22 .
25 Mars 1963 &
21 Mars 1979
Premier congrès ordinaire du
Parti du Peuple
&
Premier remaniement
gouvernemental dans le régime militaire
Le 25
Mars 1963, s’ouvre à Nouakchott, le premier congrès ordinaire du Parti du
Peuple. D’ordinaire, il n’aura que l’appellation selon les statuts, adoptés
quinze mois auparavant au congrès de l’Unité.
Le lendemain, 26, en effet, les
« transfuges » – ceux du printemps de 1958, sauf Dey Ould Sidi Baba
qui poursuit une carrière de premier plan au Maroc – rentrent inopinément [1]:
Mohamed Fall Ould Oumeir, Mohamed el Moktar Ould Bah, Cheikh Ahmedou Ould Sidi
et Mohamed Ahmed Ould Taki ; descendus d'avion à Nouakchott, ils sont
immédiatement dirigés sur Tichitt. On n’a su que plus tard que l’un d’entre
eux, Mohamed el Moktar Ould Bah, le 13, avait entretenu l'ambassadeur du
Sénégal à Paris du projet de l'ex-émir du Trarza de rentrer en Mauritanie, mais
dès le 18, Maghreb – Arabe-Presse
avait annoncé le départ pour Nouakchott via Paris, ce jour, de Fall Ould Oumeir
et Horma Ould Babana " avec l'intention de créer un parti politique
d'opposition au gouvernement Ould Daddah " [2].
Les présidents sénégalais et mauritanien avaient aussittot convenu que Fall
Ould Oumeir et ses compagnons ne seraient pas autorisés à se rendre à Dakar
" avant que ne soient remplies certaines conditions ".
Moktar Ould Daddah précise alors – une
nouvelle fois – à Léopold Sédar Senghor, enclin aux bons offices : " il
faut absolument que l'on se décide du côté marocain à jouer cartes sur table
" et en conférence de presse, réaffirme le préalable d'une reconnaissance
inconditionnelle par Rabat de la souveraineté mauritanienne. Al Alam attribue la raison du retour en
Mauritanie des "transfuges" "au fait qu'ils ont perdu l'espoir
de voir le Maroc officiel entreprendre une quelconque action pour la libération
de la Mauritanie
et son retour à la patrie". De fait, les trois ministres de l’Istiqlal,
dont Allal El Fassi, ont démissionné au début de l’année du gouvernement
marocain. Ecrivant, le 9 Avril suivant, au président Moktar Ould Daddah, le chef
de l'Etat sénégalais décline toute responsabilité dans l'octroi de visas aux
"transfuges".
Le contexte était non seulement au calme,
mais à la fondation. Pour les relations extérieures, une rencontre avait été
décisive : du 15 au 17 Février
précédent, Moktar Ould Daddah conférant à Kayes avec le grand voisin du
sud-est, Modibo Keita, avait réglé le contentieux entre les deux Etats et signé
un traité précisant la frontière. La semaine suivante, au cours d’un
rassemblement populaire à Nouakchott, le secrétaire général du Parti
avait commenté cette rencontre : succès populaire manifeste. La première visite officielle d'un chef d'Etat
étranger en Mauritanie : celle d'Ahmadou Ahidjo, président de la République fédérale du
Cameroun, avait consacré autant ce calme que le rayonnement international du
pays : seules avaient fait défaut les conditions météorologiques
restreignant le voyage à la seule visite de la capitale. Sans le publier, les
deux présidents échangent leurs vues sur l’avenir de l’Union africaine et
malgache – organisation francophone encore proche de l’ancienne métropole
coloniale – dans la perspective de la prochaine fondation de l’Organisation de
l’unité africaine : O.U.A. Une amitié personnelle naît : les options
et les personnalités sont analogues, intégrité et exigence. Au plan intérieur,
le dernier rail de la voie ferrée destinée à évacuer le minerai de fer de
F'Derick est posé le jour-même de l’ouverture du Congrès.
La scène était cependant plus agitée qu’il
n’y paraissait. Précédant d’une semaine le congrès, s’était tenu le premier
séminaire des Unions féminines de Mauritanie, et l’on n’y a pas attaché
d’importance à la constitution d’une Ligue féminine rivale, passant pour
favorable au nouveau président de l'Assemblée nationale : Souleymane Ould
Cheikh Sidya. Celui-ci a été élu, il y a peu et sans l’aveu du Bureau politique
national du Parti [3] :
ancien représentant du Territoire à l’Assemblée de l’Union française, c’est un
partisan convaincu du régime parlementaire, du type de la Quatrième République
française [4].
Inaugurant ses fonctions, il avait traité de la coopération entre l'assemblée
et le gouvernement, mais sans prononcer le mot Parti et souligné que " le
cadre le plus commode pour débattre de toute affaire particulièrement délicate
susceptible éventuellement d'engager l'Assemblée nationale toute entière "
est le groupe parlementaire. L’accord paraît se faire… Recevant le nouveau
bureau, le président de la République,
assure : " j'ai toujours
trouvé le Parlement mauritanien à mes côtés chaque fois qu'il y eut un grave
problème national à résoudre. La coopération entre le gouvernment et
l'assemblée est facilitée par la création d'un groupe parlementaire du Parti
qui permet un dialogue franc et profond entre les députés et le gouvernement …
Le gouvernement fera tout pour rendre cette coopération plus facile dans
l'intérêt du Parti et de la
Patrie ". Le nouveau président de l'Assemblée nationale répond
: " le Parlement est disposé à vous assister dans vos lourdes
responsabilités de secrétaire général du Parti unique et de chef de l'Etat
". Dans son discours sur l’état de la Nation, Moktar Ould Daddah avait déclaré que "
nulle confusion n'est bien évidemment possible entre le rôle du Parti du peuple
et celui du Parlement … les susceptibilités individuelles ne sont pas de mise
(et) faire partie d'une direction collégiale c'est d'abord renoncer à
mener une politique personnelle ". C’est pourtant ce qui est en germe.
Là se situe la différence de nature entre
le Parti du Peuple mauritanien, devenu parti unique de l’Etat dans une logique
qui est d’abord événementielle, psychologique et presque fortuite, et le
P.R.D.S., parti dominant au service de l’organisateur de ce qui a été justement
appelé « la démocratie de façade ». Ce dernier a été l’outil, induit
par la législation d’un processus de démocratisation, mais il n’a jamais été le
lieu ni du pouvoir ni du débat. Le Parti du Peuple mauritanien est au contraire
postérieur à la première élection présidentielle de Moktard Ould Daddah, et il
va être, presque dès sa naissance, le champ d’affrontement pour le pouvoir. Il
n’aura d’exclusivité consacrée qu’ensuite et à cause de cette joute qui,
n’aboutissant pas dans son sein, se transporte au dehors. Cette dialectique est
exemplairement illustrée de Mars 1963 à Janvier 1965, du premier congrès
ordinaire à la constitutionnalisation du Parti du peuple.
A la veille du congrès, les
« renseignements » font en effet état
de ce que les " partisans de la Fédération seraient décidés
à faire des agitations à l’ocasion du prochain congrès (que) le président de
l'assemblée nationale, mène actuellement une propagande en vue de son élection
au poste de secrétaire général du Parti du peuple à l'occasion du prochain
congrès ". Les deux sujets ne sont pas liés, mais le traitement – qui ne
fut pas à l’initiative de Moktar Ould Daddah – du premier va retarder celui du
second : délais nouveaux qui ne seront pas pour peu dans les
« événements » de Janvier-Février 1966 (cf. Le Calame 15
Janvier 2008 . chronique anniversaire du 10 Janvier 1966).
Présentant le rapport moral, le secrétaire
général du parti propose, au congrès, dans sa conclusion d’" étudier les
questions soulevées lors du dernier congrès et concernant notamment
l'officialisation de la langue arabe et l'octroi de garanties concrètes à
chaque ethnie contre toute assimilation … nous n'admettrons jamais que cette
diversité devienne facteur de division ". Mais il décrit surtout la mûe
que doit opérer le pays, et d’abord ses élites politiques modernes :
" que soient désormais proscrites les manoeuvres et les ambitions
personnelles ". Il faut donc " opérer une profonde réforme de notre
mentalité, de nos habitudes et de notre comportement ", deux pierres de
touche. La première, " c'est maintenant, dès le 1er Juillet
1963 que nous devons renoncer à la subvention d'équilibre ", et la
seconde : " instituer l'incompatibilité entre les fonctions
ministérielles et parlementaires ".
Le congrès en
débat une semaine entière : les séances plénières se déroulent dans le
hangar qui a déjà abrité la déclaration de l’indépendance et qui, aujourd’hui,
est le local des archives nationales, après avoir été le bâtiment de la future
Ecole nationale d’administration. A sa clôture, le 2 Avril, il adopte plusieurs
résolutions. D’abord, le principe de la prédominance du Parti sur l'Etat : les
modalités en seront définies par le Bureau politique national (B.P.N.) sur
propositions du secrétaire général. La suppression de la chefferie
traditionnelle par extinction. La participation des femmes aux responsabilités
nationales dans la mesure
compatible avec les principes de l'Islam. L’austérité et l’indépendance
financière avec comme premières mesures d’économie : le nombre des
ministères est réduit à huit ; il doit être immédiatement mis fin à l'autonomie
financière de l'Assemblée nationale. Enfin, les fonctions parlementaires,
ministérielles et diplomatiques seront désormais incompatibles.
Mais deux questions sont, sur leur fond,
éludées.
A ceux qui réclament la nationalisation de
MIFERMA, il est répondu par la mise à l’étude des conventions passées avec
cette société et le dépôt des éventuelles conclusions devant le B.P.N.. Un
haut-commissaire sera chargé, à Port-Etienne, de l'ensemble des problèmes posés
par MIFERMA. Rien ne sera fait à l’époque. Quant à la question des
« garanties » [5],
déjà posée et déjà reportée au congrès de l’Unité (cf. Le
Calame 26 Décembre 2007 . chronique anniversaire du 26 Décembre 1961), elle est abordée selon une procédure
prudente sinon complexe : la commission d'orientation du Congrès décide,
dès le 26 " de confier au prochain bureau
politique le soin d'étudier
l'officialisation de la langue arabe et des garanties ". Or, le
précédent – tout en reportant le congrès alors prévu pour s’ouvrir à
l’anniversaire de celui de l’Unité, soit le 25 Décembre 1962 – avait déjà
désigné une commission " pour étudier les solutions arrêtées par le BPN à
la suite d'une résolution du dernier congrès lui demandant d'étudier certains
problèmes qui n'avaient pu être résolus " (en fait, pour ne pas
l’expliciter : les modalités pratiques de la question des garanties et
leur mise en forme à adopter par le congrès de la question des garanties) [6].
Elle n’avait abouti (en réunion du 22 au 25 Janvier) qu’à des
"propositions pour l'enseignement" : rejet de l'unilinguisme
arabe " peu viable par manque de cadres … surtout dans le domaine
scientifique où l'arabe est encore une langue insuffisamment habile ",
rejet de l'unilinguisme français vu les " difficultés sociales et
politiques " et la "mutilation culturelle" qu'il entraînerait,
formation de maîtres bilingues. La réforme du secondaire précèderait celle du
primaire. La question de la langue pose, pour certains, celle de l’identité nationale.
Pour Moktar Ould Daddah, au contraire, "
la diversité est une source d'enrichissement, elle ne doit jaMais devenir
facteur de division … il n'est pas question pour nous de nier les
problèmes … sauvegarder cette unité comme son patrimoine le plus précieux."
L’ambiance n’est plus à la sérénité [7].
Pendant le congrès, un tract est diffusé par l'Union nationale des Etudiants
mauritaniens, l'association de la
Jeunesse de Mauritanie, le syndicat des enseignants arabes,
celui des secrétaires arabes, l’association islamique de Mauritanie. Il exige
des congressistes de n'accorder aucune garantie et d’obtenir l'officialisation
de l'arabe. Le surlendemain, nouveaux tracts mettant en cause notamment les
membres des commissions ayant étudié pour le B.P.N. la question des garanties
et de la réforme de l'enseignement ; ils en appellent à " l'unité
nationale et musulmane ". Dès la fin du congrès du Parti, a lieu celui des
enseignants…
Moktar Ould Daddah, à l’ouverture du congrès,
avait jugé prématuré de " confier la responsabilité au B.P.N. de diriger
la politique du pays ". C’est pourtant, de fait, ce que décident les
congressistes. La composition de l’instance exécutive est donc essentielle. Au Bureau
politique national, élu le 2 Avril, les députés ont la majorité et le
président de l'Assemblée nationale en fait partie [8],
mais il n’obtient pas le secrétariat général. Tirant les conclusions des
débats, le secrétaire général réélu affirme que " pour la première fois,
un congrès démocratique s'est tenu à
Nouakchott (et que) tous les problèmes
qui ont été abordés ont trouvé une solution ou ont trouvé en tout cas une voie
dans laquelle nous allons trouver des solutions ". Fruit de " la prise de conscience de nos
compatriotes dans les rangs du Parti du Peuple et grâce au Parti du Peuple ".
En réalité, les anciennes
mœurs électoralistes et les structures traditionnelles ont joué à fond pendant
le congrès et ont déterminé la composition du nouveau Bureau politique, mais
elles n’ont pas pesé sur les résolutions. Inconséquence des adversaires de
Moktar Ould Daddah, ou consensus de ceux-ci sur les orientations principales du
pays avec celui qui les pratique et les définit depuis six ans déjà ? Les difficultés
et les ambiguïtés ne font donc que commencer et
la principale, qui n’était pas prévue, tient à la relation entre le
Parti et le gouvernement d’une part et l’Assemblée nationale d’autre part. Le
conflit divise le Bureau politique. Lequel s’en remet au secrétaire général et
celui-ci, en tant que président de la République, mobilise le gouvernement. Prétexte du
différend : la politique d’austérité. Objet vrai : la situation de
l’Assemblée nationale, celle-ci est composée de députés dont l’élection est
antérieure à la proclamation de l’indépendance nationale et a fortiori de l’unification des partis
politiques. En fait, rivalité de personnes déclarée.
Réuni du 4 au 9
Avril, le Bureau politique national
examine les résolutions adoptées par le Congrès. Il décide la mise à exécution immédiate des points ne
demandant pas d'étude (lesquels ne sont pas définis), il " opte pour une
discipline de fermeté dans une organisation structurée ", mais enregistre
ses divergences d'interprétation sur le
principe de la prééminence du parti sur l'Etat ; le secrétaire général
est chargé de " définir dans une propositions au B.P.N. les modalités
pratiques d'application ". Dans le même temps, le 6, le Conseil des ministres
institue une commission d'étude pour la compression des dépenses publiques et
la recherche de ressources nouvelles, " conformément aux résolutions du
congrès du Parti du peuple relative à la mise en œuvre d'une politique
d'austérité ". Signe que, même pour le dehors, les choses ne sont plus
simples : Jacques Foccart, secrétaire général à la présidence de la République française
pour les affaires africaines et malgaches, vient aux nouvelles à Nouakchott. Il
s’agit effectivement de l’essentiel : la cohésion nationale du jeune
Etat, son indépendance pratique vis-à-vis de l’ancienne métropole.
Le 21
Mars 1979, le colonel Mustapha Ould Mohamed Saleck, président du Comité
militaire de redressement national (C.M.R.N. [9])
remanie le gouvernement en écartant trois ministres favorables à la négociation
avec le Polisario : le commandant Jiddou Ould Saleck ministre de
l’Intérieur, Sid’Ahmed Ould Bneijara ministre des Finances et Mohamed Yehdih
Ould Bredeleill ministre de la
Fonction publique. Le débat fondamental, qui avait à
l’origine censément réuni les pustchistes : la guerre du Sahara, n’est en
réalité traité que par exclusion mutuelle. Il continuera de diviser les
militaires et de motiver encore les tentatives de coups contre « l’homme
fort du moment » longtemps après l’abandon de la Tiris El Gharbia. Il
divise profondément l’opinion publique et les civils, même ceux qui ont poussé
les militaires à détruire le régime légal. Anticipant le « coup » de
Mustapha, dès le 15 Mars, Ismaël Ould Amar, ancien directeur de la S.N.I.M. (l’héritière de
MIFERMA en 1974) et dont le soutien logistique aux militaires avait été
décisif, annonce sa décision de former un parti politique malgré
l’interdiction de toute activité
politique. En germe donc aussi, la question de démocratiser – mais
comment ? – le nouveau régime. Ce qui divise tout autant les nouveaux
maîtres.
[1] - dès l’élection présidentielle d’Août 1961 et
dans la perspective de l’indépendance nationale, quatre
"transfuges" déjà avaient tenté de rentrer au pays, par Dakar : Cheikh Ahmedou Ould Sidi, Ahmed Ould Abdallah,
Cheikh Ould Sidha et Abdallah Ould Cheikh Malainine, mais ils étaient de
moindre lignage
[2] - écrivant au président Moktar Ould
Daddah, le président Senghor avait fait part, le 5 Janvier précédent, du
souhait de Horma Ould Babana de rencontrer le président de la République islamique de
Mauritanie, exprimé à l’occasion du
récent voyage officiel de Mamadou Dia au Maroc. Moktar Ould Daddah s’était alors refusé à rencontrer Horma Ould
Babana, condamné à mort, soulignant que " l'évolution actuelle des pays
arabes de l'opinion dans les pays arabes, la volonté d'unité à l'échelle
continentale qui anime l'Afrique tout entière, condamnent irrémédiablement les
ambitions marocaines "
[3] - le 10 Janvier 1963, il avait succédé à Hamoud Ould
Ahmedou que l’Assemblée nationale avait choisi à l’unanimité de ses membres
présents (29) le 2 Mai 1961 en remplacement de Sidi El Moktar N’Diaye,
démissionnaire. Il avait été préféré par le groupe parlementaire à Cheikh Saad
Bouh Kane, candidat pressenti par le Bureau politique national, et avait
recueilli 21 voix sur 23. Hamoud Ould Ahmedou, le 8 Novembre précédent, avait
annoncé son intention de démissionner et de fonder un nouveau parti
[4] - le constat est de Moktar Ould Daddah, dans ses ses
mémoires (La Mauritanie contre vents et marées Karthala . Octobre 2003 . 669 pages –
disponible en arabe et en français) p. 309
[5] - Moktar
Ould Daddah, dans ses ses mémoires op.
cit. l’expose longuement, pp. 294 à 300
[6] - cette commission est composée de Youssouf Koita, Mohamed
Ould Cheikh, Ahmed Baba Ould Ahmed Miske, Touré Racine, Dah Ould Sidi Haiba,
Kane Tidjane, Elimane Mamadou Kane et
Mohamed el Mamaoun (ces deux derniers étant respectivement à la tête des
enseignants de langue française et en langue arabe)
[7] - Moktar Ould Daddah, dans ses ses mémoires op. cit. la décrit pp. 310
[8] - il est composé de Moktar Ould Daddah, secrétaire général, Souleymane
Ould Cheikh Sidya, Hbib Ould Ahmed Saloum, Mohamed Ould Cheikh,Yahya Ould
Abdi,Youssouf Koita, Dah Ould Sidi Haiba, Abdoul Aziz Ba, Cheikh Mohamed Lemine
Ould Sidi, Sidati Ould Moumouna, Cheikhna Ould Mohamed Laghdaf, Bouna Ould
Abeidallah, Samory Ould Biya, Sidi Mohamed Ould Abderrahmane, Moktar Ould Ahmed
Ethmane, Cherif ouls Mohamed
Mahmoud, Haiba Ould Hamody, Ahmed Baba Ould Ahmed Miske, Ahmed Ould Mohamed
Salah,Yahya Kane, Doudou Ba
[9] - il est composé, depuis sa proclamation
le 10 Juillet 1978, du lieutenant colonel
Mustapha Ould Mohamed Salek, président et des lieutenant colonel Ahmed Salem
Ould Sidi, lieutenanant colonel Mohamed Mahmoud Louli, lieutenant colonel
Mohamed Khouna Ould Haïdalla, lieutenant colonel Maaouya Ould Sid Ahmed Taya, lieutenant
colonel Cheikh Ould Boida, lieutenant colonel Ahmed Ould Abdallah, commandant
Dia Amadou, commandant Thiam El Hadj, commandant Soumare Silman, commandant
Moulay Ould Boukhriss, commandant Jeddi Ould Salek, commandant Hann Amadou, capitaine
Athié Amath, capitaine Mohamed Mahmoud Ould Dey, lieutenant Ahmed Ould Aida, lieutenant
Moulay Hachem Ould Moulay Ahmed, enfin du commissaire de police Ly Mamadou
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