jeudi 21 mai 2015

la fin de l'année 1964 dans les archives de l'ambassade de France


Reprise éphémérides et synthèses de l’ambassade : la fin de l’année 1964. DENIAU particulièrement attentif au clivage Noirs-Maures. Moment aussi une ouverture du roi du Maroc. DENIAU a manifestement un contact personnel privilégié avec MoD, je ne peux que penser, connaissant les deux personnalités, qu’ils avaient su se jauger mutuellement, se reconnaître et admettre qu’ils étaient profondément différents de manière de voir autant que de caractère, et évidemment de fonctions. – Visite de TRIBOULET, ministre délégué à la Coopération à la mi-Novembre. INauguration du Centre Saint-Exupéry et première pierre du Centre de formation administrative, cela et l’institutionnalisation du Parti : dans les semaines précédant mon arrivée, les coincidences sont grandes. Une seconde phase de l’indépendance, voire la réalité de celle-ci qui commence vraiment ? Sans le savoir ni a priori, ni pendant mon prelier séjour, j’ai donc vécu une période fondatrice, clé. JFD furieux de la sortie de l’OCAM et mécontent de la reconnaissance de la Chine populaire, quelques mois ensuite, observait cependant pendant tout le second semestre de 1964, ces approches chinoises. Quant aux efforts de MoD pour que la future OCAM soit homogène, il aurait pu reconnaître que l’on ne pouvait faire davantage. HOUPHOUET avait son jeu : l’Afrique « modérée » sinon très proche du « néo-colonialisme ». Idem, la nomination du premier chef d’état-major mauritanien : M’BARECK, dont le moins que l’on peut dire est qu’il n’a pas été un  soutien pour MoD au moment du putsch ou un faiseur de contre-ambiance pour l’empêcher. Le lieutenant (à l’époque) ABDELKADER semble être le second, à titre militaire, de MoC : il accompagne le SGDN, Mohamed Ould CHEIKH à Addis-Abeba pour la réunion sur le Congo TSHOMBE, l’intervention belgo-américaine).

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