La Mauritanie semble définitivement entre les mains de son dictateur,
son contrôle est total :
Il a corrompu tous les cadres qui travaillent dans les institutions publiques et à tous les niveaux et ceux qui travaillent dans le « privé » s’ils ne sont pas de sa famille ils ont chacun, au moins un « os vital » qu’ils doivent se contenter de ronger sous peine d’une marginalisation et d’un appauvrissement certains.
Il a réduit à néant l’opposition.
L’échec patent des révoltes arabes donne à MOAA toute sa raison d’être et un sens au pseudo rôle qu’il prétend jouer comme « seul rempart » contre les terroristes islamistes au Sahel, alors que pour qui connait bien le monde musulman, sait que le terrorisme qui s’y opère est né des frustrations qui y existent dans le monde musulman et notamment dans sa partie arabe depuis l’avènement de l’empire Ottoman. La dislocation de l’empire Ottoman sous les coups des empires coloniaux occidentaux et notamment britannique et français, à leur seul profit, n’a pas permis au monde musulman de se libérer de la léthargie dans laquelle l’avaient plongé les Beys, les Deys et les janissaires d’un empire qui fut, somme toute, sans tête ni queue et sans stratégie réelle de développement industriel, économique et culturel. Après la disparition de l’Empire Ottoman (il faut préciser que seul le Maroc, la Mauritanie du reste insignifiante et les pays noirs islamisés n’ont pas fait partie de l’Empire ottoman), plusieurs mondes musulmans, très différents les uns des autres, qui lui préexistaient, ont émergé de ses cendres avec chacun sa propre identité, ses difficultés, son lot de frustrations et de misères. Si aujourd’hui beaucoup de jeunes gens, sont enclins à rejoindre des cellules terroristes dites islamistes parce qu’elles prétendent opérer au nom de l’Islam, en Afghanistan, en Irak, en Lybie, dans le Sahel aux confins de la Mauritanie ou ailleurs, c’est que les maîtres à penser de ces mouvements terroristes ont réussi à assoir une idéologie, qu’ils entretiennent avec une efficacité extraordinaire et qu’ils inculquent aux jeunes enfants dès le berceau, et qui présente l’Occident (en tant qu’il n’est pas leur allié) comme l’ennemi irréductible d’Allah et les pouvoirs en place comme ses complices. Et nous voyons que cela marche et cela marchera tant que les pouvoirs et organisations politiques et religieuses en place demeureront incapables d’endiguer les frustrations et les misères, très anciennes, dont souffre l’écrasante majorité des peuples dans les mondes musulmans et de créer un mode de fonctionnement politique et religieux (le politique et le religieux sont encore indissociables dans ces mondes) démocratique ou autre où chaque individu se sent partie-prenante avec des devoirs et des droits égaux et bien définis qui le protègent contre l’ignorance, contre l’arbitraire, contre la misère et qui rendent possible le sentiment d’appartenance à une même collectivité.
C’est, en particulier, en catalysant la haine de l’Occident chez les plus pauvres que les maitres à penser des terroristes islamistes renouvèlent leurs contingents. Quant à ces maîtres à penser du terrorisme dit islamiste, leur seul objectif, leur seul projet, est la prise du pouvoir. Et comme ils n’ont d’expérience autre que de manier comme seul outil la misère dans laquelle sont plongés, depuis des générations, la majorité de leurs compatriotes ils se trouvent inévitablement dans l’incapacité de changer les choses lorsque le pouvoir leur revient, que ce soit par la force ou à la faveur d’élections auxquelles on peut attribuer toute vertu sauf la transparence et la garantie de la liberté de chaque électeur et électrice de pouvoir simplement s’exprimer. Face à cette situation, le monde Occidental semble désemparé. Surtout lorsqu’on voit que l’usage de la force n’a pas résolu les problèmes ni en Irak (désormais scindé en trois entités plus promptes à s’entretuer qu’à vivre ensemble dans la paix), ni en Afghanistan (où les Talibans annoncent déjà leur retour), ni en Lybie où l’ambassade de France a été la cible d’une violente attaque terroriste ni demain au Mali quand on sait que les forces maliennes même entraînées et bien équipées n’auront pas la motivation nécessaire pour défendre le Nord de leur pays contre des assaillants capables de disparaître dans les sables du plus vaste des déserts…
C’est, en particulier, en catalysant la haine de l’Occident chez les plus pauvres que les maitres à penser des terroristes islamistes renouvèlent leurs contingents. Quant à ces maîtres à penser du terrorisme dit islamiste, leur seul objectif, leur seul projet, est la prise du pouvoir. Et comme ils n’ont d’expérience autre que de manier comme seul outil la misère dans laquelle sont plongés, depuis des générations, la majorité de leurs compatriotes ils se trouvent inévitablement dans l’incapacité de changer les choses lorsque le pouvoir leur revient, que ce soit par la force ou à la faveur d’élections auxquelles on peut attribuer toute vertu sauf la transparence et la garantie de la liberté de chaque électeur et électrice de pouvoir simplement s’exprimer. Face à cette situation, le monde Occidental semble désemparé. Surtout lorsqu’on voit que l’usage de la force n’a pas résolu les problèmes ni en Irak (désormais scindé en trois entités plus promptes à s’entretuer qu’à vivre ensemble dans la paix), ni en Afghanistan (où les Talibans annoncent déjà leur retour), ni en Lybie où l’ambassade de France a été la cible d’une violente attaque terroriste ni demain au Mali quand on sait que les forces maliennes même entraînées et bien équipées n’auront pas la motivation nécessaire pour défendre le Nord de leur pays contre des assaillants capables de disparaître dans les sables du plus vaste des déserts…
Conclusion : la Mauritanie va mal et on sait que MOAA peut encore régner longtemps surtout puisque le risque d’un nième coup d’Etat est peu probable tant le verrouillage et le maintien dans la misère, par lui mis en place, d’une population de trois millions d’âme est total.
Deyloule
reçu dimanche 12 Mai 2013
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