chezvlane.blogspot.fr – samedi 28 mars 2015
Clash en direct : voilà donc comment Aziz parle à ses ministres...
Je n’ai jamais voulu croire à ce qu’on raconte à propos de la manière
brutale avec laquelle Aziz parle à ses ministres. Il paraît qu’ils tremblent
tous car il peut les ramasser à tout moment sans ménagement comme s’il parlait
à des incapables soldats du rang. Le seul intérêt
de l’incident en direct entre le chef de l’Etat et le journaliste Ould
Wedia, c’est de montrer Aziz énervé face à un personnage pourtant inoffensif
allant jusqu’à demander qu’on coupe l’antenne alors que le journaliste n’a rien
dit qui puisse justifier cela.
C’est incroyable une telle nervosité. Plus incroyable concernant la compétence de ceux qui s’occupent du direct, c’est d’avoir préféré couper l’antenne carrément plutôt que de couper le micro du journaliste quand il a fini de s’exprimer. Ce journaliste est celui qui a été arrêté récemment au motif insensé de violation du secret de l’instruction dans l’affaire maurisbank alors que cela ne concerne en rien les journalistes. Ould Wedia marque là un coup terrible car il a fait sortir Aziz de ses gonds au point qu’il demande de couper l’antenne !
Ce qui a rendu Aziz vert de rage c’est de voir quelqu’un qui ose lui tenir tête ! Il n’a pas dû voir cela depuis des années et en direct à la télé. Qui a déjà tenu tête à Aziz en public en refusant de se taire quand Aziz le réclame sèchement ? C’est en cela que ce journaliste, obédience islamiste, a rendu à Aziz un service formidable que le chef de l’état devrait méditer car si Aziz était plus habitué à voir dans son entourage quelquefois quelqu’un lui tenir tête même un peu, il n’aurait jamais eu ce comportement.
Aziz n’a pas tort de remettre le journaliste à sa place en lui disant qu’il ne peut pas s’exprimer sans qu’on lui donne la parole et ne peut pas prendre en otage la conférence de presse mais il reste la manière. Ce fut une catastrophe qui montre Aziz sous son vrai jour : le chef au sens militaire ou royal du terme. Il décide et il faut s’exécuter. La discussion ne signifiant jamais un échange, c’est à sens unique. La conférence de presse ne consiste qu’à botter en touche, défendre l’indéfendable, jouer au plus fin et prendre la galerie pour des guignols.
C’est vraiment dommage.
On a vu l’autre soir Aziz le terrible. Cet homme-là n’est pas prêt de partir, on peut en prendre le pari. Le pouvoir chez nous, pris de la sorte dans le premier élan, finit par être une prison. On finit obligé d’y rester. Aziz ne quittera jamais le pouvoir de sitôt car tout le système est construit autour de lui et sans lui tout s’écroule ou du moins tout se met en mouvement de façon imprévisible car c’est lui qui a ficelé cela. Ce qui va se passer à la fin de son mandat ne sera qu’une façon de trouver une solution pour qu’il garde le pouvoir, il n’y a pas d’autre solution pour lui car il a trop d’ennemis et trop de pouvoir.
Sa nervosité ne va pas s’arranger car il faut trouver une solution sans quitter le pouvoir car mettre quelqu’un en intérim pour respecter la constitution c’est possible mais le risque est énorme de se retrouver vite hors jeu, éloigné par ses frères d’armes car il faut là aussi du roulement et ça pousse derrière…
Reste un mystère : qui est l'autre journaliste qui osa dire que si le journaliste se retire, ils se retireront tous ?
Plus inquiétant pour nous, c’est cette façon de prendre des positions dans des histoires qui ne nous concernent en rien sauf à se dire royaume arabe, sunnite déterminé à se battre avec les autres royaumes arabes contre l’influence perse chiite. Le pouvoir en Mauritanie est dirigé comme dans un royaume, c’est normal que la Mauritanie soutienne l’Arabie Saoudite et les autres tyrannies dans l’agression contre le Yémen.
Les sunnites et les chiites ont-ils le même coran où on peut lire sourate 3, verset 103 : « Cramponnez-vous ensemble à la corde d’Allah et ne vous divisez pas »
Ou « Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force » (Coran, 8 : 46).
Le Messager de Dieu PSL a dit : « les Gens du Livre (les Chrétiens et les Juifs) se sont divisés en soixante-douze groupes, et ma communauté se divisera en 73 groupes, tous sont au Feu, sauf une, qui est la Jamâ’ah (Le Groupe) »
C’est incroyable une telle nervosité. Plus incroyable concernant la compétence de ceux qui s’occupent du direct, c’est d’avoir préféré couper l’antenne carrément plutôt que de couper le micro du journaliste quand il a fini de s’exprimer. Ce journaliste est celui qui a été arrêté récemment au motif insensé de violation du secret de l’instruction dans l’affaire maurisbank alors que cela ne concerne en rien les journalistes. Ould Wedia marque là un coup terrible car il a fait sortir Aziz de ses gonds au point qu’il demande de couper l’antenne !
Ce qui a rendu Aziz vert de rage c’est de voir quelqu’un qui ose lui tenir tête ! Il n’a pas dû voir cela depuis des années et en direct à la télé. Qui a déjà tenu tête à Aziz en public en refusant de se taire quand Aziz le réclame sèchement ? C’est en cela que ce journaliste, obédience islamiste, a rendu à Aziz un service formidable que le chef de l’état devrait méditer car si Aziz était plus habitué à voir dans son entourage quelquefois quelqu’un lui tenir tête même un peu, il n’aurait jamais eu ce comportement.
Aziz n’a pas tort de remettre le journaliste à sa place en lui disant qu’il ne peut pas s’exprimer sans qu’on lui donne la parole et ne peut pas prendre en otage la conférence de presse mais il reste la manière. Ce fut une catastrophe qui montre Aziz sous son vrai jour : le chef au sens militaire ou royal du terme. Il décide et il faut s’exécuter. La discussion ne signifiant jamais un échange, c’est à sens unique. La conférence de presse ne consiste qu’à botter en touche, défendre l’indéfendable, jouer au plus fin et prendre la galerie pour des guignols.
C’est vraiment dommage.
On a vu l’autre soir Aziz le terrible. Cet homme-là n’est pas prêt de partir, on peut en prendre le pari. Le pouvoir chez nous, pris de la sorte dans le premier élan, finit par être une prison. On finit obligé d’y rester. Aziz ne quittera jamais le pouvoir de sitôt car tout le système est construit autour de lui et sans lui tout s’écroule ou du moins tout se met en mouvement de façon imprévisible car c’est lui qui a ficelé cela. Ce qui va se passer à la fin de son mandat ne sera qu’une façon de trouver une solution pour qu’il garde le pouvoir, il n’y a pas d’autre solution pour lui car il a trop d’ennemis et trop de pouvoir.
Sa nervosité ne va pas s’arranger car il faut trouver une solution sans quitter le pouvoir car mettre quelqu’un en intérim pour respecter la constitution c’est possible mais le risque est énorme de se retrouver vite hors jeu, éloigné par ses frères d’armes car il faut là aussi du roulement et ça pousse derrière…
Reste un mystère : qui est l'autre journaliste qui osa dire que si le journaliste se retire, ils se retireront tous ?
Plus inquiétant pour nous, c’est cette façon de prendre des positions dans des histoires qui ne nous concernent en rien sauf à se dire royaume arabe, sunnite déterminé à se battre avec les autres royaumes arabes contre l’influence perse chiite. Le pouvoir en Mauritanie est dirigé comme dans un royaume, c’est normal que la Mauritanie soutienne l’Arabie Saoudite et les autres tyrannies dans l’agression contre le Yémen.
Les sunnites et les chiites ont-ils le même coran où on peut lire sourate 3, verset 103 : « Cramponnez-vous ensemble à la corde d’Allah et ne vous divisez pas »
Ou « Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force » (Coran, 8 : 46).
Le Messager de Dieu PSL a dit : « les Gens du Livre (les Chrétiens et les Juifs) se sont divisés en soixante-douze groupes, et ma communauté se divisera en 73 groupes, tous sont au Feu, sauf une, qui est la Jamâ’ah (Le Groupe) »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire