SMOB : Y a-t-il plus unité nationale que lui.
SMOB : Y a-t-il plus unité nationale que lui.
Mohamed
Hanefi - En certains moments critiques et décisifs de l’histoire des
nations et des peuples, apparaissent des personnalités efficaces et
utiles pour la sécurité du changement. Des hommes et des femmes nés pour
le calme de la paix, l’équité du jugement et la satisfaction de tous.
Un
acteur équilibré et juste qui convient aux différentes parties et qui
garantisse l’intérêt de l’intérêt général et l’intérêt de l’intérêt
particulier du droit de chacun suivant les spécificités culturelles
sociales, économiques et politiques de tout mauritanien Sidi Mohamed
Ould Boubacar, est l’homme qu’il faut pour moi.
Certain
penseront tout de suite que je présente le parent ou l’ami de toujours.
Très loin de là, et Dieu m’est témoin. Quand j’ai pensé à cet homme en
cet endroit si loin de lui et du terroir, j’ai pensé, avant tout et
au-dessus de tout à l’intérêt de la Mauritanie.
J’essayerai
de me faire plus clair et je suis sûr que tout lecteur de bonne
intention et de bonne foi patriotique comprendra et se joindra à mon
raisonnement. Ce sera avant tout dans l’intérêt national, pour l’unité
nationale et pour la survie de la nation.
Il
n’est un secret pour personne, que la Mauritanie, sur les portes d’une
élection présidentielle, qui annonce de très grands changements,
requiert le tri impartial, de ses meilleurs fils, pour passer ce test si
plein de risques et si porteur d’espoir.
La
Mauritanie a besoin de ses meilleurs enfants pour construire ce
changement calme par les voies sûres, et crédulement authentiques
suivant les règles du système démocratique moderne et de façon
fraternelle propre et transparente.
Qui d’autre que lui, alors ?
Voyons la carte nationale d’identité de cet homme.
Je
ne prétends pas le connaitre mieux que quiconque, mais je confirme que
depuis l’âge de six ans ou moins, j’ai observé de plus que près
l’évolution de la vie de ce frère, qui, à mes yeux n’est autre que
l’image de la Mauritanie dans toute sa diversité et sous toutes ses
couleurs. Un homme duquel personne n’ose ouvrir la bouche et dire qu’il
lui a porté préjudice un jour.
Un homme qui a occupé tous les postes clés du pays et qui en est sorti, propre comme au jour de sa naissance.
Un
citoyen, fils de toutes les régions et de toutes les communautés du
pays, comme j’en suis témoin et comme je vais le prouver tout à l’heure.
Sidi
Mohamed Ould Boubacar ould Boussalif est né le premier mai 1957 à Atar.
Il fut allaité par maintes femmes de l’Adrar. Des mères, qui refusent
jusqu’à nos jours de le céder à aucune autre parenté.
La
fonction de son père Boubacar Ould Boussalif, qui servait dans l’armée
républicaine, et qui était sans cesse affecté d’une région à l’autre,
devait lui faire des attaches sanguines dans toute la Mauritanie.
Au
début des années soixante-dix, son père fut muté à Nema, dans le Hod
Ech-Chargui. Il y tissa des relations solides avec les habitants de
cette région et les enfants grandirent avec leurs semblables de cette
grande wilaya. Beaucoup de citoyens de l’Est du pays pensent encore à
nos jours que la famille Boubacar Boussalif est une des leurs. Ils n’ont
pas tort.
Cette parenté, qui leur est disputée
âprement par les habitants du Taguant qui refusent de partager
l’appartenance de Sidi Mohamed. Ses amitiés solides avec les cadres de
cette région scellent des relations fraternelles sincères et qui ne
cachent pas de piège.
Sidi Mohamed Ould
Boubacar est issue d’une famille du centre du Brakna. Il est de la tribu
très célèbre des Oulad Ahmed. Ses parents sont aussi bien noirs que
blancs. Sa famille a participé activement dans l’ancien temps à la
défense et la protection des Haleibé, victimes en cette époque de la
pagaille des razzias de certaines tribus. Ils ne demandèrent en
compensation qu’une alliance entre les deux ethnies.
Les Haleibés à leur tour défendirent les Oulad Ahmed en maintes occasions.
D’ailleurs Boubacar, le père de Sidi Mohamed porte le nom d’un dignitaire Haleibé :
Boubacar Baydi. L’on sait, en Mauritanie le degrés de considération quand on donne le nom d’un grand homme à son enfant.
Ce
pacte continue à nos jours, à tel point que beaucoup pensent que les
Haleibé et les Oulad Ahmed sont chameau-blanc et blanc-chameau. Toute la
période où ce haut fonctionnaire de l’état a servi le pays, il n’a
cessé de renforcer et de consolider ces relations, qui s’étendent du
Brakna, au Guidimagha le Gorgol et jusqu’aux frontières du Sénégal.
Sidi
Mohamed est un homme du Trarza, d’abord par les différents liens de
consanguinité qui le lient à cette auguste région du pays. Ensuite par
des liens généalogiques et de profondes interactions matrimoniales.
Ceci qui fait que les terrouzi refusent de l’attribuer à une autre région.
Sidi
Mohamed est un homme de l’Ouest du pays, car sa famille Ehel Boussalif,
à l’origine appartient à la tribu des Gour''’’. Il s’est toujours
considéré comme fils de cette partie du pays. Sidi Mohamed n’a jamais
fait de distinction entre un parent noir ou blanc. De Zoueirat, au
Gorgol, au Guidimagha, au Taguant, demandez si une région de notre vaste
territoire a jamais senti qu’il lui était étranger.
Il
ne s’est jamais pensé autre chose qu’un citoyen mauritanien, qui a pour
devoir de servir ses concitoyens quelle que soit leur ethnie, leur
couleur ou leur origine.
En terminant ses
études en 1982 en France, le premier poste qu’il occupa était celui de
trésorier général. Lieu qui a mis tant d’hommes à l’épreuve.
جربوهم بالدراهم ولا تجربوهم بالصوم والصلاة
1984,
c’était le coup d’état contre Mohamed Khouna Ould Haidalla. Il fut
destitué, bien sûr de ses fonctions, comme tout le monde. Mais très vite
après les contrôles et les enquêtes, les nouveaux dirigeants,
arrivèrent à la conclusion que ce jeune homme accomplissait un travail
de titan avec une propreté totalement différente des « coutumes
traditionnelles » de nos responsables.
Ils le convoquèrent immédiatement et lui confièrent la direction du budget.
Sidi
Mohamed Ould Boubacar est l’homme qui a occupé toute les directions des
finances et jusqu’à sa nomination comme ministre des finances, en 1989,
avant de lui confier la primature, pour la plus longue période connue.
Il
a redressé toutes les directions rouillées ou gangrenées par la
corruption dans le calme de la discipline et la rigueur de la justice.
Il
s’est pourtant toujours considéré comme simple et modeste citoyen, qui
respectait tout le monde indépendamment de la fonction ou de l’origine.
Personne
n’entendra, ni ne dira jamais que Sidi Mohamed a trempé la main dans
les biens publics. Il me plait de conter qu’étant, son ami de prime
enfance et fils de sa tante, quand je suis allé le voir, alors qu’il
était directeur du budget pour obtenir un logement, au temps ou Ould
Ahmed Deyye était ministre des finances, il me dit calmement : Mohamed,
les ordres du ministre sont d’arrêter ces opération. Il me commanda
simplement à son ami Mohamed Mahmoud Ould Aghrabatt, alors directeur
adjoint de la BALM, qui me fit un prêt de 200000 ouguiyas avec lequel
j’ai acheté un petit terrain à Toujounine.
Déclaration de mon patrimoine et limite de son intégrité.
Ahmed
Louleyd, c’est le nom que nous lui donnons en famille, n’a jamais
mélangé affaires familiales et affaires publiques. Ceci est l’origine de
l’admiration que nous lui portons. Nous tous sa proche parenté.
Il
n’a jamais joué avec la chose publique. Et quand les terrains ont été
distribués, ils le furent équitablement à tout le monde sans distinction
aucune et par la seule considération du besoin et du mérite.
Exactement comme Dieu a dit : « إن الله يأمر بالعدل والإحسان
Même
ceux qui ne sont ni fonctionnaires, ni agents de l’état, les simples
citoyens, il leur suffisait de rentrer dans son bureau (rarement fermé),
et de prouver leur indigence ou leur nécessité pour avoir leur terre.
Jamais rien de particulier pour les parents. Ni privilèges, ni
distinctions spéciales.
Il en est sorti propre selon les témoignages de l’opposition comme de la majorité.
Quand
il y eut le coup d’état contre Maawiya, il était ambassadeur en France.
Les acteurs d’alors le convainquirent qu’il était le seul à pouvoir
redresser la situation dans le calme et la paix. Les nouveaux
gouvernants lui demandèrent de retourner au pays pour tenir le
gouvernail de la transition. Pendant cette période cruciale et
déterminante pour l’avenir du pays, il a dirigé le gouvernement sans
jamais choquer quiconque. Il en est ressorti en bon terme avec le
gouvernement, l’opposition et ses proches collaborateurs, sans aucune
tache.
En ces jours de profonde attente et
d’anxiété douloureuse quant à l’avenir de cette nation ; en cette phase
cruciale de nos transitions souvent houleuses et effervescentes et où
chaque acteur politique clame la priorité nationale, sous couvert de
rêves et de fantasmes, que nous n’avons malheureusement que trop bien
expérimenté, il est prudent de choisir parmi nos fils (qui sont tous à
la hauteur), celui qui par la langue de l’expérience et le compte de
réalisations concrètes a démontré que l’importance du pays dans sa
vision est au-dessus de toutes autres considérations.
La
Mauritanie a besoin d’un mauritanien ; un symbole de l’unité nationale
dans toute sa diversité ; un homme pour lequel l’intérêt suprême du pays
est sacré ; un homme juste ; un académicien qui a fait ses preuves et
qui a mis sa connaissance et son savoir-faire à maintes occasions au
service de son peuple, sans jamais le trahir.
Un
fils de tous et de chacun, un Sidi Mohamed, car l’unité nationale c’est
lui. La justice sociale c’est lui et la préservation de l’intégrité
sacrée du pays, c’est lui.
Oui l’ancien
premier ministre a toujours été ainsi : sans enchères ni adjudications.
Un humain compatissant pour les pauvres, affectueux pour toute la
Mauritanie, déterminé et tranchant avec justice, pour le règlement des
contentieux et des torts.
Il n’était pas homme de profits, et ne courait pas derrière les butins.
Comme
tous les grands hommes, il se distinguait par sa modestie, sa sobriété
et son effacement de la lumière de l’ostentation et de l’arrogance.
Toute sa vie durant il fuyait toute action et tout geste pouvant écorcher l’honneur ou l’intégrité d’un grand homme d’état.
Il
est très difficile voire impossible de citer ici toutes les qualités de
cet homme, qui n’a cessé de grandir dans mon esprit depuis le matin de
l’indépendance.
Qui d’autre que lui peut dans
le calme et la sérénité aider le pays à faire un autre pas sur le chemin
houleux de cette démocratie aux visages changeants et incertains?
Ce n’est qu’un témoignage, un vœu. Ahmed Louleid est à la mesure de l’espoir et la Mauritanie le mérite bien.
Mohamed Hanefi. Koweït.
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