou un sabordage moral. Tout au plus  une mise à jour  de  l’appréciation que l’on se faisait de soi  même,  ou une révision  du degré de l’intérêt que l’on porte  aux problèmes de la cité, à la lumière d’une expérience marquante ou  d’un bilan insatisfaisant.

 Il peut arriver aussi que la nécessité  de s’adapter à une situation imprévue  ou de force majeure invite  à placer  moins haut la barre. 

On  peut être amené, dans d’autres situations, à « se mettre en réserve »  ou s’occuper de « cultiver son jardin ». Dans l’un et l’autre cas,  les attendus sont parfaitement recevables : « cultiver son jardin » est non pas  une ode à la démission et à la passivité, mais une option existentielle originale, une sorte de sagesse fataliste acquise  à travers les tribulations d’une longue praxis fossoyeuse d’illusions. « Se mettre en réserve » est un choix  politique   qui, s’il n’est pas chaque fois payant, est du moins toujours légitime ;
Au reste, l’engagement politique n’est pas, loin s’en faut, le seul créneau à partir duquel on peut s’investir utilement et en toute dignité.

Mais quid des choix et comportements  de ceux  qu’on voit  et qu’on entend rallier tapageusement le Pouvoir après l’avoir combattu et dénoncé avec des excès verbaux pas toujours seyants ? La question se pose d’autant plus qu’ils sont devenus, pour ainsi dire, monnaie courante, ces  retournements extrêmes et sans transition.

Déconcertante est la rapidité avec laquelle les nouveaux ralliés se mettent au boulot. A l’instant même de leur embauche et  en moins de temps qu’il ne faut à une recrue pour enfiler un uniforme, ils se lancent corps et âmes dan le  rôle pour lequel ils ont été, après marchandage, engagés : encenser  matin et soir  leur nouveau maître et  pourfendre  leur compagnons d’hier. Ils s’en acquittent avec un zèle si péremptoire   qu’ils  font rougir  la pudeur publique ; elle en a pourtant vu bien d’autres, singulièrement depuis que le pouvoir a été confisqué par les   juntes prétoriennes successives et que la classe politique  est devenue  un tremplin pour arrivistes …

Le vocable de pudeur ne figure point  dans  le dictionnaire de ceux –là, tout comme il est absent de leur entendement. C’est ainsi et l’on n’y peut rien. Leur cas relève, au plan moral, d’une alchimie où se mêlent souvent l’égoïsme de l’enfant  capricieux  au cynisme du vieillard blasé,  la cupidité lancinante  et la panique  provoquée par une difficulté matérielle insupportable pour la vanité d’une âme sevrée. Le cocktail est  accessoirement complété par la phobie déraisonnée d’un ennemi réel ou supposé et l’exaltation démesurée d’une chicane  à caractère tribal ou factionnel à enjeu dérisoire. Dans bien des cas, en effet, la nécessité de s’approcher du Pouvoir, afin de «  vaincre tel ennemi ou s’en protéger», est invoquée pour légitimer le  retournement spectaculaire  d’un opposant.

Au plan politique,  courte vue et souffle court, carriérisme et  impatience sont les traits marquants  de ces « hommes politiques » - et aussi les signes annonciateurs de leur fatale destinée.
 Et si leur reddition subite en rase campagne et leur allégeance discrètement  monnayée  et bruyamment proclamée, à un pouvoir hier encore voué par eux aux gémonies leur paraissent banales et ne chatouillent nullement leur conscience, c’est parce que dans leur rapport à eux-mêmes et aux autres, ils ne peuvent se concevoir en dehors de leur complicité inconditionnelle avec un égo  taraudé par la passion dévorante de l’arrivisme et aveuglé par un nihilisme rugueux.

Ils ne sont certes pas toujours dépourvus de mérites ni de talents, et il n’est pas question de les leur dénier, même si l’on ne peut partager l’admiration  et l’indulgence sans borne   qu’ils  ils témoignent pour eux-mêmes. D’ailleurs,  leur drame est précisément de posséder parmi d’autres talents  celui, singulier, qui leur permet de convertir sans ciller  leur image et leur crédit, en un simple produit  qu’ils iront brader à l’ennemi abhorré de la veille. Ils croient jouir d’un prestige inaltérable, posséder  une valeur  intrinsèque et  des  énergies  renouvelables sur commande. Déraison navrante.  Talent funeste.
Et l’Histoire suivra son cours sans en dévier d’un iota.

Aujourd’hui, la situation du pays est porteuse de réelles promesses ; les forces du changement sont de plus en plus étoffées et entreprenantes et il semble bien que « ceux d’en bas ne veulent plus, et que ceux d’en haut ne peuvent plus ».  Et le cadre général (international) est plus favorable que jamais.
Il incombe donc à tous les mauritaniens sincèrement désireux de changement de fortifier leurs positions, de renforcer leurs liens  avec  l’ensemble  des forces de progrès  et de se préparer   à traverser les turbulences qui s’annoncent  et les épreuves qui séparent le pays de ses espérances.

mercredi 7 décembre 2016

journal de maintenant - mercredi 7 décembre 2016

la Mauritanie a désormais sa journée de haine contre la France... Chez Vlane


7



Il paraît que rien ne va plus entre le régime Azizien et la France. Il paraît car c’est la presse qui le dit. Laquelle ? Celle d’opposition chez les francophones et les arabisants dont les arguments sont repris par d’autres de la région jusqu’en France dans certains canards qui se font l’écho de tout ce qui peut nuire à Aziz. 

Si cette presse fait son travail d’opposition faisant feu de tout bois, il faut noter cependant que le pouvoir Azizien ne fait rien pour prouver le contraire, au contraire justement… 

On l’a dit mille fois, quand l’ambassadeur des USA rencontre  avec plaisir des personnalités radicalement opposées au régime Azizien, ce dernier et tous ses satellites avalent les couleuvres avec le sourire car embrasser la main que tu ne peux pas couper est un proverbe national. De même quand le département d’état US émet chaque année des rapports confirmant les thèses de Birame jusqu’à classer géographiquement la Mauritanie non pas dans le Maghreb Arabe mais dans l’Afrique noire. De même quand l’ambassade US met en garde ses ressortissants contre le risque majeur d’attentat à Nouakchott.

Mais dès que RFI donne le micro à un opposant radical, fût-il ancien président ou prix ONU des droits de l’homme, dès qu’un journal indépendant français comme Le Monde laisse paraître un article qui n’est pas du goût du pouvoir Azizien, dès que l’ambassade met en garde ses citoyens face à un risque d’agression dans certains quartiers, tout le pouvoir Azizien se dresse, suivi de ses satellites, toute la presse arabisante s’y met pour désinformer les mauritaniens,  les monter contre la France, grossir des affaires le tout histoire de montrer un pouvoir fier et résistant face à l’ancien colon histoire, encore une fois, d’aller dans le sens d’Oumtounsi…

Le pouvoir mauritanien et les arabisants pensent peut-être que le pouvoir démocratique  français peut interdire au journal Le Monde de paraître juste car un article déplaît à Nouakchott. Le pouvoir Azizien pense peut-être que la France peut interdire à certaines plaintes d’être déposées.  C’est cette même logique de l’ignorance qui croit qu’un président américain peut faire ce qu’il veut du congrès comme un président français.

On peut noter une chose curieuse : alors que tous les violeurs dont les crimes ont défrayé la chronique ont été arrêtés au plus tard moins d’une semaine après l’agression, on a vu ça avec le violeur de la fille d’un avocat, on a vu ça à Atar, on l'a vu chaque fois qu’un crime secoue l’opinion publique  car nos services de sécurité sont efficaces, voilà qu’à ce jour les criminels qui ont sauvagement torturé une française semblent courir toujours…

Le porte-parole du gouvernement,  qui vaut pas qu’un jeune soit jeté en prison pour lui avoir jeté une chaussure, a des arguments odieux pour tout justifier sans avoir jamais une goutte de salive dans son sourire en coin pour avoir la moindre compassion.

Dans cette atmosphère de haine de la France comme argument de cohésion nationale (sic !), énième division des mauritaniens pour un bilan humain azizien catastrophique, voilà que le 28 novembre est devenu jour de la haine de la France par excellence. Tout ce que les français ont fait de bon pour créer la Mauritanie avec l’aide de marabouts visionnaires est sali, déconstruit au profit du culte d’une résistance anecdotique pour les intérêts d’une puissance étrangère du Nord farouchement opposée à la pérennité d’un état mauritanien ou juste pour des raisons d’intérêts personnels de tel ou tel chef de patelin qui voulait rester maître de son fief et de son système féodal.

On a ainsi pu voir pour fêter le 28 novembre des émissions sur la TV d’état pour fêter la haine de la France à cette époque. On a appelé des jeunes pour qu’ils récitent des vers soi-disant d’époque justifiant cela. C’était bien triste car cela sonnait creux.  D’ailleurs les textes en arabe sont encore disponibles pour rafraîchir la mémoire des artisans de la haine de la France pour argument politique histoire de souder les mauritaniens contre l’éternel ennemi étranger, celui qui veut déstabiliser la Mauritanie pendant que les régimes successifs sur place seraient des enfants de chœur désintéressés qui se battent pour une Mauritanie unie et prospère !


Tu parles ! Un clou chasse l’autre. Ils sont en train de tout vendre même notre tradition religieuse aux wahhabites et à vil prix !  Même le grand Maroc  à la manœuvre n’irait pas si loin dans la destruction de tout ce qui unit les mauritaniens : unité nationale dans sa diversité culturelle, symboles de l’état, toute architecture souvenir des premiers pas de la nation surtout de l’éducation ( et pour cause… ) et maintenant l'orientation religieuse.

Voici le dernier fer de lance de ce révisionnisme assumé comme un ver sort du fruit…

Hier je regardais la dernière sortie du fameux Daoud Ould Ahmed Aïcha désormais président du parti Nida comme Nido, des convictions en poudre pour usage populaire avec beaucoup de salive comme autant d’eau plate, du petit lait qui passe bien et le peuple en redemandera bientôt…

Personnage intelligent avec réponse à tout machallah comme un maître camelot. Il peut tout défendre, tout et son contraire avec un air sérieux à la mode du tiers-monde. Il ne dit pas que des bêtises au contraire, il dit beaucoup de choses intelligentes auxquelles on pourrait tous adhérer mais ce qui est gênant c’est cette ruse fumeuse qui suinte de partout derrière cet air sérieux de sournois professionnel qui sait balader son monde. Il est l’exacte incarnation de l’homme intelligent qui sait qu’il parle à des gens moins intelligents que lui pendant que ceux qui ont compris son jeu sont soit de son côté soit incapables de s’adresser à son auditoire à cause de la barrière de la langue.

Ce soir il était l’invité de notre ami Ahmed Elbou de Watania, candidat à la présidence  d'un regroupement de la presse dont j’ai oublié le nom, je lui donne ma voix virtuelle, face à lui monsieur Ahmed Aïcha et quelques journalistes arabisants.


On ne va pas reprendre ici toute l’émission où le monsieur s’est bien défendu sur mille sujets : comme nous, il se réclame d’aucun parti, assure dire la vérité sur chaque camp, soutenir le meilleur de chacun et combattre le pire chez tous ; comme nous il n’a rien de personnel ni de particulier contre Aziz sauf qu’on lui reproche un bilan humain inversement proportionnel à son élan constructif ; comme nous il estime que les maures ont aussi droit de faire entendre leur voix sur une scène médiatique où toutes les communautés se font entendre ( toutes plus ou moins car il s’agit surtout des hratines, des biranes et des peuls car les oualofs semblent ne pas exister de peur qu’on leur rappelle que leur fief est surtout au Sénégal quant aux soninkés ils préfèrent rester discrets pour ne pas déranger l’ordre établi dans leur fief côté mauritanien où l’esclavage et ses séquelles n’ont rien à envier au bilan chez les maures bien au contraire disent certains anthropologues ) ; comme nous il estime que les maures d’aujourd’hui ne sont pas comptables du passif de leurs ancêtres à ceci près qu’il ne dit pas à savoir que le pouvoir économique politique sociale militaire et religieux est aux mains de certains maures quasiment exclusivement, ce qui donne droit à quelques responsabilités à l’heure des comptes.

On peut comme ça énumérer mille postures du président Nido qui peuvent pousser la jeunesse maure à le rejoindre et Dieu sait que 70% de la population a moins de 30 ans. Ainsi celui qui arrivera à mobiliser la jeunesse balaiera les anciens et les moins anciens c’est-à-dire toute la classe politique actuelle.

Là où on ne peut le suivre, c’est dans son culte de l’arabe qu’il veut imposer à tout le monde avec des arguments foireux qui ne peuvent faire mouche que chez les innocents complexés par la propagande et assoiffés de se raccrocher à tout prix à une grande civilisation arabe pour ne pas avoir à assumer la misère culturelle qu’est devenue la Mauritanie décomposée.

Voyez le ridicule et l'hypocrisie collective : pendant toute l’émission il a parlé en hassania pour se faire entendre du plus grand nombre sauf deux mots pour répondre à des journalistes qui lui posaient les questions en arabe. Toute une émission où il parle en hassania, fait de l’humour en hassania, parle politique et même religion en hassania. Même notre ami Ahmed Elbou lui parlait en hassania mais pendant toute une partie de la soirée, il n’a été question que de l’arabe langue de la majorité or c’est manifestement faux !

C’est le hassania  la première langue nationale pas l’arabe que la majorité des maures ne comprend pas mais aucun de ces messieurs n’a fait la moindre remarque à ce sujet, c’est le complexe collectif jusqu’au ridicule. Pour monsieur Nido, c’est l’arabe la langue de l'union et il s’explique en hassania pour se faire comprendre du plus grand nombre même si lui parle arabe. Il ose même se demander ce qu’on fait avec une constitution où il y est écrit que l’arabe est la langue nationale si ce n’est pas le cas dans les faits, et il dit tout ça en hassania que la constitution ne reconnaît même pas comme langue nationale. Toute l’imposture est dans cette posture du personnage et tout le reste est la complicité consciente ou inconscience de la presse arabisante présente.

Monsieur Ahmed Aïcha se moque de ceux qui traduisent en français le nom de leur parti, en disant que le sien reste en toute langue Nido etc.  Il s’est déchaîné contre la France en estimant injuste que la France et les USA mettent la Mauritanie en zone rouge alors qu’il y a plus d’attentats en France qu’en Mauritanie. Il a un peu raison c’est parfois excessif mais la France n’a aucune frontière avec un pays en guerre où règnent les islamistes radicaux et elle sait ce qui se passe dans ces zones où plus d’une fois des européens ont été capturés pour ensuite être libérés soit à prix d’or qui nourrit le terrorisme ou en libérant quelques terroristes en échange.

Sachant cela,  pour contribuer à l’éclat du crâne de Daoud, la France et les Usa doivent-ils mettre ces zones en vert ou jaune ? Que se passera-t-il si des otages sont pris ou assassinés ? Le porte-parole mauritanien cynique sortira-t-il ses statistiques ou est-ce la Mauritanie qui peut garantir que personne ne sera pris ni assassiné surtout en ces temps où les européens sont si mal vus chez nous on se demande grâce à qui ?

A part ça, monsieur Ahmed Aïcha ne doit pas jouer au plus fin avec l’histoire et la langue française. Qu’il le veuille ou non, la pacification française n’est pas la colonisation criminelle qu’il dépeint avec tant et tant de colons assassinés par les résistants mauritaniens. L’histoire, la vraie, celle que ni lui ni personne ne peut effacer place la France comme partenaire officiel de la création de l’état Mauritanien avec les mauritaniens et on ne peut pas d’un côté aujourd’hui se faire le chantre du nationalisme en déclarant la guerre à l’histoire. C’est cela l’exception coloniale française dont la Mauritanie est la reconnaissante incarnation.

Quant aux langues, le pays pouvait tranquillement comme d’autres pays et comme c’est encore le cas dans notre administration sauf la justice,  avoir deux langues l’une officielle l’arabe et le français deuxième langue de travail et tout irait bien mais des faux nationalistes en ont décidé autrement depuis des décennies en déclarant la guerre à l’histoire et à la langue française au nom de leur haine personnelle fondée sur une vision maladive de la géopolitique.


Voilà la vérité. Tous ceux qui sont à cette maudite manœuvre sont des complexés souvent bilingues, souvent des chauvins car ils pensent à juste titre que le français est chez nous une dangereuse langue d’émancipation des masses, des dominés par une minorité qui se sert de l’arabe qu’ils « maîtrisent » seuls pour dominer les autres notamment avec une presse arabisante tribaliste et souvent obscurantiste.

Entre ne parler que l’arabe ou ne parler que le français ou les deux, quel est le meilleur choix pour un peuple comme le nôtre au cœur d’un environnement arabo-francophone ? La réponse coule de source :  l’idéal, bien parti à la naissance du pays, eût été de parler les deux langues mais des criminels en ont décidé autrement pour diviser maures et négro-mauritaniens d’abord et maintenant éloigner même les maures de cette langue qui permet une autre lecture de l’histoire, qui permet de sortir du carcan intellectuel qui a fait couler le monde arabe loin de l’âge de l’or de l’esprit critique, l’esprit des lumières auquel l’occident doit sa renaissance. Pour ces terroristes de la culture le français est la langue de l’égalité face au savoir qui débouche sur le renversement  de la domination intellectuelle quand les imposteurs n’auront que l’arabe pour les sauver du démaquillage. En vérité toute cette haine du français ne cache que la soif de dominer des ignorants.

Même les négro-mauritaniens sont tombés dans ce piège des révisionnistes sournois qui les accusent de défendre la langue du colon alors que cette langue permet à tous les mauritaniens de l’élite de se comprendre sans complexe sans que l’un estime être dominé par l’autre car pour les négro-mauritaniens l’arabe est la langue du colon au même titre que le Français et les noirs n’ont pas attendu les arabes pour découvrir l’islam comme les berbères contrairement au mythe n’ont pas attendu non plus les arabes pour être musulmans.

Tout ceci devrait être dit à la télé et à la radio en hassania mais personne n’osera s’y coller pour clouer le bec à monsieur Nido et consorts car le courage au service de la bonne foi est une denrée rare chez nous car tout le monde est en mode survie depuis longtemps.

Un dernier mot à propos de ce débat, on entend souvent les chauvins dire comme monsieur Ahmed Aïcha que le hartani de la masse hratine serait « jaheul » ; mot terrible au sens religieux. Pourtant ils se trompent, le cumul du savoir n’a jamais été gage de bonne foi comme le cumul de diplômes ne sera jamais gage d’honnêteté au contraire parfois... 

Par contre on trouve beaucoup plus qu'on ne l'entend, chez les pauvres hratines des gens nobles, riches d’une culture au sens de ce qui reste quand on a tout oublié comme dit quelqu’un, une culture noble qui fait que le pauvre est musulman, le pauvre est noble et généreux comme le milieu solidaire où il a grandi.  Il n’ignore rien de tous les codes de bonnes conduites quand il a eu la chance d’être hartani d’une noble tribu, ce qui n’est pas toujours le cas…

 On peut donc facilement voir dans la condition de certains hratines toutes les tares de leurs anciens maîtres qui n’ont rien de grand dans leur tente sinon la morgue du mythe sournois donneur de leçons.

L’air de rien, avec une fausse compassion, cette façon de traiter cette masse de hratines à la télé est injurieuse et faite pour nourrir la culpabilité des victimes alors que ces hratines de la masse sont souvent les derniers témoins d’une noble culture que de sournois complexés humilient et culpabilisent méthodiquement…
Publié il y a 6 hours ago par vlane.a.o.s.a
0

Ajouter un commentaire

Ce site utilise des cookies provenant de Google afin de fournir ses services, personnaliser les annonces et analyser le trafic. Les informations relatives à votre utilisation du site sont partagées avec Google. En acceptant ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies.En savoir plusOK !

. CHEZVLANE