Mes chers compatriotes d'adoption, veuillez trouver ci-après la suite de ma lecture de votre saint Livre, dans l'une des sourates que l'un d'entre vous, non des moindres en notoriété, en rôle politique, et en influence ou naissance, m'a recommandé de lire comme la quintessence du message du Prophète.
Un nouvel élan dans ma compréhension et mon admiration pour l'Islam - sans que je ressente la moindre contradiction avec ma pratique et ma foi chrétiennes : dans la vie spirituelle, tout est donné, rien n'est obtenu, donné par Dieu, jamais obte,u par force ni mérite de l'homme - m'est venu à Aïn Selama en Décembre 2002 quand, par hasard, j'ai vu, puis me suis arrêté à voir, Mohamed Ould Cheikh, seul dans une pièce que n'éclairait qu'une porte : celle que j'entrouvrais, le cherchant, en prière, silencieux, assis, statufié et tellement signifiant. Souvent, notamment en tournée avec le président Moktar Ould Daddah, je vous avais prier ensemble, en groupe, et au retour d'exil de ce dernier, en Juillet 2001, près de lui qui était assis au coin extérieur d'une tente - à la badia, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale, au début de la route de l'Espoir ("sa" route dont dès 1960 Mohamed Ould Cheikh et Mohamed Ould Maaloud Ould Daddah lui avait conseillé le tracé, distinct de la Vallée du Fleuve pour ne pas faire doublon, contrairement aux avis des financeurs internationaux) - un groupe encore, quand le ciel est blanc parce que le soleil n'est plus de notre côté de l'horizon. Mohamed Ould Cheikh, votre grand concitoyen, est maintenant de l'autre côté, comme Mohamed Ould Maouloud Ould Daddah, comme Abdoul Aziz Sall.
Souhait que notre prière et notre confiance en Dieu, à tous, quelles que soient les paroles d'expérience ou de vérité reçues sur lesquels nous nous appuyons, produisent-reproduisent pour votre cher pays les grands serviteurs, les grands croyants qui ont fait ses fondations il y a près de soixante ans.
soir du lundi 22 Juillet 2013
sourate 17 … 40 à 52
Apparemment la séparation entre les croyants et les incrédules, mais plus profondément ce qu’est la lecture du Coran et en quoi elle situe le croyant. Le clivage n’est pas à propos de l’unicité de Dieu, il est dans la conception de la vie future. Quand tu lis le Coran, nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future 45 Lors dans le Cora,, tu évoques ton Seigneur, l’Unique, ils tournent le dos avec répulsion 46 Pourquoi, parce qu’exactement comme dans la Bible – l’Ancien Testament et les cœurs endurcis, le Nouveau et ceux qui ont des oreilles et des yeux, mais n’entendent ni ne voient – Dieu retire ou donne à certains de croire ou de ne pas croire, de comprendre ou de ne pas comprendre. Nous avons placé un voile épais sur leurs cœurs ; nous avons rendu leurs oreilles pesantes afin qu’ils ne comprennent pas 46 Le Prophète comme Jésus, comme Jean Baptiste est disqualifié par ses contemporains : Qu’êtes-vous donc allés voir ? apostrophe du Christ à propos du Précurseur et de lui-même a contrario : un possédé ? ou un glouton ? Les injustes disent : « Vous ne suivez qu’un homme ensorcelé » 47.
Où est le clivage entre chrétiens et musulmans ? Nous avons préféré certains prophètes à d’autres et nous avons donné les Psaumes à David 55 Que la lecture du Coran fasse du croyant un signe et un témoin, est une sacralisation familière au chrétien. Le dialogue sur la résurrection, entre Dieu et son Prophète – avec l’allusion à la sourate et à la tradition des Sept dormants reçues également par les musulmans et les chrétiens (vous penserez n’être restés que peu de temps dans vos tombes 52)– apporte au chrétien une ambiance moins dogmatique, plus vivante. Quand nous serons ossements et poussière, serons-nous ressuscités en une nouvelle création ? 49 Soyez pierre, ou fer, ou toute chose créée que vous puissiez concevoir 50.51 Qui donc nous fera revenir ? Celui qui vous a créés la première fois 51
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