Un des doyens de la vie politique mauritanienne,
autorité morale incontestée
« je n'accorde aucun intérêt à la liste des 10
mauritaniens les plus riches. Rien ne permet de savoir qu'il est le resultat
d'un travail sérieux et certaines informations sont surprenantes pour ne pas
dire invraisemblables »
L’analyse d’El Boukhary sur la « mal-gouvernance »
« C’est bien écrit,
par quelqu'un qui suit bien la situation, et qui est au fait de ce qui se passe
de visible et est au fait de ce qui se dit sur la gestion invisible. Certaines
accusations portées sur les experts du FMI sont sérieuses: 50 milions de
dollars donnes par l'Arabie Saoudite sans être inscrits au budget comme
ressource de l'Etat, beaucoup de marchés de gré à gré, dont celui de
l'aéroport non rendu public, la
Snim, etc.
Tout ce qui se dit peut ne pas être retenu par le FMI, mais
il doit dire pourquoi. Il ne le fait pas. »
Universitaire, permanent des groupes de rédaction et de
proposition des coalitions de l’opposition depuis le putsch de 2008
« Quant
à la liste des hommes les plus riches
de Mauritanie, elle me fait sourire, par l’ingénuité du procédé
utilisé par celui ou ceux qui l’a/l'ont publiée. En effet, voulant détourner
l’attention de la fortune astronomique engrangée par MOAA et sa proche
famille(sa femme Tekeyber et son fils Ahmedou, le monteur de l’opération
d’achat des avions « fantômes » et pourvoyeur, entre autres, en
poteaux électriques solaires !), la liste dit vrai en citant quelques
fortunes réelles (Noueygued, héritier de la fortune de son père accumulée sur
des décennies, notamment), mais elle ment effrontément par omission des vraies
nababs enrichis au cours des six dernières années grâce au népotisme institué
par le pouvoir actuel : Mohamed Ould Abdel Aziz lui-même et sa famille proche
(la liste n’en cite que Feil Ould Lehah qui n’est qu’un prête-nom du général),
Tekeyber mint Nour, Ahmedou O. Abdel Aziz, Le groupe Ehl Ghadda, cousins du
général, Loumour Ould Weddady, un autre cousin et prête-nom, Ould Azizi Ould El
Mamy, dont le père fut riche mais sa fortune a fait un bond astronomique ces
dernières années, semble-t-il, Med Abdallahi Ould Yaha, qu'on dit
l’intermédiaire dans l’opération de bradage du poisson à la société chinoise
Poly Hondong, Mohamed Ould Bouamatou, que la liste écarte pour une raison
inexpliquée et d’autres et d’autres…
El
Boukhary a raison : Lorsque MOAA partira, notre peuple devra porter
plainte contre le général et sa famille certes, mais aussi contre les experts
du FMI et de la BM
qui ferment les yeux sur le pillage organisé qu’il fait des ressources de notre
pays avec la complicité de ces deux institutions. »
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