dimanche 11 août 2013

le refus d'autoriser un nouveau parti

Ce que je reçois, ne retouche pas pour les fautes de "frappe" et ne commente pas.
 
 
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Sent: Sunday, August 11, 2013 8:34 PM
Subject: Nous nous insurgeons d’une manière ferme contre cette exclusion systématique


Objet : Nous nous insurgeons d’une manière ferme contre cette exclusion systématique

Nous nous insurgeons  d’une manière ferme contre cette exclusion systématique des mouvements syndicaux, ONG, partis politiques que dirigent les cadres noirs  en général, en particulier les haratine depuis la création de l’état Mauritanien. Il est de notre devoir de rappeler à l’opinion nationale et internationale, le premier mouvement de libération des haratine, ELHOR n’a jamais été reconnu depuis sa création 1970 à nos jours par les différents pouvoirs Mauritaniens, les dirigeants du pays ont toujours cherché à diviser, vider nos mouvements par l’achat des consciences, le chantage, l’oppression, etc…. à la place de  prêter oreille aux revendications légitimes de nos mouvements.  Rappelons que le premier noyau dur d’un parti politique autour de Messaoud Ould Beulkheir, sous le nom « Action pour le Changement » (AC) qui avait rassemblé beaucoup de cadres noirs de l’intérieur a été dissout aussi. L’entrée en scène de SOS-Esclaves que dirige Boubarcar Messaoud en 1995 s’est passée avec beaucoup de tracasseries, cela a conduit son président plusieurs fois en prison et l’association
a été reconnue tout récemment. A.H.M.E  qui est créée en Juillet 2001 en France, depuis, elle exerce ces activités à partir de l’extérieur en toute connaissance de cause qu’elle n’aura aucune chance d’être reconnue. L’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA)  , un groupe de militants mauritaniens ayant comme objectif de lutter contre l’esclavagisme que dirige Biram Dah Ould Abeid, est créée en 2008, malgré une demande officielle en bon et dû forme de reconnaissance, elle a essuyé un refus catégorique des autorités Mauritaniennes sans raison valable. Le président IRA-Mauritanie Mr Biram Dah et ces camarades feront la prison plusieurs fois en faisant des sit-in et manifestations devant des commissariats qui refusent d’enregistrer les plaintes des victimes de l’esclavage tout en demandant la libération  et l’émancipation effective des esclaves. Aujourd’hui, nous voici en face d’un énième refus de reconnaissance du Parti Radical pour une action globale (RAG), ironie du sort cette  initiative vient des jeunes cadres issus pratiquement de toutes les couches qui composent  le pays avec la ferme volonté de combattre l’esclavage, le racisme et les inégalités dans le pays.  Que reproche le pouvoir à ce nouveau parti pour motiver sa décision de rejet?

« Les documents contenus dans votre dossier de demande de reconnaissance d’un parti politique ne répondent pas aux dispositions de L’article 06 de l’ordonnance 91-024 du 25 juillet 1991 relative aux partis politiques modifiée par la loi 94.014 du 12 juillet 1994 dispose :  aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier a une race, à une ethnie, à une région, à une tribu, à un sexe ou a une confrérie. »

Selon l’un des responsables du parti RAG  qui dit: « Nous avons déposé notre dossier de demande de reconnaissance le 15 avril 2013. Le ministère nous envoie sa réponse portant rejet le 04 août 2013 ; or, selon la loi, la réponse doit intervenir dans un délai de 60 jours à compter du dépôt du dossier ; A défaut de réponse, le parti demandeur de reconnaissance peut légalement entamer ses activités. »

Pourquoi les autorités Mauritaniennes ont attendues jusqu’à  l’épuisement du délai légal de la reconnaissance du parti RAG pour réagir ? A vrai à dire, cette décision est motivée  par une volonté manifeste du pouvoir Mauritanien de continuer  à maintenir la frange haratine qui constitue plus de 45% de la population dans l’esclavage, l’aliénation aux anciens maitres arabo-berbères qui dirigent la classe politique du pays.

-Nous condamnons  fermement cette volonté manifeste des autorités Mauritaniennes de mettre en illégalité les partis politiques, ONG et Mouvements sociaux qui aspirent à la fin de l’esclavage, du racisme et toutes les inégalités  dans le pays.

- Rejetons fermement le motif ridicule qu’avance les autorités pour empêcher la conscientisation des victimes et appelons les victimes à résister contre toute forme d’injustice.
-Nous demandons la reconnaissance dans la constitution de la communauté HARATINE  qui est majoritaire dans le pays, comme étant victime de l’esclavage à part entière.
-Nous rejetons l’arabisation de cette communauté comme une arme politique de gonfler démographiquement leurs anciens maitres bourreaux pour rester au pouvoir.
-Nous exigeons de l’état Mauritanien l’application stricte des lois criminalisant l’esclavage.
- Nous nous démarquons complètement des  extrémistes panarabistes bassistes et Naceristes  qui soutiennent l’arabité de cette communauté dans le but de les maintenir sous la domination de leurs anciens bourreaux, certains commencent à rêver d’une affiliation aux maures sous le label « MAURE ou ARABE NOIR » qui n’existe pas.
-Nous demandons aux membres fondateurs du parti RAG d’être très vigilant afin d’éviter le piège qu’avait tendu Ould Taya à Messaoud Ould Boukheir avec la dissolution d’action pour le changement (AC) en rejoignant les partis cartables extrémistes panarabistes et les partis que dirigent les féodaux.
La liberté, la démocratie et l’égalité en droit et devoir en Mauritanie ne doivent être quémandé. Par la résistance à l’oppression, nous vaincrons. Qu’allah le tout puissant accompagne, bénisse abondamment les justes qui défendent les causes justes et nobles Amen.
Le bras de fer doit s’intensifier pour libérer les opprimés, il n’y aura pas de cadeau avec les autorités Mauritaniennes.
 

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