29-05-2014 15:47 - Négociations : Le parrain du Mnla s’invite dans la médiation
L'Aube - Le président mauritanien, Mohamed
Abdel Aziz,
connu pour être le parrain du Mnla, se retrouve paradoxalement
dans la médiation entre l’Etat malien et le même groupe terroriste.
Le pompier pyromane a désormais le champ libre au Mali. Il s’est retrouvé dans cette médiation avec les bénédictions du pouvoir en place. Désemparé par les derniers évènements survenus à Kidal, IBK ne sait plus à quel Saint se vouer…
En 2012, lorsque la rébellion éclatait au nord du Mali, tout le commandement (militaire) et la direction (politique) du Mnla n’ont pas mis trop de temps pour trouver des soutiens à l’extérieur. Le président de la Mauritanie, Mohamed Abdel Aziz, était de ceux-là.
En effet, il apporta un appui de taille à ce groupe armé, qui, à l’époque, avait promis à la France et la Mauritanie de combattre le terrorisme dans le Sahel. «Notre combat s’inscrit dans la lutte contre AQMI et le terrorisme au Sahel. Car le pouvoir malien ne fait rien dans ce sens», c’était là, la tonalité du discours de ce mouvement armé.
Ce discours (mensonger) du Mnla était savamment distillé à l’extérieur, au moment où ATT refusait d’engager les troupes maliennes dans une guerre contre AQMI. La conviction de l’ancien chef de l’Etat malien était que «la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo saharienne devrait être globale, avec l’engagement de tous les pays de la sous région». ATT n’a jamais été entendu. Au contraire. Cette position affichée du président Touré passait difficilement à l’intérieur et à l’extérieur du pays…
Dès lors, un plan de déstabilisation fut mis en œuvre entre Bamako, le nord du Mali, Paris et Nouakchott. Le Mnla établit ses quartiers à Nouakchott avec l’aval du régime mauritanien. Le mouvement est doté de moyens matériels et financiers conséquents.
Ensuite, Mohamed Abdel Aziz met son appareil sécuritaire et de renseignement à la disposition de ce mouvement. Qui, en réalité, était en étroite complicité avec les terroristes d’AQMI, du Mujao et d’Ançardine. Dès lors les premières attaques ont commencé au nord du Mali. Et le territoire mauritanien était utilisé soit comme base de repli ou d’attaques de la meute lancée contre le Mali. C’est à partir de là que les localités de Diabaly (région de Ségou), Léré ou encore Balé (Nara), ont été attaquées.
De janvier à mars 2012, le Mnla a été au petit soin à Nouakchott. Les autorités maliennes étaient informées de toutes les tractations entre les terroristes et leur parrain de Nouakchott. Celui-ci pour déstabiliser davantage le pouvoir d’ATT et le Mali va s’appuyer sur un homme politique malien, connu pour être un grand agitateur. Le chef de l’Etat malien est informé de tous les déplacements effectué dans la capitale mauritanienne par cet homme politique et les membres de la direction du Mnla…
Député à l’Assemblée nationale, cet homme politique noue des contacts avec le Mnla, par l’intermédiaire des services mauritaniens. Objectif ? Provoquer l’effondrement des institutions à Bamako. Ainsi, le parrain de Nouakchott, le Mnla, Iyad Ag Ghaly et le député étaient désormais engagés dans une insidieuse manœuvre contre le Mali et les institutions de la République. Alors que le nord s’embrasait, l’homme politique lui travaillait (avec l’aide de sa radio) à rendre ingouvernable le pays.
Il contribua à mettre le camp de Kati en ébullition. Et le coup d’Etat de mars est venu couronner (à Bamako) cette déstabilisation fomentée en grande partie à partir de la capitale mauritanienne.
Il faut dire qu’entre ATT et Mohamed Abdel Aziz, le courant n’a jamais passé. Cela à cause de divergences d’ordre personnel.
C.H. Sylla
L’aube
Le pompier pyromane a désormais le champ libre au Mali. Il s’est retrouvé dans cette médiation avec les bénédictions du pouvoir en place. Désemparé par les derniers évènements survenus à Kidal, IBK ne sait plus à quel Saint se vouer…
En 2012, lorsque la rébellion éclatait au nord du Mali, tout le commandement (militaire) et la direction (politique) du Mnla n’ont pas mis trop de temps pour trouver des soutiens à l’extérieur. Le président de la Mauritanie, Mohamed Abdel Aziz, était de ceux-là.
En effet, il apporta un appui de taille à ce groupe armé, qui, à l’époque, avait promis à la France et la Mauritanie de combattre le terrorisme dans le Sahel. «Notre combat s’inscrit dans la lutte contre AQMI et le terrorisme au Sahel. Car le pouvoir malien ne fait rien dans ce sens», c’était là, la tonalité du discours de ce mouvement armé.
Ce discours (mensonger) du Mnla était savamment distillé à l’extérieur, au moment où ATT refusait d’engager les troupes maliennes dans une guerre contre AQMI. La conviction de l’ancien chef de l’Etat malien était que «la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo saharienne devrait être globale, avec l’engagement de tous les pays de la sous région». ATT n’a jamais été entendu. Au contraire. Cette position affichée du président Touré passait difficilement à l’intérieur et à l’extérieur du pays…
Dès lors, un plan de déstabilisation fut mis en œuvre entre Bamako, le nord du Mali, Paris et Nouakchott. Le Mnla établit ses quartiers à Nouakchott avec l’aval du régime mauritanien. Le mouvement est doté de moyens matériels et financiers conséquents.
Ensuite, Mohamed Abdel Aziz met son appareil sécuritaire et de renseignement à la disposition de ce mouvement. Qui, en réalité, était en étroite complicité avec les terroristes d’AQMI, du Mujao et d’Ançardine. Dès lors les premières attaques ont commencé au nord du Mali. Et le territoire mauritanien était utilisé soit comme base de repli ou d’attaques de la meute lancée contre le Mali. C’est à partir de là que les localités de Diabaly (région de Ségou), Léré ou encore Balé (Nara), ont été attaquées.
De janvier à mars 2012, le Mnla a été au petit soin à Nouakchott. Les autorités maliennes étaient informées de toutes les tractations entre les terroristes et leur parrain de Nouakchott. Celui-ci pour déstabiliser davantage le pouvoir d’ATT et le Mali va s’appuyer sur un homme politique malien, connu pour être un grand agitateur. Le chef de l’Etat malien est informé de tous les déplacements effectué dans la capitale mauritanienne par cet homme politique et les membres de la direction du Mnla…
Député à l’Assemblée nationale, cet homme politique noue des contacts avec le Mnla, par l’intermédiaire des services mauritaniens. Objectif ? Provoquer l’effondrement des institutions à Bamako. Ainsi, le parrain de Nouakchott, le Mnla, Iyad Ag Ghaly et le député étaient désormais engagés dans une insidieuse manœuvre contre le Mali et les institutions de la République. Alors que le nord s’embrasait, l’homme politique lui travaillait (avec l’aide de sa radio) à rendre ingouvernable le pays.
Il contribua à mettre le camp de Kati en ébullition. Et le coup d’Etat de mars est venu couronner (à Bamako) cette déstabilisation fomentée en grande partie à partir de la capitale mauritanienne.
Il faut dire qu’entre ATT et Mohamed Abdel Aziz, le courant n’a jamais passé. Cela à cause de divergences d’ordre personnel.
C.H. Sylla
L’aube
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Source : Mali Actu
Commentaires : 4
Lus : 987 – en ligne vendredi 30 Mai 2014 à 08 heures 45
Commentaires (4)
· hathlele 29/05/2014 17:30
Voilà ce qu'on appelle mordre la main nourricière. Le président
Mauritanien arrache sous l'insistance du gouvernement Malien un cessez- le feu
du MNLA. Et voilà qu'on l'accuse d'être un parrain. Un parrain qui a eu le
courage de les frapper dans leurs bases et tout seul.Il est mal informé ce @
C.H Sylla de l'AUBE. La Mauritanie était le seul pays qui a fait des opérations
dans la forêt de WAGADOU.
Sidi Ould Bobba
Zouerate
Sidi Ould Bobba
Zouerate
· morelam 29/05/2014 16:57
il faut etre serieux est faire face a ce probleme par vous meme les
Malien, la Mauritanie ne reglera rien pour vous, Aziz cherche un support des
occidentaux la france est mettre des manupulations chez nous nous devons
prendre notre destiner en main .
· mine-you 29/05/2014 16:45
C'est le pompier pyromane.
· YEHESS 29/05/2014 16:06
Quand est-ce que le Mali comprendra la nécessite
d'une résolution définitive du problème de l'Azawd? Rien ne sert à tergiverser
alors que le sang des Maliens continuent à couler. Il est urgent de trouver une
solution négocié à ce problème.
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