mercredi 5 décembre 2012

l'opposition rend compte de l'entretien accordé à quelques journalistes, le 30 Novembre, avant de quitter à nouveau le pays

بسم الله الرحمن الرحيم
منسقية المعارضة الديمقراطية
Coordination de l’Opposition Démocratique
Au cours de sa sortie folklorique de vendredi dernier, à laquelle quelques journalistes ont été sélectionnés avec précaution, le général Mohamed Ould Abdel Aziz s’est évertué, comme d'habitude, à dénaturer les faits et multiplier les accusations contre l'opposition et les opposants en général, et contre le Parti El Mostakbal en particulier, qu’il a qualifié de dépourvu de toute forme de légalité et taxé de sectarisme.
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Il a également plaisanté en direct sur les agressions contre les présidents Ely Ould Mohamed Vall et Jemil Ould Mansour, ainsi que le journaliste Ahmedou Ould Wadiaa du Parti Tawassoul, qualifiant ces attaques de "risques du métier".

Prenant à témoin l'opinion publique nationale et internationale de la vulgarité de ces propos, indignes du reste d’un chef d’Etat, en particulier dans un pays démocratique, la Coordination de l'Opposition Démocratique tient à :

1 - dénoncer l’indexation par celui qui est supposé être le garant de la Constitution et du respect des lois de la République d’un parti ; le taxant de sectarisme et d’illégalité, alors même que celui-ci a satisfait à toutes les exigences légales, déposé ses textes auprès des autorités compétentes et obtenu un reçu il y a près de 5 mois, ce qui signifie que les délais légaux pour le reconnaître ont expiré depuis plus de 3 mois et qu’il ne reste plus d’argument à l'administration pour retarder la délivrance du récépissé définitif. Il est à noter par ailleurs que le parti El Mostakbal exerce ses activités depuis plusieurs mois.

2 - condamner avec fermeté les accusations fallacieuses contre un Parti politique qui agit dans la légalité et dont les textes et déclarations stipulent qu’il œuvre à la consolidation de l’unité nationale, à l’éradication de l’esclavage et de ses séquelles et qu’il est ouvert à tous les mauritaniens.

3 - dénoncer les déclarations du chef de l'Etat sur les agressions physiques et verbales subies par des  composantes et des dirigeants de l’opposition de la part de milices occultes ; déclarations dont la COD  considère qu’elles incitent à ce type d’actes vandales et constituent une banalisation de comportements aux conséquences  préjudiciables à la paix civile et donc à la stabilité du  pays.

La COD rend le pouvoir, et particulièrement le chef de l'Etat lui-même, entièrement responsable des conséquences possibles de la poursuite de ces comportements.

Nouakchott, le 04 Décembre 2012
La Commission de Communication

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