mardi 8 mars 2011

journal de maintenant - mardi 8 mars 2011


Mardi 8 Mars 2011

Il est certain que parallèlement au mouvement du 25 Février que le pouvoir va chercher à priver de son site physique, deux événements caractérisent soudainement le régime de la manière dont le jugent ses opposants depuis sa naissance. L’affaire d’esclavagisme pratiqué par des proches familialement dui général régnant et donc un défi à la législation. Les preuves de fraude fiscale s’accumulant contre la banque de Bouamatou.

Ce que me commente un ami :

Ce document est une véritable bombe. C'est la deuxième fois que je vois un truc sur la GBM. Bouamatou est dans la ligne de mire de quelqu'un ou quelque chose.

Lien avec la chute de la belle-famille de Ben Ali, en Tunisie ? coincidence avec la sortie de Claude Guéant de l’Elysée ?
Le document est un courrier adressé par la cellule juridique de l'inspection générale de l'état (IGE) à Sidioca, à l'époque président. Ils attirent son attention sur le fait que la GBM (banque propriété de Bouamatou) est la banque mauritanienne qui pratique le plus la fraude fiscale. A elle seule, elle fraude plus que tous les autres établissements banquier réunis.Sidi a donné suite en demandant, au ministre des finances et au gouverneur de la BCM, d'enquêter et de sanctionner si les faits sont avérés, quelques jours plus tard est il est déposé.L'enquête (signée par le site Alakhbar, site mauritanien le plus visité depuis la "fin" de Taqadoumy) revient ensuite sur le fait que les autres banquiers ont étaient emprisonné puis sommé de rembourser, et en même temps Bouamatou est décoré, avant de dire que la politique de lutte contre la gabegie prônée par Aziz est une politique destinée à régler des comptes : lorsque deux hommes d'affaires fraudent le fisc, on regarde d'abord leurs appartenance politique : si c'est un opposant alors prisons, si c'est un pro-Aziz alors décoration.

Mon correspondant le plus prestigieux conclut, après quelques jours de silence :

La situation générale semble empirer de plus en plus. De la période d'attente de la réalisation des promesses, l'opinion passe à l'énumération des promesses non tenues, avec tout ce que cela comporte de déprime et d'inquiétude.

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