vendredi 30 novembre 2012

journal de maintenant - vendredi 30 novembre 2012


Vendredi 30 Novembre 2012


----- Original Message -----
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Sent: Friday, November 30, 2012 10:15 AM
Subject: Titres de la presse mauritanienne

Titres de la presse mauritanienne de ce matin :
* Les principaux organes de presse boycottent la conférence de presse de MOAA
* La première dame dit qu'"ils ne craignent rien...ils peuvent compter sur la loyauté du PM et du Chef d'Etat-major"(confidence à une première dame africaine (Mme Issoufou du Niger?))
* La première dame : nous avons acheté un appartement à Paris; mon mari a été atteint d'une balle "magique" (même source)
* Ould Sidi Baba président en exercice de la COD
* Ould Sidi Baba appelle à la fin de l'"esclavage politique"
* La COD considère que la vraie crise, c'est le président lui-même
* Kankossa :Les habitants d'un village menacent de rallier le Mali si l'Etat ne leur assure pas l’approvisionnement en eau potable (il s'agit de la localité de Lehouara, frontalière du village malien de Tasgaya (http://elhourriya.net/index.php/news/18338-kenkoussa.html)
* Parution des mémoires de Mohamed Khouna O. Haidalla (ancien président)
* Ould Abdel Aziz s'envole demain vers Paris pour poursuivre son traitement

jeudi 29 novembre 2012

incident du 13 Octobre - questions posées par la C.O.D.


13 Octobre : 13 questions sans réponses
L’incident du 13 Octobre 2012 au cours duquel Mohamed O. Abdel  Aziz a été gravement blessé demeure, à ce jour, en grande partie non élucidé. La version officielle n’a pas convaincu ; elle comporte toujours de nombreuses zones  d’ombres que la rumeur publique tente toujours, inlassable, d’éclairer. C’est pourquoi la Mauritanie tout entière continue à se poser au moins 13 questions sur cet incident pour lesquelles elle ne trouve pas encore de réponses :
1-      Qui a  vraiment tiré sur Mohamed Ould Abdel Aziz ?
(Le Lieutenant de la version officielle ? Un autre militaire ? Un civil ? Un homme ? Une femme ?)
2-      Où l’incident a-t-il vraiment eu lieu ?
(A Toueila, 40 km de Nouakchott ? Au Palais présidentiel ? Dans un domicile privé ? Dans la rue ?)
3-      L’incident était-il vraiment accidentel ou intentionnel ?
4-      Qui a amené le blessé à l’hôpital ?
(Son cousin Ahmed Ould Abdel Aziz comme dans la version de Mauritanid ? Une autre personne dont on tient à cacher l’identité ? Aziz est-il venu lui-même ?)
5-      Où est la voiture dans laquelle Aziz a été blessé ?
6-      Pourquoi ne l’a-t-on pas immédiatement montrée pour éviter toute équivoque ?
7-      Pourquoi s’est-on empressé, contre les usages de l’Etat mauritanien, de communiquer la version du « tir ami » ?
8-      Pourquoi a-t-on tenu la justice - dont c’est pourtant le rôle d’élucider les faits -  loin de toute cette histoire?
9-      Pourquoi le Ministre de la Communication a-t-il donnée une version fausse sur la blessure d’Ould Abdel Aziz qui, selon lui, n’était que « légèrement blessé au bras » ?
10-  Pourquoi aucun membre de son cabinet n’est resté auprès du chef de l’Etat malade, puisque celui-ci nous dit qu’il gouvernait le pays à partir de son lit d’hôpital?
11-  Pourquoi les photos et les nouvelles du président étaient-elles données à la presse par le fils du président et non par son cabinet ?
12-  Pourquoi n’a-t-on jamais communiqué un bulletin de santé du président ?
13-  Qui gouvernait réellement le pays en l’absence d’Ould Abdel Aziz et suivant quels instruments juridiques. ?

journal de maintenant - jeudi 29 novembre 2012


Jeudi 29 Novembre 2012

Ce que je reçois.

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Sent: Thursday, November 29, 2012 1:01 PM
Subject: hier

Concernant l’accueil populaire imposant réservé à MOAA, je sais comme vous, que de tels accueils ont toujours fonctionné, de Moctar DADDAH à MOAA, du PPM à l'UPR, suivant des ressorts identiques: la magie du culte de la personnalité du chef, la fascination sublimée pour le pouvoir, les pressions administratives sur les fonctionnaires et agents de l'Etat, la concurrence entre tribus, régions et clans, l'intéressement de certaines catégories populaires, l'implication des établissements scolaires et socio-professionnels...
le tout planifié, organisé et mis en œuvre par l'appareil d'Etat et sa machine administrative dans la pure tradition de pratiques autoritaires d'un autre temps.
Ce qui est inquiétant, c'est la transposition dans nombre d'Etats arabes ou africains au niveau électoral, assurant des majorités automatiques et une reproduction sans fin de régimes parés ainsi de la légitimité démocratique.
Voilà un sujet de réflexion actuel pour la COD et tous les militants pour une alternance démocratique en Mauritanie.


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Sent: Thursday, November 29, 2012 5:15 PM

MOAA vient de prendre un projet décret criminalisant les coups d'Etat militaires et un autre relatif aux élections législatives et municipales, le tout dans le cadre du fameux dialogue avec MOB et Boïdiel.
Il s'envole, semble-t-il, après demain à Paris. C'est donc le secret de son retour contre la volonté des médecins et, sans doute, des rumeurs de délégation de pouvoir, de démission et autres entretenues tout au long de son séjour hospitaliers parisiens.
Ce qui reste à savoir maintenant, c'est dans quelle mesure Paris est mêlé à toute ces manœuvres pour la maintien de l'homme au pouvoir?



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Sent: Thursday, November 29, 2012 8:47 PM
Subject: Re:

* Fameuse conférence de presse de MOAA réduite à un entretien quasi-privé avec quelques journalistes entre parents et affidés. Pour éviter les questions gênantes. A ce sujet, la COD a distribué, au journalistes, un document portant sur les questions que les mauritaniens se posent sur l'incident du 13 octobre. (document joint).

* Conférence de presse de la COD :
- Passation de témoin entre SOH et ASB
- condamnation du refus par les autorités d'autoriser la manifestation de ce jour pour commémorer le 28 novembre,
- annonce d'une manifestation analogue le mercredi 5 décembre, à la même place et dans le même lieu


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From:
Sent: Thursday, November 29, 2012 9:44 PM
Subject: La presse boycotte MOAA
La plupart des organes de presse mauritanienne électronique et hard ont publié un communiqué ce soir dénonçant leur exclusion de la participation à la conférence de presse de MOAA et leur annonçant leur décision de ne pas la couvrir.

http://www.alakhbar.info/27499-0---F0-F0-CF-0FB-FC.html


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Sent: Friday, November 30, 2012 1:13 AM
Subject: Re: La presse boycotte MOAA

Compte–rendu succinct de la « conférence de presse » de MOAA :

1)      Aucune question sur l’incident du 13 octobre, ni sur les autres versions autres que l’officielle. Pourtant cela préoccupe les mauritaniens.
2)      Il repart demain en France et ne sait pas quand est-ce qu’il va revenir (autre rumeur confirmée !)
3)      Pas de dialogue avec l’opposition qui n’a pas participé au dialogue
4)      Initiative de MOB ignorée
5)      Les élections dans quelques mois !!!!
6)      L’armée mauritanienne n’hésitera pas à faire le feu au-delà de ses frontières si elle est attaquée.
7)       Les journalistes ont été tous complaisants sauf un seul
8)     
MOAA n’a pas convaincu que la grosse recette enregistrée en septembre au trésor sous le libellé (autres dons) ne soit pas une rançon versée par la Libye pour l’extradition de Senoussi (Le vice-ministre libyen des Finances Mrajae Ghaïth Zoui vient de confirmer à aljazeera.net  l’existence des dons par décision du Gouvernement Provisoire numéro 454 du 14 Novembre au bénéfice de pays arabes frères (la Mauritanie  (qui a extradé Senoussi, ndt) : 197 millions de Dollars( délibération du Conseil des ministres libyen n°28-2012), la Tunisie (qui a extradé Baghdadi, ndt) : 99 millions de dollars et le Soudan (125 millions de Dinars)
9)      A propos des agressions contre des personnalités de Tawassoul, il a dit que c’est « normal » poursuivant « nous aussi, nous subissons leurs (les opposants) agressions verbales tous les jours. Il (Jemil Mansour)  a juré que je ne viendrais pas, ils (les agresseurs) sont venus lui jurer que je suis venu. » Et pour l’agression contre le journaliste Wadiaa ; « C’est le risque du métier » !!!

mercredi 28 novembre 2012

journal de maintenant - mercredi 28 novembre 2012


Mercredi 28 Novembre 2012

T.N.P. ? Ce que je reçois.

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Sent: Wednesday, November 28, 2012 5:37 PM
Subject: Re: Nouvelles du jour

Touche Pas à ma Nationalité, un mouvement créé l'année dernière par de jeunes mauritaniens de la vallée en réaction au recensement mené par MOAA et au prétexte duquel il a reporté les élections.

Plusieurs sites mauritaniens rapportent  ce sir que ces manifestants ont 'blessé gravement un homme au coup". Je crains fort que cet "homme" soit un maure et que ce soit-là le début d'une manip pour créer un atmosphère de tension ethnique de nature à détourner de tout le reste.


----- Original Message -----
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Sent: Wednesday, November 28, 2012 10:08 PM
Subject: Re:

On nous annonce une Conférence de Presse pour Jeudi soir à 21 heures,une heure un peu tardive pour un grand convalecent qui a été assez actif pendant ces journées depuis son retour! Mais la rumeur circule également pour un retour Vendredi ou Samedi en France!

----- Original Message -----
From:
Sent: Wednesday, November 28, 2012 10:51 PM
Subject: Infos du jour (suite)


* Le site Saharamedias rapporte que les parents de l'homme blessé par les manifestants de TPN menacent de se venger si les autorités ne punissent pas les coupbles.

* Le site Tawary (http://tawary.com/spip.php?article11168) raconte lui l'histoire d'un automobiliste qui dit a voir été agressé par les mêmes manifestants qui ont brisé les vitres de sa voiture et blessé son épouse et son ami qui étaient avec lui. Le même personne dit avoir trouvé au commissariat où elle allée porter plainte, une jeune femme à qui les mêmes manifestants auraient fait la même chose et volé les téléphones portables et de l'argent.

* Wane Birane, le coordinateur de TPN est toujours en détention.

* Une manifestation de la COD commémorative de la fête de l'indépendance est interdite par le pouvoir. La COD compte organiser cette manifestation demain 29 novembre.

* Deux enfants sont morts avant hier à Rkiz(à l'est de Rosso) après avoir reçu un vaccin contre la variole et la colère des habitants de la localité a accueilli le ministre de la santé venu présenter les condoléances du gouvernement. Des demandes enquêtes fusent de partout.

* Des syndicats déclarent être déçus par l'augmentation des salaires annoncée par MOAA.

Autant de signes avant-coureurs de troubles potentiels.

Mauritanie 2012 . 1960 . 1957 - Ce que je crois d'elle et d'eux


message à mes compatriotes d’adoption



La preuve par l’actualité ? La preuve par l’histoire ?

L’actualité a été étonnante. Un système érigé par la force – mais une force qui n’est telle que relativement à l’absence d’autres forces… le BASEP, aux ordres du même personnage depuis sa création à l’école irakienne en 1987, moins trois ans de stage pour celui-ci à l’étranger et en regard ni forces de sécurité vraiment conséquentes, ni partis politiques organisés indépendamment de l’Etat, ni un Etat ayant la seule armature qui compte : des hommes, des femmes adhérant à l’idéologie précise de son service et du dévouement au bien commun. Un dévoiement général, y compris celui des urnes électorales dont le système établi par l’administration coloniale convainquait à peine à son époque et devint une « mascarade » selon les communiqués chroniques des opposants, toujours écrasés au suffrage universel par l’homme fort en possession d‘état au moment de solliciter une légitimité pour la montre internationale. Ce système inexpugnable depuis le 6 Août 2008, dormant pendant la transition puis la tentative démocratiques commencées les 3 Août 2005 et 19 Avril 2007, ne pouvait – ne peut encore, semble-t-il – être renversé que par lui-même, c’est-à-dire un nouveau coup militaire.

Le 13 Octobre a été donnée la preuve qu’un autre scenario est possible, celui de l’imprévisible, qui n’est jamais un hasard. Les ressorts de celui-ci ne se connaissent que plus tard. Mais c’est un fait qu’en l’absence du général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République, l’armée n’a rien décidé par elle-même, la population n’a pas couru aux palais officiels pour les occuper, l’opposition n’a pas forcé l’Assemblée nationale à légiférer la substitution du régime par la préparation d’un autre. Personne ne s’est imposé et le chef d’état-major national n’a assumé aucun rôle public, le Premier ministre, les gouvernants ont été fantomatique et rien de la vie quotidienne, des problèmes de fond et du pays entier n’a changé.
Preuve d’une inertie ou d’une force ? en France, le cardinal de Richelieu gouverna le pays de son lit, pendant un an avant de mourir en 1642… Georges Pompidou continua de régner, intellectuellement intact, mais dans les souffrances et la faiblesse personnelles jusqu’à l’instant de sa mort à laquelle il ne s’attendait pas, le 2 Avril 1974… François Mitterrand, dans un état analogue, prolongea sa présidence jusqu’au terme constitutionnel, en Mai 1995, semi-mourant… et Mohamed Ould Abdel Aziz en aurait fait autant ? Non, car au pays qui s’interrogeait et selon une communication, probablement sans consultant, mais atteignant le chef d’œuvre de la désinformation à l’apparition publique d’un quasi-ressuscité, la réponse est donnée d’un pouvoir personnel qui ne s’abandonne pas et décide de tout.

S’administre alors – paradoxalement autant pour l’homme fort que pour le peuple mauritanien – une contre-épreuve. En l’absence physique du général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République, le pays reste calme, l’armée muette, le BASEP l’arme au pied, l’engrenage sahélien et nord-malien au point mort. Le voici qui rentre au pays, s’exprime à plusieurs reprises, augmente les salaires – à la manière de Ceaucescu à son balcon, sous l’inspiration de son épouse, tandis que la foule pour la première fois en Roumanie depuis plus de quarante ans conspue le Parti communiste et ses chefs,  son dictateur – et commencent les incidents, les manifestations sont précises et violentes, le spectre des divisions et des malentendus, des pétitions ethniques réapparaît comme il était réapparu dès la rentrée scolaire et universitaire suivant le putsch original qui brisa l’évolution nationale le 10 Juillet 1978, comme il était réapparu dès la légitimitation électorale du 18 Juillet 2009. Tout le passé mauvais des années de braise, toute la pauvreté et la sous-médicalisation, toutes les soifs nouvelles de justice et d’équité quand les manifestants, les chefs de certains partis sont molestés ou assiégés… reviennent ensemble. D’un accueil à l’autre, le pouvoir parce qu’il est réputé raffermi, au besoin restauré, semble provoquer bien plus qu’une contestation et ce que va tenter d’exprimer une Coordination de l’opposition démocratique qui n’a pas su s’imposer ni en quatre ans de régime autoritaire, entaché d’illégalité depuis au moins un an, ni en quatre semaines d’absence et d’incertitude…

Comment ne pas souhaiter, en ce jour de fête nationale, de commémoration d’une indépendance très méritoirement acquise, souhaitée, cultivée par de fécondes années fondatrices, que cesse cette longue parenthèse de l’arbitraire. Bien plus qu’un calendrier électoral ou des ajustements salariaux, il faut à la Mauritanie une réflexion partagée par tous, élaborée par tous sur la manière nationale de se gouverner et ne décider des voies et moyens, des personnes aussi à porter au pouvoir, qu’une fois ce consensus établi et assuré, qu’une fois les forces entre lesquelles se répartissent les Mauritaniens, des forces de sécurité aux structures tribales, aux partis politiques, aux tendances religieuses, aux mémoires sociales et ethniques, vraiment réattelées au devenir commun.

Car la preuve de l’histoire est péremptoire. Malgré tant de facteurs centrifuges et de division, malgré si peu de savoir faire et de savoir être démocratique, contrairement à toutes les prévisions d’experts ou d’amis depuis 1957 et périodiquement à chaque changement de régime ou d’autorité, la Mauritanie demeure. Quel est le secret de sa stabilité ? quoi donc fonde bien plus qu’une entente entre tous, ou des intimidations mutuelles entre forces et mouvements divers ? stabilité à l’avantage certes des voisins, certes de l’ancienne métropole.

Il me semble qu’il y a une part de providence – oui – mais surtout une vraie sagesse collective, une intelligence de la possibilité du pire et des bienfaits de la patience. Il y a la psychologie de chacun défiant les mauvais moments et mettant à nu les rodomontades, les dires et promesses du pouvoir quand il est cynique. Cette science de soi, et cette science des autres me semblent exceptionnellement répandues en Mauritanie, elle est source d’égalité mentale et morale entre chacun des Mauritaniens, elle permet des dialogues vrais dès que l’enceinte et le moment sont judicieusement proposés, elle jauge les gens, elle crible le souvenir.

Le secret mauritanien – au moins pour moi, qui suis nativement étranger et intellectuellement d’une formation différente – s’est incarné, en intelligence politique autant qu’en mœurs et dignité de vie personnelle, dans la personne de Moktar Ould Daddah. Le rattrapage des drames possibles, les foyers de désunion et de sécession, les ferments d’abdication face à l’ancien colonisateur ou à la revendication marocaine ou aux tentations fédéralistes ouest-africaines, les discussions à relents ethniques étaient chroniquement mises bien mieux qu’aux voix, devant les consciences et en délibération aussi prolongée qu’il le fallait. Les générations étaient une à une conviées à cela et jusqu’en 1978, malgré des cahots, malgré des périodes répressives et parfois tendues, difficiles à vivre et rétrospectivement à justifier, la caravane mauritanienne a avancé, s’est perfectionnée et se savait susceptible de perfectionnement. La grande élection de Mars 2007, mettant tout le monde et pas seulement les candidats, surtout ceux du second tour, à égalité, pustchistes de 2005 ou de 1978 compris, aurait dû inspirer les principaux acteurs en sorte qu’une union nationale, dans une répartition des rôles où – sur le papier – personne ne semblait oublié, gouverne collégialement le pays. Débonnaire, pieux, pacifique, résolu pour l’essentiel – le discours du 29 Juin 2007 le montra – Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi aurait dû être soutenu par tous au lieu d’avoir à se constituer, par lui-même et donc à grands risques, sa propre structure de pouvoir. Et celui qui depuis le 6 Août 2008 prétend d’une part « régler tous les problèmes » et d’autre part avoir, au vrai, écrit toute l’histoire politique et toutes les successions démocratiques ou pas pendant toute cette décennie, se serait grandi en étant le gardien physique de l’état de droit.

Mohamed Ould Abdel Aziz peut enfin se grandir, maintenant, s’il consacre ses forces et le temps qui lui restent – constitutionnellement ou médicalement parlant – à permettre ce qui est attendu depuis des années. Rien que définir consensuellement cette attente vaudrait une entrée dans l’histoire : positive.

C’est mon vœu ardent et confiant. La Mauritanie a les moyens qu’il se réalise, et il est possible que Mohamed Ould Abdel Aziz reçoive enfin la grâce d’être l’homme du moment. Il est temps. C’est le temps.



Bertrand Fessard de Foucault, alias Ould Kaïge
soir du mercredi 28 Novembre 2012

mardi 27 novembre 2012

journal de maintenant - mardi 27 novembre 2012


Mardi 27 Novembre 2012

Ce que je reçois.


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Sent: Monday, November 26, 2012 5:25 PM

Sur votre blog, vous avez écrit
"La question n'est ni l'alternance au pouvoir ni un énième dialogue. Il est le partage du pouvoir ou un exercice du pouvoir qui soit consensuel"
Vous avez parfaitement dit LA REVENDICATION essentiel de toutes les parties. Reste à l'ensemble des parties à se libérer de la logique du "Rapport de force brut" qui est le déterminant principal qu'elles savent utilisées en politique.
Une autre condition: sortir du verbiage ressenti comme obligé, du "patriotisme et de l'intérêt supérieure de la Mauritanie" pour d'abord, considérer l'intérêt à moyen terme d'une élite, la leur. Elle se doit de considérer les dangers que représentent pour elle, les évolutions profondes que connaissent la population et la géopolitique subite par leur pays.
Il lui faut mettre à plat la proposition démocratique au regard de la réalité et des déterminants de sa populations. Avoir une posture proactive tant face au diktat occidental des valeurs démocratiques, que face à la proposition de fascisme théocratique étrangère à leur pays.
Ne craignez point de le dire vertement à vos amis de l'opposition. S'ils l'entendent, c'est qu'ils font parti de l'avenir de la classe politique mauritanienne, s'ils ne le comprennent pas, c'est qu'ils sont déjà des "has been". Vous même, sortez vous du rétroviseur du temps de Moktar Oud Daddah: le passé fait le présent, rarement l'avenir.
Amitiés


----- Original Message -----
To:
Sent: Tuesday, November 27, 2012 12:08 AM
Subject: Re:

Merci,  . . . , nous partageons les mêmes évidences. Moktar Ould Daddah m'inspire et pour moi n'est pas le passé, pas plus que de Gaulle pour la France. Ne me craignez pas en conduite au rétroviseur.

Fraternellement.


----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday, November 27, 2012 3:46 PM
Subject: Re: Ecouter l'interview de Vall

synthèse de l'interview d'Ely Ould Mohamed Vall, accordée à R.F.I. :

- La situation créée par l'incident du 13 octobre ne fait qu'aggraver la crise qui était là depuis le coup d'Etat d'août 2008 déjà.

- ce qui s'est passé en 2008, c'est une trahison pour la Mauritanie et pour tous les mauritaniens.

- La Communauté internationale se trompe si elle mise sur le régime mauritanien actuel pour combattre le terrorisme. J'avais déjà mis en garde contre la légalisation du coup d'Etat, parce que je savais que le pouvoir qui en est issu n'était pas viable.
A miser sur le régime de ce "monsieur"(MOAA) la Mauritanie risque de sombrer dans la situation du Mali, du Libéra, du Niger ou même de la Somalie et je prédis alors de beaux jours pour le terrorisme chez nous et dans toute la sous-région. La vraie lutte contre le terrorisme, c'est de prévenir un vide politique en Mauritanie. Faisons attention pendant qu'il en est temps.

-  ce qu'il faut c'est une solution politique, un consensus pour des élections crédibles. A défaut, la Mauritanie risque la violence et le chaos. Et la communauté internationale en sera entièrement responsable.

Demain :
Les présidents on tenu une réunion hier soir. Ils ont fixé une date pour le passage de témoins entre Hanenna et ASB. Ayant été toute la journée à l'université, je n'ai pas beaucoup d'informations sur les préparatifs de la fête de l'indépendance. L'année passée nous avions adressé un appel aux forces armées et organisé une cérémonie bilan de MOAA.

Hanenna :

Il préside un parti, est député à l'Assemblée nationale et son mandat à la tête de la COD prend fin dans quelques jours. Les mauritaniens se souviennent toujours qu'il a secoué le régime du président Taya et facilité sa chute. Ils sont, naturellement, partagés entre ceux qui l'en remercient et ceux qui lui en veulent. Les deux groupes se trouvent aussi bien au pouvoir qu'à l'opposition. C'est donc un homme politique en bonne et due forme.

Tawassoul :

Oui. Des personnalités de Tawassoul sont prises pour cible depuis le retour de MOAA Le président Jemil, Wadiaa, directeur d'une agence de com. affiliée à son parti). Avant elles, d'autres personnalités (le président Ely O. Med Vall) et mêmes des tribus (idawali et smasside) ont été prises pour cible verbalement, à l'occasion des meetings et sur les ondes de Mauritanid, une radio privée appartenant à un parent de MOAA. A Nouakchott on commence déjà à l'appeler "Radio mille collines".


----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday, November 27, 2012 4:57 PM
Subject: Re: lettre à François Hollande

Rumeur en cours à Nouakchott: Le discours de MOAA comportera des annonces importantes :
- augmentation des salaires(certaine selon d'aucuns)
- fixation d'une date pour les élections législatives et municipales
- ouverture sur l'opposition dialoguiste(il a reçu MOB et Boïdiel)
- ouverture d'un dialogue avec la COD
- délégation de pouvoirs
- démission ( très, très, très improbable!)

Personnellement, je crois qu'en plus de l'augmentation de salaires( annoncée depuis longtemps)  c'est la fixation d'une date pour les élections qui me semble la plus probable, car elle introduit une nouvelle donne politique et désamorce la situation actuelle.


----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday, November 27, 2012 9:22 PM

Bonsoir,
MOAA vient de prononcer son discours. Comme je m'y attendais, il a fait un  bilan tout rose de son action et annoncé une augmentation des salaires de 10 à 30%.



* Les élections? Elles sont proches et n'y participeront que ceux qui disposeront des cartes d'identité nouvelles (vendues 1000 ouguiyas sans reçu par l'agence que dirige son cousin)
* L'engagement au Mali? Il n'en pas parlé, mais il a dit que les forces terrestres et aériennes sont fin prêtes, oubliant les forces navales ; ce qu'à Nouakchott on interprète déjà comme un "aveu" implicite de l'engagement qu'il a pris à FH.
* Rien sur l'organisation du pouvoir.
* Et sur la démocratie juste un "appel aux partis et à la société civile pour l'enracinement de la culture démocratique.

Complètement autiste, le "type" comme dit le Président Ely !

















lundi 26 novembre 2012

journal de maintenant - lundi 26 novembre 2012


Lundi 26 Novembre 2012

Ce que je reçois.

----- Original Message -----
From:  
Sent: Monday, November 26, 2012 1:34 AM
Subject: Re: ?

*  S'agissant de la délégation de pouvoirs, je vous ai déjà parlé de l'article 39 de la Constitution qui donne beaucoup de pouvoir au PR et dont MOAA peut facilement abuser :
Article 39 : Lorsqu’un péril imminent menace les institutions de la République, la sécurité ou l’indépendance de la Nation ou l’intégrité de son territoire et que le fonctionnement régulier des pouvoirs constitutionnels est entravé, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par message.
Ces mesures inspirées par la volonté d’assurer, dans les meilleurs délais, le rétablissement du fonctionnement continu et régulier des pouvoirs publics, cessent d’avoir effet dans les mêmes formes dès qu’auront pris fin les circonstances qui les ont engendrées.
Le Parlement se réunit de plein droit.
 L' Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

* Pour ce qui est de la COD, c'est toujours Ould Hanenna. ASB est rentré il y a trois jours  NKTT, mais je ne sais pas quand est-ce qu'il va prendre la présidence en exercice.

Je ne pense pas que des pouvoirs de crise puissent se déléguer.


----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, November 26, 2012 11:36 AM
Subject: message

Avec son retour et l’accueil populaire imposant, MOAA a réussi à retourner spectaculairement, et indiscutablement la situation en sa faveur.
Ce faisant, la COD a bel et bien perdu une bataille.
A présent la situation est devenue celle d'avant le 13 octobre 2012, avec un léger avantage pour MOAA et son camp.
Une telle situation exigerait que les deux parties, faisant preuve d'une lucidité et d'un esprit de dépassement plus que d'habitude, consentent à prendre des initiatives dans le sens d'un dialogue national ouvert et inclusif.
Dans ce sens, la plus grande responsabilité en incombe d'abord à MOAA en tant que président de la République, arbitre du jeu politique et garant de la stabilité du pays.
Il appartiendra ensuite à la COD, instruite par l'expérience de son incapacité d'imposer un rapport de force politique, d'accepter courageusement l'offre qui lui serait soumise par MOAA.
Je ne vois personnellement aucune autre perspective raisonnable de sortie de crise à terme.

----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, November 26, 2012 2:32 PM
Subject: Re: message

MoAA ne proposera rien d'acceptable à la COD s'il se sent en position de force. Personne - sauf un par un les manifestants ou participants depuis le milieu des années 70 - ne peut savoir si un " accueil populaire imposant " est spontané ou pas. De même je crois qu'il y a un vote également "imposant" en faveur du régime en place quel que soit ce régime et quelle que soit l'époque de la consultation. Les raisons ? vous les connaissez mieux que moi, elles sont mentale. Des témoignages insistent sur le fait que des distributions de vivres gratuites sont effectuées par "le pouvoir" pendant les manifestations de la COD mais à l'autre botu de la ville... par exemple.

MoAA n'a qu'un point faible, sa santé et tous ceux qui l'approchent - ils doivent être peunombreux et très sélectionnés ces heures-ci - tentent de l'évaluer. Les paris sur le futur et les fidélités vont se déterminer là-dessus et uniquement. Me semble-t-il... Nous avons eu cela en France avec Georges Pompidou en 1973-1974.

La question n'est ni l'alternance au pouvoir ni un énième dialogue. Il est le partage du pouvoir ou un exercice du pouvoir qui soit consensuel : c'était l'art et la formule de Moktar Ould Daddah, constamment depuis 1957. Il y a - malheureusement - manqué en 1977-1978 et n'a pas vu venir la collusion de quelques civils (emmenés notamment par Bneijara que n'avait pas deviner son patron direct de l'époque à la BCM : Ahmed Ould Daddah) avec quelques militaires. Son plan d'alors était la pluralité de candidatures à l'intérieur du Parti gardant son monopole pour un temps encore, et lui-même de ne pas se représenter en 1981 si la guerre avait pris une meilleure tournure.

Ma prévision est donc l'imprévisible et probablement un nouveau coup militaire, mais hors hiérarchie. Je ne pense pas - comme vous d'ailleurs - que la COD puisse jamais établir un rapport de forces en sa faveur : ce n'est tout simplement pas possible dans un pays où les manifestations les plus "imposantes" peuvent se truquer et où les élections le sont, sauf celles de 2007, encore que pour beaucoup l'influence des militaires disposant de l'armée a dû être décisive.

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Sent: Monday, November 26, 2012 1:59 PM
Subject: Mauritanie

Reçu, d'un ami:

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Selon North Africa Post, en recevant Aziz, Hollande aurait sauvé notre Président et épargné notre pays d!un Coup d'Etat qui devait avoir lieu le lendemain de la rencontre.

La rencontre aurait pu peut-être été précitée par les renseignements français pour couper l'herbe sous les pieds des comploteurs.

Aziz a donc raison de dire à RFI qu'il fait entièrement confiance à son armée.

Selon le même North Africa post, Aziz hésiterait à intervenir au mali pour éviter des représailles de Aqmi et aussi un retour de fusil de son armée.

http://www.northafricapost.com/1490-has-the-meeting-with-hollande-spared-mauritanian-president-a-coup.html


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Sent: Monday, November 26, 2012 10:46 AM
Subject: Re: ?

Bonjour,
·        
·         Si…
Je sais que les pouvoirs de crise ne se délèguent pas pour un chef d'état raisonnable et responsable. Mais pour quelqu'un qui a incarcéré un président démocratiquement élu parce qu'il l'a limogé, délégué les pouvoirs de celui-ci à une junte qu'il a choisie lui-même, organisé des élections comme celles de juillet 2009, violé maintes lois de son pays, prorogé le mandat de son assemblée nationale et d’un tiers du sénat après qu’il ait expiré et s’en servir, ensuite, pour modifier la Constitution…, si. Et ils se délèguent d’autant plus facilement et sans état d’âme que l’objectif est clair…et facile à visiblement à portée : donner bonne conscience aux deux ou trois puissances du monde qui s’embarrassent encore de formes démocratiques en Mauritanie.
Mais attendons de voir…

·         Pièges...
(1)   MOAA a déclaré ce matin, sur RFI, qu’il était pour « des élections législatives et municipales consensuelles » auxquelles « participeraient tous les partis » et après lesquelles il jugerait de l’opportunité de nommer ou non un gouvernement d’union nationale. Se préparerait-il à tendre un nouveau piège à l’opposition : annoncer des élections aux tous premiers mois de 2013, déplaçant ainsi le débat vers l’opportunité, la faisabilité et surtout les garanties de transparence de ce scrutin, et divisant, du coup, la COD autour la question ? Ce n’est pas à exclure. C’est même très probable. Mais ce ne sera qu’un onguent pour calmer momentanément la crise, sans la guérir.

(2)   J’ai appris depuis quelques jours par des sites mauritaniens que le MNLA se propose comme alternative à la guerre de la CEDEAO pour chasser Aqmi et ses alliés du Nord Mali. Confirmation  été donnée ce matin par RFI, qui a rapporté que le chef des rebelles touaregs se trouve à Paris pour convaincre les autorités françaises de cette idée.
L’idée est peut-être tentante : les touaregs sont des maliens, des hommes du désert rompus aux méthodes de guerre dans un terrain qui, en outre, est le leur, et appartiennent aux mêmes groupes ethniques que l’ennemi ; ce qui éviterait, en l’absence de l’engagement de troupes mauritaniennes et/ou algériennes, une racialisation très dangereuse du conflit.  C’est, tout simplement idéal !
Mais il y a un hic : ce sont ces mêmes arguments qui ont convaincu Sarko et Cie de bénir et même de soutenir militairement les équipées meurtrières de l’armée mauritanienne en territoire malien d’abord et d’inspirer la création du MNLA par Nouakchott interposé ensuite, avec le résultat que cela a donné : effondrement de l’armée malienne ( qui a été moral d’abord) et utilisation par le MNLA des armes et de l’appui politique dont il a bénéficié pour déclarer la sécession de l’Azawad, avant d’être rapidement doublé par ses alliés conjoncturels : Aqmi et Ansar Eddine.
C’est, tout simplement du MOAA tout craché et j’espère pour la sous-région que le Président Hollande ne se laissera pas prendre à ce piège qui aura pour conséquence, à coup sûr, une consécration pour longtemps de la partition du Mali et une fossilisation de la crise sahélienne.

C’est seulement dans le cadre du Mali réunifié et sous le drapeau malien que les combattants du MNLA et autres maliens du Nord pourront aider à  résoudre cette crise. Armer le MNLA avant de le ramener dans sa famille, ce sera donner aux rebelles ce qui leur a manqué depuis la proclamation de leur « indépendance » : une reconnaissance internationale et des armes pour défendre leur pays.
Et Aqmi, dirait-on ? Si le MNLA revigoré, réussit à la déloger du Nord Mali( ce dont je doute fort) au lieu de consolider son alliance avec elle, la nébuleuse terroriste déploiera ses troupes dans des zones difficiles d’accès en Mauritanie, au Mali, en Algérie, au Niger ou même au Sénégal et hibernera quelque temps avant de renaître de ses cendres. Une opération militaire menée avec une armée malienne reconstituée, ayant retrouvé ses unités touarègues rompues à la guerre du désert et bénéficiant d’un appui logistique et en hommes de la CEDAEO d’une part et d’un soutien stratégique de l’Algérie et de la Mauritanie de l’autre, sera foudroyante pour Aqmi.
Tout le reste n’est que piège à toubab aveuglé de poncifs et un peu candide sur les bords.
 
 
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Sent: Monday, November 26, 2012 5:25 PM

Sur votre blog, vous avez écrit
"La question n'est ni l'alternance au pouvoir ni un énième dialogue. Il est le partage du pouvoir ou un exercice du pouvoir qui soit consensuel"
Vous avez parfaitement dit LA REVENDICATION essentiel de toutes les parties. Reste à l'ensemble des parties à se libérer de la logique du "Rapport de force brut" qui est le déterminant principal qu'elles savent utilisées en politique.
Une autre condition: sortir du verbiage ressenti comme obligé, du "patriotisme et de l'intérêt supérieure de la Mauritanie" pour d'abord, considérer l'intérêt à moyen terme d'une élite, la leur. Elle se doit de considérer les dangers que représentent pour elle, les évolutions profondes que connaissent la population et la géopolitique subite par leur pays.
Il lui faut mettre à plat la proposition démocratique au regard de la réalité et des déterminants de sa populations. Avoir une posture proactive tant face au diktat occidental des valeurs démocratiques, que face à la proposition de fascisme théocratique étrangère à leur pays.
Ne craignez point de le dire vertement à vos amis de l'opposition. S'ils l'entendent, c'est qu'ils font parti de l'avenir de la classe politique mauritanienne, s'ils ne le comprennent pas, c'est qu'ils sont déjà des "has been". Vous même, sortez vous du rétroviseur du temps de Moktar Oud Daddah: le passé fait le présent, rarement l'avenir.
Amitiés


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To:
Sent: Tuesday, November 27, 2012 12:08 AM
Subject: Re:

Merci,  . . . , nous partageons les mêmes évidences. Moktar Ould Daddah m'inspire et pour moi n'est pas le passé, pas plus que de Gaulle pour la France. Ne me craignez pas en conduite au rétroviseur.

Fraternellement.