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15-12-2014 00:00 - Règlement du passif humanitaire : Le Fonadh accuse les autorités de blocage
Le Rénovateur Quotidien - Les membres du Forum des Organisations Nationales des Droits Humains
(FONADH) ont rendu publique une déclaration, à l’occasion de la
célébration de la journée internationale des droits de l’homme, dans
laquelle, il rappelle aux autorités, malgré quelques progrès infimes,
les blocages qui persistent dans le règlement du passif humanitaire.
«Cet anniversaire est aussi une occasion pour nous, de saluer partout dans le monde, les progrès enregistrés et de flétrir toutes les violations des droits humains, sur tous les continents de notre planète », dit l’organisation, selon laquelle, en dépit de l’adoption de la loi incriminant l’esclavage, d’une part et de mesures très partielles pour le règlement de ce qu’il est convenu d’appeler le « passif humanitaire ».
Force est de constater que les autorités politiques, administratives, sécuritaires et judiciaires de la Mauritanie continuent de bloquer tout processus visant l’application de ladite loi et la mise en œuvre correcte de solutions idoines au passif humanitaire.
Le Fonadh rappelle plusieurs cas d’esclavage démasqués, assimilant les indemnisations des victimes militaires et des anciens fonctionnaires et agents de l’Etat, à une goutte d’eau dans la mer, soulignant par ailleurs l’existence de réfugiés mauritaniens au Sénégal et surtout au Mali, qui attendent des opérations de rapatriement.
D’une façon générale, concernant le passif humanitaire, il convient de créer une commission indépendante, qui sera chargée de se pencher sur l’étude et la mise en œuvre de solutions consensuelles définitives », ajoute le collectif qui dénonce énergiquement l’arrestation de M. Birame Ould Dah Ould Abeid et 17 militants de l’IRA depuis plusieurs jours déjà.
Un retour déplorable aux méthodes des régimes d’exception constitue une menace très grave pour la paix et la sécurité des citoyens » dit le FONADH, précisant que ces actions rappellent les « années de braise » (siège de Niabina), traque inconsidérée des ressortissants subsahariens, contrôles intempestifs avec accent de délit de faciès.
Md O Md Lemine
«Cet anniversaire est aussi une occasion pour nous, de saluer partout dans le monde, les progrès enregistrés et de flétrir toutes les violations des droits humains, sur tous les continents de notre planète », dit l’organisation, selon laquelle, en dépit de l’adoption de la loi incriminant l’esclavage, d’une part et de mesures très partielles pour le règlement de ce qu’il est convenu d’appeler le « passif humanitaire ».
Force est de constater que les autorités politiques, administratives, sécuritaires et judiciaires de la Mauritanie continuent de bloquer tout processus visant l’application de ladite loi et la mise en œuvre correcte de solutions idoines au passif humanitaire.
Le Fonadh rappelle plusieurs cas d’esclavage démasqués, assimilant les indemnisations des victimes militaires et des anciens fonctionnaires et agents de l’Etat, à une goutte d’eau dans la mer, soulignant par ailleurs l’existence de réfugiés mauritaniens au Sénégal et surtout au Mali, qui attendent des opérations de rapatriement.
D’une façon générale, concernant le passif humanitaire, il convient de créer une commission indépendante, qui sera chargée de se pencher sur l’étude et la mise en œuvre de solutions consensuelles définitives », ajoute le collectif qui dénonce énergiquement l’arrestation de M. Birame Ould Dah Ould Abeid et 17 militants de l’IRA depuis plusieurs jours déjà.
Un retour déplorable aux méthodes des régimes d’exception constitue une menace très grave pour la paix et la sécurité des citoyens » dit le FONADH, précisant que ces actions rappellent les « années de braise » (siège de Niabina), traque inconsidérée des ressortissants subsahariens, contrôles intempestifs avec accent de délit de faciès.
Md O Md Lemine
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