Dimanche 9 Août 2009
Toujours les dialogues suscités par mon article « J’ai honte », tel que mis en ligne avant-hier par Taqadoumy. Il s’y ajoute des interpellations plus directes. J’expérimente dans ces échanges électroniques deux choses. La première est mon image de « has been » plutôt que de porteur d’une analyse praticable pour aujourd’hui et pour demain, ce qui montre que désormais l’attachement pour la mémoire de Moktar Ould Daddah, outre qu’il est très peu informé, tient plus à sa personnalité qu’à sa politique et à son legs. La seconde est que mes amis mauritaniens sont divisés pour l’actualité et vis-à-vis du nouveau cours – choisi ou imposé (le débat est devenu secondaire). Cette division est nouvelle, il y avait semi-consensus contre Ould Taya et dans la critique de Sidi, faible ou manipulé. Aujourd’hui, vis-à-vis d’Aziz, les avis sont partagés. Il y a les enthousiastes, qui sont en fait des gens d’espérance, et il y a les opposants qui savent la contestation sans débouché pour le moment, et sont donc résignés.
Les faits en revanche sont parlants. Confirmé dans sa prise de possession du pouvoir, depuis le 18 Juillet, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas encore trouvé son Premier ministre. Quatre noms ont déjà circulé, et le voici acculé à envisager de tout simplement reprendre le sortant qui a été docile et présentable pendant toute la période du non-droit. Il est frappant que l’on recherche – chaque fois – un Mauritanien de la diaspora : Ahmed en 1991, Sidi pour 2007 et il y a donc eu ce vœu du nouvel élu de s’allier . L’ensemble ne ressemble pas à une marche consulaire ni même au fonctionnement d’un régime présidentialiste.
Toujours les dialogues suscités par mon article « J’ai honte », tel que mis en ligne avant-hier par Taqadoumy. Il s’y ajoute des interpellations plus directes. J’expérimente dans ces échanges électroniques deux choses. La première est mon image de « has been » plutôt que de porteur d’une analyse praticable pour aujourd’hui et pour demain, ce qui montre que désormais l’attachement pour la mémoire de Moktar Ould Daddah, outre qu’il est très peu informé, tient plus à sa personnalité qu’à sa politique et à son legs. La seconde est que mes amis mauritaniens sont divisés pour l’actualité et vis-à-vis du nouveau cours – choisi ou imposé (le débat est devenu secondaire). Cette division est nouvelle, il y avait semi-consensus contre Ould Taya et dans la critique de Sidi, faible ou manipulé. Aujourd’hui, vis-à-vis d’Aziz, les avis sont partagés. Il y a les enthousiastes, qui sont en fait des gens d’espérance, et il y a les opposants qui savent la contestation sans débouché pour le moment, et sont donc résignés.
Les faits en revanche sont parlants. Confirmé dans sa prise de possession du pouvoir, depuis le 18 Juillet, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas encore trouvé son Premier ministre. Quatre noms ont déjà circulé, et le voici acculé à envisager de tout simplement reprendre le sortant qui a été docile et présentable pendant toute la période du non-droit. Il est frappant que l’on recherche – chaque fois – un Mauritanien de la diaspora : Ahmed en 1991, Sidi pour 2007 et il y a donc eu ce vœu du nouvel élu de s’allier . L’ensemble ne ressemble pas à une marche consulaire ni même au fonctionnement d’un régime présidentialiste.
à compléter par des dialogues
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