vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
mercredi 29 octobre 2014
nominations et mouvements dans l'armée - adverses ?
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Date :
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Wed, 29 Oct 2014 12:59:56 +0000
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De :
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Pour :
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Bertrand Fessard de Foucault
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A ce lien (http://cridem.org/C_Info.php?article=662645),
un article sur les dernières affectations effectuées par MOAA, en l'absence
dit-on de Ghazouani, niveau des forces armées. Elles privent le commandement
opérationnel des derniers officiers valables et ouvre la voie à une nouvelle
fournée promue sous le règne du général putschiste. Plus qu'un limage des
ongles de Ghazouani, il s'agit-là d'une poursuite du processus d'affaiblissement
de l'armée nationale au profit du Basep.
Cridem.org 29-10-2014 07:45
- Mouvements dans l’armée et la Garde : La mise à l’écart des proches du Général Ghazwani
L'Authentique - De grands mouvements
ont touché récemment différents corps de l’armée nationale et de la garde. Il
s’agit de quelques chefs de corps et d’attachés militaires dans certaines
ambassades de la Mauritanie
à l’étranger. Certaines mauvaises langues ont vu derrière ces
changements opérés par Mohamed Ould Abdel Aziz, la volonté
claire d’écarter quelques officiers proches du Chef d’état-major général des
forces armées, le Général de brigade Mohamed Ould Ghazwani.
C’est ainsi que le colonel Sidina Ould Sidi Haiba, commandant de la 1ère région militaire (Néma) a été nommé chargé de mission au ministère de la Défense et le colonel Brahim Ould Cheïbany, chef du B2 a été casé au Projet de l’Ecole supérieur des sciences militaires, tandis que le colonel Hamada Ould Boidde est affecté comme attaché militaire en Algérie.
Les changements auraient aussi concerné la nomination du colonel Mohamed Ould Keihel comme commandant adjoint de la région militaire de Nouadhibou, celle du colonel Mohamed El Hafedh Ould Khattari comme adjoint du commandant de la région militaire au Tiris Zemour, du colonel Mohamed Ould Jaafar comme adjoint du chef du B3.
A été nommé commandant de la Région militaire au Guidimagha, le colonel Mohamed Lemine Ould Cheikh Moustaph, qui remplace le colonel Abdallahi Ould Ahmed Jiddou, nommé attaché militaire au Sénégal.
Le colonel Dah Ould Agheb est nommé commandant de Région au Hodh Charghi, le colonel Bah Ould Babety, chef du B3, le colonel Mohamed Ould Cheikhna, précédemment Directeur de la Surveillance maritime, devient attaché militaire à Paris. Le colonel Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud a été nommé attaché militaire en Espagne et le colonel Ismaël Ould Cheïba, attaché militaire en Turquie.
Le colonel Sidi Ould Ely Savi, attaché militaire à Bruxelles, le colonel Mohamed Ould Hamoud Ould Nagi, attaché militaire aux USA, le colonel Mohamed Ould Mohamedou, attaché militaire au Maroc, le lieutenant-colonel Ould Feïss, commandant du détachement expéditionnaire mauritanien pour le maintien de la paix en Centrafrique.
Au niveau de la Garde nationale, des mouvements ont également touché plusieurs chefs de zone. Le colonel Mohamed Ould Sidi Lemine, précédemment commandant du Groupement régional au Brakna a été affecté au Trarza.
Le lieutenant-colonel Moulaye Ould Sidi Mohamed, précédemment commandant du Groupement régional n°3 de l’Assaba a été affecté au GEMOC 1 de Nouakchott (groupement de maintien de l’ordre et de combat). Le lieutenant-colonel Cheikh Ould Boubeith, précédemment commandant du Groupement régional n°2 au Hodh Gharbi a été affecté en Assaba.
Le lieutenant-colonel Mohamed Ould Abdallahi, précédemment en service à Néma a été affecté au commandement du Groupement régional n°4 au Brakna. Le lieutenant-colonel El Khalil Ould Mohamed Abderrahmane, précédemment commandant de la Zone 13 au Tiris Zemmour passe au Hodh Charghi. Le lieutenant-colonel Sidi Ould Améira, précédemment commandant de la Zone n°5 au Trarza est muté comme chef de service de la législation à l’Etat-major de la Garde.
Le lieutenant-colonel Saleck Ould Sibrou, chef de service de la législation précédemment, devient conseiller du Chef d’état-major. Le lieutenant-colonel Mohamed Ould Boubout, a été nommé commandant de la Zone n°11 au Gorgol. De retour d’une formation en Jordanie, il remplace Cheikh Ould Maayif, qui vient de bénéficier d’une formation au Soudan. Le lieutenant-colonel Ahmed Ould Ameine, ex-commandant du GEMOC 1 à Nouakchott, devient Chef du B2. Il remplace à ce poste le colonel Sidaty Ould Dick qui a bénéficié d’un stage de formation en Italie.
Le commandant Boukhary Ould Bata, précédemment directeur de formation à l’Ecole de la Garde à Rosso devient Commandant du Groupement régional n°2 au Hodh Gharbi. Le commandant Abdel Kader Ould Naha, précédemment commandant du Groupement régional du Brakna est affecté en Inchiri. Enfin, le commandant Mohamed Mahmoud Ould Lemana, précédemment commandant de la zone 12 en Inchiri s’en va au Tiris Zemmour.
MOMS
C’est ainsi que le colonel Sidina Ould Sidi Haiba, commandant de la 1ère région militaire (Néma) a été nommé chargé de mission au ministère de la Défense et le colonel Brahim Ould Cheïbany, chef du B2 a été casé au Projet de l’Ecole supérieur des sciences militaires, tandis que le colonel Hamada Ould Boidde est affecté comme attaché militaire en Algérie.
Les changements auraient aussi concerné la nomination du colonel Mohamed Ould Keihel comme commandant adjoint de la région militaire de Nouadhibou, celle du colonel Mohamed El Hafedh Ould Khattari comme adjoint du commandant de la région militaire au Tiris Zemour, du colonel Mohamed Ould Jaafar comme adjoint du chef du B3.
A été nommé commandant de la Région militaire au Guidimagha, le colonel Mohamed Lemine Ould Cheikh Moustaph, qui remplace le colonel Abdallahi Ould Ahmed Jiddou, nommé attaché militaire au Sénégal.
Le colonel Dah Ould Agheb est nommé commandant de Région au Hodh Charghi, le colonel Bah Ould Babety, chef du B3, le colonel Mohamed Ould Cheikhna, précédemment Directeur de la Surveillance maritime, devient attaché militaire à Paris. Le colonel Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud a été nommé attaché militaire en Espagne et le colonel Ismaël Ould Cheïba, attaché militaire en Turquie.
Le colonel Sidi Ould Ely Savi, attaché militaire à Bruxelles, le colonel Mohamed Ould Hamoud Ould Nagi, attaché militaire aux USA, le colonel Mohamed Ould Mohamedou, attaché militaire au Maroc, le lieutenant-colonel Ould Feïss, commandant du détachement expéditionnaire mauritanien pour le maintien de la paix en Centrafrique.
Au niveau de la Garde nationale, des mouvements ont également touché plusieurs chefs de zone. Le colonel Mohamed Ould Sidi Lemine, précédemment commandant du Groupement régional au Brakna a été affecté au Trarza.
Le lieutenant-colonel Moulaye Ould Sidi Mohamed, précédemment commandant du Groupement régional n°3 de l’Assaba a été affecté au GEMOC 1 de Nouakchott (groupement de maintien de l’ordre et de combat). Le lieutenant-colonel Cheikh Ould Boubeith, précédemment commandant du Groupement régional n°2 au Hodh Gharbi a été affecté en Assaba.
Le lieutenant-colonel Mohamed Ould Abdallahi, précédemment en service à Néma a été affecté au commandement du Groupement régional n°4 au Brakna. Le lieutenant-colonel El Khalil Ould Mohamed Abderrahmane, précédemment commandant de la Zone 13 au Tiris Zemmour passe au Hodh Charghi. Le lieutenant-colonel Sidi Ould Améira, précédemment commandant de la Zone n°5 au Trarza est muté comme chef de service de la législation à l’Etat-major de la Garde.
Le lieutenant-colonel Saleck Ould Sibrou, chef de service de la législation précédemment, devient conseiller du Chef d’état-major. Le lieutenant-colonel Mohamed Ould Boubout, a été nommé commandant de la Zone n°11 au Gorgol. De retour d’une formation en Jordanie, il remplace Cheikh Ould Maayif, qui vient de bénéficier d’une formation au Soudan. Le lieutenant-colonel Ahmed Ould Ameine, ex-commandant du GEMOC 1 à Nouakchott, devient Chef du B2. Il remplace à ce poste le colonel Sidaty Ould Dick qui a bénéficié d’un stage de formation en Italie.
Le commandant Boukhary Ould Bata, précédemment directeur de formation à l’Ecole de la Garde à Rosso devient Commandant du Groupement régional n°2 au Hodh Gharbi. Le commandant Abdel Kader Ould Naha, précédemment commandant du Groupement régional du Brakna est affecté en Inchiri. Enfin, le commandant Mohamed Mahmoud Ould Lemana, précédemment commandant de la zone 12 en Inchiri s’en va au Tiris Zemmour.
MOMS
Les articles, commentaires et propos sont la
propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et
responsabilité
Source : L'Authentique
(Mauritanie)
Commentaires : 14
Lus : 2877 le mercredi 29 Octobre 2014 à 14 heures 32
Commentaires (14)
· Oumar9 29/10/2014 12:17
Ould Ould Ould
· brabak 29/10/2014 12:02
Y'a t il encore des négro-mauritaniens dans cette
armée?
· morelam 29/10/2014 11:36
wow le changement dans ce pays n'est pas pour
demain.Qles valeureux qui on sacrifier leur sang au sahara ont ete sauvagement
liquider par leur freres d'arme le reste a pris la fuite vers l'etranger je dis
bien la FUITE
car ils vivent en Europe Amerique dand le luxe a l'oublie de tout nous avons
vue des doctors des des cadres lybians retourner chez eux pour sauver l'honneur
mais ...........!!!!!!!!!!
· fournaise 29/10/2014 10:55
Mohamed Ould Ghazwani est un Général de DIVISION
; je vous prie de bien vouloir corriger l'erreur qui s'est glissé dans votre
ARTICLE ''le Général de brigade Mohamed Ould Ghazwani'' merci
· cherifal10 29/10/2014 10:48
Et le negros qui est derriere toi il est nomme
quoi?aussi les negros colonel ou commandant?il ne existe plus ou les noires
sont ecartes de armee?comment voulaient vous developper la mauritanie en
passant üpar ces nommination raciste et separatiste.meme en algerie il ya des
colonel berberes voir meme au moroc des commandant de base noir.le monde vous
regards.let`s go
· negrodo 29/10/2014 10:15
Pour l'unité de la nation,la sécurité et la
stabilité du pays j'exhorte le président de la république a diversifié les
nominations de cette armée, la
Mauritanie est multiethnique. Quant à la garde nationale ce
n'est même pas un corps,y'a une pire discrimination raciale plus d'officiers
noirs dans ce corps depuis plus de 20ans,ni d'administration donc nous
réclamons sa dissolutions totale.
· chamelier 29/10/2014 09:36
Au regard de ce mouvement et de ceux qui le
précedent, on est quasi certain que cette République n'est dirigée dans toutes
ses instances que par une seule race, une seule ethnie dans un pays biraciale
et multiethnique .Ce régime peut il prétendre qu'il n'est pas raciste et
sectariste?.Ce régime a t il mesuré les risques que court ce pays tant que la
justice et l'égalité des chances ne sont pas les seuls critères pour assurer la
paix et la stabilité dans un pays?. Les exemples du Soudan, de la Centrafrique et
d'autres encore, ne sont ils pas une leçon à méditer pour nous et pour tout
autre ap.Le malheur n'arrie pas qu'aux autres. Il faut accepter de partager
équitablement tout ce que nous avons sur des bases justes et saines. Il ne
s'agit pas de priviléger une telle communauté sur une autre. La Mauritanie est une et
doit etre unie et tous ses fils doivent se reconnaitre dans ce qui se fait et
se dit. Si on ne prend pas garde, tout va s'écrouler dans peu de temps. Les
signes avant coureurs se manifestent tous les jours et les pouvoirs publics
font la sourde oreille.
· franklucas 29/10/2014 09:15
L'authentique ça suffit avec vos articles qui
cherchent qu'à diviser le peuple . Vous voyez l'apocalypse partout . Veuillez
lire cet article qui explique de façon simple ce mouvement :
http://cridem.org/C_Info.php?article=662466
· lass77 29/10/2014 08:59
Une armée où on parle des proches , des alliances
, des calculs etc... ne peut pas assurer la sécurité et l'intégrité du pays car
c'est une armée de façade qui assure que l'avenement au pouvoir des mentors
etc... Je me demande que fait Aziz en voyant de façon flagrante une armée qui
ne reprente pas la
Mauritanie. Aucun négro mauritanien ! Donc il n'existe plus
d'officier supérieurs noirs dans l'armée Mauritanienne. il faut que les petits
soldats noirs refusent ou en tout cas se posent la question qu'ils ne peuvent
pas continuer à servir de chaires à canon de l'armée Mauritanienne. A bon
entendeur
· Hamdoulah 29/10/2014 08:51
N'eût été le Ould sur les noms, on se croirait au
Yémen, en tous cas pas en Mauritanie, pays multiples ethniques avec des Nations
qui ont le droit être dignement représentées au sein de l'armée nationale. Dans
tant de domaines il faut se ré saisir pour la vie en commun et l'Unite
Nationale, la grande muette doit être la Priori té.
· kalowopular 29/10/2014 08:28
Quand je lis cet article, j'ai l'impression que la RIM n'est peuplée que de
maures avec ces nominations qui ne concerne que cette communauté.... Réveillez
vous les gars , je vous assure que ce pays va droit au mur et tout le monde
sera perdant.
· rororo 29/10/2014 08:27
C4EST PAS UNE ARMEE MAIS PLUTOT UNE MILICE AU
SERVICE D4UNE COMMUNAUTE!
· Thuglife The Don 29/10/2014 08:26
just one question: et les officiers noirs ils
sont ou dans tout ca? so c'est qui qui veut baffouer la cohesion sociale, ce
que ces gens la font ou Biram et sont mouvement? what a shame et apres ce sont
ces memes personnes qui nous saoule avec:l'unite nationale, la Mauritanie dans sa
diversite ... and then they act different, wake up people wake up!
· Rachid262 29/10/2014 08:09
Le général n'a pas écarté ses parents mais plutôt
la race noire. Monsieur le général les noir font partis de l'armée par de la le
pays. c'est le mélange des couleurs qui donne du charme à un château...Il est
temps d'ouvrir un dialogue avec toutes les communautés du pays sinon si la
chaos s'installe tout le monde sera perdant.
que je rapproche
de :
Cridem.org 24-10-2014 16:33 –
Dernière-minute:le Chef d'Etat major général des armées effectue un mouvement et des promotions dans les rangs des attachés militaires et commandants de région
Tawary - D’une source informée, nous
avons appris que le Général de Brigade, Mohamed Ould Cheikh Mohamed
Ahmed Ould Ghazwani, Chef d'Etat major général des armées
mauritaniennes, a effectué un vaste mouvement dans les rangs des officiers de
l’armée nationale attachés militaires au niveau des ambassades à l’étranger.
Il s’agit du :
-Colonel Ismaël Ould Cheibetta est nommé attaché militaire en Turquie
-Colonel Abdallahi Ould Ahmedou Baba, attaché militaire à Dakar
-Colonel Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud, attaché militaire en Espagne
-Capitaine de Vaisseau Mohamed Ould Cheikhna, attaché militaire à Paris
-Colonel Hamada Ould Cheikh Ould Boydieh, attaché militaire en Algérie
-Colonel Sidi Ould Ely Saavi, attaché militaire à Bruxelles
-Colonel Mohamed Ould Hmoud Ould Naji, attaché militaire aux USA
-Colonel Mohamed Ould Ahmedou, attaché militaire au Maroc
Notre source cite que deux officiers sont nommés aux postes de commandant et directeur à Nouakchott. Et il s’agit du :
- Colonel Abba Ould Babbety, Commandant du 3e Bureau de l’EGA
- Colonel Brahim Vall Ould Cheibani, Directeur du projet Ecole Supérieure des Sciences de guerres
D'autres nominations suivies d'un mouvement au niveau des régions militaires sont attendues dans les heures qui suivent, selon la même source.
Il s’agit du :
-Colonel Ismaël Ould Cheibetta est nommé attaché militaire en Turquie
-Colonel Abdallahi Ould Ahmedou Baba, attaché militaire à Dakar
-Colonel Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud, attaché militaire en Espagne
-Capitaine de Vaisseau Mohamed Ould Cheikhna, attaché militaire à Paris
-Colonel Hamada Ould Cheikh Ould Boydieh, attaché militaire en Algérie
-Colonel Sidi Ould Ely Saavi, attaché militaire à Bruxelles
-Colonel Mohamed Ould Hmoud Ould Naji, attaché militaire aux USA
-Colonel Mohamed Ould Ahmedou, attaché militaire au Maroc
Notre source cite que deux officiers sont nommés aux postes de commandant et directeur à Nouakchott. Et il s’agit du :
- Colonel Abba Ould Babbety, Commandant du 3e Bureau de l’EGA
- Colonel Brahim Vall Ould Cheibani, Directeur du projet Ecole Supérieure des Sciences de guerres
D'autres nominations suivies d'un mouvement au niveau des régions militaires sont attendues dans les heures qui suivent, selon la même source.
Les articles, commentaires et propos sont la
propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et
responsabilité
Source : Tawary (Mauritanie)
Commentaires : 20
Lus : 9245 - le
mercredi 29 Octobre 2014
Commentaires (20)
· lumiere 28/10/2014 08:38
Il font s'unir pour lutter contre l'injustice,
les sit-in ne servent a rien. parler ne sert a rien. il faut bouger.
· TOUKS80 27/10/2014 22:56
CRIDEM , pouvez pas montrer des photos de tous se
monde là .ils doivent être fier d'avoir une promotion,enfants de la Mauritanie ignorer par
une partie de la population . , il est ou l patriotisme dans tous ça ,si je
peux même éprouver une fierté quelconque vis a vis d'un autre Mauritanien .
donner des Exemples aux Peuples et à nos Enfants ,au lieu de cacher ses héros.
· cherifal10 27/10/2014 12:23
Chers freres,dans armee Mauritanienne il n,ya
plus des negros grade,car toute a ete planifier en passant par les concours
raciste et discriminatoire voici la devise de etat raciste.pas de recrutement
des noires grade ,les negros doivent rester a la grade de sous officier.voici
le combat de biram.vive biram la lutte continue
· Thuglife The Don 27/10/2014 12:15
Ce que je veux savoir c'est est ce que le pouvoir
le fais expres pour declencher une guerre civile en faisant ces mouvements? par
ce que croyez moi cette injustice qui se passe dans ce pays est vraiment
flagrante, je ne sais pas si t le monde est du meme avis que moi but THIS
COUNTRY IS GONNA BLOW UP SOON si l'Etat continue to play this unfair game. wa
Salam, God bless this country.
· simballa 27/10/2014 11:51
OUF LA BAROMETRE DU RACISME A ATTEINT SONT PIC LA AUCUN LEADERS
POLITIQUE NE REAGI FACE A CETTE CAMPAGNE DE D'ENEGRIFICATION QUI A ATTEINT SON
APOGE AVEC L'AIRE AZIZIEN
· negrodo 27/10/2014 11:03
Dans une armée qui se respecte, ces sois disant
généraux n'ont même pas la trame d'un sergent; Ils ont été recrutés sans
concours ni visite d'aptitude comme la plus part des officiers de cette fausse
armée.
· ikslebart 27/10/2014 10:39
plutot de pleurnicher. Arrêtez vos ceremonies
religieuses folkloriques et feodales. Préparez vous comme les autres
mentalement et matériellemnt et les choses iront d'elles mm.
· sindibad 26/10/2014 11:45
à bon.... .
· lamine98 25/10/2014 15:12
Sourate 14 V42 "Et ne pense point qu'Allah
soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu'au
jour où leurs regards se figeront". V49 "Et ce jour-là, tu verras les
coupables, enchaînés les uns aux autres" V50"leurs tuniques seront de
goudron et le feu couvrira leurs visages"
· pyranha 25/10/2014 10:50
eskeyyy Dieu étant tellement juste,qu'il confond l'hypocrite
par sa propre incohérence.Les organisations des droits de l'homme dénoncent le
racisme et l'esclavagisme ,le pouvoir nie,mais en mm temps ce mm pouvoir passe
aux actes clairement RACISTES et ESCLAVAGISTES qui sont inutiles d’enquêter
parce que tellement manifestes et servis à toutes les chancelleries du
pays.Quelle infamie...On n'est pas raciste mais dans toutes les nominations une
communauté est totalement écartée,les concours truqués pour favoriser une
communauté .On n'est pas esclavagiste mais c'est les antiesclavagistes qui sont
séquestrés ,emprisonnés et humiliés...Ohh Dieu ...à quand la fin de ce film
d'horreur ?
· el merchid 25/10/2014 00:10
Ce n'est pas surprenant un tel mouvement au
niveau de l'armée . Les meilleurs postes sont réservés aux officiers corrompus
et incompétents , tandis que les autres qui se sont investis pour la nation et
qui n'acceptent pas la gabegie sont dérangeants et opprimés . Mais la roue
tourne, et certains répondront devant la justice tôt oû tard .
· erostyk 24/10/2014 23:16
ça sent le 3eme et le 4eme mandat. Généralement
quand on creuse un trou, on y tombe le premier. Dieu est juste donc on
s'inquiète pas.
· beydutam 24/10/2014 22:59
QUELLE HONTE!!!! La Mauritanie serait-elle
devenue la
République Islamique de la HONTE? Avec des nomminations pareilles, la goutte
d'eau de plus n'est pas loin! Non à l'esclavage! Non au racisme! Non à
l'exclusion! Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard!
· kalidou gueye 24/10/2014 22:10
AZIZ je savais que tu etais pire que MAOUIYA, c
est vrai que ce dernier a tuer les noirs mais tu es entrain de faire pire en
disant deja qu'ils ne sont pas mauritanien a travers ton nouveau systeme de
recensement, puis dans les nominations et dans les concours. Tu oublie que ton
vrai pere a revele ta vraie identite. tu refuses aux noirs leur mauritanite
alors que tu es marocain. l'aboutissement n est plus loin.
· lass77 24/10/2014 22:07
Existent t-ils des noirs dans l'armée
mauritanienne? la réponse est oui sauf les noirs mauritaniens sont cantonnés
dans le role des soldats de chaires à canon . Cette discrimination ne peut mise
en terme que par les memes victimes.
· samboy 24/10/2014 19:09
il n y a plus de noirs dans l'armée
mauritanienne?
· morelam 24/10/2014 19:00
Ibadou Je hait d'etre celui qui vous l'informe
mais les noirs ont etes tous executer en 90 est ceux qui on eux la chance de
vivre sont en exil diviser en 4 mouvements ceux qui donne… Voir plus
· rororo 24/10/2014 18:08
tous simplement honteux!
· farouq 24/10/2014 17:58
Preuve de plus pour que le monde entier, la
communauté internationale se rendent compte, encore une fois de plus de cette
injuste basée sur l'inégalité inter- communautaires qui se passe en Mauritanie.
Les maures croient qu'ils sont les seuls qui méritent d'être nommés ou d'être propulsés
aux postes de hauts rangs. Où allons-nous dans ce pays
· Ibadou 24/10/2014 16:42
S'il y avait un tout petit peu de dignité, de
justice, d'équité dans ce pays le corps de l'armée nationale doit être revu en
urgence ! Des listes de nomination ou d'affectation mono colore dans un pays
multi ethniques comme la
Mauritanie sont tout simplement honteuses et constituent un
déni à tous ce qui disent haut et fort que l'Unité du pays est une priorité
pour eux, à commencer par le président Ould Abdel Aziz qui a contre lui son
dernier discours d'intronisation.
mardi 28 octobre 2014
journal de maintenant - mardi 28 octobre 2014
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Sujet:
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Date :
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Wed, 29 Oct 2014 09:34:02 +0000
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De :
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Pour :
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Bertrand Fessard de Foucault
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Pour vous donner une idée des risques que court notre pays
avec un gouvernant réduit à faire les poubelles pour prouver qu'il "se
porte bien" et qu'il "travaille", un gouvernement complètement
absent parce que composé pour l'être et un service public entièrement réduit au
service des proches du chef de l'état.
Si le contrat de la société
française Pizzorno a été dénoncé par la nouvelle maire de Nouakchott, c'est
pour en partager le pactole entre des sociétés fictives appartenant à des
proches du général putschiste et, pour des miettes, à des protégés d'autres
officiers. Tout simplement !
http://cridem.org/C_Info.php?article=662623
28-10-2014 15:10 –
Campagne d’assainissement de la ville de Nouakchott : Désaveu pour la CUN et humiliation des fonctionnaires
Eveil
Hebdo - «Sur instruction du Président de la République», tous
les fonctionnaires et agents de l’Etat ont été «invités», ce samedi 25
octobre, à appuyer la campagne d’assainissement de Nouakchott,
qui doit durer deux semaines. Au vu de cette décision, on est partagé entre la
colère et l’incompréhension.
En effet, il y a quelques mois, à peine arrivée à la tête de la Communauté Urbaine de Nouakchott, la nouvelle présidente, Maty Mint Hamady, profitant du premier prétexte, s’était empressée de rompre le contrat qui liait la CUN avec l’entreprise française PIZZORNO.
Malgré l’avis contraires des spécialistes elle a maintenu contre vents et marées, sa décision de confier cette laborieuse tache à des entreprises locales, qui se sont partagé le gâteau, sans savoir si elles pourraient le digérer. Il n’a fallu que quelques jours pour que les ordures envahissent les rues et ruelles de Nouakchott et que la situation échappe complètement au contrôle de la CUN. Pourtant, d’après plusieurs sources, les sommes dépensées actuellement par la CUN dépasseraient largement le montant du contrat avec PIZZORNO, les résultats en moins.
Une solution très ponctuelle
Avec l’échec patent de la CUN, on s’est tourné donc vers les fonctionnaires et agents de l’Etat, qui ne peuvent certes pas se dérober de cette corvée, mais qui n’ont aucune qualification dans ce domaine. D’où la question de l’intérêt de cette campagne qui, même si elle dure deux semaines et même un mois, ne pourrait pas se substituer à la gestion quotidienne des ordures.
Ainsi donc, comme à chaque fois que le Président de la République préside une activité, ce fut la course au zèle. Chacun voulant prouver sa loyauté au Président de la République ou – au contraire – craignant que ses adversaires trouvent un prétexte pour le «griller». Mais, comme l’a souligné une habitante d’El Mina, «c’est très bien de lancer une campagne d’assainissement, mais c’est mieux de proposer des solutions durables pour la collecte des ordures».
En effet, la campagne va certainement permettre de dégager quelques ordures qui obstruent les principales artères de certaines Moughataas, mais dès le lendemain, on est sûr de trouver plus d’ordures dans les espaces libérés.
A quoi servent la CUN et les Communes ?
C’est malheureusement la dure réalité de la ville de Nouakchott qui ne dispose de moyens de collecte suffisants pour les ordures, ni d’un recyclage adéquat et qui n’offre pas de solutions à ses habitants. C’est dire que même si la présente campagne, qui vise à débarrasser la capitale des déchets dont l'impact est nuisible pour la santé des populations, est importante à plus d’un titre, elle ne résout pas le problème.
Elle aura surtout contribué à mettre à nu l’incapacité de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) et de ses 9 communes à jouer le rôle pour lequel leurs responsables ont été élus par les citoyens. Le travail d’assainissement réalisé par la CUN est circonscrit à des actions ponctuelles sans efficacité, destinées à gonfler les factures, accompagnées de campagnes de propagande mensongère diffusées sur le petit écran de la TVM.
Espérons simplement, pour la présidente de la CUN que le coup de main donné par le Président de la République – à travers les fonctionnaires et agents de l’Etat – pour l’assainissement de la ville de Nouakchott, ne va pas se transformer en un coup de balai qui va finir l’emporter.
Sikhousso
En effet, il y a quelques mois, à peine arrivée à la tête de la Communauté Urbaine de Nouakchott, la nouvelle présidente, Maty Mint Hamady, profitant du premier prétexte, s’était empressée de rompre le contrat qui liait la CUN avec l’entreprise française PIZZORNO.
Malgré l’avis contraires des spécialistes elle a maintenu contre vents et marées, sa décision de confier cette laborieuse tache à des entreprises locales, qui se sont partagé le gâteau, sans savoir si elles pourraient le digérer. Il n’a fallu que quelques jours pour que les ordures envahissent les rues et ruelles de Nouakchott et que la situation échappe complètement au contrôle de la CUN. Pourtant, d’après plusieurs sources, les sommes dépensées actuellement par la CUN dépasseraient largement le montant du contrat avec PIZZORNO, les résultats en moins.
Une solution très ponctuelle
Avec l’échec patent de la CUN, on s’est tourné donc vers les fonctionnaires et agents de l’Etat, qui ne peuvent certes pas se dérober de cette corvée, mais qui n’ont aucune qualification dans ce domaine. D’où la question de l’intérêt de cette campagne qui, même si elle dure deux semaines et même un mois, ne pourrait pas se substituer à la gestion quotidienne des ordures.
Ainsi donc, comme à chaque fois que le Président de la République préside une activité, ce fut la course au zèle. Chacun voulant prouver sa loyauté au Président de la République ou – au contraire – craignant que ses adversaires trouvent un prétexte pour le «griller». Mais, comme l’a souligné une habitante d’El Mina, «c’est très bien de lancer une campagne d’assainissement, mais c’est mieux de proposer des solutions durables pour la collecte des ordures».
En effet, la campagne va certainement permettre de dégager quelques ordures qui obstruent les principales artères de certaines Moughataas, mais dès le lendemain, on est sûr de trouver plus d’ordures dans les espaces libérés.
A quoi servent la CUN et les Communes ?
C’est malheureusement la dure réalité de la ville de Nouakchott qui ne dispose de moyens de collecte suffisants pour les ordures, ni d’un recyclage adéquat et qui n’offre pas de solutions à ses habitants. C’est dire que même si la présente campagne, qui vise à débarrasser la capitale des déchets dont l'impact est nuisible pour la santé des populations, est importante à plus d’un titre, elle ne résout pas le problème.
Elle aura surtout contribué à mettre à nu l’incapacité de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) et de ses 9 communes à jouer le rôle pour lequel leurs responsables ont été élus par les citoyens. Le travail d’assainissement réalisé par la CUN est circonscrit à des actions ponctuelles sans efficacité, destinées à gonfler les factures, accompagnées de campagnes de propagande mensongère diffusées sur le petit écran de la TVM.
Espérons simplement, pour la présidente de la CUN que le coup de main donné par le Président de la République – à travers les fonctionnaires et agents de l’Etat – pour l’assainissement de la ville de Nouakchott, ne va pas se transformer en un coup de balai qui va finir l’emporter.
Sikhousso
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responsabilité
Source : Eveil
Hebdo (Mauritanie)
Commentaires : 6
Lus : 1593 le mercredi 29 Octobre 2014 à 11 heures 52
Commentaires (6)
· grand pere 28/10/2014 22:30
le pb en Mtie on aime improviser.Si cete femme là ne
peut gerer la situation il la balayer avec les ordures et mettre une plus
competente à la place sinon on coure à la catastrophe et avec les risques
sanitaires que ça peut engendrer ça sera pire que tout.
· kaoumed 28/10/2014 20:35
Quelle honte encore , meme si tous les membres de la
presidence et tous les fonctionnaires de la rim descendent tant que ce n'est
pas durable chasser le naturel ça revient au galop . Madame la maire de la
commune urbaine de Nouakchott tu as connu ton premier échec c'est du debut du
commencement.Là on reconnait la place de mr Mohamed Hamza . Mint Hamady certes
tu as le soutient de ton bras droit mais la complaisance et la camaraderie ne
riment pas pour le bon fonctionnement de l'Etat.Nouakchott la capitale des
ordures , la collecte des ordures n'est pas une tache facile il faut une
entreprise qualifiée à sa hauteur.Il n'est pas encore tard de revenir sur votre
décision .
· Ibadou 28/10/2014 20:29
.., ne va pas se transformer en un coup de balai qui va
finir l’emporter." Cette femme doit être balayée à cause de ce manque de
vision, elle doit constituer le fusible qui saute après l'échec cuisant du
Chef. En effet, elle ne pouvait rompre seule le contrat de Pizzarno sans la
bénédiction de Ould Abdel AZIZ, même si dans la foulée et la précipitation elle
pouvait prendre la décision d'arabiser l'administration du CUN, croyant ainsi bien
remplacer Ould Hamza. Mais n'est pas Hamza qui veut, il faudrait avoir beaucoup
de jugeote, pas l'expertise en organisation d'événements populistes, avec des
fonctionnaires comme marionnettes et dindons de la farce !
· laluttecontinue 28/10/2014 19:43
une manière de s'approprié davantage au bien du pays. Le
pays va tres mal, donc la vrai solution ce n'est pas l'assainissement de la
ville, mais plutôt une vrai assainissement de son gouvernement pourru et
raciste.
· sayre 28/10/2014 15:42
Vous avez vu juste et c'est très bien analysé! Et j'y
ajoute que Ould Abdel Aziz est entrain de se faire manipulé par certain
mal-intentionnés qui veulent que les populations découvrent ses faiblesses d'où
l'intention de la présidente de la
CUN de l'exploiter là où elle n'arrive pas à s'en sortir.
Donc, il faut qu'Abdel soit vigilant pour ne pas se faire exploiter )par des
partisant Ould Taya!
· laminelakhal 28/10/2014 15:13
tout çà ne respire pas le dynamisme et la compétence.
maintenant il s'attaquent a la poubelle après avoir siphonner le poisson et le
fer de la snim
lundi 27 octobre 2014
point de la situation - Moussa Fall déclare à Tawary . traduction libre
Moussa
Fall, Secrétaire Exécutif du Forum National pour la Démocratie et l’Unité
(FNDU) :
Présentation
Il semble que la vie politique s’achemine vers un hiver chaud.
Il y a, d’une part, un pouvoir qui a entamé, depuis quelques mois, un
nouveau mandat présidentiel à l’issue d’élections auxquelles il dit avoir
convié toute la classe politique et qu’il
a qualifiées de libres et transparentes.
Il y a, d’autre part, une opposition que d’aucuns qualifient de radicale et
qui se présente, elle-même, comme un regroupement de partis politiques et de
personnalités indépendantes, que
l’inquiétude de voir la
Mauritanie s’engager dans un tunnel obscur a poussé à former
un cadre commun qu’ils ont appelé le Forum National pour la Démocratie et l’Unité.
Ce Forum a boycotté les élections présidentielles et ne reconnait pas la
légitimité du Président actuel.
En vue d’éclairer ses lecteurs sur les positions des uns et des autres,
Tawary entame une série d’interviews avec les dirigeants de tous les
protagonistes de la scène politique en vue de connaitre leurs positions.
Nous vous présentons, aujourd’hui, l’interview réalisée par Tawary avec
l’homme politique, qui n’est plus à présenter, Mr Moussa Fall, Président du
Mouvement Démocratique pour le Changement, qui en même temps, est l’un des
principaux dirigeants du Forum.
Monsieur
le Président la première question, qui me vient à l’esprit, au moment où nous entrons
dans la première partie du second mandat du président Aziz, au lendemain des
élections auxquelles vous vous êtes abstenus de participer, en tant
qu’opposition, et dont vous ne reconnaissez pas les résultats, ma première
question donc est :
quel est, de votre point de vue, le statut juridique
et constitutionnel du président Aziz ?
Moussa
Fall : J’entends souvent parler d’un mandat de 5 ans pour Ould Abdel Aziz. Je
voudrai faire les clarifications suivantes : Un mandat électoral ce sont
des pouvoirs confiés, pour une durée déterminée, par la Nation tout entière à une
personne sur la base des résultats d’élections libres démocratiques et
crédibles. Il s’agit donc d’un contrat politique clair. Un tel contrat, et le
mandat qui en découle, doivent s’imposer à tous et être respectés et défendus
par tous. Mais nous ne nous trouvons, malheureusement pas, dans ce cas de figure.
Nous nous trouvons, toujours, dans le
cadre de régimes autocratiques avec des mandats aléatoires et un système
d’alternance intervenant dans la plupart des cas, par des voies non
démocratiques. Comme vous l’avez dit le Forum avait, avec d’autres formations
politiques d’importance, décidé de boycotter les dernières élections présidentielles.
Vous aviez aussi fait le constat, en son temps, du très faible taux réel de
participation enregistré par ce scrutin.
La crise politique reste donc en l’état. La solution
à cette crise reste à trouver. Tant que les règles du jeu électoral ne sont pas
définies de manière consensuelle et respectées dans leur mise en œuvre, aucune
des parties ne dispose de la légitimité qui lui permet d’imposer à l’autre son
bon vouloir.
Quand à la seconde partie de votre question notre
réponse est la suivante : Nous ne reconnaissons pas Ould Abdel Aziz en
tant que Président démocratiquement élu. Nous ne lui reconnaissons pas un
mandat de 5 ans mais nous avons en face
de nous un état de fait qui nous impose une ligne de conduite à l’égard des
autorités en place. Les circonstances amènent souvent à négocier, même, avec
les preneurs d’otage.
Le
constat a été fait qu’au cours des derniers mois le Forum a arrêté toutes ses
activités. Pour quelle raison ?
C’était une période de vacances mais elle a été mise à profil pour réaliser un
travail de réflexion approfondie sur la stratégie de l’opposition.
Quelle
est votre évaluation de la situation actuelle du pays ?
Depuis les dernières présidentielles le pays connaît
un immobilisme, une torpeur et une absence de visibilité ressentie par tous. Et
on se demande, avec appréhension, de quoi demain sera fait? En réalité la
plupart des observateurs évoquent
l’entrée dans une période de fin de règne. En donnant de multiples
raisons : Un populisme qui a atteint l’extrémité de ses limites. Des
illusions perdues à force de gabegie, de népotisme, de scandales de tous genres.
Une crise politique qui ne trouve pas de solution. Une pluviométrie particulièrement
déficitaire. La pauvreté, le dénuement, le chômage et la hausse des prix qui ne
cessent de se perpétuer en dépit de toutes les promesses faites. Des problèmes
graves de société qui ne font l’objet d’aucun traitement et qui font le lit d’un
extrémisme menaçant. Une insécurité endémique dans les grands centres urbains. Un
environnement pollué par l’irresponsabilité dans la gestion des questions
d’hygiène et de salubrité publics (gestion du contrat Pizzorno). Des
institutions non crédibles, non représentatives et fonctionnant, pour
certaines, en toute illégalité. Un retournement spectaculaire de conjoncture économique
qui met à nu la gestion calamiteuse de Ould Abdel Aziz.
Certains
milieux évoquent l’existence d’une crise économique qui s’annonce pour les tous prochains mois ?
Au cours des dernières années, la Mauritanie a bénéficié
d’une conjoncture économique exceptionnelle. Le prix du fer, principale
richesse du pays, est passé de 36,6 $/t en décembre 2007 à un plus haut niveau de 187,2$/t en février 2011. Puis il a commencé
à baisser progressivement en restant au dessus des 130 $/t en moyenne jusqu’en
2014. Depuis le début de l’année, il amorce une chute vertigineuse. En fin
septembre, il coûtait 82,3 $ la tonne. Le poisson, qui occupe la seconde place
dans les exportations du pays, a vu le prix de vente des céphalopodes atteindre
un sommet de 14000 $/t en 2011 pour aboutir à la mévente dont on parle ces
derniers jours.
L’or de Tasiast, qui avait atteint un plus pic de 1900
$/l’once, est retombé à 1245 $/l’once aujourd’hui entrainant avec lui la
suspension des projets de développement de cette entreprise et la réduction
drastique du volume de ses activités.
La plupart des pétroliers ont plié bagages. Les
recherches qui s’étaient intensifiées aussi bien sur le bassin côtier que sur
celui de Taoudenni générant un volume élevé d’investissements étrangers directs
dans le pays, avec l’apport en devises qu’ils génèrent sont, toutes,
aujourd’hui,à l’arrêt et la production du puits Chinguitty est pénalisée,
doublement, par la chute du cours du
baril de brut et celle de la production (6000 barils/j).
En parallèle, le budget de l’Etat avait bénéficié de
recettes exceptionnelles, durant cette même période : 50 Millions de $ de
l’Arabie Saoudite, 200 Millions de $ de la Lybie qui avaient défrayé la chronique et les
produits des redressements fiscaux opérés en 2013. Ces ressources sont, par
définition, non renouvelables
Quel bilan constatons-nous aujourd’hui ?
Le pays a reculé sur cette période au regard de l’ensemble
des critères d’évaluation des politiques publiques. Sur l’indice de
Développement Humain (IDH), la
Mauritanie se plaçait à la 154ème position en 2008,
aujourd’hui elle est à la 161ème position. En matière de bonne gouvernance,
nous sommes passés, en Afrique, de la 28ème à la 39ème place de 2008 à 2014. La
même tendance est observée aussi bien pour la perception de la corruption que
pour la détérioration du climat des affaires récemment mesurée par le Forum
Economique Mondial. Il s’agit là de critères internationaux, incontestables de
suivi des performances des Etats.
Au plan national, le pays n’a enregistré aucune
évolution positive au regard de l’ensemble des préoccupations majeures des
populations. La pauvreté poursuit ses ravages. Jetez un coup d’œil sur la vie
des populations dans les Adwabas, et plus prêt de nous, dans les quartiers
périphériques (Tarhil et autres). Selon les évaluations récentes, on se situe à
mille lieues de l’objectif d’un indice de pauvreté de 25%. Les systèmes
éducatifs et de santé n’ont connu aucune amélioration. Au contraire, ils se
dégradent. Le tissu économique s’est fortement détérioré à cause de
l’implication anarchique de l’Etat dans les secteurs marchands et de la guerre
sélective engagée contre les entrepreneurs privés. Les inégalités et
discriminations sociales, qui constituent une menace réelle pour le pays, ont exacerbés
par les agissements des pouvoirs publics qui encouragent, par ailleurs une
nouvelle instrumentalisation des particularismes tribaux.
Nous avons assisté à un gaspillage sans précèdent
des richesses acquises durant cette période d’abondance. Il y a plusieurs manières de dilapider les
ressources d’un Etat. Il y a l’extraction physique des fonds, il y a la
corruption, il y a les surfacturations et le gaspillage des ressources
publiques et il y a la mauvaise utilisation de celles-ci.
Arrêtons-nous sur cette dernière. La marque
principale de la gouvernance de Ould Abdel Aziz, c’est sa politique
d’investissement. Une bonne politique d’investissement doit découler d’un cadre
stratégique de développement élaboré avec compétence et après de larges concertations.
Ce cadre stratégique définit les priorités par secteurs et ces priorités
doivent se traduire en identifications de projets. Les projets doivent faire l’objet
d’un ensemble d’études : techniques pour sa faisabilité et son
dimensionnement, de rentabilité économique, financière, sociale, d’impact
environnemental. Dans une troisième étape, il est vital de s’entourer de
garanties optimales pour une réalisation aux normes des projets :
confection d’un Dossier d’Appel d’Offres avec un cahier de charges précis ;
sélection d’un bureau d’études qualifié pour s’assurer d’une bonne surveillance
et d’un bon respect des normes d’exécution arrêtées ; choix, après une concurrence
technique et financière transparente, d’une entreprise disposant des
qualifications et des références requises pour l’exécution des travaux. Un
projet mal réalisé c’est, au mieux, de l’argent jeté par les fenêtres, au pire
un gouffre sans fond.
La politique d’investissement suivie ces dernières
années est la plus grande catastrophe qu’a connue, que connaît et connaitra,
dans le traitement de ses conséquences, notre économie. Des montants publics
considérables (plus de 100 Milliards/an) ont été engloutis par des projets
choisis à l’humeur, dans l’improvisation, sans étude, réalisés sans supervision
compétente par des entreprises sans qualification. De tels projets existent dans tous les
secteurs : énergie, infrastructures routières et aéroportuaires,
buildings, aménagements et ouvrages hydro-agricoles bâclés et hasardeux ….etc.
Les conséquences de cette politique, associées aux
tendances défavorables des prix de nos exportations nous engagent dans une
conjoncture qui s’annonce particulièrement difficile. A moins d’un miracle,
elle ira en s’aggravant. Cette crise impacte déjà, et ce n’est qu’un début, les
fondamentaux de l’économie du pays. Les réserves en devises sont sous pression
et la situation du Trésor se précarise de jour en jour. On signale des cumuls
d’impayés sur les règlements en faveur des institutions publiques et des
entreprises de travaux. La tendance est à la diminution des recettes. En
particulier les dividendes de la
SNIM connaîtront une nette contraction. Et il n’est pas exclu
que cette société connaisse, elle aussi, de graves difficultés pour les
extrêmes et irrationnelles sollicitations, sans rapport avec son activité, dont
elle a fait l’objet de la part de l’actuelle pouvoir. Les dépenses, par contre,
seront difficilement compressibles à cause du très grand nombre d’établissements
et d’institutions publics créés ces dernières années, des décaissements au
titre des chantiers en cours d’exécution, et des charges induites par les « grandes
réalisations » structurellement non rentables. A terme, les difficultés de
trésorerie de l’Etat finiront par paralyser l’ensemble de l’activité économique
du pays et engendrer, de nouveau, des déséquilibres macro-économiques.
Certains,
cependant, estiment que les échecs du
pouvoir sont à mettre en parallèle avec ceux de l’opposition à trouver les
solutions et à imposer le changement pacifique. Vous ne faites que critiquer
comme disent certains…
Ca c’est de la rhétorique qu’avancent certains pour
justifier, à peu de frais, leur immobilisme. Vous savez dans la vie, il y a des
acteurs qui s’affrontent, il y a des supporteurs qui soutiennent l’un ou
l’autre des camps. Mais ceux qui renvoient dos à dos tout le monde disent des
choses qui n’ont pas de conséquences. Nous leur demandons au préalable de répondre
aux questions suivantes : L’opposition est-elle l’auteure du coup d’Etat
de 2008 qui a ouvert l’actuelle crise politique ? L’opposition
continue-elle de confisquer le pouvoir
et de gérer le pays avec partialité et iniquité ? L’opposition est-elle responsable
de la gabegie qui se pratique à grande échelle dans le pays ? L’opposition
est-elle responsable des contre-performances manifestes qu’enregistre le pays
en comparaison avec les autres pays? Il
faut situer de façon objective les responsabilités pour porter un jugement
digne d’intérêt.
Certains
disent que l'opposition radicale se compose principalement de certains nostalgiques
du passé ceux-là même qui ont conduit le pays, par la corruption, dans la situation où il se trouve
aujourd’hui ; quelle est votre réponse?
C’est une rengaine qui revient souvent et qui ne tient
pas la route. Comment peut-on parler en ces termes des dirigeants des
principales formations politiques de l’opposition. Passez les en revue un à un et
vous constaterez que pour la plupart ils n’ont jamais exercé des
responsabilités étatiques, et ceux parmi eux, qui ont été associés à la gestion
des affaires publiques ont quitté leurs fonctions depuis 36 ans. Et c’était
alors une époque où la retenue et le respect des valeurs étaient la règle. On
ne peut, cependant, se retenir de manifester notre stupeur face à l’audace de
ceux qui sont à l’origine de ces attaques quand on sait qu’ils n’ont cessé de
graviter dans les plus hautes sphères sécuritaires du pouvoir et ce, depuis
1985. Avec, à la clé, à leur première déclaration, avait-on dit, un patrimoine
évalué à 4 Milliards d’ouguiyas. A combien s’élève-t-il aujourd’hui ? Nous
sommes curieux de le savoir et la loi impose sa déclaration mais le respect de la Loi est le dernier des soucis
de nos dirigeants.
Craignez-vous
que, en l'absence de consensus entre les grandes formations politiques, la Mauritanie risque de
s’acheminer vers un changement qui ne sera pas pacifique?
Tout à fait et c’est là l’essence de notre action. Nous
sommes conscients que les régimes autocratiques sont passés de mode. La
transition de 2005-2007 se proposait d’y mettre définitivement fin. Le coup
d’Etat de 2008 est assimilable à une réplique sismique qui ne peut s’éterniser.
L’intérêt du pays est que la rupture avec le despotisme se fasse en douceur.
Mais il faut pour cela un pouvoir à vision longue. Nous ne cessons de prôner
une solution de sortie de crise pacifique, négociée et consensuelle.
Quelles
sont vos conditions pour un dialogue ?
Notre exigence fondamentale est que la Mauritanie se dégage
définitivement des systèmes totalitaires. Ce qui suppose une issue consensuelle
à la crise que nous connaissons. Pour le moment nous ne percevons aucune
volonté réelle du côté de Ould Abdel Aziz de s’engager dans un tel processus.
Peut-être n’est-il pas encore suffisamment conscient de la gravité de la crise
que traverse le pays.
Est-ce
qu’il existe une harmonie au sein de l’opposition ?
Aujourd’hui, depuis l’avènement du Forum, notre cohésion est plus ferme que jamais et
l’intention manifestée par tous est de la préserver contre vents et marées.
Comment
expliquez-vous que certains des composants du Forum profitent du système dans
sa forme actuelle (députés et maires ....) et que d’autres ont rompu avec
toutes les institutions dépendant de ce système? En d’autres termes
continuez-vous, par exemple, à avoir entièrement confiance au parti Tewassoul
dans le respect des engagements pris d’un commun accord?
Nous ne sommes en rien contrariés par la
participation de Tewassoul dans les institutions parlementaires et municipales.
Cette participation résulte d’un choix propre à ce parti et notifié en son
temps à la COD. Nous
avons une longue pratique de collaboration avec le Parti Tewassoul. Nos chemins
ont divergé par moments, chacun ayant ses raisons et ses tactiques propres.
Mais dans les périodes de convergence, Tewassoul est un partenaire loyal et de
grande qualité pour ses contributions aux débats, pour la pertinence de ses
positions et propositions et pour son engagement dans l’action.
Quelle
est votre position sur les questions sociales et sur les revendications
particularistes qui se sont accentuées ces derniers temps ?
Ces mouvements sont pour l’essentiel, porteurs de
revendications légitimes. La société doit se reformer pour se moderniser, s’émanciper
et créer les conditions d’un vivre ensemble garantissant l’égalité en droit de
tous les citoyens quelque soient leur ethnie ou leur origine sociale. Ces
reformes de société doivent faire l’objet d’un débat dépassionné, impliquant toutes
les composantes du pays, pour dégager, en toute objectivité et équité, les
solutions justes, consensuelles et durables. C’est à ces conditions que ces
solutions seront durables et profitables à tous sans porter préjudice à l’une
ou à l’autre des composantes de notre pays.
Ces mouvements, pour certains, sont encadrés par des
hommes et des femmes responsables et patriotes. Il faut les aider et les
soutenir pour promouvoir des reformes de société équitables. En leur tournant
le dos, nous ne ferons que favoriser le développement des courants extrémistes
dont l’action peut conduire le pays vers le chaos. Une telle éventualité doit
être évitée à tout prix.
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