jeudi 8 janvier 2015

Charlie-Hebdo . et le drame = une représentation juste de la France




attentat contre la rédaction et le journal Charlie-Hebdo


la journée du mercredi 7 janvier 2015
AFP
07-01-2015 - 17:48

Attentat contre Charlie Hebdo: douze morts dont Cabu et Wolinski

Attentat contre Charlie Hebdo: douze morts dont Cabu et Wolinski

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Un attentat perpétré dans les locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo par deux hommes cagoulés et armés criant Allah akbar, selon des témoins, qui ont pris la fuite, a fait au moins douze morts mercredi en plein Paris.
Cette attaque est la plus meurtrière en France depuis des décennies. Les dessinateurs emblématiques Charb, Wolinski, Cabu et Tignous figurent parmi les morts, a-t-on appris de source judiciaire.
"La France est aujourd'hui devant un choc, un choc qui est celui d'un attentat terroriste", a déclaré François Hollande sur place, dénonçant un "acte d'une exceptionnelle barbarie". Il s'adressera au pays à 20H00 depuis l'Elysée.
Selon un rescapé, les agresseurs ont fait irruption lors d'une conférence de la rédaction et crié: "Nous avons vengé le prophète!" et "Allah akbar", a affirmé une source policière.
Parmi les morts, figurent aussi deux policiers, a précisé le parquet de Paris. L'un d'entre eux assurait la protection de Charb (directeur de la publication, NDLR), selon une source proche de l'enquête.
Quatre autres personnes étaient grièvement blessées et "dans une situation d'urgence absolue", selon François Hollande, le parquet faisant état d'au moins trois autres blessés.
Le plan Vigipirate a été relevé à "alerte attentats", le niveau le plus élevé, en Ile-de-France, a annoncé Matignon. Les sorties scolaires à Paris ont ainsi été suspendues jusqu'à nouvel ordre, selon le rectorat.
Une réunion ministérielle se déroulait en début d'après-midi à l'Elysée.
Les réactions indignées se sont multipliées à l'étranger, la Maison Blanche se disant "solidaire" des familles des personnes tuées, Angela Merkel condamnant un "attentat abominable".
- 'Corps à terre, mares de sang' -
"Vers 11H30, deux hommes, armés de kalachnikov, ont fait irruption" au siège du journal satirique dans l'est parisien. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre", a décrit une source proche de l'enquête.
En quittant les lieux, les deux agresseurs vêtus de noir ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite pris la fuite en voiture, braqué un automobiliste porte de Pantin, dans le nord de la capitale, et percuté un piéton.
"Il y a des victimes", avait déclaré juste après par téléphone à l'AFP le dessinateur Renaud Luzier, dit Luz, visiblement paniqué.
Un journaliste qui travaille dans les locaux en face de "Charlie" a décrit sur i-TELE "des corps à terre, des mares de sang, des blessés très graves".
"J'ai entendu des coups de feu, j'ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture", a déclaré à l'AFP Michel Goldenberg, qui travaille dans la même rue.
Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté à l'AFP avoir entendu "à 11h30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes". Selon un employé du théâtre situé derrière le siège de l'hebdo, "c'était fort, répété, très impressionnant".
"Il y a eu des échanges avec les policiers", arrivés très vite sur place, témoigne un employé d'atelier voisin.
Sans qu'on sache s'il y a un lien avec cette attaque, Charlie Hebdo a fait la Une de son dernier numéro paru ce mercredi avec "les prédictions du mage Houellebecq: en 2015 je perds mes dents... En 2022 je fais Ramadan!". Le livre de l'écrivain controversé, paru également mercredi, "Soumission", prédit l'arrivée au pouvoir d'un parti musulman en 2022.
En novembre 2011, le siège de Charlie Hebdo avait été détruit dans un incendie criminel, alors qu'il publiait en Une une caricature du prophète Mahomet. Son site web avait été piraté, la page d'accueil remplacée pendant plusieurs heures par une photo de La Mecque avec ce slogan: "No God but Allah" ("Pas d'autre Dieu qu'Allah").
Charlie Hebdo était visé par des menaces constantes depuis cet incendie et faisait l'objet d'une protection policière, a rappelé son avocat, Richard Malka.
La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été chargées de l'enquête ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris, notamment du chef d'"assassinats en lien avec une entreprise terroriste", a précisé le parquet.
AFP 07-01-2015 - 14:58

Attaque Charlie Hebdo: les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous sont morts

Attaque Charlie Hebdo: les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous sont morts

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Les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous et Wolinski figurent parmi les douze personnes tuées dans l'attaque de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi, a annoncé à l'AFP le parquet.
Cette annonce résulte d'une identification faite sur place par un survivant, a précisé le parquet. Deux hommes encagoulés, lourdement armés et vêtus de tenues noires, sont entrés en fin de matinée dans les locaux où ils ont ouvert le feu, commettant un attentat au bilan inédit en France depuis au moins quarante ans. Sept personnes ont également été blessées, dont quatre grièvement, selon le parquet.

AFP 07-01-2015 - 15:33

Wolinski, roi des dessinateurs de presse

Wolinski, roi des dessinateurs de presse

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Irrévérencieux et grivois, Georges Wolinski, tué mercredi dans l'attentat contre Charlie Hebdo à l'âge de 80 ans, était un dessinateur de presse mythique pour toute une génération, père du célèbre "Roi des cons", pilier de la bande de Hara-Kiri dans les années 60 puis de Charlie Hebdo.
L'humour toujours grinçant, bien dans la note de Hara-Kiri - "journal bête et méchant" -, il imaginait, en 2012, que l'on pourrait graver sur sa tombe ce mot de Cavanna, vieux compagnon de route: "Wolinski, on croit qu'il est con parce qu'il fait le con mais en réalité, il est vraiment con."
Wolinski était né le 28 juin 1934 à Tunis, d'un père d'origine polonaise, assassiné quand il avait 2 ans, et d'une mère originaire de Livourne, en Toscane. C'est en Tunisie que le petit Georgie, comme l'appelait sa grand-mère, découvre les comics grâce aux Américains débarqués en Afrique du Nord.
"Les autres enfants demandaient du chocolat et des chewing-gums aux GI, moi je leur disais: "Have you comics?", et ils me donnaient des comics mais aussi du chocolat et des chewing-gums!"
Arrivé à Paris en 1945 et "plus enclin à mater ses petites camarades et à dessiner qu'à réviser", il se passionne pour la BD et illustre le journal de son lycée, Le Potache Libéré... Il propose ses premiers dessins au journal Hara-Kiri en 1961 sous l'égide de Cavanna et du professeur Choron.
Après la courte expérience de "L'Enragé" au côté de Siné, il devient, après 68, l'un des piliers de "Hara-Kiri Hebdo". L'hebdomadaire satirique sera interdit et deviendra "Charlie Hebdo" à la suite de la polémique provoquée par le titre "Bal tragique à Colombey, un mort", lors du décès du Général de Gaulle en 1970. C'est lui aussi qui caricaturera Michel Debré, alors ministre de la Défense, avec un entonnoir sur la tête.
Dans Charlie, chaque semaine, Wolinski met en scène deux personnages, un maigre timide et un gros, dominateur et péremptoire, qui enchaîne les propos de comptoir: "Monsieur, je suis pour la liberté de la presse, à condition que la presse n'en profite pas pour dire n'importe quoi!"
Il participe également à l'aventure de "Charlie Mensuel", dont il est le rédacteur en chef de 1970 à 1981. "Charlie, le seul journal de bandes dessinées lu par des gens capables de lire autre chose que des bandes dessinées"...
- Les hommes, les femmes et le sexe -
Evoquant aussi ses grands copains, Reiser, Gébé, Cabu, Choron, ceux des années 60 et 70, de la fin du gaullisme et de l'ère Pompidou, Wolinski expliquait son approche: "Nous avons adapté la BD au dessin de presse. On en était encore à Jean Effel, des caricatures d'hommes politiques. Nous, nous avons utilisé la BD pour parler de l'air du temps, de la société, des femmes."
A partir des années 80, il travaille pour différents quotidiens ou magazines comme L'Humanité, Libération, Le Nouvel Observateur. Il abandonne petit à petit sa marque de fabrique, le côté grinçant et cynique, et adopte un style plus "bon enfant". Son mode de contestation a fini par faire partie du paysage français.
Amateur de Jaguars et habitant de Saint-Germain-des-Prés, il savait aussi se moquer de lui-même: "On a fait mai 68 pour ne pas devenir ce qu'on est devenu!"
En 1990, il entre au Journal du Dimanche puis à Paris Match et revient à Charlie Hebdo, qui renaît de ses cendres en juillet 1992, sous la houlette de Philippe Val. "Je suis un dessinateur de presse avant tout, un chroniqueur de l'actualité, de la politique, du temps qui passe", disait-il.
Le dessinateur a quelque 80 albums à son actif, des compilations de dessins d'actu et de vraies BD, comme les célèbres aventures érotico-farfelues de Paulette.
En 2005, il a été couronné par le Grand Prix du 32e festival d'Angoulême et en 2012 la très digne BNF lui avait consacré une rétrospective pour ses 50 ans de dessins. Il acceptait ces honneurs avec le sourire, comme il avait accepté la Légion d'honneur épinglée par le président Jacques Chirac.
Outre son autobiographie ("Mes aveux"), cet infatigable graphomane a aussi écrit pour le théâtre ("Je ne pense qu'à ça", "Le Roi des cons"...) et la télé ("Scoopette, la nympho de l'info", pour Canal+), en privilégiant son sujet favori: les relations hommes-femmes et bien sûr le sexe

AFP 07-01-2015 - 12:09

Tirs au siège de Charlie Hebdo, "des victimes", selon le dessinateur Luz

Tirs au siège de Charlie Hebdo, "des victimes", selon le dessinateur Luz

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Des tirs d'armes automatiques ont fait "des victimes" au siège de Charlie Hebdo mercredi matin à Paris, a assuré le dessinateur Luz, interrogé par l'AFP après une information d'iTÉLÉ annonçant une fusillade sur place.
"Je pense qu'il y a des victimes", a déclaré par téléphone le dessinateur, Renaud Luzier, dit Luz, visiblement paniqué.
Deux hommes, lourdement armés, ont attaqué en fin de matinée le siège du journal et ont blessé deux personnes en prenant la fuite, a-t-on appris de source proche.
"Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre", a expliqué cette source. En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton."
6Medias, 07/01/2015 - 15:14

Fusillade à Charlie Hebdo: "Ça a été une véritable boucherie !"

Luc Poignant, du syndicat SGP Police, a donné des précisions mercredi midi sur la fusillade de Charlie Hebdo. "Ça été une véritable boucherie! Effectivement, les deux individus sont rentrés armés de fusils à pompe et de kalachnikov et ont arrosé malheureusement dans les locaux de Charlie Hebdo. Mes collègues, premiers intervenants qui étaient sur place, ont pris également des tirs, trois d'entre sont blessés dont un très grièvement", a-t-il détaillé.
12 morts dans l'attaque de Charlie Hebdo

 
141 commentaires - Fusillade à Charlie Hebdo: "Ça a été une véritable boucherie !"
Pour déposer un commentaire, vous devez posséder un pseudo
nanardo - Il y a une heure
Et la peine de mort.....
Lorsque badinter et mitterand ont aboli la peine de mort,il aurait dû etre mentionné:"abolition de la peine de mort sauf pour les terroristes qui tuent et les viols et meurtres sur des enfants"pas de pitié pour ce genre de sauvages.Je souhaite tout simplement que les policiers les interceptent en legitime defense et tuent ces monstres.A chaque fois pendant plusieurs jours la France est unie contre ce genre de crime et aucune mesure n'est prise. si on les emprisonne,nous leur assurons un gite un couvert,,chauffage des telephones portables etc.
JotaPe33 - Il y a une heure
Stupidité imbécile
Refusons tous les intégrismes et tous les racismes qui sont des insultes à l'intelligence humaine et donc à Dieu, quel que soit le nom qu'on lui donne...
NOUS SOMMES TOUS DES CHARLIE HEBDO !
mercedestine - Il y a 2 heures
boucherie
La belle politique de l''émigration réussit européenne de Sarko et Hollande BRAVO vite une présidente à poigne et des vraie frontière il en va de notre avenir
sitel - Il y a 2 heures
pas de haine svp
Mais de la dignité ,respectons l'esprit de Charlie ,mais je crois que nous devrions prendre une mesure d'urgence:FERMETURE DES LIEUX DE CULTE MUSULMAN jusqu'au retour au calme et surtout jusqu'à ce que nos retrouvions les coupables Les musulmans de France et d 'ailleurs doivent organiser une contre manifestation Attention d'autres attentats sont programmés et cessons d'invoquer la clémence au nom "des droits de l'homme!!!!
ALERGIE - Il y a 2 heures
FUSILLADE
Ne pensez vous pas que TAUBIRA avec ses lois débiles a une part de responsabilité de tout ce qui est, et va arriver, la porte est ouverte, ils vont venir en nombre qu'elle aille maintenant protéger le citoyen qui ne se sent plus en sécurité dans son pays, avant qu'il ne le fasse lui même, et ce sera la faute a qui ?
AFP 07-01-2015 - 13:20

12 morts dans l'attaque de Charlie Hebdo

12 morts dans l'attaque de Charlie Hebdo

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Le bilan de la fusillade de Charlie Hebdo passe à 12 morts.
Selon le parquet de Paris, des tirs d'armes automatiques par au moins deux hommes cagoulés ont fait 12 morts, dont deux policiers, au siège de Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier à Paris. Il s'agit d'un acte sans précédent contre un organe de presse en France.
Le plan Vigipirate a été relevé au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, dans toute l'Ile de France a annoncé Matignon.
"Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège du journal satirique Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre", a déclaré une source proche de l'enquête.
En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton.
"Je pense qu'il y a des victimes", avait auparavant déclaré par téléphone le dessinateur, Renaud Luzier, dit Luz, visiblement paniqué.
"J'ai entendu des coups de feu, j'ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture. Ils étaient au moins cinq", a déclaré à l'AFP Michel Goldenberg, un voisin qui a son bureau dans la même rue que Charlie Hebdo, la rue Nicolas Appert.
Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté à l'AFP avoir entendu "à 11h30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes".
Sans qu'on sache s'il y a un lien avec cette attaque, Charlie Hebdo a fait la Une de son dernier numéro paru ce mercredi avec "les prédictions du mage Houellebecq : en 2015 je perds mes dents...En 2022 je fais Ramadan !". Le livre de l'écrivain controversé paru mercredi "Soumission" prédit l'arrivée au pouvoir d'un parti musulman en 2022.
François Hollande a quitté mercredi vers 12h20 l'Elysée pour se rendre sur les lieux de la fusillade avant d'y revenir pour une réunion de crise avec le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement à 14h00, a-t-on appris auprès de la présidence.
Outre Manuel Valls, Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) participeront à cette réunion.

AFP 07-01-2015 - 22:08

Charlie Hebdo: Marine Le Pen veut un "débat" sur le "fondamentalisme islamique"

Charlie Hebdo: Marine Le Pen veut un "débat" sur le "fondamentalisme islamique"

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Face à l'attentat contre Charlie Hebdo, la présidente du Front national Marine Le Pen, tout en évoquant une "nation unie", a demandé mercredi un "débat" sur "le fondamentalisme islamique", désigné nommément comme responsable de l'attentat.
Mme Le Pen, interrogée par l'AFP deux heures après l'attentat, a tout d'abord évoqué "un attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes".
"Il sera temps, dans les heures qui viennent, de s'interroger sur la gravité de la menace, sur les moyens mis en œuvre pour lutter contre, tout ceci nécessite d'attendre l'arrestation de ces assassins qui semblent être des soldats", a aussi dénoncé l'eurodéputée.
Mme Le Pen a délivré ses premières pistes plus tard dans l'après-midi, dans une vidéo diffusée par le FN: "C'est ma responsabilité de dire (...) que cet attentat doit au contraire libérer notre parole face au fondamentalisme islamique", a-t-elle lancé.
"Le temps du déni, de l'hypocrisie n'est plus possible. Le refus absolu du fondamentalisme islamique doit être proclamé haut et fort", a-t-elle demandé dans cette vidéo de plus de deux minutes.
"Regarder les choses en face, ce sera prendre le chemin d'une action efficace et protectrice. Pourquoi en est-on arrivé là ? Quel est le parcours de ces assassins, l'étendue des filières de l'islam radical sur notre sol, leurs financements ? Quels pays les soutiennent ? Les questions sont nombreuses et légitimes", d'après l'eurodéputée.
"Ce débat doit avoir lieu, rien ne doit l'entraver", a insisté Mme Le Pen.
Dans les deux déclarations, toutefois, elle n'a pas été aussi accusatrice qu'après l'assassinat de sept personnes par Mohamed Merah en mars 2012. "Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d'immigrés ?", "Combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés non-assimilés?", avait-elle interrogé à l'époque.
"Aujourd'hui, c'est le moment de la compassion", d'après elle.
Elle a d'ailleurs, comme après la tuerie de Toulouse, rejeté toute "confusion (...) entre nos compatriotes musulmans attachés à notre nation et à ses valeurs et ceux qui croient pouvoir tuer au nom de l'islam."
"Mais cet évident refus de l'amalgame ne doit pas être non plus l'excuse de l'inertie ou du déni, ça serait le pire service à rendre aux Français, quels qu'ils soient", a-t-elle aussi ajouté, concluant sa vidéo.
Mme Le Pen a d'ores et déjà d'autres espaces d'expressions prévus, pour commenter les développements de l'enquête: elle doit intervenir jeudi matin sur France 2, puis au siège du parti lors d'une conférence de presse.
- L'unité nationale 'ne veut rien dire' -
Plusieurs frontistes ont suivi dans les médias ou sur les réseaux sociaux la parole officielle du parti d'extrême droite délivrée par la "patronne" et par un sobre communiqué.
"Horreur. Infinie tristesse", a tweeté son bras droit Florian Philippot.
Nicolas Bay, secrétaire général du parti, a assuré, lui aussi sur Twitter, de sa "compassion" et de sa "solidarité" face à cet "horrible carnage", tout en demandant "une lutte impitoyable contre le terrorisme islamiste".
Plusieurs maires frontistes, à Marseille, Beaucaire ou Hénin-Beaumont, ont aussi annoncé avoir mis les drapeaux en berne dans leur commune.
Mais les langues d'autres frontistes se sont aussi rapidement déliées.
Alors que de nombreuses déclarations, y compris celle de Mme Le Pen, ont fait référence à l'"unité" nationale, son compagnon et vice-président du parti Louis Aliot a rejeté sur LCI cette idée: "Ca ne veut rien dire, ce sont des mots. On a de la solidarité, de la compassion pour les familles. Pour le reste, le devoir du président et du gouvernement, c'est de protéger ses concitoyens contre une menace qui est déterminée. Jusqu'à présent, ils ont voulu relativiser la menace en toutes circonstances".
Le fondateur du FN et père de Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, a lui estimé que "l'aveuglement et la surdité de nos dirigeants, depuis des années, est en partie responsable" de l'attentat".
"Il fallait s'y attendre. Cet attentat est probablement le début du commencement. C'est un épisode de la guerre qui nous est faite par l'islamisme", a-t-il déclaré au Figaro.
Ancien patron des jeunes du FN, Julien Rochedy a lui tweeté: "L'+UMPS+ va faire quoi maintenant ? Bah tout pareil pardi. Immigration massive, guerre contre Bachar (al-Assad), antiracisme, école +progressiste+ etc."
"La guerre +au nom du prophète+ #bfmtv. 12 compatriotes déjà tombés", a de son côté tweeté Aymeric Chauprade, chef des eurodéputés frontistes.
Autre eurodéputée, Marie-Christine Arnautu a elle écrit: "On n'arrête pas les terroristes avec des numéros verts. Bernard Cazeneuve est devant ses responsabilités."

Attentat contre Charlie Hebdo : le récit de la journée

Les Echos | Le 07/01 à 12:06, mis à jour à 19:36
  • Le parquet Paris confirmé décès d'au 12 personnes fusillade
Le parquet de Paris a confirmé le décès d'au moins 12 personnes dans cette fusillade - AFP PHOTO / PHILIPPE DUPEYRAT
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  • Attentat Charlie Hebdo : récit journée
Attentat contre Charlie Hebdo : le récit de la journée - AFP PHOTO / PHILIPPE DUPEYRAT
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Selon le procureur de Paris, les assaillants au siège de Charlie Hebdo étaient "au moins deux". L'attaque a fait 12 morts et 11 blessés, selon un premier bilan.

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19H15 Selon le Parisien, des policiers de l'anti-gang ont investi deux appartements à Gennevilliers et à Pantin dans le cadre de l'enquête sur l'attentat. Personne n'a été interpellé.
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19h05 Le président américain Barack Obama a condamné le "lâche et infâme" attentat qui a visé Charlie Hebdo. "Nous serons au côté du peuple français en ce moment tellement difficile", a-t-il dit aux journalistes dans le bureau ovale de la Maison blanche, accompagné du vice-président Joe Biden et du secrétaire d'Etat John Kerry.
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19H04 Dalil Boubakeur, représentant du Conseil français du culte musulman, condamne fermement l'attaque
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19h03 Merkel et Cameron se sont entretenus avec Hollande, selon l'Elysée
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19H01 "On est tous Français", déclare Matteo Renzi en visite à l'ambassade de France à Rome.
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19h00 "La République laïque et ses valeurs demeure au fondement de notre vivre ensemble". Les représentants des différents cultes se réuniront jeudi, ont-ils annoncé
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18h58 Les membres du conseil de sécurité de l'ONU dénoncent "une attaque terroriste lâche et barbare". Ils " réaffirment qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et rappellent que tous les actes de terrorisme sont des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils sont commis."
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18H49 Le FBI coopère avec la police française pour tenter de retrouver et traduire en justice les auteurs de l'attaque, a annoncé son directeur James Comey.
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18H48 Plus de 10.000 personnes sont rassemblées à Lyon en hommage aux victimes, selon la police.
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18h47 Cécile Duflot évoque "l'inadmissible." "On a besoin de la liberté de la presse et des caricaturistes", déclare-t-elle place de la République où a lieu le rassemblement de soutien.
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18H42 Les mesures de protection ont été renforcées autour de l'artiste suédois Lars Vilks qui avait suscité une controverse en 2007 en représentant la tête du prophète Mahomet sur un corps de chien.
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18h32 Plus de 5.000 personnes sont rassemblées à Paris en hommage aux victimes, selon une source policière
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18h29 Philippe Val, ex-patron de Charlie Hebdo, a appelé tous les journaux à adopter jeudi le nom de l'hebdomadaire satirique après l'attentat qui a décimé la rédaction du titre mercredi. "Si toute la France titrait Charlie Hebdo, ça montrerait qu'on n'est pas d'accord avec ça, que jamais on ne laissera le rire s'éteindre", a-t-il ajouté avec des sanglots dans la voix. "La démocratie c'est quand même ça qui est en jeu: c'est un acte de guerre", a réagi le journaliste.
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18H26 Selon le procureur de Paris, les assaillants étaient "au moins deux". L'attaque contre Charlie Hebdo a fait 12 morts et 11 blessés, selon un premier bilan.
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18h24 Un combattant de l'Etat Islamique se félicite de l'attentat. "Les lions de l'islam ont vengé notre prophète", a déclaré le Syrien Abou Moussab
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18H21 Une nouvelle réunion de crise aura lieu jeudi à 08h30 à l'Elysée
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18H20 Anne Hidalgo va faire de Charlie Hebdo "un citoyen d'honneur"de la ville de Paris
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18h17 Les autopsies auront lieu jeudi matin, annonce le procureur de la République.
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18H15 Le procureur de la République ne veut fournir aucun élément sur l'enquête afin de protéger la "confidentialité" et ne pas entraver le bon déroulement des investigations. Une autre conférence de presse sera organisée dès que des éléments seront connus
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18h10 Le procureur de la République déclare en conférence de presse que, selon les témoins, les auteurs de l'attentat ont crié "Allah Akbar"
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17h53 PS, PCF, EELV et MRC appellent à une « marche républicaine » samedi à 15H00 à Paris
La décision a été prise mercredi lors d’une réunion entre Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV, et Jean-Luc Laurent, président du MRC, a-t-on appris auprès de Pierre Laurent.
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17h42 Hollande s’est rendu à la cellule d’urgence médico-psychologique à l’Hôtel-Dieu
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17h36 Près de 500 CRS et gendarmes mobiles déployés en renfort à Paris
>> Lire aussi : L’Ile-de-France placée en «alerte attentat»
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17h22 Sécurité renforcée au consulat de France à New York
Deux policiers du NYPD (New York Police Department) sont postés devant le consulat, qui a également augmenté le filtrage des visiteurs à l’entrée, a-t-on appris sur place.
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17h14 La foule se masse place de la République en attendant le grand rassemblement de soutien
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17H12 Les chirurgiens suspendent leur grève dans les cliniques en France en raison de l'attentat
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17h07 Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, se dit "consterné" par cette "attaque contre la liberté de la presse"
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17H04 S'exprimant exceptionnellement dans la langue française, John Kerry a déclaré : "Tous les Américains sont au côté de la France (...) Les journalistes assassinés sont des martyrs de la liberté". Le secrétaire d'Etat américain a ensuite ajouté que ceux qui ont proclamé "que Charlie Hebdo était mort" ont "tort".
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16H53
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16H49 Le procureur de Paris tiendra une conférence de presse à 17H45.
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16H44 Le Vatican condamne une « double violence ». Le père Ciro Benedettini, vice-directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a fait part de la « condamnation pour l’acte de violence » qu’a constitué la fusillade, et la « condamnation pour l’atteinte à la liberté de la presse, aussi importante que la liberté religieuse ».
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16h39 Claude Bartolone ainsi que les présidents des groupes politiques de l'Assemblée, appellent à "l'union nationale"
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16H35 Donald Tusk, Président du Conseil européen, se dit "choqué" par l'attentat. "L'Union européenne se tient aux côtés de la France après cet acte effroyable. C'est une attaque brutale contre nos valeurs fondamentales, contre la liberté d'expression, pilier de notre démocratie", ajoute-t-il dans un communiqué.
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16h32 Les drapeaux sont en berne à l'Elysée, à l'Assemblée nationale, au Sénat, ainsi qu'au quai d'Orsay
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16H22 « Les seuls rescapés sont ceux qui sont arrivés en retard », déclare A.Fischetti, collaborateur de Charlie Hebdo sur France Info
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16H19 Christiane Taubira vient d’arriver devant les bureaux de Charlie Hebdo, selon l’AFP
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16H16 Cet attentat est « un acte ignoble que rien ne saurait excuser. Des journalistes assassinés et c’est la liberté de toute la presse qui est visée et, à travers elle, toutes les libertés. », réagit Acrimed.
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16h13 Gérard Larcher, le président du Sénat, appelle au « sursaut républicain ».
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16h10 Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, exprime ses « sincères condoléances » aux familles et aux proches. « Ces journalistes, ces policiers doivent désormais être considérés par la nation comme des martyrs de la République ».
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16h03 34 personnes viennent d’arriver à l’Hôtel Dieu où a été installée une cellule de soutien psychologique
34 personnes viennent d'arriver à l'hôtel Dieu où a été mise en place une cellule de soutien psychologique pic.twitter.com/vyvKQJQb51
— Laura Thouny (@LThouny) 7 Janvier 2015
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16h00 Douze sociétés de journalistes dont les Echos condamnent par un communiqué commun un « acte de terrorisme inqualifiable ». « En les prenant pour cible, les assaillants ont attaqué la liberté et la démocratie. Inlassablement, les journalistes défendront ces valeurs, ce droit inaliénable à la liberté d’expression. Nous sommes tous des Charlie », ajoutent-ils.
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15H57 Bernard Maris, économiste et chroniqueur sur France Inter, a été tué dans cet attentat, confirme Radio France.
Notre collaborateur Bernard Maris fait partie des victimes de l'attentat ctr #CharlieHebdo @franceinter pleure & nos pensées vt à sa famille
— Mathieu Gallet (@mathieu_gallet) 7 Janvier 2015
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15h50 La France est « touchée dans son coeur », chaque Français « horrifié », déclare Manuel Valls
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15H38. Plusieurs syndicats professionnels de la presse appellent à un rassemblement aujourd'hui place de la République à Paris dans la foulée de l'appel du parti socialiste à une  « marche des Républicains ».
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15H34. Manuel Valls est arrivé au commissariat. Un policier monte la garde, pistolet mitrailleur à la main.
code :
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15H29. La Ligue arabe et Al-Azhar, principale autorité de l'islam sunnite, condamne l'attentat « terroriste. »  L’université Al-Azhar déplore une attaque « criminelle », soulignant que « l’islam dénonce toute violence », tandis que l’institution panarabe, également basée au Caire, a condamné « avec force cette attaque terroriste ».
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15H28. Manuel Valls annonce qu'il va se rendre dans le commissariat du 11e arrondissement, accompagné de Bernard Cazeneuve.
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15H23. Un groupe de presse à Madrid évacué après réception d’un colis suspect (porte-parole)
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15H17. Bernard Cazeneuve déclare qu’il s’agit de « trois criminels ».
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15H15. Barack Obama « condamne » une fusillade « terrifiante »
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15H11. Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins après l’attentat meurtrier. Un numéro vert (08.05.02.17.17) a « été mis à disposition » et « activé » afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat, a indiqué Richard Atlan, le porte-parole de la direction de la police judiciaire parisienne, dont la brigade criminelle est en charge de l’enquête avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
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15H04. François Bayrou appelle à l’« union nationale », sur France Info. « On mesure aujourd’hui ce que peuvent être des religions qui cherchent à imposer par la terreur leur obsession et leur fanatisme. Aujourd’hui, nous avons un seul devoir, nous serrer les coudes, faire l’union nationale, refuser toute concession, les pourchasser et les punir. C’est dans ces jours de guerre qu’on mesure ce qu’est la détermination d’un peuple à sauver l’essentiel », a déclaré le maire de Pau.
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14H56. Les deux auteurs de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo étaient armés de fusils d'assaut kalachnikov mais n'étaient pas équipés de lance-roquette, a affirmé à l'AFP une source policière.
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14H55.
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14H52.
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14H50. "C'est une atteinte sauvage à l'un de nos principes républicains les plus chers : la liberté d'expression (...) les coupables de ces actes barbares doivent être poursuivis et châtiés avec la plus grande sévérité (...) La France est une nouvelle fois frappée par la violence aveugle du terrorisme", a déclaré Nicolas Sarkozy.
L'ancien chef de l'Etat a ensuite ajouté  : "Nous ne devons pas céder un seul pouce de terrain (...) Notre nation est endeuillée, la France est frappée au cœur (...) J'appelle tous les Français à refuser la tentation de l'amalgamme et à présenter un front uni face au terrorisme." "Nous devons élever notre niveau de vigilance. Notre formation politique soutiendra sans réserve toutes les initiatives du gouvernement qui iront dans ce sens", a poursuivi le président de l'UMP.
L'ancien président de la République a également appelé à "l'unité nationale".
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14H36. Selon l'AFP citant une source gouvernementale, Manuel Valls a activé la cellule interministérielle de crise.
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14H35. Selon Le Monde, près de 3.000 policiers seraient actuellement mobilisés pour retrouver les auteurs de l'attaque terroriste.
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14H30. Le Canada "horrifié" par un "acte terroriste barbare".
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14H20. Témoin de l'attaque, la dessinatrice de Charlie Hebdo, "Coco", a déclaré à l'Humanité que les auteurs de l'attaque "parlaient parfaitement le français" et se "revendiquaient d'Al Qaïda". "Deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacé. Ils voulaient entrer, monter. J'ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu, ça a duré 5 minutes...", a t-elle poursuivi.
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14H15. La réunion ministérielle de crise autour de François Hollande a commencé à l'Elysée.
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14H07.
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14H03. Angela Merkel condamne un "attentat abominable".
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14H01. Le Conseil du culte musulman condamne un "acte barbare" contre "la démocratie"
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13H58. Nouvelle vidéo des auteurs de la fusillade en fuite.
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13H55. "Il y a des menaces constantes depuis la publication des caricatures de Mahomet (...) Ca fait huit ans qu'on vit sous la menace, qu'il y a des protections mais il n'y a rien à faire contre des barbares qui viennent avec des kalachnikov", a affirmé Richard Malka, l'avocat de Charlie Hebdo.
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13H51.
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13H49. Le PS appelle à une "marche des Républicains" mercredi après-midi à Paris, a fait savoir l'entourage de Cambadélis.
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13H47. A Paris, les sorties scolaires et activités hors des établissements ont été stoppées, a fait savoir le rectorat.
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13H45. La Maison Blanche a condamné l'attaque "dans les termes les plus forts".
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13H44. Les dessinateurs Tignous et Wolinski seraient également décédés, selon Le Figaro.
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13H40. Aux Echos, le dispositif policier se met en place.
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13H37. Selon Le Point et Le Canard enchaîné, Cabu et Charb auraient perdu la vie dans cette attaque.
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13H31. Les tireurs auraient pris la fuite avec une autre voiture, selon Hugo Clément, journaliste de France 2.
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13H28. François Hollande interviendra à 20 heures depuis l'Elysée. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy s'exprimera à 14H30.
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13H25. Matignon a indiqué que Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte et les transports sont placés en "protection renforcée". Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate", que Manuel Valls vient de relever au niveau le plus élevé d'"alerte attentat", a encore précisé Matignon.
A France TV, une protection policière est ainsi en train de se mettre en place.
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13H23. Selon l'AFP, citant une source policière, les auteurs de la fusillade ont crié "nous avons vengé le prophète !".
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13H21. Le bilan se monte désormais à 12 morts, selon le parquet de Paris.
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13H18 Une vidéo montrant les échanges de tirs entre les assaillants et les policiers auraient été mise en ligne puis retirée de Facebook, selon Guillaume Auda, journaliste chez iTele. Celle-ci montrait les terroristes en train d'achever les policiers au sol.
#CharlieHebdo la vidéo FB n'est plus disponible. elle montre un policier tomber sous les balles des assaillants pic.twitter.com/qRn9Sc84YY
— Guillaume Auda (@GuillaumeAuda) 7 Janvier 2015
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13H14
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13H11.
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13H07.
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13H04.
D'après un témoins, les tireurs ont pris le bvd Richard Lenoir à contresens dans une DS noire, en direction de la place de la République
— Elise Barthet (@EliseBarthet) 7 Janvier 2015
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13H02.
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12H59.
Cette photo aurait été prise par une personne travaillant dans un atelier proche du siège de Charlie Hebdo, précise Elise Barthet, journaliste au Monde.
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12H55. Vidéo d'un journaliste de l'agence Première Ligne, voisine de Charlie Hebdo
(http://api.dmcloud.net/player/embed/4e7343f894a6f677b10006b4/54ad1bf206361d50fbdab927/c6b3667ed8f9452da27c8b331efea884?exported=1%22%3E)
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12H49. Devant le siège de Charlie Hebdo, François Hollande a déclaré : "Un acte d'une exceptionnelle barbarie vient d'être commis ici à Paris contre un journal (..) Ces journalistes et policiers ont été lâchement assassinés".
Quatre blessés sont "entre la vie et la mort", a précisé le chef de l'Etat. Qualifiant les auteurs de la fusillade de "barbares", le président de la République a encore ajouté  : "Ils seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire (...) Il s'agit d'un attentat terroriste cela ne fait pas de doute (...) Nous savions que nous étions menacés (...) parce que nous sommes un pays de liberté (...) Nous punirons les agresseurs".
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12H40. Matignon a annoncé que le plan Vigipirate était relevé au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, dans toute l'Ile de France".
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12H37. François Hollande vient d'arriver sur place. Bernard Cazeneuve se trouve déjà à l'intérieur des locaux de Charlie Hebdo.
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12H34 L'attaque armée a fait 11 morts dont deux policiers, selon l'AFP. On évoque également 10 blessés, dont 5 gravement. Une réunion ministérielle se tiendra à 14H à l'Elysée. Outre Manuel Valls, Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication) participeront à cette réunion.
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12H33 Le témoignage d'un journaliste de l'agence Première Ligne, voisine de Charlie Hebdo.
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12H28 L'Elysée a annoncé que François Hollande se rendait sur place.
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12H27. Le parquet de Paris a confirmé le décès de 10 personnes.
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12H22.
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12H20. La mairie de Paris parle elle de "6 blessés très graves". L'AFP évoque pour le moment un mort dans cette attaque, citant une source policière.
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12h16.
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12H11. Selon une source proche de l'AFP, "Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre". Ils auraient ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton.
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12H05. Cette fusillade aurait fait 10 morts et 5 blessés très graves selon iTele. Les deux hommes auraient réussi à prendre la fuite.
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12H02. Certains salariés de Charlie Hebdo se sont réfugiés sur le toit.
Attaque en cours de deux hommes en cagoule dans les locaux de CharlieHebdo. On est réfugié sur le toit pic.twitter.com/0TqFwIVJoF
— Martin Boudot (@MartinBoudot) 7 Janvier 2015
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12H01. Selon sur France Info, un témoin rapporte la présence de "deux hommes qui aurait lancé  : "on va venger le prophète"
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11H58. Le dessinateur Luz évoque des "victimes".
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Les Echos

EN DIRECT Charlie Hebdo : les services de police avancent sur l'identification des assaillants

Les Echos | Le 07/01 à 19:46, mis à jour à 23:09
  • Hollande annonce journée deuil national
Hollande annonce une journée de deuil national - Capture d\'écran
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Selon une source policière, les forces de l’ordre recherchent deux frères d’une trentaine d’années, probablement franco-algériens, et un homme plus jeune.

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Un attentat perpétré mercredi par "au moins" deux assaillants, selon le procureur de Paris, a fait douze morts et onze blessés, selon un premier bilan, au siège du journal satirique Charlie Hebdo. Les tireurs, qui se seraient revendiqués d'Al Qaeda, auraient crié "Allah akbar". L'attaque a provoqué une onde de choc partout dans la planète.
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22h31 Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annule une visite vendredi en Corse.
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22h27 Marine Le Pen, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon seront reçus vendredi par Hollande à l'Elysée, selon des sources concordantes
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21h58 Hollande recevra Sarkozy jeudi à 09h30
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21h47 D’après Libération, les trois suspects ont bien été identifiés. Il s’agirait de Saïd K., né en 1980 à Paris, Chérif K., né en 1982 à Paris et Hamyd M., né en 1996.
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21h33 Selon Reuters, la police recherche deux frères d’une trentaine d’années et un homme plus jeune. D’après Le Point, les deux frères seraient des franco-algériens « revenus de Syrie cet été ». L’un de ces deux frères aurait été jugé en 2008 dans le cadre du démantèlement de la filière irakienne du « 19ème arrondissement » de Paris.
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21H14 L'Eglise sonnera le glas à Notre-Dame de Paris jeudi à midi, selon le diocèse.
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21H08 Selon Metronews, il s'agirait de trois hommes âgés de 18 ans, 32 ans, 34 ans. Les deux trentenaires, de nationalité française, sont des frères nés dans le 10e arrondissement de Paris. La nationalité du plus jeune, qui serait SDF, n'était pas connue. Le jeune homme de 18 ans était inscrit en Terminale S en 2014 dans un lycée de Charleville-Mézieres dans l'académie de Reims (Champagne-Ardennes).
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21h05 Selon TF1, les assaillants étaient trois, dont deux frères. L'un d'entre eux était pisté au moment de l'affaire Merah.
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20H58 Hollande observera un "moment de recueillement" jeudi à la préfecture de police de Paris
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20H53 Obama exprime à Hollande "la solidarité" des Etats-Unis
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20h33 On dénombre désormais plus de 100.000 manifestants dans toute la France.
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20H26 A Paris, le dernier bilan de la police fait état de 35.000 manifestants place de la République
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20H16 Hollande rencontrera jeudi les présidents de l'Assemblée et du Sénat et les "forces représentées au Parlement"
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20H14 Onze hommes et une femme sont décédés, a annoncé François Hollande
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20h04 "'Rassemblons-nous", scande François Hollande. "Notre meilleure arme c'est notre unité".
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20H03 Hollande annonce une journée de deuil national jeudi. Les drapeaux seront en berne pendant trois jours.
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20h01 "Ils avaient marqué des générations de Français. Je veux leur dire que ce message de la liberté nous continuerons à le défendre", déclare François Hollande.
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19h49 Place de la République à Paris, au moins 15.000 manifestants scandent "liberté" en hommage aux victimes.
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19h43 Valls convie Sarkozy et l'UMP à la "marche républicaine" de samedi à Paris
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19h40 Entre 13.000 et 15.000 personnes sont rassemblées à Rennes en hommage aux victimes de Charlie Hebdo
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Charlie Hebdo : l’attentat le plus meurtrier en France depuis 1961

Le 07/01 à 13:37, mis à jour à 18:22
  • En 1982, attentat frappe restaurant « Goldenberg », rue Rosiers, quartier juif Paris.
En 1982, un attentat frappe le restaurant « Goldenberg », rue des Rosiers, en plein quartier juif de Paris. - AFP
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Affaire Merah, attentats des stations Saint-Michel et Port-Royal, de la rue des Rosiers... rappel des attaques terroristes les plus meurtrières perpétrées depuis 1961.

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L’attentat qui a fait au moins 12 morts ce mercredi contre les locaux de « Charlie Hebdo » à Paris est le plus meurtrier en France depuis la guerre d'Algérie. Voici un rappel des attaques terroristes les plus meurtrières perpétrées depuis 1961 :
Voir aussi
DIAPORAMA Les attentats les plus meurtriers en France



11 mars 2012 : les 11 et 15 mars, Mohamed Merah, 23 ans, tue trois militaires par balles dans la rue, à Toulouse et Montauban, puis, le 19 mars, trois enfants et un enseignant dans un collège juif de Toulouse, avant d’être tué le 22 mars par le Raid qui assiège son appartement depuis la veille.
3 décembre 1996 : un attentat à l’explosif dans une rame du RER B à la station Port-Royal (Paris 5ème) fait quatre morts et 91 blessés. Cette action terroriste à la bonbonne de gaz présente des similitudes avec la vague d’attentats de 1995.
25 juillet 1995 : une bombe explose dans une rame du Réseau express régional (RER) à la station « Saint-Michel », en plein coeur de Paris, faisant 8 morts et 119 blessés. Cet attentat, attribué aux extrémistes islamistes algériens, fut le plus meurtrier d’une vague de neuf actions terroristes, qui fera au total huit morts et plus de 200 blessés au cours de l’été. En 2002, deux hommes sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour trois de ces attentats.
17 septembre 1986 : un attentat à la bombe devant le magasin Tati, rue de Rennes à Paris (6e), fait 7 morts et quelque 55 blessés. Il s’inscrit parmi les quinze attentats (dont trois manqués) commis par le réseau terroriste pro-iranien de Fouad Ali Saleh en 1985 et 1986, et qui ont fait au total 13 morts et 303 blessés.
31 décembre 1983 : deux morts et 34 blessés à la gare Saint-Charles de Marseille, dans l’explosion d’une bombe placée près des consignes automatiques. Quelques minutes plus tôt, une autre explosion a fait trois morts et trois blessés à bord du TGV Marseille-Paris, à la hauteur de Tain-l’Hermitage (Drôme). Ces deux attentats seront revendiqués notamment par l’ « Organisation de la lutte armée arabe » liée à « Carlos ».
15 juillet 1983 : l’explosion d’une bombe près des comptoirs d’enregistrement de la compagnie Turkish Airlines à l’aéroport d’Orly fait 8 morts et 54 blessés. En mars 1985, trois Arméniens sont respectivement condamnés pour cet attentat à la réclusion à perpétuité, à 15 ans et à 10 ans de réclusion criminelle.
9 août 1982 : un commando de cinq tueurs ouvre le feu et jette des grenades à l’intérieur du restaurant « Goldenberg », rue des Rosiers, en plein quartier juif de Paris. Bilan : 6 morts et 22 blessés. L’attaque, longtemps attribuée au groupe Abou Nidal, n’est toujours pas élucidée.
29 mars 1982 : l’attentat contre le train Toulouse-Paris, le « Capitole », à bord duquel le maire de Paris, Jacques Chirac, aurait dû se trouver, fait cinq morts et 77 blessés. Il semble s’agir des premières représailles du terroriste Illich Ramirez Sanchez, alias Carlos, après l’arrestation de deux membres de son réseau, le Suisse Bruno Breguet et sa future compagne Magdalena Kopp.
3 octobre 1980 : une bombe dissimulée dans la sacoche d’une moto explose devant la synagogue de la rue Copernic à Paris (16e arrdt), à l’heure de la prière fait 4 morts et une vingtaine de blessés.
20 mai 1978 : des terroristes palestiniens ouvrent le feu, à l’aéroport d’Orly, sur un groupe de passagers en instance d’embarquement pour Tel-Aviv. Bilan: 8 morts (trois membres du commando, deux CRS et trois passagers). Trois passagers sont blessés.
18 juin 1961 : Une bombe posée par l’OAS sous le train Strasbourg-Paris à la hauteur de Vitry le François fait 28 morts.
Source AFP

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0204060229693-charlie-hebdo-lattentat-le-plus-meurtrier-en-france-depuis-1978-1081026.php?F8ImvpBYlXfuBfmw.99

AFP 07-01-2015 - 21:50

Charlie Hebdo: des Unes en deuil et des hommages dans les médias


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Des Unes noires en signe de deuil, des sites affichant le slogan "Je suis Charlie", des hommages improvisés sur les chaînes télé : tous les médias ont affiché leur solidarité avec l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, cible d'un attentat sanglant mercredi.
Des pages internet aux journaux papier, les médias ont revêtu la couleur du deuil. Dès mercredi après-midi, leurs comptes Twitter, Facebook et leurs sites internet arboraient un ruban noir. Et les Unes en préparation pour le lendemain se sont habillées de sombre, à l'instar du Figaro qui a abandonné dans son édition de jeudi la traditionnelle couleur bleue dans le bandeau où figure son nom.
Libération a choisi de décliner le slogan "Je suis Charlie", qui a fait flores sur les réseaux sociaux en signe de solidarité avec l'hebdomadaire, en barrant sa Une d'un "Nous sommes tous Charlie", sur un fond sombre.
"Il ne tueront pas la liberté", affirme pour sa part l'édition de jeudi d'Aujourd'hui en France et du Parisien, sur une page noire.
Pour rendre hommage à Charb, Wolinski, Cabu, Tignous et Honoré, les cinq dessinateurs qui ont perdu la vie dans l'attentat, les dessins de presse sont également à l'honneur. Un encrier renversé sur une bulle où figurent les mots "la liberté d'expression" orne la Une du quotidien catholique La Croix daté de jeudi. Les Echos honore la mémoire de Charb, en publiant en première page son dernier dessin.
En régions aussi, les hommages au journal satirique se sont multipliés. "Balles tragiques à Charlie Hebdo - 12 morts", a titré Ouest-France dans son édition du soir, en référence à la célèbre Une de Hara-Kiri, l'ancêtre de Charlie Hebdo, pour le décès du Général de Gaulle en 1970: "Bal tragique à Colombey, un mort",
- 'Je suis Charlie' en plusieurs langues -
Sur internet, la plupart des grands sites d'info affichaient sur leur page d'accueil le fameux slogan "Je suis Charlie", avec une typographie semblable à celle du nom du journal, qui a fait flores sur la Toile.
L'image a été reprise par Charlie Hebdo lui-même, dont le site internet se résumait à cette formule-choc, déclinée en plusieurs langues.
Philippe Val, l'ex-patron de Charlie Hebdo, a d'ailleurs appelé tous les journaux à adopter jeudi le nom de l'hebdomadaire satirique après l'attentat qui a décimé sa rédaction. "Si toute la France titrait Charlie Hebdo, ça montrerait qu'on n'est pas d'accord avec ça, que jamais on ne laissera le rire s'éteindre", a-t-il déclaré avec des sanglots dans la voix.
Les groupes Radio France, Le Monde et France Télévisions, rejoints par Lagardère Active, ont annoncé mercredi mettre "à disposition de Charlie Hebdo et de ses équipes l'ensemble de leurs moyens humains et matériels" pour que l'hebdomadaire "continue à vivre".
Sur sa page d'accueil, Google France a placé un ruban noir sous son logo, une initiative rare de la part du géant de l'internet.
Plusieurs médias, dont France Inter, Arte et Canal+, ont bouleversé leurs programmes.
Sur Canal +, Le Grand Journal a pris l'antenne pour une édition spéciale. Arte a dédié sa soirée à Charlie Hebdo, avec des éditions spéciales de ses journaux du soir suivies par la rediffusion du documentaire "Fini de rire", qui donne la parole à des caricaturistes du monde entier.
Mediapart a organisé en live avec Les Inrockuptibles une "soirée de veillée confraternelle" à partir de 20H30, "en solidarité avec Charlie Hebdo".
Jusqu'à jeudi, France Inter "dédie son antenne aux questions de sécurité, du vivre ensemble, du terrorisme, aux voix qu'on a assassinées, à la liberté de la presse et le rire qu'on a assassiné". Jeudi matin, la radio consacrera deux émissions à l'économiste Bernard Maris, qui animait une émission sur ses antennes chaque vendredi à 07H50, tué dans l'attaque.
France 2 dédiera ses deux émissions d'information "Envoyé spécial" (à 20H50) et "Complément d'enquête" (à 22H20) à l'attentat.
AFP 07-01-2015 - 18:26

Charlie Hebdo: sous le choc, la classe politique appelle à l'unité nationale


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"Choc" face à "un attentat d'une exceptionnelle gravité": tels ont été les mots de François Hollande après l'attentat au siège du journal Charlie Hebdo mercredi, un "choc" et une "horreur" partagés par l'ensemble de la classe politique, qui a appelé à l'unité nationale.
Avant une déclaration plus solennelle depuis l'Elysée à 20H00, le président est arrivé mercredi midi sur place très rapidement après l'attaque qui a fait 12 morts, entouré notamment de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, de la maire de Paris Anne Hidalgo, et de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France. Tous avaient le visage défait et grave.
"La France est aujourd'hui devant un choc, un choc qui est celui d'un attentat, car c'est un attentat, terroriste ça ne fait pas de doute, et par rapport à un journal qui avait été plusieurs fois menacé, qui était justement protégé", a déclaré François Hollande. Il en a appelé à l'unité nationale: "Dans ces moments-là il faut faire également bloc, montrer que nous sommes un pays uni, que nous savons réagir comme il convient. C'est-à-dire avec fermeté, mais avec toujours le souci de l'unité nationale."
Le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et les chefs de file de tous les groupes politiques de l'Assemblée ont aussi appelé à "l'union nationale" pour "défendre la liberté sous toutes ses formes". Ils affirment ainsi dans un communiqué "l'union de toutes les forces républicaines pour défendre sans concession et sans faiblesse cette France que nous aimons tant, qui a fait de notre Nation ce qu'elle est et ce pourquoi elle est aimée".
Les ministres du gouvernement étaient aussi à l'unisson. "Horreur et consternation. La République attaquée au cœur" pour Najat-Vallaud Belkacem (Education), "plus de larmes que de mots face à l'horreur de l'attentat dont sont victimes ses salariés, les policiers et leurs familles" écrit Laurence Rossignol (Famille).
L'opposition a aussi partagé largement cette indignation tout au long de la journée. Nicolas Sarkozy, dans une de ses premières interventions officielles au siège de l'UMP depuis son élection fin novembre, a évoqué un "attentat barbare", "abject", qui "heurte la conscience humaine", une "atteinte directe sauvage" à la liberté d'expression. Il a également appelé la République "à se rassembler".
- "Nous serrer les coudes" -
Même tonalité aussi chez l'ancien Premier ministre UMP François Fillon: "La France est frappée par le terrorisme. Les criminels espèrent nous intimider; non, ils renforcent notre courage! Ils espèrent nous diviser; ils renforcent notre unité!" "Aux criminels terroristes, opposons notre unité nationale, notre sang froid, notre détermination implacable", a-t-il poursuivi.
Alain Juppé, maire de Bordeaux (UMP), a aussi appelé à "faire bloc" sur Twitter, où de nombreuses réactions étaient publiées mercredi. "Un seul devoir, nous serrer les coudes" et "faire l'union nationale", a aussi déclaré le centriste François Bayrou, rappelant qu'il était allé avec François Hollande témoigner au procès contre les caricatures de Charlie Hebdo pour y "dire que la liberté de la presse, y compris de caricature, est une des pierre angulaires des droits de l'Homme".
La présidente du FN Marine Le Pen a aussi exprimé son "choc", mais a immédiatement dénoncé un "attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes". Puis dans une vidéo postée un peu plus tard sur le site internet du FN, elle a jugé que l'attentat devait "libérer (la) parole face au fondamentalisme islamique".
"C'est ma responsabilité de dire que la peur doit être surmontée et de dire que cet attentat doit au contraire libérer notre parole face au fondamentalisme islamique, ne pas se taire, et commencer par oser nommer ce qui s'est passé. Ne pas craindre de dire les mots : il s'agit d'un attentat terroriste commis au nom de l'islamisme radical", a-t-elle déclaré, estimant que "le temps du déni" n'est "plus possible".
Pour le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, "le nom des meurtriers est connu: lâches, assassins, +tuent les sans défense+. Le nôtre: chagrin et réplique républicaine". "Un des biens les plus précieux de la République vient d'être attaqué: la liberté de la presse", a réagi Gérard Larcher, président du Sénat.
Pour l'ancienne ministre de la Justice, la socialiste Elisabeth Guigou, "dans notre histoire troublée, le rassemblement a déjà permis aux Français de triompher de la haine et de ses pires abominations".

Dernières Nouvelles d’Alsace

Enquête après l'attaque terroriste Charlie Hebdo: opérations policières à Reims, Strasbourg, Pantin et Gennevilliers, pas d’interpellation

Des policiers ont mené mercredi des perquisitions à Reims, Strasbourg et dans plusieurs villes de la région parisienne dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Charlie Hebdo, des opérations qui n’avaient donné lieu à aucune interpellation en milieu de soirée, a-t-on appris de sources policières.

 «La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) a eu une information comme quoi l’un des tireurs aurait pu se réfugier dans un appartement de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Les policiers ont fouillé vers 16H00 l’appartement en question, mais cela n’a rien donné», a déclaré à l’AFP Patrice Leclerc, le maire (PCF) de la commune.
Des policiers sont aussi intervenus «dans l’après-midi à Pantin (Seine-Saint Denis) pour des vérifications», selon une source policière. «Ils étaient lourdement armés et ont défoncé la porte de l’habitation, mais ils n’ont rien trouvé, l’occupant des lieux les ayant visiblement quittés depuis longtemps», a précisé le maire de Pantin, Bertrand Kern.
Plusieurs milliers de policiers et gendarmes sont lancés dans une traque d’envergure afin d’arrêter les auteurs en fuite de l’attaque contre Charlie Hebdo qui a fait douze morts.
«Nous mettons tout en oeuvre pour que cette enquête aboutisse le plus rapidement possible et que les terroristes qui ont commis cet acte barbare et abject soient neutralisés», a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à la presse lors d’un nouveau déplacement en début de soirée sur les lieux de l’attentat.
Il a appelé «chacun à la responsabilité car la diffusion d’informations aléatoires, approximatives, est de nature à compliquer le déroulement de cette enquête et à retarder son dénouement». «L’ensemble des informations relatives à cette enquête sera communiqué dès lors que nous serons en situation de disposer d’éléments précis et définitifs», a assuré le ministre.
AFP

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aujourd'hui
 Edition de Strasbourg
Edition de Strasbourg
FUSILLADE À CHARLIE HEBDO Le commando identifié, le plus jeune des trois hommes recherchés s'est rendu
(document de la préfecture de police de Paris)



(document de la préfecture de police de Paris)
Georges Wolinski , Cabu, Charb et Tignous  (AFP)(AFP)
Luz le dessinateur. Photo AFP
Photo AFP/Philippe DUPEYRAT
Photo AFP
Photo AFP
Photo AFP
Photo AFP
Photo AFP

Le dessinateur Cabu a été tué dans la fusillade. Photo Archives
Les dessinateurs Cabu, Charb et Tignous notamment pris en 2006 devant le siège de Charlie Hebdo.  Photo AFP
La voiture utilisée par les deux hommes armés. Photo AFP/Dominique FAGET
La voiture utilisée par les deux hommes armés. Photo AFP/Dominique FAGET
Le dessinateur Charb fait partie des victimes. Photo AFP/François GUILLOT
Tignous fait partie des victimes. Photo AFP
Wolinski fait partie des victimes. Photo AFP
Photos AFP
Photos AFP
Bernard Maris. Photo AFP/Joël SAGET
Photos AFP
L'un des derniers dessin de Charb
Photo AFP
A Nice
Une foule dense place de la République à Paris
A Rennes
Archives
  • Source Préfecture de police de Paris 
6h35 : Le plus jeune des trois hommes recherchés s’est rendu mercredi soir au commissariat de Charleville-Mézières (Ardennes) et a été placé en garde à vue. Mourad Hamyd, 18 ans, soupçonné d’avoir aidé les deux tireurs, s’est rendu «vers 23H00 après avoir vu que son nom circulait sur les réseaux sociaux», a expliqué une source proche du dossier. «Il a été interpellé et placé en garde à vue», a confirmé une autre source proche du dossier, affirmant aussi que «plusieurs gardes à vue» étaient en cours «dans l’entourage» des deux frères recherchés dans cette affaire, Chérif et Saïd Kouachi. Un appel à témoins avec les photos des deux frères recherchés a été diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi par la police.
1h20 : Elsa Cayat, psychanalyste, amie de dessinateurs de Charlie Hebdo est décédée des suites de ses blessures.
00h59 : Un avis de recherche national a été lancé mercredi soir par la police contre trois hommes, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque de Charlie Hebdo à Paris, qui a coûté la vie à douze personnes, a-t-on appris de source proche du dossier. La police recherche deux frères d’une trentaine d’années, dont un avait été condamné en 2008 pour avoir participé à une filière d’envoi de combattants en Irak. Un troisième homme âgé de 18 ans figure parmi les suspects.
00h54 : une opération est également en cours à Charleville Mézières. L'un des suspects, le jeune de 18 ans est originaire de #CharlevilleMezieres. Il était inscrit au lycée #Monge en Terminale S en 2014.
00H10 : les policiers ont pris position autour d'un immeuble.
00h02 : L'opération du Raid et du GIPN concerne le quartier Croix Rouge à Reims
23H15 : Une opération de police avec le Raid est en cours à Reims. Une opération de police d’envergure pour arrêter les suspects dans l’attentat contre Charlie Hebdo était en cours à Reims vers 23H00, a annoncé un officier du Raid. Les policiers «vont partir en opération. Ou, prévenus par la presse et les réseaux sociaux, ils (les suspects) sont partis, ou ça va rafaler», a déclaré un officier du Raid, appelant les journalistes présents à la «plus grande prudence».Plusieurs dizaines de véhicules de police avaient quitté le commissariat de Reims pour se rendre dans une caserne de CRS, dans le quartier Croix-Rouge dans l’ouest de la ville.
23 heures : Une cérémonie d’hommage et de recueillement aux douze victimes de l’attentat contre Charlie hebdo se déroulera jeudi midi dans la cour d’honneur de l’Assemblée nationale, dans le cadre de la journée de deuil national décrété par François Hollande.
22h45 : Des policiers ont mené mercredi des perquisitions à Reims, Strasbourg et dans plusieurs villes de la région parisienne dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Charlie Hebdo, des opérations qui n’avaient donné lieu à aucune interpellation en milieu de soirée, a-t-on appris de sources policières.
22 heures : Philippe Honoré figure parmi les douze morts de l'attaque contre Charlie Hebdo, ce qui fait de lui le cinquième dessinateur de l'hebdomadaire satirique tué mercredi, selon l'urgentiste Patrick Pelloux.
21h30 : Des perquisitions sont en cours à Reims d’où serait originaire l’un des trois assaillants présumés, Saïd Kouachi, 34 ans.
Un autre, son frère, serait originaire de Pantin en banlieue nord est parisienne (Seine-Saint-Denis). Il pourrait s’agir de Cherif Kouachi, né en 1982 à Paris, un homme déjà condamné en mai 2008 dans le cadre de la filière djihadiste irakienne dite du XIXé arrondissement de Paris. Il avait écopé de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis pour association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste.
Le troisième serait aussi identifié. Il se nomme Mourad Hamyd et serait né en juillet 1996 et aurait résidé près de Charleville-Mézières dans les Ardennes.
21h15 : l'émotion dans toute l'Europe 
21h04 : Des opérations de police sont en cours également à Reims en plus de celles menées à Pantin et Gennevilliers.
21 heures : En allemagne, les hommages se multiplient comme ici devant l'ambassade de France à Berlin
20h54: Les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont investi mercredi après-midi plusieurs appartements à Pantin et Gennevilliers, en banlieue parisienne, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Charlie Hebdo, des opérations qui n’ont donné lieu à aucune interpellation.
20h50 : L'hommage de la toile
20h45 : Charlie devrait sortir mercredi...
20h43 : Plus de 100 000 personnes se sont rassemblées dans toute la France mercredi en fin d’après-midi pour rendre hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo.
A Paris, 35.000 personnes se sont réunies place de la République, non loin du siège de la rédaction de Charlie Hebdo, selon la préfecture de police. Ils étaient entre 13 et 15.000 à Rennes, entre 10 et 15.000 à Lyon, 10.000 à Toulouse, 7.000 à Marseille et 5.000 à Nantes, Grenoble et Bordeaux, selon des chiffres de la police dans ces différentes villes.
20h39 : Alors que des dizaines de milliers de personnes se réunissaient mercredi soir un peu partout en France en hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo, une marche républicaine était en cours d’organisation pour samedi à Paris.
20h35 : Quelque 35.000 personnes se sont rassemblées mercredi soir place de la République à Paris en hommage aux victimes de l’attentat sanglant contre Charlie Hebdo, a annoncé la préfecture de police.
Il s’agit d’un chiffre définitif, a précisé la préfecture, alors que des milliers de personnes se trouvaient toujours sur la place peu après 20H00.
20h33 : «Ces barbares n’auront pas le dernier mot, l’art et la liberté seront plus forts que toutes les intolérances», a réagi mercredi Cartooning for Peace, réseau international de dessinateurs de presse engagés, après l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo.
20h22 : L’ensemble des collectivités locales françaises mettront leur drapeau en berne jeudi, après la tuerie qui a fait douze morts au siège de Charlie Hebdo mercredi matin.
20h13 : Onze hommes et une femme ont été tués mercredi dans l’attentat contre Charlie Hebdo, a déclaré François Hollande.
20h10 : Le président François Hollande a affirmé, au soir de l’attentat meurtrier qui a frappé l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi à Paris, que «notre meilleure arme, c’est notre unité».
«Nous devons être nous-mêmes, conscients que notre meilleure arme, c’est notre unité, l’unité de tous nos concitoyens face à cette épreuve. Rien ne peut nous diviser, rien ne doit nous opposer, rien ne doit nous séparer», a assuré le chef de l’État lors d’une allocution solennelle télévisée.
20h05 : Le pape François condamne avec la «plus grande fermeté» l’"horrible attentat» commis mercredi contre le journal satirique Charlie Hebdo à Paris, a déclaré son porte-parole le Père Federico Lombardi. «Le Saint Père exprime la plus ferme condamnation pour l’horrible attentat qui a endeuillé ce matin la ville de Paris», a indiqué le porte-parole du Vatican, dans un communiqué.
20 heures : François Hollande annonce une journée de deuil national
19h53 : Au moins 15.000 personnes étaient rassemblées mercredi à Paris en début de soirée, en hommage aux victimes de l’attentat à Charlie Hebdo, selon des chiffres encore provisoires de la police. La place de la République, noire de monde, a été fermée à la circulation, et les manifestants, venus à l’appel de plusieurs syndicats, associations, médias ou partis politiques, peinaient à y accéder.
7 000 personnes selon la police se sont rassemblées mercredi sur le Vieux-Port à Marseille pour rendre hommage aux victimes de l’attaque qui a visé l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Dans la foule -très nombreuse pour la ville-des manifestants portaient des panonceaux «Je suis Charlie» et quelques drapeaux français étaient visibles
19h40 : «C’est le 11 septembre de la presse», a commenté Mourad Boudjellal, le président du Rugby Club Toulonnais (RCT), ancien éditeur des dessinateurs Charb et Tignous, tués dans l’attaque. «Je suis plus que consterné, je suis abasourdi», a déclaré M. Boudjellal, ancien PDG de la maison d’éditions Soleil Productions.
19h34 : L’ensemble des responsables des cultes se réuniront jeudi pour prendre une initiative commune après l’attentat contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo, a annoncé mercredi le président de la Fédération protestante de France, François Clavairoly.
19h30 : Cet attentat sanglant «est un coup porté à l’ensemble des musulmans», a déclaré pour sa part le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, qui a également annoncé «une réunion» jeudi de tous les représentants de l’islam de France.
19h25: Même Google rend hommage aux morts de Charlie Hebdo. Google France a apposé mercredi en fin de journée sur sa page d’accueil un ruban noir «en mémoire des victimes de l’attentat au journal Charlie Hebdo», une initiative rare de la part du géant de l’internet
19h20 : les hommages des dessinateurs se poursuivent sur la toile
19h15 : Selon le procureur de la République de Paris, "parmi les blessés, quatre restent dans un état grave".
19h13 : Environ 5.000 personnes, selon la police, dont l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ont rendu hommage mercredi soir à Nantes aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo, à l’appel du club de la presse de Nantes Atlantique.
19h10 : Environ 10 000 personnes, selon la police, étaient rassemblées mercredi vers 19H00 à Toulouse, en hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo.
19h03 : Selon le procureur de Paris, les auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo,  ont d’abord tué «un agent de maintenance» qui se trouvait à l’accueil, après lui avoir demandé ainsi qu’à un collègue où se trouvait Charlie Hebdo.
Ils sont alors montés au deuxième étage, où se tenait la conférence de rédaction de Charlie Hebdo, et commencé à tirer «en rafales», tuant alors huit journalistes de Charlie Hebdo, un policier chargé de la protection de l’un d’eux et un invité de la rédaction. Les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous figurent parmi les personnes décédées. Dans leur fuite, les assaillants ont touché, puis «froidement abattu au sol» un autre policier, boulevard Richard-Lenoir, selon le procureur, qui a précisé que les autopsies se dérouleraient jeudi matin.
19h03 : Plus de 10.000 personnes étaient rassemblées mercredi soir place des Terreaux, à Lyon, en hommage aux victimes de l’attentat de CharlieHebdo, selon la police. Brandissant des pancartes portant l’inscription «Je suis Charlie», nombre de participants scandaient «Charlie» en tapant des mains.
19h02 : Les auteurs de cette attaque contre l’hebdomadaire satirique restent en fuite, selon le procureur François Molins
19 heures : Une nouvelle réunion de crise est convoquée jeudi à 08H30 à l’Élysée autour de François Hollande après l’attentat sanglant contre Charlie Hebdo mercredi, a-t-on appris auprès de la présidence. Cette réunion se tiendra «dans la même formation» que celle convoquée mercredi après-midi dans la foulée de l’attentat et à laquelle participaient, outre le chef de l’État, le Premier ministre Manuel Valls, plusieurs ministres et les responsables des services de sécurité
18h59 : la réaction des autorités religieuses
18h40 : Les auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts et 11 blessés mercredi selon un nouveau bilan, criaient «Allah akbar» et «affirmaient vouloir venger le prophète», a déclaré le procureur de Paris François Molins. Le magistat a évoqué un groupe d’"au moins deux individus», ajoutant qu’un témoin avait fait état de trois assaillants.
18h34 : «Plus de 5.000» personnes se sont rassemblées mercredi en fin d’après-midi à Paris en hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo, a affirmé à une source policière, précisant que ce chiffre pourrait être revu à la hausse. La place de la République était noire de monde, la circulation était coupée, tandis que des gens continuaient d’affluer, ont constaté des journalistes peu avant 18H30.
18h32 : Anne Hidalgo, maire PS de Paris, a annoncé mercredi qu’elle allait faire de Charlie Hebdo un «citoyen d’honneur» de la capitale, vendredi matin avec l’ensemble du Conseil de Paris.
18h20 : Le portrait du dessinateur Charb, tué mercredi dans l’attaque contre Charlie Hebdo, figurait, avec huit autres, dans une liste de «Recherchés, morts ou vifs, pour crimes contre l’islam» publiée au printemps 2013 par la revue jihadiste en anglais Inspire.
18h17 : Le Parti socialiste (PS), le parti communiste (PCF), Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) appellent à une «marche républicaine» samedi à 15H00 à Paris.
18h15 : Six compagnies de CRS et escadrons de gendarmerie mobile, soit près de 500 hommes, ont «d’ores et déjà été déployés en renfort sur Paris» après l’attentat commis contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur.
Ces renforts portent «à 16 le nombre de forces mobiles engagées sur Paris et la petite couronne. D’autres forces sont en transit ou en position d’alerte», précise dans un communiqué le ministère. Le plan gouvernemental Vigipirate a été élevé au niveau «alerte attentat», son échelon le plus élevé en Ile-de-France, avait annoncé Matignon.
18h12 : Des milliers de personnes se rassemblent partout en France comme ici à Bordeaux
18h10 : Près de 500 CRS et gendarmes mobiles déployés en renfort à Paris
17h45 : Les drapeaux ont été mis en berne à l'Elysée mais également à  Matignon, l’Assemblée nationale et au Sénat
17h40 : François Hollande s'est rendu à la cellule d'urgence médico-psychologique de l'hötel Dieu
17h27 : Les soutiens se multiplient sur la toite
Vous désiriez tuer #CharlieHebdo ? Vous venez de le rendre immortel.
Best Vines (@thabestvines) 7 Janvier 2015
17h25: L'économiste Bernard Maris parmi les victimes
17h22 : La sécurité a été fortement renforcée aux abords du palais présidentiel, où des policiers ont été déployés, porteurs de gilets pare-balles et d’armes automatiques
17h20 : La réaction de John Kerry le secrétaire d'Etat des Etats Unis
17h19 : des appels aux rassemblements partout en France 
17h16 : L’attentat, qui a fait au moins douze morts mercredi contre les locaux de Charlie Hebdo à Paris, est le plus meurtrier en France depuis la guerre d’Algérie.
17h12 : Les drapeaux ont été mis en berne mercredi sur les principaux centres du pouvoir exécutif et législatif, comme l’Elysée, Matignon, l’Assemblée nationale et le Sénat, après l’attentat sanglant perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Le président François Hollande, qui a décidé de maintenir la cérémonie de voeux aux autorités religieuses prévue à 18H00 mercredi au palais présidentiel, a en revanche décidé de reporter ses voeux aux corps constitués initialement prévus jeudi matin, a-t-on appris auprès de la présidence.
17h04 : Le fondateur du festival clermontois Rendez-vous du carnet de Voyage, Michel Renaud, figure parmi les douze victimes de l’attentat sanglant perpétré mercredi dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, a-t-on appris auprès du maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi.
«Michel Renaud et le secrétaire général des Carnets de voyage Gérard Gaillard étaient sur place avec Cabu, qui avait été leur dernier invité d’honneur.
16 H 41 : Une conférence de presse du procureur de Paris va avoir lieu à 17 heures 45.
15 H 51 : Le siège du groupe de presse du journal El Pais à Madrid a été évacué mercredi après réception d’un paquet suspect, a déclaré un porte-parole, évoquant "l’inquiétude" après l’attentat sanglant à Paris contre un hebdomadaire satirique. À 13 heures 45, soit près de trois heures après l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo à Paris, un homme est arrivé avec un paquet jugé suspect et qui contenait notamment des câbles. "La police a évacué l’immeuble" où travaillaient plus de 300 personnes, a déclaré le directeur de communication de El Pais Pedro Zuazua.
15 H 48 : Bernard Maris, économiste et chroniqueur sur France Inter, a été tué dans l’attentat, annonce Radio France. "France Inter pleure et nos pensées vont à sa famille", a tweeté Mathieu Gallet, PDG de Radio France. Bernard Maris, 68 ans, collaborait également à Charlie Hebdo, sous le pseudonyme d’"oncle Bernard"
.
15 H 40 : Pour Jean-Luc Mélenchon, "il s’agit d’assassinat politique. Il ne faut pas avoir peur. Il faut se serrer les coudes. Résister par bravoure et solidarité, répliquer par des comportements d’amour".
15 H 39 : Les victimes auraient été sommées de décliné leur identité secrète.
15 H 38 : Des membres des familles de victimes arrivent progressivement soutenus par des médecins SAMU.
15 H 27 : Il y a "trois criminels à l’origine" de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, à l’issue d’une réunion de crise à l’Élysée. Tout est mis en œuvre pour "neutraliser le plus rapidement possible les trois criminels qui ont été à l’origine de cet acte barbare", a déclaré le ministre, qui n’a pas apporté de précisions sur le rôle des différentes personnes impliquées.
15 H 19 :
15 H 16 : "trois criminels", déclare Bernard Cazeneuve.
15 H 14 : "Je veux d'abord confirmer le bilan : 12 disparus, 8 blessés dont 4 en situation d'urgence absolue", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. 
15 H 10 : Un numéro vert (08.05.02.17.17) a "été mis à disposition" et "activé" afin de recueillir tout témoignage sur cet attentat, a indiqué Richard Atlan, le porte-parole de la direction de la police judiciaire parisienne, dont la brigade criminelle est en charge de l’enquête avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
15 H 07 : Les enquêteurs lancent un appel à témoins, indique la police judiciaire. 
14 H 52 : Les deux auteurs de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo étaient armés de fusils d’assaut kalachnikov mais n’étaient pas équipés de lance-roquette, a affirmé une source policière.
Une source proche de l’enquête, s’appuyant sur les premiers éléments des investigations, avait fait état de la présence de lance-roquette. "Ils étaient tous deux cagoulés, chacun armé d’une kalachnikov", mais il n’avaient "pas de lance-roquette", selon la source policière. Les deux hommes sont toujours en fuite. L’attentat, le plus meurtrier en France depuis au moins 40 ans, a fait au moins douze morts.
14 H 50 : "Jesuischarlie": des milliers d’internautes exprimaient mercredi sur les réseaux sociaux leur solidarité avec les victimes de l’attentat meurtrier qui a visé Charlie Hebdo. Le hashtag #jesuischarlie, apparu sur Twitter après l’attaque sanglante contre l’hebdomadaire satirique qui a fait au moins douze morts mercredi en fin de matinée, avait été utilisé plus de 45 000 fois en une heure peu avant 14 heures 45.
Une page Facebook, intitulée "Je suis Charlie", en caractères reprenant ceux du journal, sur fond noir, recueillait au même moment plus de 25 000 "likes", relayant des appels à rassemblements à Paris et à Strasbourg.
14 H 46 : Manuel Valls a "activé" la cellule interministérielle de crise du gouvernement à la suite de l’attentat mercredi contre Charlie Hebdo, qui a faut 12 morts, a indiqué une source gouvernementale. Le chef du gouvernement a "activé la cellule interministérielle de crise et a confié la conduite opérationnelle au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve", a indiqué cette source.
14 H 29 : Selon Cédric Garofé, témoin, "ils ont dit : vous direz aux médias que c’est Al-Qaida au Yemen".
14 H 24 : les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous sont morts, confirme une source judiciaire.
14 H 20 : L’ambassade des États-Unis à Paris déploie des militaires pour protéger son personnel dans la capitale. Les parents d’élèves sont tous alertés de venir récupérer leurs enfants.
14 H 15 : La réunion ministérielle de crise a commencé à l’Elysée autour de Hollande.
14 H 09 : Les policiers ont relevé 15 impacts de balles sur la voiture des policiers et extrait deux balles des murs de l’immeuble de Charlie Hebdo.
13 H 54 : Cette mesure fait suite à la décision du Premier ministre de relever le plan Vigipirate au niveau "alerte attentat" en Ile-de-France après l’attentat perpétré à Paris dans les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, qui a fait au moins douze morts. Une cellule de crise a été activée au rectorat et il est interdit de stationner aux abords des établissements, précise un tweet du rectorat.
13 H 53 : Le dessinateur Wolinski figure aussi parmi les morts. Charb est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital.
13 H 52 : Les journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo étaient désignés par leurs noms, leurs pseudonymes et même leurs prénoms par les assaillants selon un policier qui a interrogé les premiers témoins dont le dessinateur Luz qui n’a pas été touché par les tirs le visant.
13 H 50 :
13 H 49 : Selon une source policière, les tireurs auraient été en possession d’une liste de journalistes à abattre. Sur place, les enquêteurs relèvent la position des corps, des douilles, des traces de pas.
13 H 39 : Le dessinateur Cabu a été tué dans la fusillade.
13 H 37 : Des images de l'attaque au siège de Charlie Hebdo. 
13 H 34 : Serge Moati, écrivain, réalisateur, intervenant régulier dans Charlie Hebdo : "Il faut réagir. Entrer en résistance dans un combat national face à ces petits mecs lâche. On ne peut pas rester chez soi quand on entend ça. Il faut une union nationale contre l’islamisme radical. Tous les citoyens sont concernés."
13 H 31 : François Hollande "interviendra à 20 heures depuis l’Elysée".
13 H 29 : Les agresseurs qui ont attaqué les locaux du journal Charlie Hebdo mercredi ont crié "nous avons vengé le prophète !", selon des témoins cités par une source policière. Sur une vidéo de l’attaque, filmée par un homme réfugié sur un toit et mise en ligne par le site francetvinfo, on entend un homme crier "Allah akbar" entre plusieurs coups de feu.
13 H 28 : Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte et les transports sont placés en "protection renforcée" en région parisienne après l’attaque meurtrière mercredi contre Charlie Hebdo, dont les auteurs n’ont pas encore été interpellés, a indiqué Matignon.
"Toutes les forces disponibles sont mobilisées et des renforts civils et militaires seront déployés dans le cadre du plan Vigipirate", que Manuel Valls vient de relever au niveau le plus élevé d’"alerte attentat", indique Matignon dans un communiqué.
"Tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier, traquer et interpeller les auteurs" de l’attaque, qui a fait onze morts et quatre blessés "en situation d’urgence absolue", précise-t-on de même source.
13 H 26 : Felix, voisin de l’immeuble dans lequel se trouve Charlie Hebdo : "J’ai vu deux silhouettes noires avec des sortes de cagoules noires avancer à pied tranquillement. Ils n’ont rien dit et sont entrés dans l’immeuble". Un autre témoin : "Ils sont montés dans un véhicule foncé, un C4 avec leurs armes et sont partis vers la porte de Pantin."
13 H 24 :
13 H 18 : Le bilan passe à 12 morts, annonce le parquet de Paris. 
13 H 08 : Le dessinateur Charb, directeur du journal figure parmi les quatre blessés grave. Les tireurs se sont d’abord trompé de bâtiment, entrant dans le 6 de la rue Nicolas Appert dont un occupant a appelé la police, avant de se rendre dans l’immeuble voisin siège du journal.
13H06 :Les témoins racontent.
12 H 56 : François Hollande a précisé le bilan de cet attentat : 11 morts et 4 blessés graves.
12 H 54 :"Nous sommes menacés car nous sommes un pays de libertés", a déclaré le président de la République.
12 H 53 : "La France est aujourd'hui devant un choc, c'est un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute."
12 H 52 : "Les auteurs de ces actes seront pourchassés aussi longtemps que nécessaire", a annoncé le chef de l'Etat.
12 H 51 : "Un acte d'une exceptionnelle barbarie vient d'être commis aujourd'hui à Paris, contre des journalistes", a déclaré François Hollande. 
12 H 48 :
12 H 46 : François Hollande est arrivé sur place.
12 H 44 : Le plan Vigipirate est relevé au niveau "alerte attentats", le niveau le plus élevé, dans toute l’Île-de-France, annonce Matignon.
12 H 42 : François Hollande a quitté mercredi vers 12 heures 20 l’Elysée pour se rendre sur les lieux de la fusillade. Le Premier ministre Manuel Valls, Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication), participeront à cette réunion.
Le chef de l’Etat a quitté précipitamment le palais présidentiel, dévalant le perron suivi de son conseiller communication Gaspard Gantzer avant de s’engouffrer dans son véhicule escorté par ses services de sécurité.
12 H 35 : L'attaque à la kalachnikov et au lance-roquette par au moins deux hommes cagoulés au siège de Charlie Hebdo à Paris, a fait 11 morts dont deux policiers, a-t-on appris de source proche de l’enquête, un acte sans précédent contre un organe de presse en France.
"Vers 11h30, deux hommes armés d’une kalachnikov et d’un lance-roquette, ont fait irruption au siège du journal satirique Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l’ordre", a déclaré une source proche de l’enquête.
En quittant les lieux, les deux agresseurs ont blessé par balle un policier. Ils ont ensuite braqué un automobiliste porte de Pantin et percuté un piéton.
"J’ai entendu des coups de feu, j’ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture. Ils étaient au moins cinq", a déclaré Michel Goldenberg, un voisin qui a son bureau dans la même rue que Charlie Hebdo, la rue Nicolas Appert. Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté avoir entendu "à 11h30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes".
Sans qu’on sache s’il y a un lien avec cette attaque, Charlie Hebdo a fait la Une de son dernier numéro paru ce mercredi avec "les prédictions du mage Houellebecq: en 2015 je perds mes dents...En 2022 je fais Ramadan !". Le livre de l’écrivain controversé paru mercredi "Soumission" prédit l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman en 2022.
12 H 34 :
12 H 33 :
12 H 31 : Un nouveau bilan fait état de 11 morts dont deux policiers, selon une source proche de l'enquête.
12 H 30 : François Hollande se rend sur place. Une réunion ministérielle va avoir lieu à 14 heures à l’Elysée.
12 H 29 :
12 H 24 : Dix morts dans l’attaque des locaux de Charlie Hebdo, selon le parquet de Paris.
12 H 20 : Il y a au moins un mort dans l’attaque des locaux de Charlie Hebdo, selon une source policière. 
12 H 16 : "Six blessés très graves" dans la fusillade, un policier a été atteint, selon la mairie de Paris. 
12 H 02 : Des tirs d’armes automatiques ont fait «des victimes» au siège de Charlie Hebdo mercredi matin à Paris, a assuré le dessinateur Luz,  après une information d’iTÉLÉ annonçant une fusillade sur place. «Je pense qu’il y a des victimes», a déclaré par téléphone le dessinateur, Renaud Luzier, dit Luz, visiblement paniqué.
Ces personnes, Chérif et Said Kouachi, 32 et 34 ans, sont «susceptibles d’être armées et dangereuses», prévient la préfecture de police de Paris, précisant qu’ils «font l’objet de mandats de recherche». «Toute personne détenant des informations» sur les suspects est invitée à joindre le numéro vert 0805 02 17 17, ajoute-t-elle.
07/01/2015 à 23:14
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