17-12-2014 09:54 - De l'esclavage:
Quand Biram se trompe de combat
Ely Ould Krombelé - Depuis 2010 j'ai
eu l'intuition inductive que si Biram Dah Abeid défendait une
cause noble qu'est la lutte contre l'esclavagisme, sa méthodologie était,non
seulement vindicative mais surtout contre-productive. Nul n'ignore que les
séquelles de l'esclavage persistent encore en Mauritanie.
Malgré la volonté des pouvoirs publics successifs,chacun sait aussi que la lutte contre la pauvreté n'est point une sinécure.Séquelles de l'esclavage- pauvreté, voilà deux ignobles entités concomitantes qui faussent les prévisions de tous les météorologistes de la micro-macro économie.
Car dans une société même si l'infrastructure ou les moyens de production (outils, usines instruments de travail) abondent, la superstructure ou forces productives (la technique,les rapports sociaux) peut freiner ou ralentir ce qu'on appelle communément l'égalité des chances.
Et pourtant en Mauritanie nous ne sommes pas encore au stade de production esclavagiste au sens marxiste du terme (tirée du capital) qui met l'accent sur le degré de mise en œuvre et qui consiste à rassembler beaucoup d'esclaves sans qualification,sans rémunération pour accomplir des travaux quelconques. Nul n'ignore non plus que la notion d'esclavage est apparue dès que l'homme a commencé à vivre en groupes.
Aristote dans sa "Politique" justifiait déjà l'esclavage dans l'antiquité par le manque de machines d'où il fallait des "outils animés"(esclaves) pour accomplir le travail. Aussi selon Marx la société esclavagiste suivie des sociétés féodale, bourgeoise, capitaliste, socialiste(à chacun selon son travail)et enfin communiste(à chacun selon ses besoins ) a succédé à la primitive. Certes le laboratoire de la pensée marxienne était la société européenne occidentale pré-industrielle où l'esclavage a été cependant aboli dès le 19ème siècle.
Toutes les sociétés ont à un moment donné de leur histoire pratiqué l'esclavage. Ce qui semble donner un cachet scientifique au matérialisme historique de Karl Marx: puisque toutes les sociétés sont passées par là, n'est-ce pas une nécessité, un déterminisme sociologique(qui ne peut ne pas être)? Il est légitime de se demander alors pourquoi des poches d'esclaves se trouvent encore le long de la bande sahélo-saharienne au 21ème siècle?
1/Le cas spécifique de la Mauritanie:
Etre le dernier pays à pratiquer l'esclavage ou à gérer plutôt ses résidus et ses séquelles n'est point fortuit eu égard aux contingences de voisinage géo-ethniques. L'entité la plus stigmatisée aujourd'hui comme étant esclavagiste dans l'espace sahélo-saharien qu'on appelle Mauritanie, est d'abord berbère,ensuite Arabe ,donc arabo-berbère, autrement dit les maures blancs, en contact direct avec l'Afrique noire des siècles durant. Si les Mourabitounes ont fondé l'empire du Ghana par voie de commerce, ce sont les Soninkés qui l'ont rendu prospère. Les noirs vivaient en symbiose avec les "sorokhoulés" (hommes blancs)que sont les berbères islamisés.
Ainsi la stratification de la société soninké a influencé la société maure depuis l'empire du Ghana, qui sera suivi de celui du Mali. L'arrivée des Arabes Beni Hassane a coïncidé avec le déclin de l'empire du Mali mais les castes (esclaves,forgerons,griots etc..) vecteurs cardinaux de la culture négro-africaine existaient encore et existent de nos jours. Ce sont les peuples noirs qui ont "filé" le système de castes aux arabo-berbères.
Les Arabo-berbères sont au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye mais point de castes, point d'esclaves par ascendance comme on en voit en Mauritanie blanche , voisine immédiate des peuples noirs. Le jour où les Peuls, surtout les Soninkés, les Ouolofs, les Bambaras, si peu soient-ils, se seraient défait de leur système pernicieux de castes, la galaxie mauresque subirait à son tour des perturbations émancipatrices dans le même sens logique.
2/Ne touche pas à ma féodalité:
Les événements de 1989-1990 ont fini de persuader les négro-mauritaniens que seule une scission au sein de l'ensemble maure pourrait venir à bout de la "domination des Arabo-berbères". Débaucher le "bras armé" des Beidanes que sont les Haratines est une stratégie à double impact.
Un, elle permettra de rallier à sa cause épidermique des bataillons de désœuvrés afin de grossir les légions au cas où la situation devrait dégénérer; de deux faire pencher la balance côté démographique pour dire aux beidanes, desormais "minoritaires", qu'ils ne sont plus chez eux et doivent se contenter de subir le diktat de "la nouvelle majorité". La mélodie des cornemuses dressée à Biram va dans ce sens. Un marché de dupes de gagnant-perdants ou vice versa. Pour cause la récente sortie de Biram contre la féodalité négro-mauritanienne a faussé tous les plans longtemps échafaudés.
Si Biram Dah Abeid président de l'IRA luttait sur deux fronts( contre les maures et les haratines modérés), ses rangs se sont fissurés dès lors qu'il s'est attaqué à la forteresse négro-mauritanienne, à savoir la féodalité plusieurs fois séculaires, voire millénaire. Ses principaux démiurges issus surtout de la diaspora en matière de communication ont fait profil bas lorsque Biram a vilipendé les féodaux tout en faisant l'apologie des 'intouchables" issus de la frange négro-africaine meurtrie.
En rompant les accords tacites qui consistaient à ne s'en prendre qu'à la seule communauté maure, Biram le Frankenstein ou le Prométhée moderne, a franchi le Rubicon, est devenu incontrôlable pour ceux qui l'ont crée. Les compatriotes qui ont dressé des lauriers au président de l'IRA en fructifiant son agenda européen et outre-atlantique, s'en mordent aujourd'hui les doigts car Biram n'a pas le charisme ni l'aura d'un défenseur des droits de l'homme de la stature d'un Mandéla, d'un M.L King ou d'un Mahatma Gandhi.
3/Et si Biram se trompait de combat?
On ne le dira jamais assez Biram Dah Abeid a impulsé une réelle dynamique surtout exogène à la lutte contre l'esclavagisme de manière générale. Mais pour cette auguste cause, le président de l'IRA se doit de comprendre qu'il n'y a que deux voies à suivre: la violence ou la non-violence. Ici le dilemme n'est point cornélien mais plutôt stratégique. Biram devrait s'inspirer du sage chinois Sun Tzu qui a écrit cinq siècle avant l'ère chrétienne: "Apprends à connaitre ton ennemi, un ennemi connu est à moitié vaincu".
Si le président de l'IRA connait les Maures, il a utilisé le mauvais matériau pour arriver à son but. D'où le manque évident de perspective. Pourtant une procédure pédagogique, en sensibilisant la société civile, les ong, les Oulemas de bonne foi, etc..aurait été plus efficace que les meetings haineux, abjects de théories racistes et incendiaires.
Aller crier sur tous les toits "Mourrou yé el Beidanes" (Honte aux Beidanes) est irresponsable et contre-productif. Je suis un maure blanc comme tant d'autres et je ne suis pas comptable des agissements de mes lointains ancêtres, comme tant d'autres maures. !Assez, cet homme est dangereux pour la cohésion sociale, manipulable à merci.
L'homme se contentera un jour d'une "victoire à la Pyrrhus" s'il ne venait pas de mettre de l'eau dans son...thé. Menacer les mauritaniens d'une explosion communautaire, d'une "somalisation" rampante est l'histoire de Gribouille qui se lance dans l'eau du marigot avant d'être mouillé par la pluie. L'explosion communautaire n'est dans l'intérêt d'aucune de nos communautés qui ont vécu ensemble depuis la nuit des temps.
L'explosion communautaire se serait produite, se seront Biram et consorts qui iront les premiers grossir les rangs du HCR à Dakar ou Bamako.L'émancipation des haratines, des hommes de castes dans l'autre frange négro-mauritanienne est inéluctable . C'est la marche de l'Histoire. Cependant les pouvoirs publics peuvent l'accélérer en décrétant pour un temps, soit-il court une discrimination positive en faveur des haratines surtout ceux qui n'ont pas pu ou su prendre le train en marche.
Enfin la Mauritanie est une, indivisible multiculturelle et pluriethnique. Normalement nos divergences ne devraient pas dépasser nos frontières naturelles. Exporter et exposer le cas des séquelles de l'esclavage dans les chancelleries et les chambres occidentales, fussent-elles basses ou hautes est une trahison. Biram Dah Abeid et ses admirateurs doivent savoir que la lutte pour l'émancipation des haratines n'est pas le monopole des seuls descendants d'esclaves. Elle est et demeure au contraire le centre d'intérêt de tous les hommes et femmes épris de paix et de justice./.
Capitaine Ely Ould Krombelé
Erratum
Une erreur s'est glissée dans mon article, s'agissant des origines de l'empire du Ghana qui remontent d'ailleurs vers l'an 300 de l'ère chrétienne donc bien avant même l'apparition de l'Islam. L'empire fondé par les Soninkos comprenait après les "Voutihatt el Islam" deux cités, une musulmane et l'autre animiste tenue par les rois, dont le plus célèbre est Kaya Maghan Cissé, donc bien avant l'arrivée des Almoravides (Mourabitounes). Vers 1200-1204 le roi de Sosso Soumaoroou (Soumangourou) Kanté, vassal de l'empire soninké va le conquérir. En 1235, un autre vassal, le mali dont le prince est Soundiata Keita vaincra le sorcier Soumaoro, en le tuant avec un ergot de coq blanc selon la légende transmise par la lignée du griot Balafasséké Kouyaté, contemporain et compagnon et griot attitré de Soundiata.
Que les lecteurs m'excusent pour ce "massacre" de l'Histoire et particulièrement celle de l'empire du Ghana que j'ai pourtant apprise en milieu soninké (kingui) depuis l'école primaire.
Capitaine Ely Ould Sid'Ahmed Ould Sidi Ould Krombelé
Malgré la volonté des pouvoirs publics successifs,chacun sait aussi que la lutte contre la pauvreté n'est point une sinécure.Séquelles de l'esclavage- pauvreté, voilà deux ignobles entités concomitantes qui faussent les prévisions de tous les météorologistes de la micro-macro économie.
Car dans une société même si l'infrastructure ou les moyens de production (outils, usines instruments de travail) abondent, la superstructure ou forces productives (la technique,les rapports sociaux) peut freiner ou ralentir ce qu'on appelle communément l'égalité des chances.
Et pourtant en Mauritanie nous ne sommes pas encore au stade de production esclavagiste au sens marxiste du terme (tirée du capital) qui met l'accent sur le degré de mise en œuvre et qui consiste à rassembler beaucoup d'esclaves sans qualification,sans rémunération pour accomplir des travaux quelconques. Nul n'ignore non plus que la notion d'esclavage est apparue dès que l'homme a commencé à vivre en groupes.
Aristote dans sa "Politique" justifiait déjà l'esclavage dans l'antiquité par le manque de machines d'où il fallait des "outils animés"(esclaves) pour accomplir le travail. Aussi selon Marx la société esclavagiste suivie des sociétés féodale, bourgeoise, capitaliste, socialiste(à chacun selon son travail)et enfin communiste(à chacun selon ses besoins ) a succédé à la primitive. Certes le laboratoire de la pensée marxienne était la société européenne occidentale pré-industrielle où l'esclavage a été cependant aboli dès le 19ème siècle.
Toutes les sociétés ont à un moment donné de leur histoire pratiqué l'esclavage. Ce qui semble donner un cachet scientifique au matérialisme historique de Karl Marx: puisque toutes les sociétés sont passées par là, n'est-ce pas une nécessité, un déterminisme sociologique(qui ne peut ne pas être)? Il est légitime de se demander alors pourquoi des poches d'esclaves se trouvent encore le long de la bande sahélo-saharienne au 21ème siècle?
1/Le cas spécifique de la Mauritanie:
Etre le dernier pays à pratiquer l'esclavage ou à gérer plutôt ses résidus et ses séquelles n'est point fortuit eu égard aux contingences de voisinage géo-ethniques. L'entité la plus stigmatisée aujourd'hui comme étant esclavagiste dans l'espace sahélo-saharien qu'on appelle Mauritanie, est d'abord berbère,ensuite Arabe ,donc arabo-berbère, autrement dit les maures blancs, en contact direct avec l'Afrique noire des siècles durant. Si les Mourabitounes ont fondé l'empire du Ghana par voie de commerce, ce sont les Soninkés qui l'ont rendu prospère. Les noirs vivaient en symbiose avec les "sorokhoulés" (hommes blancs)que sont les berbères islamisés.
Ainsi la stratification de la société soninké a influencé la société maure depuis l'empire du Ghana, qui sera suivi de celui du Mali. L'arrivée des Arabes Beni Hassane a coïncidé avec le déclin de l'empire du Mali mais les castes (esclaves,forgerons,griots etc..) vecteurs cardinaux de la culture négro-africaine existaient encore et existent de nos jours. Ce sont les peuples noirs qui ont "filé" le système de castes aux arabo-berbères.
Les Arabo-berbères sont au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye mais point de castes, point d'esclaves par ascendance comme on en voit en Mauritanie blanche , voisine immédiate des peuples noirs. Le jour où les Peuls, surtout les Soninkés, les Ouolofs, les Bambaras, si peu soient-ils, se seraient défait de leur système pernicieux de castes, la galaxie mauresque subirait à son tour des perturbations émancipatrices dans le même sens logique.
2/Ne touche pas à ma féodalité:
Les événements de 1989-1990 ont fini de persuader les négro-mauritaniens que seule une scission au sein de l'ensemble maure pourrait venir à bout de la "domination des Arabo-berbères". Débaucher le "bras armé" des Beidanes que sont les Haratines est une stratégie à double impact.
Un, elle permettra de rallier à sa cause épidermique des bataillons de désœuvrés afin de grossir les légions au cas où la situation devrait dégénérer; de deux faire pencher la balance côté démographique pour dire aux beidanes, desormais "minoritaires", qu'ils ne sont plus chez eux et doivent se contenter de subir le diktat de "la nouvelle majorité". La mélodie des cornemuses dressée à Biram va dans ce sens. Un marché de dupes de gagnant-perdants ou vice versa. Pour cause la récente sortie de Biram contre la féodalité négro-mauritanienne a faussé tous les plans longtemps échafaudés.
Si Biram Dah Abeid président de l'IRA luttait sur deux fronts( contre les maures et les haratines modérés), ses rangs se sont fissurés dès lors qu'il s'est attaqué à la forteresse négro-mauritanienne, à savoir la féodalité plusieurs fois séculaires, voire millénaire. Ses principaux démiurges issus surtout de la diaspora en matière de communication ont fait profil bas lorsque Biram a vilipendé les féodaux tout en faisant l'apologie des 'intouchables" issus de la frange négro-africaine meurtrie.
En rompant les accords tacites qui consistaient à ne s'en prendre qu'à la seule communauté maure, Biram le Frankenstein ou le Prométhée moderne, a franchi le Rubicon, est devenu incontrôlable pour ceux qui l'ont crée. Les compatriotes qui ont dressé des lauriers au président de l'IRA en fructifiant son agenda européen et outre-atlantique, s'en mordent aujourd'hui les doigts car Biram n'a pas le charisme ni l'aura d'un défenseur des droits de l'homme de la stature d'un Mandéla, d'un M.L King ou d'un Mahatma Gandhi.
3/Et si Biram se trompait de combat?
On ne le dira jamais assez Biram Dah Abeid a impulsé une réelle dynamique surtout exogène à la lutte contre l'esclavagisme de manière générale. Mais pour cette auguste cause, le président de l'IRA se doit de comprendre qu'il n'y a que deux voies à suivre: la violence ou la non-violence. Ici le dilemme n'est point cornélien mais plutôt stratégique. Biram devrait s'inspirer du sage chinois Sun Tzu qui a écrit cinq siècle avant l'ère chrétienne: "Apprends à connaitre ton ennemi, un ennemi connu est à moitié vaincu".
Si le président de l'IRA connait les Maures, il a utilisé le mauvais matériau pour arriver à son but. D'où le manque évident de perspective. Pourtant une procédure pédagogique, en sensibilisant la société civile, les ong, les Oulemas de bonne foi, etc..aurait été plus efficace que les meetings haineux, abjects de théories racistes et incendiaires.
Aller crier sur tous les toits "Mourrou yé el Beidanes" (Honte aux Beidanes) est irresponsable et contre-productif. Je suis un maure blanc comme tant d'autres et je ne suis pas comptable des agissements de mes lointains ancêtres, comme tant d'autres maures. !Assez, cet homme est dangereux pour la cohésion sociale, manipulable à merci.
L'homme se contentera un jour d'une "victoire à la Pyrrhus" s'il ne venait pas de mettre de l'eau dans son...thé. Menacer les mauritaniens d'une explosion communautaire, d'une "somalisation" rampante est l'histoire de Gribouille qui se lance dans l'eau du marigot avant d'être mouillé par la pluie. L'explosion communautaire n'est dans l'intérêt d'aucune de nos communautés qui ont vécu ensemble depuis la nuit des temps.
L'explosion communautaire se serait produite, se seront Biram et consorts qui iront les premiers grossir les rangs du HCR à Dakar ou Bamako.L'émancipation des haratines, des hommes de castes dans l'autre frange négro-mauritanienne est inéluctable . C'est la marche de l'Histoire. Cependant les pouvoirs publics peuvent l'accélérer en décrétant pour un temps, soit-il court une discrimination positive en faveur des haratines surtout ceux qui n'ont pas pu ou su prendre le train en marche.
Enfin la Mauritanie est une, indivisible multiculturelle et pluriethnique. Normalement nos divergences ne devraient pas dépasser nos frontières naturelles. Exporter et exposer le cas des séquelles de l'esclavage dans les chancelleries et les chambres occidentales, fussent-elles basses ou hautes est une trahison. Biram Dah Abeid et ses admirateurs doivent savoir que la lutte pour l'émancipation des haratines n'est pas le monopole des seuls descendants d'esclaves. Elle est et demeure au contraire le centre d'intérêt de tous les hommes et femmes épris de paix et de justice./.
Capitaine Ely Ould Krombelé
Erratum
Une erreur s'est glissée dans mon article, s'agissant des origines de l'empire du Ghana qui remontent d'ailleurs vers l'an 300 de l'ère chrétienne donc bien avant même l'apparition de l'Islam. L'empire fondé par les Soninkos comprenait après les "Voutihatt el Islam" deux cités, une musulmane et l'autre animiste tenue par les rois, dont le plus célèbre est Kaya Maghan Cissé, donc bien avant l'arrivée des Almoravides (Mourabitounes). Vers 1200-1204 le roi de Sosso Soumaoroou (Soumangourou) Kanté, vassal de l'empire soninké va le conquérir. En 1235, un autre vassal, le mali dont le prince est Soundiata Keita vaincra le sorcier Soumaoro, en le tuant avec un ergot de coq blanc selon la légende transmise par la lignée du griot Balafasséké Kouyaté, contemporain et compagnon et griot attitré de Soundiata.
Que les lecteurs m'excusent pour ce "massacre" de l'Histoire et particulièrement celle de l'empire du Ghana que j'ai pourtant apprise en milieu soninké (kingui) depuis l'école primaire.
Capitaine Ely Ould Sid'Ahmed Ould Sidi Ould Krombelé
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Source : Ely Ould
Krombelé
Commentaires : 32
Lus : 4350 – soir du dimanche 21 Décembre 2014 à 23 heures
Commentaires (32)
· chamelier 20/12/2014 15:08
Mon frere Bilbassy (sara mabbu ),Ely qui pretend
bien connaitre et critiquer le noble combat que méne Birame, n'a en vérité,
rien compris. Pire, il ignore tout de l'empire de Ghana ,sinon comment peut on
dire que ce sont les almoravides qui ont fondé Ghana alors que ceux ci sont
venus au moment ou ce grand Empire était au sommet de sa gloire et de son
épanouissement. En revanche, les almoravides ,avec la complicité des Peuls et
d'autres ethnies ,ont détruit ce grand Empire. Ghana est le plus grand empire
connu dans l'Histoire de l'Afrique de l'ouest.
· kamazion 20/12/2014 14:15
J'aimerais bien savoir où Mr Krombelé a lu que
les Mourabitounes ont fondé l'empire du GANA. En plus le terme sorokhoulés est
réservé aux blancs d’Europe quand aux berbères nous les appelons sourakhés.
· bilbassy 20/12/2014 10:04
C'est pitoyable, ce soit disant intellectuel de
pacotille ne respecte même pas sa propre histoire. Comprenne qui vaudra disait
Eluard.
· roch 19/12/2014 12:17 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1028">
M. Ely ferait mieux de rélire ses livres
d'histoire. Dire que les mourabitounes ont l'Emppire du Ghana, c'est totalement
ignorer ou vouloir faire passer une contreverité aux lecteurs non-avertis. Il
est vrai que ni Marx, encore moins Hegel n'ont condamné l'esclavage mais est ce
que cela legitimerait sa pratique dans notre société au 21e siècle?
· Reymy1234 19/12/2014 08:00 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1029">
Bizarre cette passion qu'a suscité cet article.
Ne pouvons nous pas y apporter des corrections si les faits cités ne traduisent
pas la réalité historique. Ne pouvons-nous pas oublier l'auteur et s'attaquer
au fond. Tout sujet doit faire l'objet de débat et ne pas être une pomme de
discorde. reprenez vous mes frères et ayez en tête que la Mauritanie restera quoi
que l'on dise ou que l'on fasse, un pays multiculturel composé de maures de
hall pular, de soninké et de wolof. C'est cette diversité qui fait sa force et
ce n'es pas des individus à visage découvert ou cachés derrière des pseudonyme
qui pourront nuire au slogan de feu Moctar OULD DADDAH "FAISONS ENSEMBLE LA PATRIE MAURITANIENNE".
· Ibiliss 19/12/2014 01:02 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1030">
Un griot de plus! Et de façon général, les
nouveaux convertis, en plus d'être zélés, en rajoutent toujours! Mais à y
réfléchir de très près, ne sont-ils pas aussi, au même titre que les esclaves,
des pauvres bougres à défendre plus qu'à condamner? Soyons cléments! Ce n'est
pas la tête de mr Kourbaly qui cause, mais son ventre! Et lequel d'entre nous
n'oserait pas défendre son pain, de surcroît, beurré au beurre Aziza?
· leguignolm 18/12/2014 17:57 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1031">
Ce Mr, je l’avais pris d’un déserteur dans l’arme
mais après que je compris que c’est un réserviste de l’armé
· YEHESS 18/12/2014 09:18 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1032">
Entierement d'accord avec votre propos d'une
éloquence et d'une pertinence à faire rougir les ennemis. Mille merci
Capitaine.
· abatcha 18/12/2014 00:17 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1033">
Tous les pays multiraciaux ont franchi les étapes
du racisme primaire, mais la
Mauritanie est toujours dans la période de l’Afrique du sud
des années 70. Les Nominations, les écoles d’excellences ( que ca soit les
hommes de lois ou civile etc..), les recrutement etc.. c'est à 90% des
Beydanes, tout ca avec la complicité de la majorité de cette frange partie de
la population. Quand aux traîtres ils existeront toujours, on y peut rien,
c'est l'homme qui est battu ainsi, on la vu dans le cas de blaise compaoré, des
palestiniens au profit d'israel etc... c'est le meme cas de la part de ce Mr
Ely.
· a.bennan 17/12/2014 22:17 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1034">
Mr.Ely. Votre intervention est sage.Esperons
toutes fois que les petits groupes sectaires en mesurent la portee...
· mine-you 17/12/2014 20:22 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1035">
Cette sortie de Ely Ould Korombelé aujourd'hui au
moment même où Biram est en prison est un peu troublant. Au delà de ce trouble,
Mr doit revoir ses références historiques dire "Si les Mourabitounes ont
fondé l'empire du Ghana par voie de commerce( ce n'est pas juste), ce sont les
Soninkés qui l'ont rendu prospère. Les noirs vivaient en symbiose avec les
"sorokhoulés" (hommes blancs)que sont les berbères islamisés est une
contre-vérité historique comme l'a si bien relevé "Ibadou"
· pyranha 17/12/2014 18:28 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1036">
Là mon capitaine tu m'as totalement dérouté.Ce
qui est sûr c'est que l’être humain est COMPLEXE. J'arrive difficilement à
comprendre le changement opéré dans les analyses de Mr KROMBELE et de
mdmdlemine .mdmdlemine qui a tjrs fustigé le pouvoir pour la gestion de ce
dossier Biram ,brusquement semble avoir trouvé un partenaire pour inverser les
rôles....c'est irrationnel .
· Belphegor 17/12/2014 17:54 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1037">
Le plus gros défaut des inconditionnels de Biram
c'est l’étroitesse d'esprit dont ils font preuve: tout personne émettant la
moindre critique objective sur leur idole est automatiquement taxée de
tribalo-raciste et/ou suppôt su système. Bref TOUT ce qu'il fait et dit est
bon, vrai et juste.
· kangourou 17/12/2014 17:37 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1038">
Quand le capitaine retourne sa veste... Il n'est
pas loin le temps où le capitaine insultait le président Aziz et le traitait de
tous les noms d'oiseau, allant même jusqu'à dire qu'il n'accomplissait pas ses
5 prières quotidiennes. Que s'est-il passé ? Il semble que lors de ses
dernières vacances, notre capitaine déserteur, ne l'oublions pas, a obtenu de
l'argent sonnant et trébuchant, ses droits à la retraite, un poste dans une
ambassade et enfin le pardon du chef. On peut aisément comprendre cette volte
face alors même que dans un courrier précédent il décrivait l'apartheid qui se
pratique au sein de l'armée pour nommer le moins possible d'officiers et
officiers supérieurs hartanis. Ce même monsieur n'évoque aujourd'hui que des
séquelles de l'esclavage allant jusqu'à nier l'existence de cette pratique.
C'est le choix de ventre mais, mon capitaine, vous auriez pu être plus discret
!
· Hamdoulah 17/12/2014 16:25 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1039">
Tout ça pour ça : une poignée de nos
Ouguiya (pension) et une place dans une institution internationale; personne
n'a jamais compris les "faits d'arme" qui ont conduit ce Capitaine à
l'exil, maintenant tout est clair. Vous devenez un vrai mentor et en même temps
bras armé de Ould Abdel Aziz, avec votre raisonnement foireux de la féodalité
africaine... Mais Aziz et toi vous ne pouvez rien contre la marche de
Biram, car votre hypocrisie et votre jeu est découvert, ces peuples comme des
bêtes de somme n'en peuvent plus...
· bouleibabs 17/12/2014 16:16 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1040">
C'est un excellent bréviaire pour mener sereinement
ce genre de combats de longue haleine et dans un pays comme le notre. Sans
vouloir opposer Biram a Boubacar, je demande a chacun de lire avec intérêt la
très belle interview de ce dernier sur http://mozaikrim.over-blog.com.Tout est
dit par celui dont le combat a commence adolescent a Rosso puis plus tard au
lycée ou j'ai eu la chance de le connaitre et apprécier son style emprunt
d'humanisme et de révolte tranquille mais sans compromission Brahim Salem ould
Bouleiba.
· nemahaidara 17/12/2014 16:03 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1041">
Non monsieur Biram ne se trompe pas de combat
,c'est le capitaine qui se trompe de vocation... Vous savez même pour passer
capitaine quels efforts il a fallu alors que d'autre moins outillés sont passés
comme lettre à la poste ... Rien n'a changé , aidons Biram et les patriotes
sincères à sortir ce cher pays de la rapine,de l'injustice et de l'oppression
sous toutes ses formes au lieu de radoter derrière un intellectualisme à 4
sous...
· Ibadou 17/12/2014 15:29 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1042">
"Si les Mourabitounes ont fondé l'empire du
Ghana par voie de commerce, ce sont les Soninkés qui l'ont rendu prospère"
Mr Krombolé, les Moutabitounes datent de quand, as tu oublié que l'empire du
Ghana est anté islamique ? Biram n'a qu'a dormir tranquillement ce jugement est
nul est non avenu, avec d'aussi grossières erreurs ! Donc les arabes
Mourabitounes sont venus avant les berbères mauriatniens. Je rêve ou quoi ?
· Ibadou 17/12/2014 15:21 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1043">
Cet été à Paris un ami m'a dit que les
Mauritaniens de France, se méfie de Ould Krombolé comme de la peste, parce
qu'ils croient qu'il est mission spéciale. Cette sortie me coupe le… Voir
plus
· lumiere 17/12/2014 14:16 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1044">
Mr. Ely, donc t'es pas maure. C'est un complexe
d'inferiorité. Power to the people.
· dykrim 17/12/2014 14:05 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1045">
Avec cette sotie Mon Lieutenant, il me semble que
ton compte CRIDEM est piraté.
· leguignolm 17/12/2014 12:53 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1046">
J’avais dit mais il faut que je le répète la
comparaison est une trahison. Si non Mr Krombelé comment pourrait –on comparer
Etats-Unis, Afrique du Sud ou l’Inde à la Mauritanie.… Voir plus
· parlervrai 17/12/2014 12:31 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1047">
miskine Mauritanie! des illuminés qui s'érigent
en intellectuels à coup de plagiats et de copiage de livres anciens. Des gens
qui se sont spécialisées dans l'invective mensongère et… Voir plus
· edah 17/12/2014 12:29 ' alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1048">
Merci mon capitaine et cher frère pour cette
lecture limpide et clairvoyante j'y souscrit entièrement. Biram et ses acolytes
se trompent vraiment d'ennemi . le seul ennemi qui vaille… Voir plus
· gueulard 17/12/2014 12:20 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1049">
Monsieur Kromboly alias Kourbaly, vous n'êtes
qu'un opportuniste. il y a quelques semaines vous insultiez le Président
crûment Aziz en choquant tous ses soutiens. Maintenant qu'on… Voir plus
· lumiere 17/12/2014 11:25 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1050">
Mr. Ely t'es aveuglé par un voil, il faut
l'enlever. mets-toi à la place des opprimés, tu comprendra Biram. L'oppresseur
ne lache jamais son pouvoir pacifiquement. JAMAIS
· lumiere 17/12/2014 11:21 alt=X title=X v:shapes="_x0000_i1051">
Mr. Ely, si tu ne cautionne pas ce que le systeme
geré par les maures, pourquoi ne pas le dire haut et fort ? quand tu exprime
par raport à la situation d'autre personne, marche, manifestation, soutien
d'autre peuple loin de toi, pourquoi ne parler des problemes de ton voisin
d'abord.
· lumiere 17/12/2014 11:16
Ta pensee n'est pas surprenante, ta vision est
est celle de l'oppresseur. Tu comprendra qunad tu te mets à sa place, la place
de l'esclave, de l'opprime, du dockers, du travailleur du matin au soir sans
salaire, sans repos, sans manger et etre torturer. Il faut toujours parler le
lamguage de l'oppresseur. Mr. Ely: reponds à ces question, est-tu esclave ?
etais-tu esclave ? est- tu ou etais- tu opprime ? as-tu un parent, pere, mere,
frere, soeur, fille, femme, cousin esclave ? comme tu es maure et que tu
connais les maures, pourquoi ne fait tu la campagne que tu penses etre plus
pruductive que celle Biram mene ? please, reponds a mes question. il me reste
d'autre question. merci, mon frere ely.
· mdmdlemine 17/12/2014 11:03
Mille mercis pour impeccable et pertinente genèse
de l’esclavage dans le Sahel et le Sahara et particulièrement en Mauritanie. Il
m’arrive souvent de me poser, comment Biram, qui avait un agenda pour assurer
une visibilité extérieure de sa lutte, même relativement inefficace, s’est il
permis de tout faire tomber à l’eau en se jetant dans la gueule du loup. Le
pouvoir le cherchait, le poussait à la faute, après l’avoir jeté en taules en
2013. Il devait être prudent et continuer son chemin. Le tour fait à la marche
était imprudent et était l’occasion d’or pour l’arrêter, faisant écrouler comme
un château de cartes sa campagne internationale contre l’esclavage à la veille
de la réunion du parlement de Strasbourg pour laquelle l’Etat a dépêché une
armada de défenseurs. Le comble a été de le priver aussi de son GSM. Tous ces
ingrédients montrent, comme le dit le Général Krombelé (mon général ainsi que
celui de tous les intellectuels qui apprécient la clarté de l’esprit dans une
mare de fossoyeurs), la lutte de Biram doit se départir de la violence et s’inspirer
en partie du combat de SOS-Esclaves (son maître prie chaque jour à la mosquée
Ibn Abass au premier rang, partageant avec l’Imam Ould Hademine les mêmes
convictions de lutte contre l’esclavage). Cette genèse même succincte, peut
servir de feuille de route à enrichir pour l’organisation d’état généraux sur
l’esclavage dont l’éradication est irréversible. En Mauritanie, cette pratique
n’existe que dans les coins reculés où la dépendance économique des anciens
esclaves les conduit à demeurer victimes encore à une domination qui est en
train de s’inverser mais pourra prendre des décennies. En effet, les beidanes
qui sont vaniteux et peu enclins au travail physique ne savent pas qu’à la
longue cette situation finira par les rendre des asservis, à une époque où
seuls les bras nourrissent. Un apprentissage auquel les haratines sont initiés
depuis longtemps en organisant des activités qui ne souffrent pas des aléas
dans le secteur informe, femmes, hommes et enfants. Tout à la différence des
maures dont les hommes travaillent la politique, l’administration, les femmes
Rien, les enfants Rien . "Apprends à connaitre ton ennemi, un ennemi connu
est à moitié vaincu". Très pertinent. Je pense que les rôles entre Biram
et le pouvoir se sont inversés. Alors que Ould Dah devait connaître les points
de faiblesse de son ennemi, ce sont les autorités qui ont lancé leurs taupes et
espions pour piéger Biram, surveillant pour plus petit geste jusqu’à le piéger.
Ils l’ont laissé agir librement sans entraver sa route ni celle des marcheurs
de l’esclavage foncier, mais dés qu’il a été dans l’événement, c’était le
moment propice pour les autorités pour le jeter en taules. Je ne pense pas
qu’un hérisson (geunvoud) de nos célèbres légendes populaires va se jeter dans
la gueule d’un loup. Il n’est toutefois pas trop tard pour que cette lutte
puisse être inscrite dans son propre cadre, en se fondant plus sur le national
comme le recommande le Général dans cette excellence approche sur le combat
contre l’esclavage en général et le combat de Biram en particulier, qui
pourrait bénéficier d’un immense appui religieux, économique et social, s’il se
départit de la violence et de l’externalisation. Encore, Mon Général, merci
pour nous avoir régalé de votre savoir et de la pertinence de vos analyses, en
ces moments où nous manquons cruellement de lucidité. A bon entendeur salut !
· Ahmed Ould Mohamed Mahmoud 17/12/2014 10:44
Et voilà, nous y sommes! Krombelé qui nie ce
qu’il est, sa réelle identité! L’exile commence à peser sur notre Krombelé!
Aujourd'hui, il fait les yeux tout doux pour un retour, et pourquoi pas une
intégration.
· wakhty 17/12/2014 10:38
non , non et non mon Capitaine je ne conteste pas
ton niveau intellectuel que je trouve très bien et j'avais au passé soutenu
toutes tes idées , mais cette fois si je pense que tu es a coté . moi je dirai
d’ailleurs que Biram à même tarder de prendre le torau par les cornes . comme
tu l'à dis toi même pour vite tuer le serpent alors commence à lui couper la
tête . à ma connaissance je ne sais pas un quelconque Maure qui est contre ce
système , puis qu'il sagit bien d'un système a nos jour
· KANTAKI 17/12/2014 10:17
le combat mené par BIRAM et ses amis n'est pas un
combat pour une cause juste ( lutter contre les inégalités) mais une croisade
contre les maures au nom d'une stratégie soutenue à l'étranger, cela est
évident. Vous avez raison, BIRAM sort tous les jours que dieu fait des esclaves
de ses tiroirs. Pure fiction, s'il en est, comment une personne peut -t-elle
consentir à être sous tutelle de cette façon en 2014? La notion de El Bidhan
est concept culturel et non un concept structurel. Mais avec ses insuffisances,
cela constitue une base de vie en communauté, aujourdhui presque délestée de
ses pesanteurs historiques. Ces derniers jours les noirs des USA ont manifesté
pour l'égalité des droits, et on parle des USA! La patience et la sagesse,
voilà les deux clefs du succès, pas la violence et la division.
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