57 .
14 Janvier 1958 &
4 au 14 Janvier 1980
Moktar Ould Daddah pratique l’ouverture et
le consensus
&
le colonel Ould Haïdalla
concentre le pouvoir militaire
Formant le premier gouvernement mauritanien [1],
au sens moderne du terme, Moktar Ould Daddah avait imposé à ceux qui le
cooptaient et dont le parti (l’Union progressiste de Mauritanie U.P.M.) avait
remporté 33 des 34 sièges à l’Assemblée territoriale, le 31 Mars 1957, que deux
membres de l’opposition (l’Entente Mauritanienne E.M.) y figurent. Après sept
mois d’expérience, il souhaite aller plus loin et – selon une dialectique qui sera
toujours les siennes, avancer dans le consensus par un progrès dans
l’indépendance nationale – il invite un opposant de plus, et pas des moindres [2],
à participer au gouvernement en même temps que le ministère de l’Intérieur,
politiquement névralgique, apparait en propre et revient à un Mauritanien.
Formé le 14 Janvier 1958,
le nouveau gouvernement garde apparemment les mêmes équilibres que le premier [3],
mais l’esprit est tout différent. Les deux partis, férocement rivaux depuis la
première élection d’un député du Territoire à l’Assemblée nationale française –
Horma Ould Babana avait en effet cristallisé la vie politique mauritanienne
pendant dix ans – décident d’aller ensemble vers une fusion donnant naissance à
un nouveau parti. Dès le lendemain, une première
réunion des délégations de l’U.P.M. et de l’Entente institue un “comité de
fusion” paritaire de huit membres, et brûlant toutes les étapes, décide
la tenue d’un congrès constitutif du nouveau mouvement politique, du 26 au 28
Février. Le 20 Janvier, les représentants de l’Entente communiquent
favorablement sur les pourparlers et les travaux du “comité de fusion”.
Il semble que Moktar Ould Daddah ait –
sans la moindre information – eu le pressentiment du scenario qui, le même 14
Janvier 1958, se mettait en place et allait structurer les modalités de la
naissance du nouvel Etat. Ce jour-là, à Las palmas,
est mise au point l’opération “ouragan”
(“ecouvillon” pour les Français
et “Teide” pour les Espagnols) qui consiste à détruire , dans la Seguiet-el-Hamra l’ « Armée
de libération » soutenant militairement la revendication marocaine sur
l’ensemble mauritanien, et à “nettoyer” le Rio. Coincidant avec des accrochages
de l’A.L. avec les les troupes françaises d’Algérie, près de Colomb-Béchar,
cette opération de force va déterminer la « dissidence » des deux ministres
membres de l’Entente Mauritanienne : Deye Ould Sidi Baba et Mohamed El
Moktar Ould Bah, partant faire allégeance au roi Mohamed V, en compagnie de
l’émir du Trarza, Fall Ould Oumeïr. Le mouvement de fusion des deux partis
compensera et au-delà ces départs, puisqu’il aboutira au congrès d’Aleg (cf. Le
Calame 6 Mai 2008 . chronique anniversaire du congrès d’Aleg 2 au 5 Mai 1958) et à l’énoncé de la vocation mauritanienne
à l’indépendance – énoncé surprenant les autorités coloniales et que prépare
concrètement, le 14 Janvier encore, la nomination des adjoints mauritaniens aux
commandants de cercle [4].
Le ministère de l’Intérieur, initialement tenu par le Gouverneur, faute qu’un
candidat mauritanien s’impose, et sans doute par prudence – est confié à un
homme faisant le consensus des autorités françaises et des Mauritaniens :
Ahmed Saloum Ould Haïba, alors que, comme la plupart des chefs de cabinet des
membres du Conseil de gouvernement, les nouveaux administrateurs font partie de
la jeunesse nationaliste. Le gouverneur Mouragues, dès le 14, recommande par
circulaire aux commandants de cercle et chefs de subdivision pour “ qu’ils
soient associés étroitement à l’exercice de vos prérogatives ”. Cette forme
d’association à l’exercice naissant du pouvoir est d’ailleurs la seule psosible
puisque l’Association de la
Jeunesse de Mauritanie a repoussé toute idée d’une fusion
avec un parti politique lors du congrès extxraordinaire qu’elle vient de tenir
(26-27 Décembre 1957).
Dans une ambiance qui peut sembler – avant
la lettre – néo-colonialiste du fait de l’extension de la guerre fratricide
d’Algérie, Moktar Ould Daddah et ses premiers co-équipiers anticipent toutes
les données mauritaniennes à venir pour plus de vingt ans : consensus sur
un nationalisme pragmatique, ouverture constante aux opposants pour les faire
participer à l’application de ce nationalisme. Rien ne se fait par contrainte
ni en force, il n’y a pas confrontation mais évaluation, étape par étape, de ce
que le présent recèle de possibilités pour le futur. Ce n’est pas un exercice
d’équilibre, c’est une conviction. Le cadet des vice-présidents africains des
conseils de gouvernement, institués au sud du Sahara, par la Loi-cadre
métropolitaine, démontre déjà un des traits de son caractère, les plus
politiques : ouvert, chaleureux, parfois même disert, il est impénétrable
quant à ses jugements de fond, ses opinions propres sur les gens et sur les
circonstances. En l’occurrence, le cadre métrpolitain dont à l’époque chacun
pense qu’il sera très peu évolutif. En l’occurrence aussi sur les rapports e
force à ménager entre générations et origines diverses, sociales plus encore
qu’ethniques. La conciliation lui paraît déjà dans la mise de tous au travail de
la conceptio, du projet, de la décision. Le jour-même de la constitution du
nouveau gouvernement, le 14 Janvier 1958, se tient une réunion sur les
problèmes posés par le transfert du chef-lieu de Saint-Louis à
Nouakchott : c’est d’ailleurs la Mauritanie qui donne l’exemple au Sénégal. Le
transfert à Dakar du chef-lieu de la vieille colonie a été voté, la veille,
difficilement : 33 voix pour, 9 contre et 13 abstentions. Au contraire,
les Mauritaniens sont unanimes pour ce qui les concerne.
Le 4 Janvier 1980, le Comité militaire de salut national,
très remanié depuis le putsch initial qui, le 10 Juillet 1978, a renversé Moktar
Ould Daddah et mis fin au régime du parti unique de l’Etat, ouvre une session
plénière de dix jours (cf. Le Calame 15 Janvier 2008 . chronique
anniversaire du 4 au 10 Janvier 1980).
Il procède à « d’importants
changements afin d’adapter sa structure politique aux tâches importantes de
redressement national, à la consolidation de paix », et attribue au
lieutenant-colonel Mohamed Khouna Ould Haïdalla déjà chef du gouvernement les
fonctions de chef de l’Etat et de président du Comité militaire. La fonction de
Premier ministre était apparue huit mois auparavant pour donner les pleins
pouvoirs au colonel Ahmed Ould Bouceïf (cf. Le Calame 8 Avril
2008 . chronique anniversaire du 6 Avril 1979), sans éliminer trop visiblement le colonel Mustapaha Ould
Mohamed Saleck, chef nominal du coup initial. Le nouvel homme fort n’avait pas
été décisif lors du putsch du 10 Juillet 1978 [5],
mais c’est lui qui a fait l’arrivée au pouvoir du colonel Ahmed Ould Bouceïf,
dont personne n’envisageait la fin brutale (censément accidentelle, le 28 Mai
1979, en accident d’avion proche d’atterrir au Sénégal). C’est lui aussi qui a
opéré la liaison entre les putschistes et l’illustre prisonnier de Oualata. Lui
enfin qui a pris la responsabilité de « l’évacuation pour raisons
sanitaires » vers la
France, du président Moktar Ould Daddah. Avec la même
habileté et selon un vif éloge du défunt, il double l’intérimaire d’Ahmed Ould
Bouceïf : le lieutenant-colonel Ahmed Salem Ould Sidi et la succession –
acquise en faveur d’Haïdalla, le 31 Mai 1979 – se joue en quarante-huit heures.
La concentration du pouvoir entre les
mains du lieutenant-clonel Mohamed Khouna Ould Haïdalla ne met pas tant fin au
bicéphalisme dans le fonctionnement des institutions putschistes, qu’à la
division de fait de la junte. Elle marque surtout un changement total de
manière : à une discussion collégiale, évidemment propice à des surprises
pour l’opinion mauritanienne et les partenaires étrangers, va succéder un
régime personnalisé et autoritaire, qui survivra d’ailleurs à son fondateur de
fait. Le colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya sera encore plus solitaire dans
l’exercice du pouvoir. Une nouvelle Charte constitutionnelle entérine ce
changement, elle est publiée le 11 Janvier.
Pour ce début d’autocratie, sont évincés de
la junte le lieutenant-colonel Cheikh Ould Boide, le commandant Thiam El Hadj,
et surtout le lieutenant-colonel Mohamed Ould Ahmed Louly, chef de l’Etat à la
démission du premier président du Comité militaire (le colonel Mustapaha Ould
Mohamed Saleck) et le lieutenant-colonel Ahmed Salem Ould Sidi, jusques là
deuxième vice-président du Comité et chargé de la permanence. Carrément, le
communiqué de la junte admet « se débarrasser de tous ceux qui n’oeuvrent
pas avec engagement et détermination à la tâche de redressement national ».
Le lieutenant de vaisseau Dahane Ould Ahmed Mahmoud est chargé de la permanence.
C’est une reprise en mains et Haïdalla
fait adopter « en matière d’orientation générale du pays d’importantes
directives ». Les plus visibles portent d’abord sur la situation syndicale :
maintien de l’unité syndicale, mais institutions de deux commissions pour
préparer la tenue dans les trois mois du congrès de la centrale des employeurs
et dans les six mois de celui de la centrale des travailleurs. Le Parti du
Peuple mauritanien et sa direction avaient passé pour interventionnistes, alors
qu’ils avaient laissé se discuter pendant quatre ans la relation entre l’U.T.M.
et le Parti pour surtout favoriser la réconciliation entre tendances. La
seconde de ces orientations est diplomatique : la neutralité de la Mauritanie entre les
belligérants du conflit saharien est « réaffirmée ». Le 8, en conférence
de presse, Mohamed Khouna Ould Haïdalla commente sa « stricte
neutralité dans le conflit du Sahara occidental. Pour ce faire, nous aurons
constamment le souci de maintenir et de développer des relations fraternelles
et équilibrées avec le Maroc, l’Algérie et le Polisario ». Dès le 5, avait
repris la liaison hebdomadaire Alger-Nouakchott interrompue depuis 1976. Selon
le porte-parole de la junte, le lieutenant de vaisseau Ould Dahane, donnant une
conférence de presse le 11, la
Mauritanie « pays arabo-africain » va réactiver sa
présence diplomatique notamment au sein de l’OMVS et de la Communauté économique
des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Et le nouveau chef de l’Etat, recevant les
vœux du corps diplomatique, le 20 Janvier, cérémonie protocolaire retardée tout
exprès, assure que « en se retirant de la guerre du Sahara et en adoptant
une position de stricte neutralité, la Mauritanie se retrouve dans une position conforme
à sa vocation de terre de rapprochement entre les peuples ».
Le remaniement du Comité militaire s’est
accompagné, le 7 Janvier, d’un remaniement du gouvernement. Le
lieutenant-colonel Ould Haïdalla, chef de l’Etat et chef du gouvernement,
conserve le portefeuille de la Défense. Trois ministres sont remerciés : le
colonel Ahmed Salem Ould Sidi, signataire des accords d’Alger avec le Polisario
et chargé de la permanence du CMSN – Ahmed Ould Abdallah, ministre des
Affaires étrangères jugé trop francophile et pro-américain et le
commandant Thiam El Hadj, ministre de la Jeunesse et des Sports. Deux anciens ministres de
Moktar Ould Daddah entrent dans l’équipe gouvernementale : Mohamed Ould
Amar et Yahya Ould Menkouss, ainsi que Mamadou Cissoko qui avait été son
conseiller économique. Réuni le 9 Janvier, le premier conseil des ministres
depuis la restructuration du Comité militaire entend son président « sur
l’esprit de travail, d’efficacité, de cohésion et de discipline qui doivent
prévaloir au sein de la nouvelle équipe » et sur « la sauvegarde de
notre unité nationale, l’affirmation et la consolidation de notre indépendance
et de notre liberté, l’indispensable redressement de notre économie nationale,
de nos finances publiques et de l’administration ».
Le processus se clôt le 16 Janvier, par
une marche de soutien à Nouakchott au Comité militaire, tel qu’il a été
restructuré. Ce n’est pas la première : au lendemain du renversement de
Moktar Ould Daddah, l’exercice avait été repris des manifestations spontanées
de Novembre 1974 à l’annonce de la nationalisation de MIFERMA et d’Août 1975
quand une partie des jeunes opposants rallièrent le Parti de l’Etat. Ni la
dernière, mais celles d’aujourd’hui – dans la Mauritanie de la fin de
2009 et du début d’un nouveau cours – visent à faire pièce à celles de
l’opposition. L’arbitrage commence de se chercher dans la rue, autant vaut dire
dans l’inconnu... Auparavant, il s’était fait par consensus autour de Moktar
Ould Daddah jusqu’en 1978, puis fugitivement en Octobre 2005 à l’heure
instigation du ministre secrétaire général de la présidence d’alors, Habib Ould
Hemet – ou par des coups militaires.
Le régime militaire – à ses débuts et dans
ses premières formules – ne se déguisait pas, les mouvements et les
manifestations étaient interdits sauf ceux commandés par la junte. La cohésion
et la stabilité du gouvernement engendré par celle-ci ne dépendaient que de
rapports de force et de discussion à huis clos entre quelques officiers.
Aujourd’hui, le régime est à identifier.
En Janvier 1980, le système s’était
stabilisé apparemment, après dix-huit mois pendant lesquels la junte s’était
épurée, ré-ouverte, re-constituée puis ré-épurée, mais il restait sensible à
des dialectiques qui ne tenaient plus à ses origines, mais à ses choix :
l’abandon de la Tiris El
Gharbia fait de la
Mauritanie une cible pour le Maroc sans qu’elle cesse d’être
un terrain de parcours – forcé pour elle – du Polisario ; la condamnation
sommaire du Parti unique de l’Etat et la suspension de la Constitution du 20
Mai 1961 à promettre « la » démocratie sans pouvoir la formuler. Mustapha
Ould Mohamed Saleck était tombé sur la composition et la convocation d’un
Conseil consultatif – mort-né en Mars 1979. Mohamed Khouna Ould Haïdalla
publiera une Constitution et annoncera un referendum – en Décembre 1980 – en
même temps qu’il tentera un retour partiel au gouvernement civil par une
nouvelle forme, mais atténuée, de bicéphalisme (Sid’Ahmed Ould Bneïjara,
Premier ministre). La tentative de coup (cf. Le Calame 11 Mars
2008 . chronique anniversaire du 16 Mars 1981) de deux des meilleurs officiers ayant composé le Comité
militaire avant qu’il en prenne le contrôle total, aura vite brouillé cette
piste. Le lieutenant-colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya est, à l’époque, déjà
indispensable puisqu’il a manqué faire réussir la tentative du 16 Mars 1981,
puisque Premier ministre en place et ensuite disgrâcié, c’est lui qui fait
pièce aux propositions de Khadafi et renverse finalement « l’homme
fort » en profitant de nouveaux clivages de générations à l’intérieur de
la junte [6].
Mais d’élections municipales en soi-disant découvertes de complôt, il mettra
sept ans à trouver la formule d’une démocratie satisfaisant les formes
importées d’Europe occidentale, sans l’obliger à quitter une place conquise par
la seule force. C’est cette dernière trouvaille qui éradiquera de Mauritanie le
dernier élément de collégialité qui restait au pays, la discussion – fût-elle à
huis clos – au sein du Comité militaire. L’élection de Maaouiya Ould Sid’Ahmed
Taya en 1992 puis celle de Mohamed Ould Abdel Aziz en 2009 les émancipent de
leurs homologues dans la hiérarchie militaire sans les rendre justiciables d’un
régime parlementaire ou de la contrainte d’un régime présidentiel. La première
pérennise le militaire au pouvoir, la seconde absout le putschiste.
Le système militaire de 1978 à 1991,
initialement fondé sur des ententes diverses entre putschistes se compensant ou
se renforçant les unes les autres, a dérivé en un régime autocratique. Les
appartenances de droit au Comité militaire ont donné un pouvoir discrétionnaire
de composition de ce Comité au chef de l’Etat autoproclamé à partir de 1984.
Alors que, pendant les six premières années, la présidence se discutait et
s’attribuait aux voix.
Au début de 2010, la Mauritanie en est donc
encore à choisir entre le système de gouvernement consensuellement inauguré le
20 Mai 1957 et celui proclamé laborieusement le 4 Janvier 1980. L’histoire
contemporaine lui fournit toutes les paraboles nécessaires à sa
réflexion : elle en a la maturité.
[1] - les textes métropolitains – français – loi du 23 Juin 1956
et décrets d’application du 4 Avril 1957 avaient institué dans chacune des
colonies d’Afrique subsaharienne un Conseil de gouvernement, que présiderait le
gouverneur du territoire, mais dont les membres seraient élus par l’Assemblé en
son sein ou en dehors. Le Conseil de gouvernement formé le 21 Mai 1957 était
ainsi composé :
Chef du Territoire, président du Conseil de
gouvernement et affaires intérieures : Albert Jean Mouragues
vice-président du Conseil, enseignement, affaires
culturelles et jeunesse : me
Moktar Ould Daddah U.P.M.
Commerce, Industrie et Mines : Ahmed Saloum Ould haiba U.P.M.
Finances : Maurice Compagnet U.P.M.
Travaux publics et Transports : Amadou Diade Samba Dioum U.P.M.
Fonction publique, Travail et Affaires sociales : Sid ‘Ahmed Lehbib U.P.M.
Domaine, Urbanisme, Habitat et Tourisme : Dey Ould
Sidi baba E.M.
Santé publique et Population : Mohamed el Moktar
Ould Bah E.M.
Expansion économique et Plan : Jean salette
[2] - le 13 Janvier 1958, l’Assemblée
territoriale élit deux nouveaux ministres : Hamoud Ould Ahmedou, du parti
majoritaire mais représentant de l’Est mauritanien, et Ba Mamadou Samba Boly,
dirigeant le Bloc démocratique du Gorgol – ce dernier, dans l’esprit de Moktar
Ould Daddah, sera jusqu’aux « événements » de Janvier-Février 1966,
le possible vice-président, voire le successeur à la tête du pays en pratiquant
une alternance ethnique
[3]
- chef du Territoire, président du Conseil de gouvernement : Albert Jean
Mouragues
vice-président du Conseil : Moktar Ould Daddah U.P.M.
Intérieur : Ahmed Saloum Ould Haiba U.P.M.
Finances : Maurice Compagnet U.P.M.
Travaux publics et Transports : Amadou Diade Samba Diom
U.P.M.
Fonction publique, Travail et Affaires sociales : Sid
Ahmed Lehbib U.P.M.
Commerce, Industrie, Mines : Dey Ould Sidi Baba E.M.
Enseignement, Affaires culturelles et jeunesse : Mohamed el Moktar Ould Bah
E.M.
Expansion économique et Plan : Jean Salette
Santé publique et Population : Hamoud Ould Ahmedou
U.P.M.
Domaine, Urbanisme, Habitat et Tourisme : Mamadou Samba
Boly Ba B.D.G.
[4] -
Brakna : Mohamed Ould Cheikh
Inchiri
: Samory Ould Biya
Hodh :
Sidi Ahmed Ould Mohamed
Tagant
: Nagi Ould Moustapha
Assaba
: Mohamed Saliou et Mohamed Sidya
Sélibaby
: Sy Ismaelia
M’Bout : Diaga Calibou
[5] - entretien avec l’ancien président du Comité militaire de
salut national, le 1er Décembre 2005
[6] - entretien avec l’ancien président du Comité militaire de
salut national, le 1er Décembre 2005 sur les circonstances de
son arrivée au pouvoir puis de sa chute – et le 5 Décembre suivant pour son
exercice gouvernemental
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