Toute la Mauritanie se demande mais qu’est ce qui se passe au sommet de l’état ?
Toute la Mauritanie se demande mais qu’est ce qui se passe
au sommet de l’état ? Pourquoi le régime du putschiste faux général Aziz
tient à emprisonner des militants des droits de l’homme qui n’ont rien
fait de mal avec des fausses accusations bidon illégalement ? Qui sont les
acteurs qui tirent les ficelles dans se dossier vide ? Bien ils sont
trois :
Cela tient d’abord aux injonctions du faux général
lui-même, Mohamed Ould Abdel Aziz qui se comporte comme un chef des terroristes
qui prend des citoyens en otage comme bon lui semble, qui cherche à
embraser le pays vers une guerre civile afin de pouvoir se
maintenir après son mandat s’il n’arrive pas à modifier la constitution avec son
appel au dialogue avec l’opposition. Certains notables maures sont allés le
voir illico pour lui dire qu’ils sont contre les arrestations des militants
abolitionnistes injustifiées d’autant plus qu’ils sont mis dans des
conditions inhumaines, qui sont pires celles des dangereux terroristes qui ont
tué. Ils ont fait savoir au faux général Aziz qu’il vient d’accentuer le fossé
entre les différentes communautés qui constituent le pays, après Taya, il est
entrain de créer le pire scenario des tensions entre les mauritaniens, certains
n’hésitent plus à qualifier son comportement d’anti-cohésion des différentes
communautés nationales par le fait qu’il n’est pas
« Mauritanien » d’origine et qu’il ignore les liens historiques entre
nos communautés. Certains maures n’en peuvent plus et demandent son
départ à la tête de l’état par tous les moyens. Il est identifié aujourd’hui
comme un homme à la tête de l’état qui serait incapable de respecter ses
promesses, un irresponsable qui pille les richesses du pays sans répit pour les
placer au Maroc son pays d’origine et dans certains paradis fiscaux. Pour
parvenir à sombrer le pays dans les ténèbres, il s’est entouré d’un autre
faux général, un célèbre tortionnaire qui s’est distingué dans les exécutions
extrajudiciaires de soldats noirs Mauritaniens entre 1989 et 1992 en lui
confiant la tête de la Direction Sureté de l’Etat, Mohamed Ould
Meguett qui est chargé de monter les faux dossiers d’accusations vident
de sens. Rappelons brièvement, lorsque l’ancien dictateur Maouiya
Ould Sid’Ahemd Taya avait confié la mise en place du BASEP chargé de la
sécurité présidentielle à l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz, il
commence par accuser son ancien promotionnaire ennemi juré d’avoir fomenté un
« putsch » contre son chef Taya , il fera tout pour
l’exécuter avec deux autres. Il s’agit de Sarr Amadou plus BA
Seydi et SY Saïdou qui ont été exécuté en 1987. L’actuel ministre guignol
Sidi Ould Zein qui n’est même pas juriste, un économiste qui ne
connait rien en droit est placé à la tête du ministère de la justice qui reçoit
des ordres puis harcèle les juges, les procureurs et responsables
pénitentiaires qui dépendent de son département. D’ailleurs le procureur d’Aleg
l’avoue publiquement qu’il n’est responsable de rien, chaque jour, il reçoit
des ordres et consignes concernant les prisonniers venant
« d’en haut » nous dit il et qu’il est obligé de suivre. Qui dira
mieux ? Voila comment le sommet de l’état mijote pour sombrer le pays dans
l’anarchie des catastrophes. Les mauritaniens doivent arrêter cette folie
avant le drame vers lequel ils veulent conduire le pays. Vous êtes
avertis, on dit souvent un homme averti en vaut deux alors que vaut un peuple
averti ?
PS : L’ultimatum de la lettre des détenus illégalement
dans le bagne d’Aleg : Biram Dah Abeid, Djiby Sow et Brahim Ramdhane Ould
Bilal arrive à terme ce Lundi 23 février 2015. Ils avaient adressé une lettre
de protestation au procureur de la ville d’Aleg pour dénoncer les conditions
inhumaines dans lesquelles ils sont détenus illégalement depuis leur transfère
le 15 janvier 2015 dans cette prison sans fenêtre, privé de tout contact avec
leurs familles, le monde extérieur alors qu’ils ne dépendent même pas de cette
juridiction qui ressemble à un rapt et menacent d’entrer en grève de faim s’ils
n’obtiennent pas gain de cause. Il est urgent qu’une mobilisation nationale et
internationale se mette en place en leur faveur.
Diko Hanoune
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