Samedi 9 Novembre 2013
Ce que je reçois.
----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday,
November 09, 2013 9:58 AM
Subject: Compte rendu de l'interview de
Messaoud avec la télé de Hanevy - Al Wataniya
TV Elwataniya : Un grand militant ..qui commet de grandes erreurs ?
Du calme, S'il vous plaît cette nuit n’est pas
une nuit normale, et l'invité n'est pas un invité ordinaire, le contenu de la
contradiction de l’émission dont le « timing » est intervenu dans un
moment extraordinaire caractérisé par un degré élevé de confusions et
d’expectatives n’est pas également ordinaire...
C’est, en effet, seulement après quelques heures après une manifestation de désapprobation des élections du 23 novembre organisée par la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et avant quelques heures de peu supérieures à celles-ci qui nous séparent du démarrage officiel de la campagne électorale de ces élections là.
Seulement trente heures qui nous séparent de l’heure fatidique de ce démarrage officiel de campagne du 23 novembre... sans que personne ne puisse être sur qu’elle aura lieu comme prévu tout comme le scrutin du 23 novembre lui-même ! Dans cette ère de confusion mêlée à l’expectative nul ne sait de quoi sera fait demain. La campagne démarrera t-elle ou non ?
Les ministres candidats seront-ils libérés pour cette fin ou non ? L’assemblée nationale siègera t elle pour la session du budget 2014 ou non? L’observatoire des élections sera-t-il mis en place ou non ? Y aura-t-il un second miracle au parti d’El Karama (dignité, ndlr) ou non ? Le Parti Sawab se retirera t il de la compétition électorale ou non ?
Lira t on un deuxième épisode de l’article intitulé « Nahnou wel messar el hanouti », littéralement (nous et le processus boutiquier, le fameux article critique de Cheikh Ould Horma, l’ancien ministre de la santé, ndlr) ou non ? La CENI cessera t elle sa mise en scène ou non ?
Tels sont des questions dont on ne dispose pas de réponses. Mais faisons l’impasse sur le lendemain et ses questions contraignantes et le surlendemain et ses réponses. Arrêtons nous, un instant sur quelques images de la première édition de l’émission dénommée : « Jalssetoun watania » (Tribune nationale, ndlr) organisée par EL Wataniya TV ,qui mérite d’en être félicité et pour son démarrage d’activités inédit.
Au cours de cette émission, le Président Messoud a parlé d’un ensemble de sujets où il a été pertinent une fois et erratique autrefois tout en étonnant tout le monde plus d’une fois. En quoi le Président Messoud a-t-il été pertinent ? En quoi a-t-il pêché par endroit ? En quoi a-t-il été erratique ? Et en quoi a-t-il étonné ?
Il est évident qu’au lendemain de cette émission les observateurs vont diverger dans les réponses qu’ils apporteront à ces questions. Néanmoins et de mon point de vue, l’on peut dénombrer trois étapes où la divergence ne sera pas trop grande : L’une qui a explicité une erreur manifeste du Président, une autre où la pertinence a prévalu et la troisième qui a reflété un faux pas mêlé d’un étonnement général.
Ainsi, le Président avait fait une erreur qu’il a d’ailleurs reconnu, en sélectionnant les membres de la CENI. En effet, le Président n’a pas fait un effort remarquable dans le choix des sages de la CENI. Sinon il aurait choisi des personnalités connus de tout le monde dont la compétence, l’honnêteté et l’expérience en matière de supervision électorale sont avérées.
Si le Président Messoud avait tenu à parfaire le choix en question, il aurait choisi les personnes qu’il connait parfaitement et dont il reconnait la compétence avérée plus que toute autre personne pour superviser des élections avec la crédibilité requise.
Le Président Messoud a fauté lors de son choix de ses représentants à la CENI. Pour cela, il ne devrait pas s’attendre à une seule récompense. De même qu’il ne devra pas s’attendre à une double récompense s’il venait à faire un bon choix. Mais il doit s’excuser pour le déni matérialisé par ce choix impertinent pour lui-même tout d’abord et pour tous les mauritaniens par la suite.
En réalité, ce n’est pas la première fois que le Président Messoud fait délibérément le mauvais choix de personnalités lors qu’il est appelé à choisir ses représentants dans des instances.qui requièrent cela.
L’exemple illustratif de ce type de choix est celui de la personnalité politique de son parti qu’il a choisi pour la Haute Autorité de la Presse et de l’Audio Visuel (HAPA) au moment où il devait choisir pour cela, une personnalité du secteur du journalisme. Nonobstant les capacités du récipiendaire.
Nous voulons pour preuve le recours de ce membre de la HAPA à une démission pour des raisons politiques, faisant ainsi l’impasse sur une fonction importante pour laquelle, il aurait mieux valu la réserver à un journaliste compétent capable de s’y consacrer.
De même, il avait auparavant opté pour des choix plutôt anachroniques, en l’occurrence son choix au deuxième tour de la présidentielle de 2007. A l’époque le choix était entre deux candidats qui avaient globalement la même compétence, la même expérience et sensiblement le même âge aussi. La divergence entre eux se situait au niveau du fait que l’un des candidats, tout comme le président Messoud méritait ce poste, eu égard aux sacrifices multiples qu’il a consentis dans le militantisme de l’opposition, contribuant à l’enracinement de la démocratie dans ce pays.
Pendant que le second candidat choisi par le Président Messoud n’a pas de fait d’arme connu aussi minime soit il dans la consolidation de la démocratie. A contrario, il a émigré du pays jusqu’à ce que les autres ont tout sacrifié pour asseoir les fondements du système démocratique pour qu’il vienne tout bonnement récolter le fruit de tels sacrifices.
Nous sommes victimes dans ce pays du syndrome du choix de la personne qu’il ne faut pas à la place qu’il faut, (rompant ainsi délibérément le célèbre principe de bonne gouvernance: « Mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut » !). Ce syndrome n’est certainement pas le monopole du pouvoir en place. Car il a gagné tout le monde chez nous. Le Président Messoud n’en a pas échappé à chaque fois que l’occasion de choisir une personnalité à une instance donnée lui était offerte.
Les moments pertinents de l’intervention du Président Messoud, ont été, en fait nombreux dans cette émission. En particulier au sujet du reproche qu’il fait à la COD par rapport à son accueil de son initiative qu’elle a mis en doute implicitement. Il a même affirmé que si la COD avait accepté son initiative, il serait maintenant à ses cotés !
En réalité, la COD a pêché beaucoup par rapport au déploiement de l’initiative de Messoud, particulièrement lorsqu’Ould Abdel Aziz avait décidé de la bouder ! Mais la COD est connue pour l’absence de planification des actes politiques. Elle se limite à répondre aux actes du pouvoir souvent dans des proportions moindres.
Je me rappelle qu’il y a un moins j’ai publié au bon moment un projet de protocole d’accord entre la COD et la CAP (Coalition pour une Alternance Pacifique). Ainsi je citerai certains volets du protocole ci-après :
1°) Que la COD publie dans un communiqué explicite son accord de tous les points proposés par l’initiative du Président Messoud ;
2°) En contrepartie la CAP s’engage à travailler avec la COD à contrecarrer tout processus électoral unilatéral que mettrait en œuvre le pouvoir en cas de refus des dispositions de l’initiative Messoud.
Si la COD avait accordé la moindre importance à un tel accord en le signant avec le Président Messoud, elle aurait réussi l’une des trois éventualités :
1°) Le gouvernement se trouve dans l’obligation d’organiser les élections sur la base des propositions de l’initiative qui permettront :
- Un minimum de transparence du scrutin,ce qui pouvait conduire au déguerpissement du pouvoir par les urnes.
2°) Si Le gouvernement refuse l’initiative, l’un des deux cas prévaudra :
- Boycott élargi des élections qui regroupera la COD et la CAP
- Faire ressortir pour l’opinion publique que le Président Messoud ne respecterait pas ses engagements politiques.
La réponse de la COD ne différait en rien à la réponse du pouvoir. C’est la un syndrome propre à ce pays.
Les moments erratiques de l’émission étaient eux aussi nombreux et consistaient essentiellement dans la difficulté pour le Président Messoud à réussir la compatibilité des diverses fonctions que cumule son auguste personne. Il répond parfois en tant que Président de son parti et quelquefois en tant que Président de l’assemblée Nationale et en tant que militant des droits d’une couche sociale qui a en enduré beaucoup d’injustice.
Au cours de cette émission de la TV Alwataniya, le Président Messoud a évoqué plusieurs reprises les péripéties qu’il a vécues avec ses compagnons de lutte et de militantisme dans des termes qui pourraient être jugés non conformes à sa stature nationale actuelle.
En répondant à la question relative à l’union européenne, il a été obligé d’utiliser une terminologie qui ne convenait pas non plus à sa position hiérarchique nationale ni à son auguste personne. Pour se convaincre de ce malheureux écueil, il suffit de s’imaginer qu’un président de l’assemblée nationale d’un pays européen parle de la Mauritanie en des termes similaires.
En conclusion, le Président Messoud restera, comme je l’ai dit ci-haut, ce grand militant qui a commis de grandes erreurs !
Que Dieu protège la Mauritanie !
Mohamed Lemine Ould El Vadel
elvadel@gmail.com
C’est, en effet, seulement après quelques heures après une manifestation de désapprobation des élections du 23 novembre organisée par la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et avant quelques heures de peu supérieures à celles-ci qui nous séparent du démarrage officiel de la campagne électorale de ces élections là.
Seulement trente heures qui nous séparent de l’heure fatidique de ce démarrage officiel de campagne du 23 novembre... sans que personne ne puisse être sur qu’elle aura lieu comme prévu tout comme le scrutin du 23 novembre lui-même ! Dans cette ère de confusion mêlée à l’expectative nul ne sait de quoi sera fait demain. La campagne démarrera t-elle ou non ?
Les ministres candidats seront-ils libérés pour cette fin ou non ? L’assemblée nationale siègera t elle pour la session du budget 2014 ou non? L’observatoire des élections sera-t-il mis en place ou non ? Y aura-t-il un second miracle au parti d’El Karama (dignité, ndlr) ou non ? Le Parti Sawab se retirera t il de la compétition électorale ou non ?
Lira t on un deuxième épisode de l’article intitulé « Nahnou wel messar el hanouti », littéralement (nous et le processus boutiquier, le fameux article critique de Cheikh Ould Horma, l’ancien ministre de la santé, ndlr) ou non ? La CENI cessera t elle sa mise en scène ou non ?
Tels sont des questions dont on ne dispose pas de réponses. Mais faisons l’impasse sur le lendemain et ses questions contraignantes et le surlendemain et ses réponses. Arrêtons nous, un instant sur quelques images de la première édition de l’émission dénommée : « Jalssetoun watania » (Tribune nationale, ndlr) organisée par EL Wataniya TV ,qui mérite d’en être félicité et pour son démarrage d’activités inédit.
Au cours de cette émission, le Président Messoud a parlé d’un ensemble de sujets où il a été pertinent une fois et erratique autrefois tout en étonnant tout le monde plus d’une fois. En quoi le Président Messoud a-t-il été pertinent ? En quoi a-t-il pêché par endroit ? En quoi a-t-il été erratique ? Et en quoi a-t-il étonné ?
Il est évident qu’au lendemain de cette émission les observateurs vont diverger dans les réponses qu’ils apporteront à ces questions. Néanmoins et de mon point de vue, l’on peut dénombrer trois étapes où la divergence ne sera pas trop grande : L’une qui a explicité une erreur manifeste du Président, une autre où la pertinence a prévalu et la troisième qui a reflété un faux pas mêlé d’un étonnement général.
Ainsi, le Président avait fait une erreur qu’il a d’ailleurs reconnu, en sélectionnant les membres de la CENI. En effet, le Président n’a pas fait un effort remarquable dans le choix des sages de la CENI. Sinon il aurait choisi des personnalités connus de tout le monde dont la compétence, l’honnêteté et l’expérience en matière de supervision électorale sont avérées.
Si le Président Messoud avait tenu à parfaire le choix en question, il aurait choisi les personnes qu’il connait parfaitement et dont il reconnait la compétence avérée plus que toute autre personne pour superviser des élections avec la crédibilité requise.
Le Président Messoud a fauté lors de son choix de ses représentants à la CENI. Pour cela, il ne devrait pas s’attendre à une seule récompense. De même qu’il ne devra pas s’attendre à une double récompense s’il venait à faire un bon choix. Mais il doit s’excuser pour le déni matérialisé par ce choix impertinent pour lui-même tout d’abord et pour tous les mauritaniens par la suite.
En réalité, ce n’est pas la première fois que le Président Messoud fait délibérément le mauvais choix de personnalités lors qu’il est appelé à choisir ses représentants dans des instances.qui requièrent cela.
L’exemple illustratif de ce type de choix est celui de la personnalité politique de son parti qu’il a choisi pour la Haute Autorité de la Presse et de l’Audio Visuel (HAPA) au moment où il devait choisir pour cela, une personnalité du secteur du journalisme. Nonobstant les capacités du récipiendaire.
Nous voulons pour preuve le recours de ce membre de la HAPA à une démission pour des raisons politiques, faisant ainsi l’impasse sur une fonction importante pour laquelle, il aurait mieux valu la réserver à un journaliste compétent capable de s’y consacrer.
De même, il avait auparavant opté pour des choix plutôt anachroniques, en l’occurrence son choix au deuxième tour de la présidentielle de 2007. A l’époque le choix était entre deux candidats qui avaient globalement la même compétence, la même expérience et sensiblement le même âge aussi. La divergence entre eux se situait au niveau du fait que l’un des candidats, tout comme le président Messoud méritait ce poste, eu égard aux sacrifices multiples qu’il a consentis dans le militantisme de l’opposition, contribuant à l’enracinement de la démocratie dans ce pays.
Pendant que le second candidat choisi par le Président Messoud n’a pas de fait d’arme connu aussi minime soit il dans la consolidation de la démocratie. A contrario, il a émigré du pays jusqu’à ce que les autres ont tout sacrifié pour asseoir les fondements du système démocratique pour qu’il vienne tout bonnement récolter le fruit de tels sacrifices.
Nous sommes victimes dans ce pays du syndrome du choix de la personne qu’il ne faut pas à la place qu’il faut, (rompant ainsi délibérément le célèbre principe de bonne gouvernance: « Mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut » !). Ce syndrome n’est certainement pas le monopole du pouvoir en place. Car il a gagné tout le monde chez nous. Le Président Messoud n’en a pas échappé à chaque fois que l’occasion de choisir une personnalité à une instance donnée lui était offerte.
Les moments pertinents de l’intervention du Président Messoud, ont été, en fait nombreux dans cette émission. En particulier au sujet du reproche qu’il fait à la COD par rapport à son accueil de son initiative qu’elle a mis en doute implicitement. Il a même affirmé que si la COD avait accepté son initiative, il serait maintenant à ses cotés !
En réalité, la COD a pêché beaucoup par rapport au déploiement de l’initiative de Messoud, particulièrement lorsqu’Ould Abdel Aziz avait décidé de la bouder ! Mais la COD est connue pour l’absence de planification des actes politiques. Elle se limite à répondre aux actes du pouvoir souvent dans des proportions moindres.
Je me rappelle qu’il y a un moins j’ai publié au bon moment un projet de protocole d’accord entre la COD et la CAP (Coalition pour une Alternance Pacifique). Ainsi je citerai certains volets du protocole ci-après :
1°) Que la COD publie dans un communiqué explicite son accord de tous les points proposés par l’initiative du Président Messoud ;
2°) En contrepartie la CAP s’engage à travailler avec la COD à contrecarrer tout processus électoral unilatéral que mettrait en œuvre le pouvoir en cas de refus des dispositions de l’initiative Messoud.
Si la COD avait accordé la moindre importance à un tel accord en le signant avec le Président Messoud, elle aurait réussi l’une des trois éventualités :
1°) Le gouvernement se trouve dans l’obligation d’organiser les élections sur la base des propositions de l’initiative qui permettront :
- Un minimum de transparence du scrutin,ce qui pouvait conduire au déguerpissement du pouvoir par les urnes.
2°) Si Le gouvernement refuse l’initiative, l’un des deux cas prévaudra :
- Boycott élargi des élections qui regroupera la COD et la CAP
- Faire ressortir pour l’opinion publique que le Président Messoud ne respecterait pas ses engagements politiques.
La réponse de la COD ne différait en rien à la réponse du pouvoir. C’est la un syndrome propre à ce pays.
Les moments erratiques de l’émission étaient eux aussi nombreux et consistaient essentiellement dans la difficulté pour le Président Messoud à réussir la compatibilité des diverses fonctions que cumule son auguste personne. Il répond parfois en tant que Président de son parti et quelquefois en tant que Président de l’assemblée Nationale et en tant que militant des droits d’une couche sociale qui a en enduré beaucoup d’injustice.
Au cours de cette émission de la TV Alwataniya, le Président Messoud a évoqué plusieurs reprises les péripéties qu’il a vécues avec ses compagnons de lutte et de militantisme dans des termes qui pourraient être jugés non conformes à sa stature nationale actuelle.
En répondant à la question relative à l’union européenne, il a été obligé d’utiliser une terminologie qui ne convenait pas non plus à sa position hiérarchique nationale ni à son auguste personne. Pour se convaincre de ce malheureux écueil, il suffit de s’imaginer qu’un président de l’assemblée nationale d’un pays européen parle de la Mauritanie en des termes similaires.
En conclusion, le Président Messoud restera, comme je l’ai dit ci-haut, ce grand militant qui a commis de grandes erreurs !
Que Dieu protège la Mauritanie !
Mohamed Lemine Ould El Vadel
elvadel@gmail.com
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Sent: Saturday,
November 09, 2013 1:59 PM
Subject: MOAA instrumentalise la justice
L'article à ce lien (http://www.cridem.org/C_Info.php?article=649449)
rapporte des faits authentiques, qui se déroulent au Tagant. Le Colonel cité
s'appelle Itawal Oumrou Ould Iyay et la Cour suprême a finalement été
convoquée, selon la presse jeudi soir avec pour ordre d'annuler sa décision
déboutant la liste du Colonel. A côté de ce cas, dont les victimes ont eu accès
aux médias, des dizaines d'autres existent, mais resteront à jamais ensevelis
dans l'éloignement et la résignation des victimes.
J'espère pour la France de
Hollande qu'elle saura éviter le déshonneur d'avoir à reconnaître les instances
issues de ces élections.
----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday, November 09, 2013 5:28 PM
Subject: Re: que penser des prochaines élections ? importance respective des partis
De ce
que j’ai vu cet été, que j’entends et lis ; j’ai le sentiment que le
processus électoral se passe, pour le moment,
normalement pour le pays.
La
participation de l’essentiel des forces politiques du moment, est effective et n’a pas posé de problème
majeur, tout bien considéré.
Le premier
parti d’opposition, Tawassoul,
est au rendez vous de la consultation.
Le parti
qui incarne le renouveau maure, par les
harratin (APP), est aussi au rendez- vous : son score sera un nouvel indicateur de ce que ce parti
garde de centralité dans l’électorat harratin ; en dépit
des recompositions depuis 2007, de cette
classe sociale.
Les
« partis de délestage » des contradictions locales - au
sain de l’option classique privilégiée
par la population du pays- (abonder dans
le sens du pouvoir en place ; quel qu’il fût depuis 50 ans) ont fait le
plein de listes alternatives : parti du
Sursaut ; UDP etc.
Les Toucouleurs
sont aussi au rendez vous, pour
leur prétentions spécifiques
(AJD-MR). Et les courants beïdanes
investis d’idéologie panarabe aussi
(sawab)
Comme
attendu, les partis de, « présentation-prétentions
sérieuses » ; qui ont bénéficiés de la conjoncture d’exception de
2005- 2007, mais qui se savent sans électeurs, pour cette consultation-ci, ont
décidé de ne pas participer.
Ils se
ménagent ainsi le loisir de dénoncer les
défauts de transparence, de régularité
et les déficits de mise en œuvre de
l’élection, selon des étalons qui n’appartiennent pas (encore) à la
réalité et vérité présente de la démocratie
de leur pays. Ce qui bien entendu
est un bien … Car à force de dénoncer en projection, ses propres
insuffisances de culture démocratique, ont finit parfois par progresser.
Les
progrès purement techniques, obtenus durant
la transition 2005-2007 pour minimiser les anomalies les plus
grossières des modalités de vote, ont
été maintenus et parfois améliorés : les morts ne voteront pas plus qu’en
2007 ; Les fichiers informatisés
continueront à limiter le nombre de votes
multiples. Les villages
frontaliers sont plus difficilement transplantables (nouvelle carte
d’identité) ; même si la liberté
(de fait) pour le lieu d’inscription des électeurs ; perpétue
leurs migrations internes. Mais ce point fait encore un consensus vrai des
acteurs de tous les bords ; car il contient des enjeux économiques pour les communes et
régions qui dépassent l’enjeu de l’élection.
Interprétation
politique du nombre de listes présentées par les partis aux communales
- (UPR) 218 listes
soit la
totalité des communes .Le chiffre
reconduit la règle selon laquelle, depuis 1960, qui tient le pouvoir,
tient la bourse, l’argent et qui tient la bourse a une adhésion
large de la population. C’est le propre
des pays pauvres où l’Etat est
distributeur quasi exclusif des biens et des situations.
- El Wiam 103 listes
- Sursaut de la Jeunesse pour la Nation 95 listes ; Union pour la
Démocratie et le Progrès (UDP) 64 :
Ces chiffres rappellent
la règle suivante : en dépit de son argent ou de celui dont il
dispose, le pouvoir ne peut empêcher que
les clivages d’intérêts intra-tribaux et
intra-ethniques, l’emportent souvent, sur le consensus à le suivre pour l’argent. C’est le sens du succès de partis dont
l’étiquette ne met pas dans
le statut d’opposant caractérisé
au pouvoir. Cela est vrai pour ces trois
partis ; comme pour nombres d’autres mouvements participant
à ce scrutin.
- Tawassoul 155
listes : ce chiffre confirme que le parti islamiste est devenu le
premier parti d’opposition du pays. Avec
un socle d’adhérents idéologiques réel, contrairement à tous les autres partis du pays ; un financements
diversifiés et suffisant ; un
recrutement tribalo-ethnique transrégional ; et une forte présence
de .harratines.
- APP 150 listes:
ce chiffre dit que ce parti reste le plus représentatif
de la cause harratine et qu’il ne fuit pas le risque de redémontrer par les
urnes sa place de parti majeur d’opposition.
- Sawab 38 listes :
ce chiffre dit la difficulté d’un parti
bidhane d’aller au-delà d’une sensibilité
bidhane exclusive.
- AJD/MR 17 :
ce chiffre indique, la difficulté pour
un parti Toucouleur d’aller au-delà des terroirs Toucouleurs.
- UFP+ RFD = 0 ce
chiffre dit que ces partis se
savent sans électeurs d’attaches
structurelles et en nombre suffisant,
pour prendre le risque de laisser
les urnes en faire la démonstration. Ils
partent de résultats électoraux
avantageux, obtenus lors de la
précédente votation, à la faveur d’une situation de transition exceptionnelle :
Pas encore de
parti au pouvoir ;
islamistes juste sortis de la clandestinité, etc. Ces partis font donc le choix de non
participation qui laisse les mains
libres pour dénoncer tout le processus électoral, lequel, en effet, ne leur donne pas
grande place. Car il s’agit d’une votation qui n’est pas assez modulée par
les ententes de salon ou
extraconstitutionnelles (accord de Dakar) ou des
financements de « la communauté internationale » qui laisse des
ressources pour poursuivre « la luttes ». Le fond du problème
de ces partis est le
vieillissement.
- partis de ceci et
de cela « N » Listes : Les chiffres Disent des
nuances partisanes et tribalo-ethniques et rappellent que la politique
est souvent une affaire de carrière.
----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday,
November 09, 2013 9:40 PM
Subject: Re: MOAA instrumentalise la justice
Les partis qui participent aux élections commencent à
ressentir l'absence de transparence des élections : (http://www.cridem.org/C_Info.php?article=649507)
----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday,
November 09, 2013 11:53 PM
Subject: Élections contestées
Autre motif de contestation des élections : (http://www.cridem.org/C_Info.php?article=649495).
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