Programme Electoral de Mr Isselmou Ould Hanefi mandataire de la liste « La Mauritanie Unie » dans le cadre de la participation de l’Union Sociale Démocratique aux élections législatives et municipales de novembre 2013 Nouakchott-Mauritanie
Liste candidate aux élections parlementaires d’octobre 2013 en Mauritanie
Programme
Electoral de Mr Isselmou Ould Hanefi mandataire de la liste « La
Mauritanie Unie » dans le cadre de la participation de l’Union Sociale
Démocratique aux élections législatives et municipales d’Octobre 2013
Nouakchott-Mauritanie
Chers Concitoyens,
Chères électrices, Chers électeurs,
Les élections législatives et
municipales auraient lieu en novembre 2013, vous êtes appelés aux urnes à
l’occasion d’un nouveau rendez-vous républicain que nous souhaitons
inédit pour notre Pays : celui de l’élection de vos députés. Car, pour
la 14éme fois depuis 1958, les électeurs en Mauritanie vont élire leurs
représentants à l’Assemblée nationale directement issu de leurs
populations. Cette année plus que par le passé les données de
l’enrôlement national lancées en mai 2011 serviront de bases fiables
pour la réussite des opérations électorales.
Certes, cette élection est complexe
car elle survient dans un contexte politique tendu, économiquement
difficile et socialement troubler : Au point que les réalités et les
enjeux dans notre Pays sont devenues différents et compromettant pour
la cohésion sociale déjà très fragile de nature. Une telle situation
constitue un défi majeur pour le futur député que je suis : Car,
l’objectif viser par ma candidature est celui de parler, d’une voix
forte et audible à l’intérieur de l’hémicycle parlementaire pour poser
les problèmes réels du citoyen mauritanien
Madame Mariame Diallo fervente défenseur
de la qualité de vie des populations pauvres et imminente activiste de
la société civile sera à mes cotés dans ce nouveau combat comme
suppléante. Nous nous sommes engagés de porter dignement les couleurs de
la société civile et de renforcer notre coopération au niveau qui
nous permettra de mieux rassembler toutes les forces vives et actives
autour de nous dans le but d atteindre l’objectif rechercher.
Madame Mariame Diallo et moi-même,
soutenus par plusieurs réseaux de la société civile mauritanienne et
candidats à la demande d une forte masse des populations vulnérables,
avons pris cette décision historique. Parce que notre Pays est à la
croisée des chemins aujourd’hui, exige de tous ceux ou celles de ses
fils qui ont quelques choses à apporter d’êtres au rendez-vous et c est
ce que nous avons choisis de faire.
Cette candidature constitue pour nous
la base d’un programme électoral ambitieux, dont les axes sont
essentiels pour le respect et la défense des intérêts respectifs et
communs, actuels et à venir de nos populations.
Rien que pour de l’intérêt général et
pour vous tous, électrices et électeurs de la République Islamique de
Mauritanie Madame Mariame Diallo et moi-même, nous nous engageons sur
les axes et fondements retenus dans l’élaboration de notre programme
et, que nous vous invitons à découvrir.
Ce nouveau combat électoral répond à
une démarche d’engagement pour notre Pays et non d’ambition personnelle.
Je me porte candidat à ces élections législatives, animé de la
détermination que vous me connaissez à porter une vision politique
différente, juste, au service toujours de l’intérêt général et du
progrès collectif pour la Mauritanie. Les évènements des dernières
années, le blocage politique actuel, les tensions socioculturelles, les
problèmes de chômages, les difficultés économiques, l’insécurité
l’éducation, l’immigration, le contexte de crise mondiale qui frappe
notre Pays de plein fouet, me poussent à avoir une lecture réaliste du
monde qui nous entoure. Cette fonction de député que je brigue
aujourd’hui, je l’envisage comme une mission d’engagements et d’actions,
sur l ensemble du territoire national. Je sais le désarroi de nos
populations pour la chose politique, pour nos dirigeants, pour notre
élite, de nos électeurs, fatigués de vaines promesses électorales, et du
monopole de la politique chez-nous par une vielle classe politique
dépassée et obsolète : aussi est-ce un véritable contrat, avec
obligation de résultats, que je souhaite passer avec les électeurs de
mon Pays pour la prochaine législature.
Je ne transigerai pas avec mes principes
: transparence, combativité et exemplarité sont les mots d’ordre de mon
engagement politique, en tant qu’élu local et comme représentant du
peuple demain à l’assemblée nationale. J’ai confiance en l’avenir de la
Mauritanie, j’ai confiance en vous !
Je ferai du rétablissement de votre
confiance à travers les grands axes qui sont le fil conducteur de mon
programme pour ces législatives mon véritable credo:
- Rétablir la confiance dans l’homme mauritanien et faire évoluer le respect de la chose publique et l’environnement ;
- Rétablir la confiance dans la jeunesse et travailler sur son adhésion au processus politique, économique et sociale en cours dans le Pays ;
- Assainir et moraliser la vie politique, rétablir la confiance dans nos élus locaux et nationaux ;
- Rétablir la confiance et réconcilier les citoyens avec nos institutions garantes de notre Constitution ;
- Rétablir la confiance dans l’économie à travers une lutte régulière et soutenue contre la mauvaise gouvernance économique.
L’ÉDUCATION, LA FORMATION, LA JEUNESSE
Dans notre Pays en moyenne, plus de 61 %
de la population à moins de 25 ans : la jeunesse constitue un atout
majeur pour le présent et l’avenir de la Mauritanie. Les jeunes veulent
réussir et se faire une place dans la société. Ils sont nombreux à
s’engager dans la vie économique, associative ou dans des actions
citoyennes, contribuant ainsi à construire pour demain.
Nous tous – responsables politiques,
parents, acteurs de la vie associative, éducative ou professionnelle –
sommes convaincus qu’il est possible de mettre en œuvre, avec
pragmatisme et détermination, des solutions qui donneront à notre
jeunesse la place qui lui revient dans notre société.
Les fractures qui divisent la société
locale sont encore plus cruelles pour les adolescents et les jeunes
adultes. Plus que leurs aînés, ils sont victimes de la précarité de
l’emploi, des discriminations à l’embauche, des difficultés de
financement et d’accès à la formation, etc.
Pour les aider à surmonter tous ces
obstacles, il est indispensable de leur laisser toute la place qui leur
est due, leur donner la parole, afin que les décisions et les actions
qui les concernent soient construites avec eux. C’est le rôle du
gouvernement, donc de l’ensemble des parlementaires et des responsables
politiques locaux.
Les questions de l’emploi, de la
formation et de l’insertion professionnelle de nos jeunes sont
naturellement au cœur de nos priorités.
Élu député, j’interpellerai le gouvernement sur :
- La nécessité d’accompagner les élus locaux, les autorités, les acteurs du monde de la formation afin de créer un cadre approprié, en faveur de l’apprentissage des jeunes ;
- Je demanderai que les moyens nous soient donnés afin d’inciter les organismes et établissements publics et privés à embaucher des jeunes en contrat régulier ou d’apprentissage ;
- Je reprendrai le dossier des financements de la formation professionnelle continue et me battrai pour permettre la création d’un organisme paritaire indépendant de collecte des fonds de la formation (le 1% payé annuellement par nos entreprises à Nouakchott et à Nouadhibou) ;
- Sur le retour de l’enseignement fondamental et secondaire au domaine public, je serai porteur d’un dossier en accord avec les autres élus..
- Cela va de pair avec la lutte contre le décrochage scolaire et la lutte contre l’illettrisme qui passent par la création d’un réseau mobilisant l’ensemble des services sociaux concernés afin de repérer et de prendre en charge rapidement les élèves identifiés. Je demanderai au Ministre en charge de l’Éducation Nationale de nommer une commission d’enquête pour identifier les vraies causes de l’échec scolaire dans nos différents établissements et singulièrement à Nouakchott et à Nouadhibou pour définir les moyens à mettre en œuvre pour garantir à nos enfants une éducation de qualité, prenant en compte notre pluralité et notre spécificité socioculturelle ;
- Je relancerai le dossier de la cohésion sociale de manière à reposer les problèmes et les discutés autrement dans le but de reconstruire en dur l unité national.
- Je défendrai l’obtention d’un rectorat de plein exercice et avec des pouvoirs plus élargis pour notre Pays ;
- Je plaiderai en faveur d une plus grande participation de la société civile dans la réflexion, la conception, l’élaboration, l’exécution et le suivi des politiques de développement économiques et sociales du Pays ;
- Je plaiderai en faveur d une armée forte, professionnelle et républicaine.
- Je plaiderai en faveur d une plus grande implication des femmes dans la vie politique et la gouvernance du Pays ;
- Je plaiderai en faveur de la mise en place d une classe politique dynamique citoyenne pacifique et apaisée ;
- Je plaiderai en faveur d’enracinement de la culture démocratique et du principe de l alternance politique ;
- Je plaiderai naturellement en faveur d’une véritable réforme de la justice et d’une adhésion totale de toutes nos forces vives à celle-ci ;
- Je combattrai avec toute la force et la rigueur qui seront en ma possession contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations sociales entre nos citoyens ;
La situation économique de la Mauritanie
La situation économique en Mauritanie
n’a cessé de se dégrader depuis ces dernières années. Les conséquences
sociales et sociétales se traduisent au quotidien par l’accroissement
d’un
Chômage endémique et le développement de
la précarité chez les populations les plus fragiles, l’écart ne cesse
d’augmenter entre riches et pauvres, la diminution des immatriculations
de nouvelles entreprises et l’augmentation des dépôts de bilan ont été
fortement constatés ses dernières années. Le retard de la mise en place d
une réelle décentralisation dans le Pays est la principale cause
des déséquilibres régionaux
Élu député, j’interpellerai le gouvernement sur :
- La mise en place d une réelle politique de décentralisation qui permettra à nos différentes Wilayas de se voir transférer des pouvoirs plus importants dans la gestion de leurs affaires ;
- L’amélioration, la réhabilitation et la sécurisation des pôles touristiques.
L’aide aux entreprises et aux commerces:
- L’allègement, voire la suppression des dettes sociales et fiscales ;
- La formation de haut niveau pour permettre l’accès de nos jeunes à des emplois qualifiés.
LES SECTEURS DE L’AGRICULTURE, DE LA PÊCHE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Dans notre Pays et singulièrement à
Nouakchott, force est de constater que les secteurs de l’agriculture et
de la pêche, qui sont partout ailleurs des secteurs productifs par
essence, susceptibles d’assurer une certaine autosuffisance alimentaire
et particulièrement générateurs d’emplois qualifiés, doivent êtres mieux
reconsidérer dans la formulation et la mise en œuvre des politiques
publiques. L’agriculture en particulier est un secteur qui représente
un potentiel totalement sous-exploité depuis des années. En effet, les
denrées agroalimentaires consommées sur notre territoire, nous viennent
essentiellement de l’étranger.
Et pourtant, nous ne manquons pas d’atouts.
Élu député, j’interpellerai le gouvernement pour :
- Accélérer et amplifier le processus du « Zonage » et la protection des terres à vocation agricole dans sur la rive droite du fleuve Sénégal ;
- Mettre en œuvre la procédure de récupération et mise en valeur des terres incultes ;
- Cette action permettra de mettre à disposition des terres et de nouveaux espaces pour faciliter l’installation de jeunes exploitants en manque de foncier.
Les Ressources des Industries extractives
La gestion des industries extractives
comporte des risques sérieux. En Mauritanie, les Industries extractives
connaissent une évolution récente et méritent de faire l'objet d'une
gestion prudente saine et sage pour éviter les dérapages malheureux.
L'activité minière existe en Mauritanie
depuis 1963 avec, principalement, l'exploitation d'un seul minerai (le
fer de la Kedia d'ldjil puis dans les Guelbs et M'Haou¬dat). La mise en
exploitation, en 2006, de la mine de cuivre par First Quantum MineraIs
Ltd à travers sa filiale basée en Mauritanie (Mauritanien Copper
Mines-MCM), contribue à l'effort de diversification de l'activité
minière. Par ailleurs, le développement en cours de la mine d'or de
Tasiast par Rio Narcea, à travers sa filiale basée en Mauritanie
(Tasiast Mauritanie Ltd - TML), ajoute à cette diversification avec son
entrée en production en 2007. En plus, des travaux avancés
d'exploration cours par divers opérateurs miniers pour d'autres
substances minérales.
Le démarrage de la production pétrolière
en fin février 2006 s'avère en deçà des expectatives. Il a eu déjà un
impact positif sur la croissance économique en Mauritanie. Ainsi avec le
fer, l’or, le cuivre, le pétrole et le gaz la Mauritanie possède un
potentiel de ressources naturelles significatif. Si l’industrie minière
est déjà très ancienne, les premières découvertes pétrolières ont à
peine dix ans, et plusieurs projets sont actuellement en développement.
S'arrêter sur ces secteurs stratégiques en expansion pour l’économie
mauritanienne est nécessaire alors que le climat politique et
sécuritaire dans le Sahel est plus qu’incertain. (fer, or, cuivre,
pétrole gaz, pêche, agriculture et tourisme) sont autant de richesses
que la Mauritanie peut utiliser efficacement au profit de l amélioration
de la qualité de vie de ses populations. Et, la base des exportations
dont l’industrie minière (fer, cuivre, or et Pêche) représente près de
80 % du total des exportations de la Mauritanie. Le climat des affaires
s’est dégradé, la Mauritanie a perdu 8 places et figure désormais au
167ème rang du classement Doing Business 2013.
Élu député, j’interrogerai le Gouvernement sur :
- Une plus grande transparence de la gestion de nos industries extractives ;
- Une plus grande rigueur dans les négociations des contrats d’exploitations avec nos partenaires dans les domaines des industries extractives.
- Un suivi strict sur les impacts environnementaux de la gestion et l exploitation des sites objets de contrats avec nos partenaires ;
- Le suivi de la valeur ajoutée de toutes exploitations minière sur la qualité des infrastructures, celle de l amélioration des conditions de vies de nos populations ainsi que le respect de la législation vigueur sur les droits de la main d œuvre nationale.
LA SANTÉ PUBLIQUE
Les projections établies en 2 010 par
l’Office National de la Statistique (ONS) font ressortir que la
population mauritanienne s’élève à 3 340 627 personnes (dont 1 678 324
hommes et 1 662 303 femmes) avec un taux de croissance de 2,4% et une
densité de 3,2 habitants/Km2 avec des disparités, selon les régions. Sur
cette population, plus de 61% ont moins de 25 ans et le groupe mère -
enfant représente 66%. Le taux d’espérance de vie à la naissance était,
en 2009, de 57 années (55 ans pour les hommes et 60 ans pour les
femmes), et les taux, au niveau national, de mortalité infanto –
juvénile et de mortalité infantile se sont établis, en nombre pour
mille, respectivement à 122 et 77 en 2007. En outre, l’indice
synthétique de fécondité (4,6% en 2007 contre 4,7% en 2000) et le taux
d’usage de la contraception (9,3% en 2007 contre 5,1% en 2000) sont
demeurés pratiquement stables ou ont progressé légèrement depuis une
dizaine d’années.
Élu Député, j’interpellerai le gouvernement pour :
Je m’engage à être le porte voix de la
santé de nos populations et de faire suivre les efforts publics en
matière de sante à l’évolution des besoins.
Je plaiderai en faveur d’une augmentation sensible des infrastructures sanitaires au niveau de nos différentes Wilayas.
Aussi, je ne transigerai pas sur les
ressources humaines indispensables pour la qualité de la santé du
citoyen par l’amélioration de leur niveau de qualification technique et
celle de leur condition de vie.
L’IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE EN MAURITANIE
Dans notre Pays, l’immigration
irrégulière est un phénomène préoccupant, facteur d’insécurité et qui
menace notre cohésion sociale. Nous devons combattre efficacement ce
phénomène, dans le pur respect des valeurs républicaines et des droits
universels de l’Homme et du citoyen.
Élu député, je prendrai ce dossier de la lutte contre l’immigration irrégulière à bras le corps, en exigeant du gouvernement :
- Un renforcement des moyens de lutte contre l’immigration clandestine pour la maîtrise des flux migratoires à Nouakchott et à Nouadhibou ;
- Un contrôle plus strict de nos des frontières maritimes et terrestres.
- Des moyens humains et matériels renforcés pour la lutte contre les réseaux d’aide à l’entrée et au séjour des immigrés clandestins (fraude documentaire) ;
- La délivrance de visas et aide au développement conditionnés en fonction des efforts de coopération des pays d’origine pour le retour des immigrés illégaux ;
- Le contrôle accru de l’aide médicale d’État pour les étrangers en situation irrégulière sur nos territoires.
EN MATIÈRE D’INSÉCURITÉ
Si les chiffres de la délinquance sont
bien meilleurs aujourd’hui, grâce au travail de nos forces de l’ordre,
le sentiment d’insécurité persiste, notamment à Nouakchott et NDB. La
sécurité est l’affaire de tous : la sécurité des personnes, des
institutions, des biens doit être assurée sur notre territoire.
Élu député, je ferai mon cheval de bataille de ces dossiers :
- Le renforcement des moyens humains et matériels pour la lutte contre la criminalité organisée, la grande délinquance et les trafics de drogue ;
- Le maintien de l’ordre public.
La ZONE FRANCHE
La Zone Franche de Nouadhibou ne doit
pas être dictée que par des impératifs purement économiques ou
politiques. Nous savons déjà qu’ne zone franche est
une zone géographique d'un pays bénéficiant d'avantages tels que
l'exonération de charges fiscales. Les règlementations sociales,
environnementales et de l'emploi y sont favorables à certains types de
projets économiques. Les entreprises qui s'y installent bénéficient d'un
régime de faveur par rapport à celles qui travaillent dans
l'environnement fiscal et règlementaire normal. Si cette compréhension
de la Zone Franche est bonne il va de soit que les trois mots clés de
cette définition qui sont « défiscalisation », « déréglementation » et
« débureaucratisassions » ne constituent pas un argumentaire solide
exclusif pour la ZONE FRANCHE. Reste bien sur les intérêts moraux,
spirituels et socioculturels de nos citoyens dont je me porterai une
fois élu garant de leurs défenses.
Commentaires
Etez vous candidat à une élection législative ou présidentielle?
Je pose cette question car votre programme ressemble plus à un programme présidentielle.
Un député doit légiférer et ensuite défendre les intérêt de la population de la moughataa qui a voté pour lui.
Mais bon sinon ça peut aller. Sauf que il vous faut beaucoup d'argent, car vous risquez d'être confronté aux achats de conscience.
Bon vent cher ami.