بيان
تعيش البلاد هذه الأوقات على وقع جريمة جديدة يرتكبها محمد ولد عبد العزيز في حق دستور و مؤسسات الجمهورية الاسلامية الموريتانية ، و ذلك بمحاولته عزل رئيس المحكمة العليا قبل انتهاء مأموريته المحددة بصيغة لا لبس فيها من طرف القانون التنظيمي للقضاء.
و ليست هذه اول مرة يعبث فيها هذا الرجل بمؤسسات الدولة عبث الدكتاتور المتسلط. فقد قام بعزل رئيس الجمهورية و إنهاء مأموريته التي يحددها الدستور في انقلاب عسكري من أقبح الانقلابات و فعلها برئيس المجلس الاقتصادي و الاجتماعي و بمأموريته التي يحددها القانون التنظيمي للمؤسسة و أجبر محافظ البنك المركزي الموريتاني على الاستقالة و له مأمورية محددة هو الآخر و أقال رئيس الهيأة العليا للصحافة و السمعيات البصرية بمرسوم انقلابي و غير ذلك من تطاول على مؤسسات البلاد وانتهاك صارخ لقوانينها و نظمها قام و مازال يقوم به هذا النظام.
إن التجمع من أجل الديمقراطية و الوحدة و هو يندد بشدة بما يجري الآن من محاولة لتركيع السلطة القضائية عامة و مؤسسة المحكمة العليا خاصة ، ليحرص على التذكير بما يلي :
1- إن دولة المؤسسات تقتضي احترام المؤسسات و عدم تجاوز أي منها لصلاحياتها وابتعادها عن التطاول بعضها على بعض ؛
2- إن محمد ولد عبد العزيز أثبت أكثر من مرة و الحادثة الحالية إحداها أنه غير مؤهل لتقلد منصب رئيس الجمهورية في بلد ديمقراطي له دستور و قوانين و مؤسسات فوق الجميع و يلزم الجميع باحترامها ؛ و لذلك فعليه أن يرحل فورا عن السلطة حتى لا يدخل موريتانيا في فوهة بركان ؛
3- إنه على أصدقاء و شركاء موريتانيا من دول و منظمات دولية خاصة تلك التي ساهمت في وصول محمد ولد عبد العزيز إلى السلطة و بقائه فيها بدعوى مكافحة الارهاب و غير ذلك أن تدرك أخيرا أن من لا يحترم دستور و مؤسسات بلده لا يتوقع منه احترام معاهداته و مواثيقه مع الغير و أن قراراته لا تلزم شعبه و لا الانظمة التي ستأتي من بعد نظامه.
نواكشوط، 27 مايو 2012
اللجنة الإعلامية
Communiqué
Notre pays vit une fois encore au rythme d'une nouvelle violation par Mohamed Ould Abdel Aziz de la Constitution et des institutions de la République Islamique de Mauritanie, en essayant de limoger le Président de la Cour suprême avant l’expiration de son mandat fixé sans ambiguïté par la loi organique relative au pouvoir judiciaire.
Ce n'est pas la première fois que cet homme piétine comme un dictateur absolu les institutions de notre Etat. Il avait déjà écarté le Président dela République et mis fin à son mandat constitutionnel par un coup d'Etat militaire des plus vulgaires ; il en a fait de même avec le président de la Conseil économique et social dont le mandat est déterminé par la loi organique créant l'institution ; il a obligé le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, détenteur lui aussi d’un mandat en cours, à démissionner ; il a limogé le président de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel par un décret putschiste et d'autres atteintes aux institutions du pays et violations flagrantes des lois perpétrées par ce régime.
Le Rassemblement pourla Démocratie et l'Unité, en condamnant fermement la tentative en cours d'asservir le pouvoir judiciaire en général et la Cour suprême en particulier, tient à rappeler ce qui suit :
1 - L'État républicain exige le respect des institutions et l’observation par les unes des prérogatives des autres ;
2 - Mohamed Ould Abdel Aziz a donné plus d'une fois la preuve, comme il le fait par l’incident actuel, qu’il n'est pas digne d’assumer les fonctions de Président le République dans un pays démocratique doté d'une constitution, de lois et d’institutions, auxquelles tout le monde doit respect et obéissance. Par conséquent, il doit immédiatement quitter le pouvoir afin d’éviter àla Mauritanie de sombrer dans le chaos ;
3 - Les pays et organisations amis et partenaires dela Mauritanie , en particulier ceux qui ont contribué à l’accession de Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir et à l’y maintenir au prétexte de la lutte contre le terrorisme et autres arguments, sont appelés à admettre enfin que cet homme qui ne respecte pas la Constitution et les institutions de son pays n’est pas susceptible d’honorer les accords et conventions qui le lient aux étrangers et ses décisions n’engagent en rien son peuple, ni les pouvoirs qui succèderont au sien.
Ce n'est pas la première fois que cet homme piétine comme un dictateur absolu les institutions de notre Etat. Il avait déjà écarté le Président de
Le Rassemblement pour
1 - L'État républicain exige le respect des institutions et l’observation par les unes des prérogatives des autres ;
2 - Mohamed Ould Abdel Aziz a donné plus d'une fois la preuve, comme il le fait par l’incident actuel, qu’il n'est pas digne d’assumer les fonctions de Président le République dans un pays démocratique doté d'une constitution, de lois et d’institutions, auxquelles tout le monde doit respect et obéissance. Par conséquent, il doit immédiatement quitter le pouvoir afin d’éviter à
3 - Les pays et organisations amis et partenaires de
Nouakchott, 27 mai 2012
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