Sa tête est mise à prix par les féodaux du Guidimakha, un expatrié Mauritanien vivant en Angola.
Pendant que le président de la république, M. Mohamed Abdel
Aziz et son gouvernement pensent, l’esclavage est un fait d’un passé
lointain, les séquelles, quand à elles restent très vivaces dans le
milieu Soninko. Des émissions sont animées en grande pompe pour
encourager des personnes d’ascendances serviles « Komo » à rester dans
leur condition. Cette fois-ci, ça déborde complètement. Les maîtres «
d’hier » et pensent y rester aujourd’hui, menacent d’ôter la vie d’un
citoyen Mauritanien expatrié en Angola sous prétexte qu’il a critiqué la
féodalité Soninko. Qu’il refuse d’être esclave, un sous homme dans la société
sous forme de la coutume ancestrale « LADDA »et se permet de critiquer le
rôle qu’ils ont sacralisé plusieurs siècles comme les marabouts et
nobles. Le président de la république est garant la sécurité des citoyens
et leurs biens, nous demandons l’applique stricte de la loi. Le gouvernement
mauritanien a la charge de sécuriser la vie du citoyen Diokhoba Coulibaly qui
est menacé de mort publiquement. Il a été comparé aux dessinateurs du journal
Satirique Charlie Hebdo. Ce qui serait très grave. Nous appelons aux autorités
angolaises d’assurer également sa sécurité.
Projet de loi abrogeant et remplaçant la loi n° 2007– 048 du
3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les
pratiques esclavagistes
Article 2 : L’esclavage constitue un crime contre
l’humanité. Il est imprescriptible. Est interdite toute discrimination, sous
quelque forme que ce soit, à l’encontre d’une personne considérée comme
esclave.
Article 17 : L’auteur de production culturelle ou artistique
faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à
deux ans et d’une amende de deux cent milles (200.000) à deux millions
(2.000.000) d’ouguiyas. La production est confisquée et détruite
L’amende est portée à cinq millions (5.000.000)
d’ouguiyas si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale.
Outre la peine prévue à l’alinéa précédent, la personne
morale peut être interdite d’exercer ses activités de façon partielle ou
totale, provisoire ou définitive.
Transcription l’audio choque d’un certain Soumaré
immigré en France, vivant dans le foyer commanderie (Paris) qui appelle
au terrorisme:
« Mais Diokhoba Coulibaly, tu as mangé quelque chose
aujourd’hui, non franchement, j’ai pu rien comprendre de tes affaires. Comment
as-tu pu penser des paroles comme ça ? Mais tu t’es drogué ? Que les
maures tuent les féodaux soninko, des chefs de villages peureux,
menteurs, mais tu as eu la chance d’être en Angola. Si tu étais en
France, des balles allaient traverser de part en part ta chair (je te
tue). Moi je suis (guerrier) Soumaré-Dicko, j’allais t’assassiner sinon
que tous les Soumaré au monde viennent me marcher dessus si je n’ouvre
pas le feu sur toi par l’honneur. Tu as commis le même acte qui avait conduit
aux attentats meurtriers des journalistes Charlie Hebdo ; qui avaient
dessiné le prophète et qui a conduit à leur assassinat. Tu as profané la
féodalité Soninko et tu mérites la mort. Pas plus ! Aujourd’hui par
ta critique sur les chefs de villages et les marabouts soninko , tu mérites le
même sort que ces journalistes Charlie Hebdo. Mais attend, je vais me
renseigner sur le billet Paris-Angola vers là où tu te trouves. Tu verras ce
que je vais faire de toi. Tu dois te coller la paix, toi l’esclave mâle
que tu es, tu vas en Angola, tu ramasses un Diamant et tu commences à faire le
malin en te mettant à critiquer tout le monde (les familles
féodales bien entendu). Moi je suis Tunkanléme (le fils de Dieu) noble, je
tiendrai parole et les marabouts aussi t’attendent…………………. »
Extrait : Note d’alerte : Les mentalités féodales rongent
les mauritaniens de l’intérieur comme de l’extérieur
Soucieux de l’impérieuse nécessité d’éradiquer ce fléau afin
de permettre un cadre de vie digne et démocratique, nous demandons aux
autorités Mauritaniennes :
-De prescrire comme délit dans le code pénal Mauritanien
l’apologie de la notion de supériorité basée sur l’appartenance sociale
par des cadres, intellectuels et autres (certains répondant au nom de
chefferies villageoises) au même titre que la loi incriminant
l'esclavage, et ce avec à la clef des amendes fortes, dissuasives afin de
changer les mentalités rétrogrades ;
-de punir par la loi les apologistes publics qui
entretiennent à travers des animations, des chants et des danses, les complexes
de supériorité ou d’infériorité par le biais des coutumes
ancestrales : (Niaxamala, Gawlo, Iguiw ou Griots etc.) au sein de nos
sociétés, tribus ou castes dont le seul but est d'humilier, de diminuer
l’Homme, et de lui soustraire des fonds par harcèlement verbal, moral
ou régler des comptes avec certaines catégories de la société ; une
situation de faits qui incite à la haine, au mépris de l’autre, polluant ainsi
l’ambiance naturelle au point de menacer la sérénité, l’unité et la
cohabitation entre les citoyens ;
-De lever les tabous autour de la féodalité et ses
corollaires ;
-De prendre des mesures fortes et dissuasives en cas de
récidive : condamnation à des peines de prison ferme ;
-D’intégrer, par amendement, dans les lois, des actes
concernant les questions spécifiques liées aux discriminations féodales
sur l'immatériel et le matériel notamment sur le foncier régi sous un régime
moyenâgeux dans certaines contrées.
Ecouter la Vidéo : Mise à prix la tête d’un expatrié
Mauritanien vivant en Angola par les féodaux du Guidimakha: https://www.youtube.com/watch?v=V86U_kYOQ6E
Source : Bano Sidibé
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