vendredi 16 mai 2014

journal de maintenant - vendredi 16 mai 2014



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Sent: Friday, May 16, 2014 12:18 PM
Subject: Lien
La presse mauritanienne vient de révéler un scandale au sein du Conseil Constitutionnel, concernant le parrainage par un même conseiller de deux candidats à la fois : http://alakhbar.info/news/4155-2014-05-15-16-04-16.html
L'intéressé répond au nom de Ahmed Mohamed Taleb Ely (CIN n°9765774052 est membre de l'upr, le parti de MOAA et a été "élu" dans la circonscription d'Aioun (est du pays). Il a parrainé à la fois Biram O. Dah et Lalla Mariem Mint Moulaye Driss.
Interrogé par le site Al Akhbar (http://alakhbar.info/news/4162-2014-05-15-22-10-03.html) il a nié avoir signé pour Lalla Mariem.
Ce scandale donne deux preuves que l'élection en cours n'est qu'une mascarade visant à légitimer MOAA pour un second mandat :
(1) Le général et son parti ont suscité des candidatures et "distribué" des conseillers municipaux à la pelle pour les valider;
(2) Le Conseil Constitutionnel est une simple chambre d'enregistrement et n'a même pas la faculté, ni le sens du devoir de vérifier ce qu'on soumet à son appréciation.
Le conseiller en question a signé pour l'un des candidats (Biram) sous le nom  de Ahmed Mohamed et pour l'autre (Lalla Mariem) sous le nom de Ahmed Mohamed Taleb Ely. Une simple conformation des données présentées par les candidats avec les listes des "conseils municipaux" issus des "élections" de novembre dernier, aurait permis de découvrir le pot-aux-roses.
Ainsi va notre pays !



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Sent: Friday, May 16, 2014 2:52 PM
Subject: Re: Lien

Lalla Mariem Mint Moulay Driss est une professeure de mathématiques au Lycée que Maaouya avait pris un jour comme directrice adjointe de son cabinet, avant de la limoger et de la nommer secrétaire générale d'un ministère. Elle est de père chérif de Oualata et de mère forgeronne, d'où peut-être l'idée de la "choisir" pour la "compétition". Elle représenterait ainsi la grand Est mauritanien dont les candidat potentiels (comme Ahmedou Ould Abdalla) ont refusé de participer à une mascarade, les forgerons aussi qui se satisferaient d'une nièce, à défaut d'un cousin, et les femmes en général. Au final, la bonne dame reconnaîtra les résultats des élections et attendra quelques semaines avant d'obtenir un poste dans l'administration.
Ainsi va la Mauritanie.
 


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