Mardi 29 Octobre 2013
----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday,
October 29, 2013 4:16 PM
Subject: Lien et infos
* Une voirure bourrée d'explosifs ntercptée à l'est du pays.
* Suite aux liens au sujet des malversations électorales de
MOAA et de sa CENI, voici un article de Cheikh Sid'Ahmed Ould Babamine, qui
présida la première CENI
de l'histoire du pays, celle qui organisa les élections de 2006 et 2007.
Edifiant ! : http://www.cridem.org/C_Info.php?article=649111
- Quand les cris proviennent de la montagne, où peut on trouver refuge ?
A l’occasion du dernier recensement
administratif à vocation électorale (RAVEL ), au mépris des
dispositions légales les plus élémentaires fixant les conditions requises pour
être électeurs aux scrutins municipal et législatif et probablement pour
n’avoir pas pris la mesure des conséquences néfastes d’une telle
transgression...
... en particulier pour les petites circonscriptions, la CENI a demandé à ses équipes chargées du recensement d’enregistrer n’importe quel citoyen détenteur de la nouvelle carte d’identité dans n’importe quel point du territoire national.
Cette malheureuse directive qui viole la lettre et l’esprit de la loi électorale, a ouvert grande la porte à toutes sortes d’abus, en particulier à une campagne d’achat de conscience et d’importation massive d’électeurs vers les Moughataas et communes à faible densité démographique .
Il ne restait plus, dès lors, pour les candidats en déficit de popularité, dans ce genre de circonscriptions, qu’à mobiliser quelques subsides et une logistique appropriée pour recruter ou plus exactement acheter, transporter et faire inscrire sur le fichier électoral de ces communes, leurs centaines ou milliers de votants illégaux selon la taille de la population locale à inonder.
A titre d’exemple , dans la Moughataa de Tichitt et au niveau sa commune centrale en particulier, une telle ouverture aux électeurs importés d’autres wilayas, qui y ont débarqué par centaines, parfois éberlués comme des extra terrestres et parfois arrogants comme tous les mercenaires, a constitué une véritable aubaine qui a été exploitée à outrance par certains candidats dont la modicité de l’électorat autochtone n’a d’égal que leur volonté de s’incruster et de s’imposer à Tichitt contre la volonté de ses habitants, même si cela devait coûter une débauche de moyens financiers et logistiques.
Au mépris de toute légalité et de toute légitimité, au vu et au su d’une équipe de la CENI consciemment ou inconsciemment complaisante et d’une administration locale qui affiche une curieuse et pitoyable démission de son rôle de représentant de l’Etat chargé de faire appliquer la loi et de veiller à l’ordre public, cette opération coup de poing a engendré localement un climat de frustration et d’indignation dont les conséquences, aujourd’hui en pleine fermentation, sont imprévisibles.
Mais que ce soit à Tichitt, qui en a porté plainte depuis le début du RAVEL, ou dans bien d’autres endroits, une telle dérive doit être corrigée pendant qu’il en est temps, c’est-à-dire avant la consolidation du fichier électoral en cours, pour rendre aux populations locales leur droit fondamental de choisir leurs responsables politiques sans interférence extérieure. Sinon, on aura choisi de se résoudre à abandonner entre les mains d’une poignée des plus nantis et de leurs acolytes la gestion des affaires de nos collectivités.
Sauf qu’en désespoir de cause, une telle perspective de démission de l’Etat et de ses institutions compétentes ne laisserait plus d’autre choix à nos populations qu’à se faire justice elles mêmes en s’opposant à une telle aberration politique, éventuellement par tous les moyens, y compris la confrontation physique avec ces pauvres marchands de bulletins de vote dont la plupart n’ont même pas conscience de la gravité pénale de leur acte frauduleux.
Souhaitons ne pas en arriver là mais la complaisance et la duplicité affichées tout au long de ces opérations de recensement administratif à vocation électoral ont franchi toutes les limites du mépris de l’électeur mauritanien.
... en particulier pour les petites circonscriptions, la CENI a demandé à ses équipes chargées du recensement d’enregistrer n’importe quel citoyen détenteur de la nouvelle carte d’identité dans n’importe quel point du territoire national.
Cette malheureuse directive qui viole la lettre et l’esprit de la loi électorale, a ouvert grande la porte à toutes sortes d’abus, en particulier à une campagne d’achat de conscience et d’importation massive d’électeurs vers les Moughataas et communes à faible densité démographique .
Il ne restait plus, dès lors, pour les candidats en déficit de popularité, dans ce genre de circonscriptions, qu’à mobiliser quelques subsides et une logistique appropriée pour recruter ou plus exactement acheter, transporter et faire inscrire sur le fichier électoral de ces communes, leurs centaines ou milliers de votants illégaux selon la taille de la population locale à inonder.
A titre d’exemple , dans la Moughataa de Tichitt et au niveau sa commune centrale en particulier, une telle ouverture aux électeurs importés d’autres wilayas, qui y ont débarqué par centaines, parfois éberlués comme des extra terrestres et parfois arrogants comme tous les mercenaires, a constitué une véritable aubaine qui a été exploitée à outrance par certains candidats dont la modicité de l’électorat autochtone n’a d’égal que leur volonté de s’incruster et de s’imposer à Tichitt contre la volonté de ses habitants, même si cela devait coûter une débauche de moyens financiers et logistiques.
Au mépris de toute légalité et de toute légitimité, au vu et au su d’une équipe de la CENI consciemment ou inconsciemment complaisante et d’une administration locale qui affiche une curieuse et pitoyable démission de son rôle de représentant de l’Etat chargé de faire appliquer la loi et de veiller à l’ordre public, cette opération coup de poing a engendré localement un climat de frustration et d’indignation dont les conséquences, aujourd’hui en pleine fermentation, sont imprévisibles.
Mais que ce soit à Tichitt, qui en a porté plainte depuis le début du RAVEL, ou dans bien d’autres endroits, une telle dérive doit être corrigée pendant qu’il en est temps, c’est-à-dire avant la consolidation du fichier électoral en cours, pour rendre aux populations locales leur droit fondamental de choisir leurs responsables politiques sans interférence extérieure. Sinon, on aura choisi de se résoudre à abandonner entre les mains d’une poignée des plus nantis et de leurs acolytes la gestion des affaires de nos collectivités.
Sauf qu’en désespoir de cause, une telle perspective de démission de l’Etat et de ses institutions compétentes ne laisserait plus d’autre choix à nos populations qu’à se faire justice elles mêmes en s’opposant à une telle aberration politique, éventuellement par tous les moyens, y compris la confrontation physique avec ces pauvres marchands de bulletins de vote dont la plupart n’ont même pas conscience de la gravité pénale de leur acte frauduleux.
Souhaitons ne pas en arriver là mais la complaisance et la duplicité affichées tout au long de ces opérations de recensement administratif à vocation électoral ont franchi toutes les limites du mépris de l’électeur mauritanien.
Cheikh
Sid Ahmed Ould Babamine
*
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* l’ambassadeur de France
aurait rencontré AOD ce matin (http://tawary.com/spip.php?article16476).
A Nouakchott on parle déjà de médiation française entre le pouvoir et la COD.
الطواري تحصل علي بعض التسريبات عن لقاء ولد داداه و السفير الفرنسي
2013-10-29 13:46:00
حصلت وكالة الطواري الاخبارية علي بعض المعلومات عن فحوي لقاء السفير الفرنسي في نواكشوط هيرفى بيزانسنوت مع زعيم المعارضة الديمقراطية و رئيس حزب تكتل القوي الديمقراطية احمد ولد داداه .
و حسب معلومات الطواري فان اللقاء كان بطلب من السفير الفرنسي .
و حسب نفس المعلومات فان السفير الفرنسي وصل الي مقر زعامة المعارضة مباشرة بعد مشاركته في حفل افتتاح المنتدي الرفيع المستوي حول التنمية الريفية في الساحل الذي اشرف علي افتتاجه الرئيس محمد ولد عبد العزيز .
و قد التقي مباشرة بعد وصوله الرئيس احمد ولد داداه و دام اللقاء لمدة تزيد علي الساعة و الثلث و قد تركز نقاش السفير مع مضيفه حول وجهة نظر الرئيس احمد ولد داداه و من خلاله منسقية المعارضة عن الحالة السياسية الحالية في البلد خاصة موقفها من الانتخابات و مطالب هذه المعارضة .
حديث السفير الفرنسي يفهم منه حسب معلومات الطواري التمهيد لاطلاق وساطة بين المعارضة و النظام .
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----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday,
October 29, 2013 6:10 PM
Subject: Re: Lien et infos
S'agissant de la démarche, je suis plutôt d'avis que Paris,
après avoir bien compris que l'agenda de MOAA n'est pas viable, explorerait des
voies d'issue à l'homme. AOD est lancé dans la trajectoire du boycott et ne
peut plus reculer, sauf en cas de report des élections et de reprise du
dialogue. Il est de plus en
plus évident que les élections en cours, si elles ont lieu, seront, comme je
l'ai déjà dit, un bide politique pour MOAA et un risque sécuritaire énorme pour
le pays. Il y a aussi que Paris et les autres partenaires (Bruxelles) ne
peuvent pas, vu le caractère unilatéral et l'impréparation de la chose, y
mettre un sou. Alors, un report en vue? Je l'espère pour mon pays.
----- Original Message -----
To:
Sent: Tuesday, October 29, 2013 8:06 PM
Subject: Re: Lien et infos
J'ai une
autre vue des choses, mais sans aucune information directe.
S'il est
certain qu'un contrôle européen ou analogue ne peut plus se mettre en place dans des
délais aussi courts, et s'il est non moins certain que la France et les
partenaires européens veulent que la Mauritanie soit paisible tandis que le
reste du Sahel s'enfonce dans l'incertitude pour presque tout, j'ai tendance à
croire que se réédite le scenario de
Dakar : persuader Ahmed de participer. En tout cas savoir à quelles conditions
il participerait. de ce dernier. Certainement, ce dernier garde l'ambition du
pouvoir, il en a l'étoffe mais il sait que ces mois-ci sont ceux de sa dernière
chance. Ce qui l'intéresse donc c'est la présidentielle. Il
doit savoir aussi que si MoAA se représente, celui-ci sera imbattable compte
tenu de son système et de la pression mentale sur vos compatriotes.
----- Original Message -----
To:
Sent: Tuesday, October 29, 2013 8:17 PM
Subject: entretien d’Ahmed Ould Daddah avec
le représentant de la France
Il me semble
qu’à Ahmed Ould Daddah
on peut :
- soit demander
à quelles conditions finalement il participerait au processus de MoAA, mais
pour Ahmed contre qui le temps travaille la seule élection qui intéresse est la
présidentielle, et selon les moeurs ataviques de la chère Mauritanie
et ce qu'a mis en place depuis 2006 MoAA, ce dernier est imbattable s'il se
présente,
- soit tout
bonnement le presser, comme pendant la négociation de Dakar, d'y aller, mais
avec quels arguments ?.
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