soir du samedi 5 Décembre 2009
Suite de La lumière. Un correspondant me courielle : C'est bien Continuez Avec la bonne foi on finit par se faire une idée ! Réfléchissez aux interdit qui ont été prescrit par graduation ce n'est pas un hasard tout cela! C’est la fin du conseil ou de la prédiction qui m’intéresse, le conseil d’être sensible à une dialectique. Attitude identique à celle du chrétien : dans le texte, y compris dans sa disposition la plus pratiquée, quand elle est le fruit de l’inspiration divine, article de foi, rien n’est hasard ou coincidence.
Sourate 24 41 à 61
Fulgurance des images alors que le Coran est dépersonnalisé, sauf à évoquer le Prophète apostrophé par Dieu. : L’éclat de son éclair fait fuir le regard 43. Le Prophète stigmatise les fraudeurs, situation de tout homme devant son jugement dernier. Mais donne des leçons de discernement : Dieu fait alterner la nuit et le jour. C’est en cela une leçon pour qui est doué d’un regard 44. Thèmes de l’incroyance et de la foi, que Chouraqui traduit par adhésion ou par créance. Cela sonne mal mais fait entrer dans le sens. Expérience du Christ, schématisée par la parabole du semeur : puis une partie d’entre eux se détourne, ceux-là ne sont pas des croyants… Quand ils sont appelés devant Dieu et son Envoyé, pour être jugés, certains se détournent. Réflexion plus psychologique : S’ils avaient le droit pour eux, ils viendraient à Lui, obéissants. Leur cœur est-il malade, douteraient-ils ? ou craindraient-ils que Dieu et son Envoyé les appréhendent ? Non : ce sont des fraudeurs. Si dans le fond la démarche – et l’expérience de la grâce de la foi – sont les mêmes que celles du chrétien : Dieu guide qui il veut sur le chemin ascendant 46, le critère n’est pas l’obéissance à la volonté divine, comme dans l’évangile, mais l’adhésion : ils disent, ‘‘nous avons entendu, nous obéirons’’. Les voilà, tels sont les féconds. Divergence d’expression ou plus fondamentalement de sens ? Dieu promet à ceux, parmi vous, qui croient et son intègres, de leur faire hériter la terre, comme il en fit hériter ceux qui vêcurent avant eux. En revanche, pleine concordance, Dieu promet aux siens d’affermir al foi qu’il agrée d’eux et de substituer l’amen (que je comprends comme la vérité et l’accord) à leur peur. Rôle du prophète : L’Envoyé assume seulement de transmettre le message évident 54
Des thèmes donnés par la traduction de Chouraqui ou plus fondamentaux : effacer, est-ce renier ? associer (à Dieu), est-ce aller au polythéisme ? Ces façons de traduire et peut-être, pour le Prophète, d’avoir proclamé font intenséement réfléchir. J’en suis d’accord si associer, c’est réinventer Dieu ou l’entourer des superstitions, des rites qui vident la foi du mouvement du cœur et font le marchandage avec Dieu. Mais si associer – ce que je pense qui est pour le sens pour le musulman – c’est croire à un Dieu trinitaire, donc Père, Fils et Esprit saint, là se fait la divergence. Elle ne me paraît insurmontable qu’en dogmatique et en théologie, mais pas du tout en mystique ni en prière quotidienne. Sans doute, des deux côtés, il y aura la même objection, pas de prière ni de mystique sans théologie juste. Sans doute, mais je persiste : l’expérience de Dieu dint témoigne le Coran est partageable, sans difficulté par le chrétien, et ce n’est pas là du synchrétisme. Tout dépend de ce qui, ensuite, s’en déduit. Encore que… l’Islam n’a pas été le premier à déduire une civilisation, une conception du droit et de la cité de ce qu’il recevait en sens et identité de Dieu. La Rome constantinienne et le Moyen-Age de l’Europe occidentale ont fait de même. Je rejoins là de nouveau l’interrogation chronologique, Mahomet postérieur au Christ, ce qui – au point où j’en suis de ma lecture – se comprend et s’admet tout à fait si l’Islam est commentaire de l’absolu de Dieu et si le Prophète est re-fondateur d’une spiritualité, d’une foi exigeantes, localement disparues ou dévoyées. L’Islam en retard ? sur l’évolution générale des civilisations allant à la séparation du religieux et du civil ? ou bien se dispensant d’une étape de plusieurs siècles en Occident pour que nous nous retrouvions en ce siècle ou au prochain sur une exigence – non laïque mais cependant consensuelle et tolérante – pour fonder nos cités ? Rôle
Prescriptions du Prophète qui sont déjà la description d’un mode de vie millénaire. Cette pérenité d’un mode de vie – qui a tant fait pour m’attirer, avec combien d’autres étrangers ? en Mauritanie, et que j’ai vêcu comme une liberté, et non comme une contrainte, peut-être parce que j’étais étranger ? – serait-elle déterminée par le Coran et une foi religieuse ? ou au contraire ce mode de vie était-il et reste-t-il le meilleur réceptacle, le meilleur accueil du Coran, c’est-à-dire de l’immédiate transcendance. Ohé, les croyants, les esclaves que votre droite maîtrise et ceux qui n’ont pas atteint la puverté vous demanderont, trois fois par jour, la permission d’entrer chez vous : avant la prière de l’aube, quand vous faites la sieste, après la prière du soir ; ces trois fois, vous vous dévêtez. A part cela, pas de grief contre vous ni contre eux, s’ils circulent librement 58. L’essentiel de la sagesse coranique est la conclusion, a priori sans rapport ! Dieu élucide pour vous les signes. Dieu, savant, sage. Et en conclusion de cette sourate présentée comme mystique, sans doute par sa mise en évidence de la lumière comme effet et expérience de Dieu… voici une tolérance que devraient méditer tous les lapidateurs de l’Islam… pas de grief contre l’aveugle, pas de grief conbtre le boîteux, pas de grief contre le malade – cela s’entend – ni contre vous-mêmes pour ce que vous mangez dans vos maisons, dans les maisons… énumération de toute la parentèle de sang, ou dans celles dont vous possédez les clés, ou chez un de vos amis. Pas de grief contre vous si vous mangez ensemble ou séparément. Puis la salutation (évangélique – Jésus envoyant ses disciples en mission) recommandée : quand vous entrez dans les maisons, saluez-vous par ‘’la paix’’. Signature du Prophète : Dieu vous explique les Signes, peut-être discernerez-vous.
Des thèmes donnés par la traduction de Chouraqui ou plus fondamentaux : effacer, est-ce renier ? associer (à Dieu), est-ce aller au polythéisme ? Ces façons de traduire et peut-être, pour le Prophète, d’avoir proclamé font intenséement réfléchir. J’en suis d’accord si associer, c’est réinventer Dieu ou l’entourer des superstitions, des rites qui vident la foi du mouvement du cœur et font le marchandage avec Dieu. Mais si associer – ce que je pense qui est pour le sens pour le musulman – c’est croire à un Dieu trinitaire, donc Père, Fils et Esprit saint, là se fait la divergence. Elle ne me paraît insurmontable qu’en dogmatique et en théologie, mais pas du tout en mystique ni en prière quotidienne. Sans doute, des deux côtés, il y aura la même objection, pas de prière ni de mystique sans théologie juste. Sans doute, mais je persiste : l’expérience de Dieu dint témoigne le Coran est partageable, sans difficulté par le chrétien, et ce n’est pas là du synchrétisme. Tout dépend de ce qui, ensuite, s’en déduit. Encore que… l’Islam n’a pas été le premier à déduire une civilisation, une conception du droit et de la cité de ce qu’il recevait en sens et identité de Dieu. La Rome constantinienne et le Moyen-Age de l’Europe occidentale ont fait de même. Je rejoins là de nouveau l’interrogation chronologique, Mahomet postérieur au Christ, ce qui – au point où j’en suis de ma lecture – se comprend et s’admet tout à fait si l’Islam est commentaire de l’absolu de Dieu et si le Prophète est re-fondateur d’une spiritualité, d’une foi exigeantes, localement disparues ou dévoyées. L’Islam en retard ? sur l’évolution générale des civilisations allant à la séparation du religieux et du civil ? ou bien se dispensant d’une étape de plusieurs siècles en Occident pour que nous nous retrouvions en ce siècle ou au prochain sur une exigence – non laïque mais cependant consensuelle et tolérante – pour fonder nos cités ? Rôle
Prescriptions du Prophète qui sont déjà la description d’un mode de vie millénaire. Cette pérenité d’un mode de vie – qui a tant fait pour m’attirer, avec combien d’autres étrangers ? en Mauritanie, et que j’ai vêcu comme une liberté, et non comme une contrainte, peut-être parce que j’étais étranger ? – serait-elle déterminée par le Coran et une foi religieuse ? ou au contraire ce mode de vie était-il et reste-t-il le meilleur réceptacle, le meilleur accueil du Coran, c’est-à-dire de l’immédiate transcendance. Ohé, les croyants, les esclaves que votre droite maîtrise et ceux qui n’ont pas atteint la puverté vous demanderont, trois fois par jour, la permission d’entrer chez vous : avant la prière de l’aube, quand vous faites la sieste, après la prière du soir ; ces trois fois, vous vous dévêtez. A part cela, pas de grief contre vous ni contre eux, s’ils circulent librement 58. L’essentiel de la sagesse coranique est la conclusion, a priori sans rapport ! Dieu élucide pour vous les signes. Dieu, savant, sage. Et en conclusion de cette sourate présentée comme mystique, sans doute par sa mise en évidence de la lumière comme effet et expérience de Dieu… voici une tolérance que devraient méditer tous les lapidateurs de l’Islam… pas de grief contre l’aveugle, pas de grief conbtre le boîteux, pas de grief contre le malade – cela s’entend – ni contre vous-mêmes pour ce que vous mangez dans vos maisons, dans les maisons… énumération de toute la parentèle de sang, ou dans celles dont vous possédez les clés, ou chez un de vos amis. Pas de grief contre vous si vous mangez ensemble ou séparément. Puis la salutation (évangélique – Jésus envoyant ses disciples en mission) recommandée : quand vous entrez dans les maisons, saluez-vous par ‘’la paix’’. Signature du Prophète : Dieu vous explique les Signes, peut-être discernerez-vous.
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