Coordination
de l’Opposition Démocratique
Pourquoi la COD boycotte
les élections convoquées par le pouvoir en place ?
•
C’est parce qu’il y’a eu, au départ, violation du calendrier constitutionnel
des élections que le pays s’est trouvé dans une situation de vide électoral
majeur ne pouvant être comblé que par un consensus entre toute la classe
politique, excluant par définition toute décision unilatérale.
Or, les élections actuelles excluent toute l’opposition et confirment la volonté de fuite en avant du pouvoir, encouragé il est vrai par la complaisance de certains membres de la communauté internationale, à l’instar du Gouvernement Français sous Sarkozy, pour ne citer que cet exemple, et dont le peuple mauritanien attend toujours la rectification.
• Les autorités en charge du dispositif électoral actuel (Premier Ministre, Directeur de l’Etat Civil, responsable central du fichier électoral etc.) sont les mêmes que celles qui avaient été à l’origine du sabotage de l’Accord de Dakar et qui avaient organisé le dispositif de manipulation électorale dénoncé à travers notamment les recours déposés par les candidats à la dernière présidentielle en 2009.
• Aujourd’hui, il n’ya pas de fichier électoral puisque celui qui existait a été purement et simplement détruit pour permettre au pouvoir de différer indéfiniment toute élection au nom d’une prétendue reconfiguration de l’état-civil par la calamiteuse opération d’enrôlement.
Or l’enlisement de cette opération organisée par une Agence opaque et partisane excluant pour le moment au moins une grande partie du corps électoral (notamment les citoyens dans les communes rurales, les mauritaniens de l’étranger etc..) ôte toute validité aux élections envisagées. Le Ravel établi sur cette base est donc taillé sur mesure et ne fait que consacrer la discrimination et l’exclusion d’une partie du corps électoral
• Les autorités de régulation des élections (Conseil constitutionnel et CENI) et des média publiques ne donnent aucune garantie de neutralité pour des élections libres, honnêtes et transparentes
• La campagne électorale tapageuse et dispendieuse engagée par le pouvoir avant même l’annonce officielle des élections et utilisant abusivement des moyens considérables de l’Etat disqualifie ces élections, ôtant toute signification à la compétition électorale. Aussi, Les paramètres fondamentaux d’une élection libre, honnête et transparente ne sont pas remplis (neutralité de l’administration, non utilisation des moyens de l’Etat et de la puissance publique à des fins politiques, implication de hiérarchie militaire et de sécurité dans la compétition électorale etc…).
DE CELA IL DECOULE QU’IL Y A UNE VOLONTE MANIFESTE ET DELIBEREE DU POUVOIR ACTUEL D’EXCLURE L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE EN LA METTANT DANS L’IMPOSSIBILITE D’ACCEPTER DES ELECTIONS ORGANISEES DANS DE TELLES CONDITIONS.
Aussi, la COD proclame solennellement :
§ sa décision de boycotter cette mascarade électorale
§ sa ferme volonté de déployer tous les moyens légitimes pour lui faire échec
§ son engagement à travailler avec les autres forces démocratiques d’opposition pour barrer la route à cette mascarade
§ Sa conviction que seules des élections réellement consensuelles sont de nature à faire sortir le pays de la crise et donc sont les seules acceptables.
Or, les élections actuelles excluent toute l’opposition et confirment la volonté de fuite en avant du pouvoir, encouragé il est vrai par la complaisance de certains membres de la communauté internationale, à l’instar du Gouvernement Français sous Sarkozy, pour ne citer que cet exemple, et dont le peuple mauritanien attend toujours la rectification.
• Les autorités en charge du dispositif électoral actuel (Premier Ministre, Directeur de l’Etat Civil, responsable central du fichier électoral etc.) sont les mêmes que celles qui avaient été à l’origine du sabotage de l’Accord de Dakar et qui avaient organisé le dispositif de manipulation électorale dénoncé à travers notamment les recours déposés par les candidats à la dernière présidentielle en 2009.
• Aujourd’hui, il n’ya pas de fichier électoral puisque celui qui existait a été purement et simplement détruit pour permettre au pouvoir de différer indéfiniment toute élection au nom d’une prétendue reconfiguration de l’état-civil par la calamiteuse opération d’enrôlement.
Or l’enlisement de cette opération organisée par une Agence opaque et partisane excluant pour le moment au moins une grande partie du corps électoral (notamment les citoyens dans les communes rurales, les mauritaniens de l’étranger etc..) ôte toute validité aux élections envisagées. Le Ravel établi sur cette base est donc taillé sur mesure et ne fait que consacrer la discrimination et l’exclusion d’une partie du corps électoral
• Les autorités de régulation des élections (Conseil constitutionnel et CENI) et des média publiques ne donnent aucune garantie de neutralité pour des élections libres, honnêtes et transparentes
• La campagne électorale tapageuse et dispendieuse engagée par le pouvoir avant même l’annonce officielle des élections et utilisant abusivement des moyens considérables de l’Etat disqualifie ces élections, ôtant toute signification à la compétition électorale. Aussi, Les paramètres fondamentaux d’une élection libre, honnête et transparente ne sont pas remplis (neutralité de l’administration, non utilisation des moyens de l’Etat et de la puissance publique à des fins politiques, implication de hiérarchie militaire et de sécurité dans la compétition électorale etc…).
DE CELA IL DECOULE QU’IL Y A UNE VOLONTE MANIFESTE ET DELIBEREE DU POUVOIR ACTUEL D’EXCLURE L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE EN LA METTANT DANS L’IMPOSSIBILITE D’ACCEPTER DES ELECTIONS ORGANISEES DANS DE TELLES CONDITIONS.
Aussi, la COD proclame solennellement :
§ sa décision de boycotter cette mascarade électorale
§ sa ferme volonté de déployer tous les moyens légitimes pour lui faire échec
§ son engagement à travailler avec les autres forces démocratiques d’opposition pour barrer la route à cette mascarade
§ Sa conviction que seules des élections réellement consensuelles sont de nature à faire sortir le pays de la crise et donc sont les seules acceptables.
Nouakchott, le 12 Août 2013
Le Conseil des Présidents
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