mardi 20 novembre 2012

à l'Elysée - François Hollande avec Mohamed Ould Abdel Aziz

Palais de l’Elysée, mardi 20 Novembre 2012

Point de presse conjoint
de M. le Président de la République
et de M. Ould Abdel Aziz,
Président de la République Islamique de Mauritanie

 

|
LE PRESIDENT -- « Je voulais recevoir le Président mauritanien pour lui dire tout le soutien de la France et nous tenir informés de la situation au SAHEL. Nous voulons faire avancer le traitement du dossier du Nord Mali dans la clarté des objectifs et des moyens que nous devons y mettre.
J'ai souligné qu'il y avait eu des progrès, grâce à la pression des Africains eux-mêmes, s'agissant de la perspective d'une intervention. Il y a un dialogue politique mais ce dialogue doit être clair : il ne peut pas y avoir de discussions avec des groupes qui sont liés au terrorisme.
Voilà le sens de la visite du Président mauritanien qui va bientôt regagner son pays. Il partage avec la France la même volonté d'en terminer avec ce foyer terroriste au Sahel.

M. OULD ABDEL AZIZ -- Je tenais à remercier le Président pour tous les bons soins dont j'ai été entouré durant mon séjour et le remercier pour le professionnalisme et l'humanisme du personnel de l'hôpital où je me trouvais. Je tenais à remercier, à travers lui, toute la France pour tous les bons soins dont j'ai été entouré.
Pour ce qui concerne le Sahel, la situation est effectivement très difficile. Mais sachant la volonté de l'ensemble des pays et des chefs d'Etat, je crois que nous allons pouvoir traiter et régler ce problème définitivement. Nous tenons à ce que le phénomène du terrorisme puisse disparaitre de cette région car il est en train de s'y amplifier et il mine son développement.
L'approche actuelle est d'engager des forces mais aussi de continuer à dialoguer et à discuter pour essayer d'engager un processus qui puisse mettre fin à ce phénomène.

QUESTION -- Inaudible
M. OULD ABDEL AZIZ -- Au contraire cela facilite les choses parce que cela permet de pouvoir parler avec tout le monde et d'essayer de fédérer tout le monde dans cette lutte qui est une lutte vitale pour nos pays.
QUESTION -- Est-ce que vous allez bien ?
M. OULD ABDEL AZIZ -- Cela va très bien. Je commence à me rétablir.
QUESTION -- Votre retour se fera dans les prochains jours ou les prochaines semaines ?
M. OULD ABDEL AZIZ -- Je compte rentrer très rapidement, dans quelques jours, merci

Aucun commentaire: