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selon le site précité www.ani.mr, repris par www.noorinfo.com
Mort du détenu de Dar Naim : L’officier de la garde affirme avoir "exécuté les ordres de ses chefs"
Le sous-lieutenant Daha Ould Hadhrami en service à la prison de Dar Naim, soupçonné d’être derrière la mort du détenu Hacen Ould Hadih, a affirmé avoir reçu l’ordre de le torturer.
Le jeune officier dit présenter ses excuses à la famille du défunt et au peuple mauritanien, déclinant , toutefois, toute responsabilité relatives aux ordres de ses chefs(le capitaine commandant de compagnie et le commandant du groupement).
Dans une déclaration à Radio Nouakchott, le sous-lieutenant Ould Hadhrami a précisé : « quand j’étais de permanence, j’ai l’ordre de punir un groupe de prisonniers. Il y avait même des ordres du commandant Chamekh de torturer les prisonniers car , dit-il, les pensionnaires ne peuvent être maitrisés autrement ». Il a ajouté que « les personnes devant être torturées sont d’abord placé en isolement dans des cellules individuelles ». Il poursuit : « Il était minuit quand nous avons alors rassemblé les détenus dans la cour, où il doivent être soumis à la punition . C’est alors qu’on m’a rendu compte que l’un des prisonnier ne pouvait pas tenir debout. Il fut sorti de la cour sur mon ordre et placé dans un endroit aéré où il a été ausculté par l’infirmier de garde, lequel attesta que son état est critique. Je rendis compte au commandant du groupement tout en demandant la présence d’une ambulance. Après une heure de temps, le médecin de la prison, contacté par l’infirmier, est arrivé pour examiner la victime et attester sa mort ». Puis « arriveront le général commandant de la garde, le commandant et le, capitaine en plus du chef du 2ème bureau (renseignement) devant lesquels j’ai déclaré avoir reçu du capitaine commandant la compagnie et du commandant du groupement l’ordre de torturer les prisonniers. Je fus alors convoqué à l’état major pour être entendu par le colonel chef du bureau du renseignement en présence du commandant chef du groupement. J’ai réaffirmé avoir reçu l’ordre de torturer de la part du capitaine et du commandant, ce que j’ai répété devant la brigade mixte de gendarmerie ».
Et de poursuivre « Après l’arrivée d’un officier de la garde à la brigade mixte, on me présenta le PV que j’ai refusé de signer, parce que des parties de ma déposition ont été supprimées, notamment celle relatives aux ordres reçus ».
Par ailleurs, j’ai réaffirmé les mêmes déclarations devant le procureur de la république et rappelé avoir refusé la signature du PV à cause des suppressions, avant d’être renvoyé devant le juge d’instruction , lequel m’a placé en dépôt ».
Répondant à une question relative aux motivations de cette ordure, le sous-lieutenant a affirmé que « l’un des prisonniers était torturé pour avoir pris la fuite profitant de l’instant où il devrait s’occuper de la poubelle. Je l’ai retrouvé dans la même journée à Sebkha avant de le ramener en prison ».
Il par ailleurs affirmé que la pratique de la torture « est une monnaie courante » dans la maison d’arrêt de Dar Naim.
Il a affirmé ne rien savoir sur les motifs de la soumission à la torture du défunt, soulignant qu’il s’agit d’un « problème le liant au commandant ».
Enfin Ould Hadhrami a encore insisté sur ses excuses auprès de la famille de Hacen Ould Hadih
Dans une déclaration à Radio Nouakchott, le sous-lieutenant Ould Hadhrami a précisé : « quand j’étais de permanence, j’ai l’ordre de punir un groupe de prisonniers. Il y avait même des ordres du commandant Chamekh de torturer les prisonniers car , dit-il, les pensionnaires ne peuvent être maitrisés autrement ». Il a ajouté que « les personnes devant être torturées sont d’abord placé en isolement dans des cellules individuelles ». Il poursuit : « Il était minuit quand nous avons alors rassemblé les détenus dans la cour, où il doivent être soumis à la punition . C’est alors qu’on m’a rendu compte que l’un des prisonnier ne pouvait pas tenir debout. Il fut sorti de la cour sur mon ordre et placé dans un endroit aéré où il a été ausculté par l’infirmier de garde, lequel attesta que son état est critique. Je rendis compte au commandant du groupement tout en demandant la présence d’une ambulance. Après une heure de temps, le médecin de la prison, contacté par l’infirmier, est arrivé pour examiner la victime et attester sa mort ». Puis « arriveront le général commandant de la garde, le commandant et le, capitaine en plus du chef du 2ème bureau (renseignement) devant lesquels j’ai déclaré avoir reçu du capitaine commandant la compagnie et du commandant du groupement l’ordre de torturer les prisonniers. Je fus alors convoqué à l’état major pour être entendu par le colonel chef du bureau du renseignement en présence du commandant chef du groupement. J’ai réaffirmé avoir reçu l’ordre de torturer de la part du capitaine et du commandant, ce que j’ai répété devant la brigade mixte de gendarmerie ».
Et de poursuivre « Après l’arrivée d’un officier de la garde à la brigade mixte, on me présenta le PV que j’ai refusé de signer, parce que des parties de ma déposition ont été supprimées, notamment celle relatives aux ordres reçus ».
Par ailleurs, j’ai réaffirmé les mêmes déclarations devant le procureur de la république et rappelé avoir refusé la signature du PV à cause des suppressions, avant d’être renvoyé devant le juge d’instruction , lequel m’a placé en dépôt ».
Répondant à une question relative aux motivations de cette ordure, le sous-lieutenant a affirmé que « l’un des prisonniers était torturé pour avoir pris la fuite profitant de l’instant où il devrait s’occuper de la poubelle. Je l’ai retrouvé dans la même journée à Sebkha avant de le ramener en prison ».
Il par ailleurs affirmé que la pratique de la torture « est une monnaie courante » dans la maison d’arrêt de Dar Naim.
Il a affirmé ne rien savoir sur les motifs de la soumission à la torture du défunt, soulignant qu’il s’agit d’un « problème le liant au commandant ».
Enfin Ould Hadhrami a encore insisté sur ses excuses auprès de la famille de Hacen Ould Hadih
1 commentaire:
Gal Ajana:
Il faut noter que la convention contre la torture ratifiée par la Mauritanie impose à celle-ci de former les gardiens de prison sur l'interdiction de la torture. Si c'était le cas, ce Monsieur n'aurait pas obéit aux ordres car cette convention réfute l'obéissance aux ordres pour justifier la torture.
http://ajana-rim.blogspot.com/
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