le « groupe des indépendants pour le salut de la Mauritanie »
GISM/IRHAL, né le 12 Mars 2012, en est à sa troisième déclaration,
la première a même circulé en cours de manifestations de rue
Dans la déclaration précédente nous avons essayé, en toute objectivité sous le titre ‘’IRHAL : Les raisons d’une revendication’’, de réunir l’ensemble des justifications, chiffres et raisonnements à l’appui, qui militent en faveur de l’exigence du départ du Général Ould Abdel Aziz.
Dans la déclaration n° 2 du GISM qui sera incessamment disponible, nous nous sommes attelés, comme il se devait, à dégager les voies, les moyens et les ébauches de solutions proposées.
Dans cet effort nous mettons en lumière la fragilité des pivots des politiques suivies par le régime qui, un à un, ont cédé sous les coups de boutoir conjugués de l’incompétence du pouvoir, la régularité de l’action des protestataires et le contexte régional et international qui a changé.
Un des chevaux de bataille du régime pour se dépêtrer de sa crise est l’empressement qu’il met, toutes affaires cessantes, à organiser au plus tôt des élections législatives et municipales rejetées à juste raison, dans l’état actuel des choses, par l’opposition.
Nous imposant depuis plusieurs mois un parlement croupion quasi-monocolore où des lois scélérates sont adoptées chaque jour, le régime voudrait dans ses moult fuites en avant, gruger encore une fois la galerie locale et dans le reste du monde en se mettant en règle avec la légalité que dès son avènement il a toujours malmenée.
Les élections législatives qui devront avoir lieu, n’auront, de crédibilité que si elles se déroulent sans lui, ses affidés les plus proches et de manière concomitantes avec la présidentielle et les municipales.
Les extraits ci-après, tirés de notre déclaration n° 2 l’explicitent plus clairement :
Au cours ou en amont du forum, les débatteurs devront s’accorder sur l’exigence d’organiser, sans le Général et ses suppôts des élections présidentielles, législatives et municipales concomitantes, libres et transparentes. […]
[…] Après nous avoir ramenés en 2008, trente années en arrière, soit en 1978 par un coup de force contre un gouvernement civil ; en 2012 il veut rééditer les péripéties de l’an 1992, ou l’an I du processus de démocratisation.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, il tenait en renversant en 2008 le Président civil qui était membre du gouvernement d’avant 78, à signifier au peuple mauritanien et à ses élites politiques et intellectuelles que cette parenthèse n’est pas acceptée et que le pouvoir doit demeurer ad vitam aux mains d’un Général (ou +) de l’armée.
La réédition des balbutiements de 1992 est illustrée par son vœu secret que nous dévoilons volontiers : A travers le dialogue, et autres stratagèmes versant dans le même moule, il vise deux objectifs :
Amener l’opposition, comme en 1992 à boycotter les élections ; et là le champ lui restera libre pour disposer d’un parlement quasi monocolore que viendront iriser quelques partis issus de l’opposition et les partillons qu’il a disséminés pour prétendre avoir introduit des jeunes surtout inexpérimentés et renouvelé la classe politique avec du vieux dans les méthodes, et du faux dans la démarche et les visées. Il tentera surtout de faire disparaître de l’hémicycle les députés gênants de l’opposition et ceux de la majorité qui n’ont pas été agressifs à ses yeux face au camp de l’opposition.
Réussir à faire participer l’opposition dans sa totalité, par une prouesse ou un allèchement quelconques qui restent à trouver ; et là aussi il procèdera de la même manière que pour les accords de Dakar dont il s’est défait crânement en renvoyant tous ceux qui protestaient leur disant d’’’aller se lamenter sur leur sort’’ dans la Capitale sénégalaise.
Les nouveaux arrivants seront aux nues, comblés d’avoir été ainsi cooptés et promus par notre argent et s’activeront à ses ordres à décréter la mort de la politique et l’extinction de la ‘’vox populi’’.
Le dialogue qu’il croit avoir ouvert, ne l’intéresse que dans la mesure où il lui permet de réaliser ces fantasmes, en manipulant la nouvelle chambre d’enregistrement comme il a su en 2008 transformer des représentants du peuple en auxiliaires du BASEP pour parachever son coup de force contre un gouvernement civil.
Un homme quel qu’il soit ne peut échapper à son passé. Dans le cas d’espèce il nous éclaire par ses actes sur son avenir dont le reflet dans le rétroviseur de l’Histoire lui renvoie l’image de ce qu’il fût et ce qu’il demeurera pour la vie. […]
[…] Mais, c’est aussi, et nous sommes là pour éclairer là-dessus, la différence fondamentale, entre les élections démocratiques, et transparentes, sans procédés frauduleux, artisanaux ou chimiques qui sont faites pour élire et les coups de force qui sont faits pour rejeter, et exclure.
En fait de démocratie, le système qu’il s’échine vainement à perpétuer est aux antipodes de celle-ci.
Le mandat dont il prétend avoir été investi et que nulle déviation et nulle aspiration, aussi légitime fût-elle, ne doit interrompre est une illusion que démystifie, avant toute autre chose, sa propension personnelle à interrompre les mandats des présidents élus et des magistrats irrévocables, par des coups de force pour les uns et par des décrets arbitraires pour les autres.».
Dans la déclaration n° 2 du GISM qui sera incessamment disponible, nous nous sommes attelés, comme il se devait, à dégager les voies, les moyens et les ébauches de solutions proposées.
Dans cet effort nous mettons en lumière la fragilité des pivots des politiques suivies par le régime qui, un à un, ont cédé sous les coups de boutoir conjugués de l’incompétence du pouvoir, la régularité de l’action des protestataires et le contexte régional et international qui a changé.
Un des chevaux de bataille du régime pour se dépêtrer de sa crise est l’empressement qu’il met, toutes affaires cessantes, à organiser au plus tôt des élections législatives et municipales rejetées à juste raison, dans l’état actuel des choses, par l’opposition.
Nous imposant depuis plusieurs mois un parlement croupion quasi-monocolore où des lois scélérates sont adoptées chaque jour, le régime voudrait dans ses moult fuites en avant, gruger encore une fois la galerie locale et dans le reste du monde en se mettant en règle avec la légalité que dès son avènement il a toujours malmenée.
Les élections législatives qui devront avoir lieu, n’auront, de crédibilité que si elles se déroulent sans lui, ses affidés les plus proches et de manière concomitantes avec la présidentielle et les municipales.
Les extraits ci-après, tirés de notre déclaration n° 2 l’explicitent plus clairement :
Au cours ou en amont du forum, les débatteurs devront s’accorder sur l’exigence d’organiser, sans le Général et ses suppôts des élections présidentielles, législatives et municipales concomitantes, libres et transparentes. […]
[…] Après nous avoir ramenés en 2008, trente années en arrière, soit en 1978 par un coup de force contre un gouvernement civil ; en 2012 il veut rééditer les péripéties de l’an 1992, ou l’an I du processus de démocratisation.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, il tenait en renversant en 2008 le Président civil qui était membre du gouvernement d’avant 78, à signifier au peuple mauritanien et à ses élites politiques et intellectuelles que cette parenthèse n’est pas acceptée et que le pouvoir doit demeurer ad vitam aux mains d’un Général (ou +) de l’armée.
La réédition des balbutiements de 1992 est illustrée par son vœu secret que nous dévoilons volontiers : A travers le dialogue, et autres stratagèmes versant dans le même moule, il vise deux objectifs :
Amener l’opposition, comme en 1992 à boycotter les élections ; et là le champ lui restera libre pour disposer d’un parlement quasi monocolore que viendront iriser quelques partis issus de l’opposition et les partillons qu’il a disséminés pour prétendre avoir introduit des jeunes surtout inexpérimentés et renouvelé la classe politique avec du vieux dans les méthodes, et du faux dans la démarche et les visées. Il tentera surtout de faire disparaître de l’hémicycle les députés gênants de l’opposition et ceux de la majorité qui n’ont pas été agressifs à ses yeux face au camp de l’opposition.
Réussir à faire participer l’opposition dans sa totalité, par une prouesse ou un allèchement quelconques qui restent à trouver ; et là aussi il procèdera de la même manière que pour les accords de Dakar dont il s’est défait crânement en renvoyant tous ceux qui protestaient leur disant d’’’aller se lamenter sur leur sort’’ dans la Capitale sénégalaise.
Les nouveaux arrivants seront aux nues, comblés d’avoir été ainsi cooptés et promus par notre argent et s’activeront à ses ordres à décréter la mort de la politique et l’extinction de la ‘’vox populi’’.
Le dialogue qu’il croit avoir ouvert, ne l’intéresse que dans la mesure où il lui permet de réaliser ces fantasmes, en manipulant la nouvelle chambre d’enregistrement comme il a su en 2008 transformer des représentants du peuple en auxiliaires du BASEP pour parachever son coup de force contre un gouvernement civil.
Un homme quel qu’il soit ne peut échapper à son passé. Dans le cas d’espèce il nous éclaire par ses actes sur son avenir dont le reflet dans le rétroviseur de l’Histoire lui renvoie l’image de ce qu’il fût et ce qu’il demeurera pour la vie. […]
[…] Mais, c’est aussi, et nous sommes là pour éclairer là-dessus, la différence fondamentale, entre les élections démocratiques, et transparentes, sans procédés frauduleux, artisanaux ou chimiques qui sont faites pour élire et les coups de force qui sont faits pour rejeter, et exclure.
En fait de démocratie, le système qu’il s’échine vainement à perpétuer est aux antipodes de celle-ci.
Le mandat dont il prétend avoir été investi et que nulle déviation et nulle aspiration, aussi légitime fût-elle, ne doit interrompre est une illusion que démystifie, avant toute autre chose, sa propension personnelle à interrompre les mandats des présidents élus et des magistrats irrévocables, par des coups de force pour les uns et par des décrets arbitraires pour les autres.».
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