Ce que je reçois
Bonsoir, voila un article qui pourra faire bondir la presse
espagnole et la presse internationale. La nature fait bien les choses dès fois,
le régime du terroriste général est au pied du mur, comment comprendre que des
terroristes qui ont participé aux actes d’assassinats, enlèvement des
occidentaux, décapitations etc… des actes d’horreurs en tous genres n’écopent
que 3 ans pendant que le pouvoir
mauritanien condamne à mort un jeune forgeron qui s’est plaint des
discriminations puis le même général
condamne à 2 ans ferme sur faux et usage du faux des militants des
droits humains qui n’ont rien fait à part avoir dénoncé pacifiquement , à mains
nues l’esclavage foncier ?
Bonne réception.
« Prison civile de Nouakchott : Scènes surréalistes
Qui sont ces
prisonniers libérés ?
Parmi les gens libérés figure le nom de Teyib Ould Saleck,
doyen des prisonniers islamistes en Mauritanie. Il a été arrêté au milieu de la
décennie écoulée et a été condamné à huit années de prison pour avoir participé
à l’attaque contre la garnison de Lemghaïty en 2005. Il a été également
poursuivi et condamné pour enrôlement au profit d’AQMI en prison et pour avoir
reçu des fonds de l’étranger.
C’est apparemment un véritable militant de la cause jihadiste. D’ailleurs, le Royaume d’Espagne a sollicité l’autorisation pour l’interroger sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. »
C’est apparemment un véritable militant de la cause jihadiste. D’ailleurs, le Royaume d’Espagne a sollicité l’autorisation pour l’interroger sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. »
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Prison civile de Nouakchott
: Scènes surréalistes
Jeudi, 29 Janvier 2015 12:02
L’ancienne maison d’arrêt de Nouakchott, devenue une prison
secondaire après la construction de la prison de Dar Naim, est généralement
réservée aux prisonniers ‘’de marque’’ tels que les détenus jihadistes ou les
gens accusés de détournement ou de malversation. Cette prison ultra surveillée
a connu, vendredi dernier, une bataille féroce entre gardes et prisonniers
salafistes qui a tourné à l’avantage des derniers. Retour sur une affaire qui
continue d’agiter l’opinion.
Vendredi dernier, le président Aziz s’apprête à regagner les
lieux saints pour présenter ses condoléances aux nouvelles autorités
saoudiennes suite au décès du Roi Abdallah. Son voyage sera retardé quelques
heures à cause de ce qui est désormais connu sous la crise déclarée sans
alerte, à l’ancienne prison de Nouakchott.
Le groupe des prisonniers qui fait beaucoup parler de lui et
qui est soumis à un traitement d’exception est bien celui des prisonniers
salafistes. Un peu moins d’une trentaine de jeunes islamistes dont certains
sont condamnés à mort. Mais d’autres, un groupe de quatre personnes dont le
mandat de détention a expiré, n’arrivent pas à recouvrer leur liberté. Une
pratique apparemment fréquente au sein de notre justice où on ne s’embête pas beaucoup
à respecter les textes.
En signe de protestation, les détenus islamistes déclarent
une grève de faim et un sit-in en prison. En réponse à cette action, les gardes
décident d’utiliser, comme à leur habitude, la méthode forte: gaz lacrymogènes,
matraques… avant d’engager la bataille corps à corps avec les redoutables
détenus qui, semble-t-il, n’attendaient que cela pour montrer une hardiesse et
une férocité sans pareille.
Très vite la bataille tourne à l’avantage des jihadistes qui
réussissent à faire deux otages parmi les gardes. Cette prise d’otages a
contraint les autorités d’engager des pourparlers qui aboutissent, tard dans la
soirée, à l’élargissement des prisonniers dont le mandat de détention a expiré
contre la libération des gardes tenus en otages par les prisonniers qui ont
réussi à créer un rapport de force afin de plier les autorités.
Qui sont ces prisonniers libérés ?
Au-delà du coup asséné à la crédibilité et à l’autorité de
l’Etat à travers cette affaire, il faut revenir sur les CV des personnes
libérées pour, peut-être, comprendre l’acharnement et la détermination des
prisonniers jihadistes à faire libérer leurs amis.
Parmi les gens libérés figure le nom de Teyib Ould Saleck,
doyen des prisonniers islamistes en Mauritanie. Il a été arrêté au milieu de la
décennie écoulée et a été condamné à huit années de prison pour avoir participé
à l’attaque contre la garnison de Lemghaïty en 2005. Il a été également
poursuivi et condamné pour enrôlement au profit d’AQMI en prison et pour avoir
reçu des fonds de l’étranger.
C’est apparemment un véritable militant de la cause
jihadiste. D’ailleurs, le Royaume d’Espagne a sollicité l’autorisation pour
l’interroger sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid.
Le second jihadiste libéré n’est autre que Mohamed Said Ould
Moulaye Ely. Il avait rejoint AQMI au nord Mali avant d’être envoyé combattre
en Algérie où il fut arrêté lors d’un accrochage avec l’armée algérienne. Il a
été jugé et condamné à trois années de prison. Après l’expiration de sa peine,
il a été remis aux autorités mauritaniennes qui l’ont condamné à deux années de
prison. C’est le premier qui a donné le coup d’envoi du sit-in dans la salle
d’accueil de la prison avant d’être suivi par le reste de ses amis.
Autre ancien prisonnier libéré à la suite de la bataille de
la prison : Taleb Ould Ahmednah. C’est le frère de Abdel Kader Ould Ahmednah,
tué récemment au cours d’un raid de l’aviation sur la frontière
mauritano-malienne. Il a été interpellé en 2009 à Dakar avant d’être remis aux
autorités mauritaniennes, quatre mois plus tard.
La justice mauritanienne l’a accusé d’appartenance à AQMI,
enlèvement ou tentative d’enlèvement d’étrangers. Il fut condamné à cinq ans de
prison qui ont expiré il y a plus de deux mois.
Le quatrième islamiste élargi est Mohamed El Hafdh Ould
Cheikh, alias Jouleybib. Il fait partie du groupe libéré suite au dialogue mené
par les oulémas en 2010. A
la fin de la même année, il sera arrêté et remis en prison. Il était accusé
d’avoir constitué une cellule de jihadistes dont il est devenu l’émir.
Il écope, en première instance, d’une peine de trois ans qui
sera ramenée à trois ans par la cour d’appel.
Que comptent-ils faire dans l’avenir ? Difficile à savoir
même si tout porte à croire que le foi dans l’action jihadiste demeure intacte.
Ould Bladi
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