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From:
Sent: Thursday,
January 23, 2014 10:39 AM
Subject: Info
Il se passe peu de choses ici :
* Hier, conférence de presse de la COD où AOD a dit que le
pays "est gouverné par un gang" et annonce a été faite de la détermination
de la coordination a œuvrer à un large rassemblement de l'opposition afin de
faire partir MOAA, seule solution pour éviter l'implosion du pays.
* Bouamatou est en mal avec ses
partenaires tunisiens de la Mattel(société de téléphonie mobile). Il aurait
démissionné du Conseil d'administration et mis ses actions en vente.
* Le pouvoir se prépare à faire
de la présidence par la Mauritanie de l'UA(mesure routinière pourtant) un de
ses grands succès.
* Les partis de MOB et Boidiel
entreraient au gouvernement du général (http://tawary.com/spip.php?article17871)
* Toujours aucune nouvelle du gendarme disparu.
----- Original Message -----
To:
Sent: Thursday,
January 23, 2014 11:21 AM
Subject: Re: Info
Il n'y a de chance de départ que
- un nouveau putsch (improbable, il faudrait au préalable
l'élimination, à l'initiative de qui ? de Ghazouani)
- un contrôle international : mais il faut qu MoAA le demande
- une candidature absolument unique de tous les opposants contre
MoAA (c'est cette candidature unique qui, seule, pourrait mettre en
demeure la "communauté internationale" d'organiser ce contrôle,
autrement qu'avec deux observateurs la semaine précédant le scrutin).
La présidence de l'Union africaine a donc été précédée d'une
élection de MoAA par ses pairs ? je n'ai pas suivi. Ne vous y trompez pas,
c'est un avantage stratégique considérable pour la réélection (l'hypothèse de
Churchill remplacé par Atlee pour la seconde partie de la conférence de Potsdam
a peu de chance de se réaliser au détriment de MoAA).
Ne désespérons pas, quoiqu'il y ait bien matière.
----- Original Message -----
From:
Sent: Thursday,
January 23, 2014 1:51 PM
Subject: Re: Info
* Non, aucune élection, ni même
conclave, ce truc-là ne fonctionne vraiment plus depuis Kadafi. La présidence
doit échoir, cette année, à l'Afrique du Nord et l'absence de candidat (le
Maroc étant hors UA, l'Algérie en pleine incertitude présidentielle, la Tunisie
et la Libye out également) et l’Éthiopie est très pressé de se débarrasser du
sceptrion, les fonctionnaires de l'UA ne trouvent plus que la Mauritanie.
* Un putsch? La Mauritanie n'a jamais été à l'abri d'un
putsch et aujourd'hui plus qu'avant, la probabilité d'une action militaire
n'est pas à exclure.
L'impasse politique est réelle et sans issue, la main basse
par une parentèle d'Ould Abdel
Aziz sur tout exaspère désormais beaucoup de gens (les
dockers sont en grève depuis quelques jours et dénoncent le quasi monopole par
Ehl Ghaddé (une consortium de parents du général) sur l'import dont ils
assurent 90%!, l'insécurité a atteint le seuil du tolérable (la pègre, dont des
caïds élargis par le général, écument certains quartiers de Nouakchott de jour
et de nuit, alors que la police a été "désactivée" au profit d'une
milice créée par MOAA et formée à la hâte d'une part, et de l'Agence de l'Etat
civil et de documents sécurisés (Etat dans l'Etat que dirige un autre parent
d'Ould Abdel Aziz)
d'autre part, économie à tel point criminalisée que les bailleurs de fonds
arabes, souvent complaisant, expriment ouvertement leur dégoût(affaire Wärtsila
dont le commissionnaire semble-t-il n'est autre que le propre fils de MOAA),
tensions sociales s'aggravant (ethnies, castes, chômage, extrémismes de tout
bord, conditions de vie des populations en précarisation constante (la grève
des dockers a eu pour effet une augmentation du prix du riz qui sera
définitive), danger terroriste de
plus en plus avéré, etc.et, face
à cela, un autisme infranchissable du chef de la voyoucratie au pouvoir.
Une action militaire pour diminuer la pression dans la
marmite qui bouille peut venir de n'importe qui et à n'importe quel moment.
Ghazouani, des officiers subalternes, le basep même. Tout est possible. Qui vit
en Mauritanie et ne voit pas cela est aveugle ou cultivant un cynisme morbide !
Cependant, il serait une grossière erreur de la part de l'opposition de miser sur la probabilité d'une intervention de l'armée qui, c'est prouvé maintenant, n'intervient que pour "mieux reprendre les choses en main".
Cependant, il serait une grossière erreur de la part de l'opposition de miser sur la probabilité d'une intervention de l'armée qui, c'est prouvé maintenant, n'intervient que pour "mieux reprendre les choses en main".
Préparer les élections présidentielles, mettre MOAA dans
l'impossibilité de les truquer et la Communauté internationale dans la gêne
d'accepter qu'il se réélise
en le faisant, c'est à mon avis ce qu'il faut faire. Les
clés? Un programme de gouvernement et un candidat unique, crédible de lui-même
ou à crédibiliser.
Le temps presse!!
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