mercredi 15 janvier 2014

affaire Mohamed Cheikh Ould Lemkheityr - mise en cause de Biram Dah Ould Abeid par le site ChezVlan



jeudi 16 janvier 2014

L’Ira et l’affaire du forgeron : voilà que Birame le gonflé se dégonfle…

 
Quasiment 15 jours après le début de cette affaire, Birame, prix ONU, décide enfin de s’exprimer sur ce lynchage médiatique mais il le fait de la façon la plus lâche qui soit car il enfonce le jeune forgeron en le présentant indirectement comme coupable d’apostasie mais il demande qu’on lui réserve un procès juste alors que Birame sait exactement ce que le jeune a écrit mais il n’ose pas en dire un seul mot. Birame va encore plus loin à la fin de son communiqué «  Nous relevons, pour notre part, que l'intéressé avait, lors d'un écrit rendu public après la parution de son article controversé, exprimé ses regrets ce qui, du point de vue de la loi mauritanienne, le disculpe du crime de l'apostasie. » or c’est faux ! Le jeune n’a jamais dit qu’il regrettait sa prétendue apostasie mais qu’il craint de n’avoir pas été compris car nul n’aime le prophète plus que lui mais il a réitéré son accusation contre les zouayas car c’est le fond de l’affaire qu’on lui fait payer.

Ainsi Birame devait réagir, il a réagi, ce qui est mieux que rien mais il a réagi avec la même lâcheté que le pouvoir qui accuse le jeune de blasphème sans oser dire en quoi et en cachant ses écrits que la propagande a dénaturés. Ainsi il est passé de blasphémateur à apostat et ce, depuis les propos hystériques et orduriers de la présidente de la commission nationale des droits de l’homme.


Birame ne s’est exprimé que parce qu’il devait le faire. C’est mieux que rien. Ainsi il rappelle sans oser le nommer, que sous Taya quelqu’un a menacé les imams de fermer les mosquées pour les transformer en boulangeries sans que personne ne bouge. On rappelle aussi que personne n’a levé le doigt contre les tueries de noirs en plein mois de ramadan. Cela dit Taya était un nationaliste courageux face aux islamistes qu’il a mis dans les avions régulièrement et fermé leurs sanctuaires, là où Aziz a toujours cru pouvoir les manipuler par la menace et la corruption avec le succès éclatant qu’on commence à découvrir.


Birame rappelle aussi la lâcheté du pouvoir face à ceux qui ont appelé au meurtre publiquement notamment un homme d’affaire qui a promis une prime de 10.000 euros au premier assassin sans parler de ceux qui ont demandé de créer des milices. La lâcheté du pouvoir laisse croire à tous ces terroristes que l’islam appartient à leur fanatisme, leur ignorance ou à leur hypocrisie. 


On rappelle qu’à ce jour seul Birame s’est exprimé sur cette affaire avec un peu de courage dont nous venons de décrire la nature c’est dire ce que vaut celui des autres ONG des droits de l’homme. Le pire c’est que la mécanique qui s’est mise en branle à base de dénonciation calomnieuse, hystérie collective soutenue par l’état et ses médias donne raison au jeune forgeron qui dit que les zouayas vont user de tous les moyens légaux et illégaux pour faire reculer la vérité notamment les forgerons et le pauvre jeune demande à ses frères d’être vigilants et ne pas se laisser diviser. La suite on la connaît, Aziz a reçu un groupe de forgerons dont le leader a chanté la gloire d’Aziz et assuré qu’ils n’ont pas même parlé du cas du jeune ni directement ni indirectement.


Tous ces gens qui se disent arabes pourquoi ne sont-ils pas courageux comme ce qu’on voit chez les arabes jusqu’en Arabie saoudite où des débats courageux ont lieu et où les gens se battent pour défendre l’atmosphère dans laquelle ils vivent, défendre leur vision de l’islam, défendre leur pays quand en Mauritanie un petit fait divers écrit par un jeune maladroit donne lieu à une affaire d’état avec une mise à mort publique, dénonciation calomnieuse sans que personne ne bouge ou si peu.


Pas un savant musulman pour dire la vérité sur l’affaire. Pas un débat de fond. Rien juste la peur, l’hystérie et la propagande…

 
Ajib

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