nuit du jeudi 10 au vendredi 11 Décembre 2009
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Je crois aux structures – pour une vie politique, économique, sociale mais tout autant pour ma vie intime. Aussi bien le mariage que le rythme de la journée. Donc, ne pas manquer, sauf force majeure ou fatigue intense, ce rendez-vous avec le Coran, décidé et qui m’apporte tant. Avec l’énigme de la foi, même quand elle a apparemment des objets et des expressions qui différent sur des points de substance – le Coran est priant, on ne peut le lire et le reprendre sans rester indemne. Je n’y trouve pas seulement un autre relief à la Bible, mais j’y reçois une certaine communion avec des amis – l’un d’eux, éminent, a prié, je le savais, pour moi, à La Mecque – et avec des inconnus. Structures… et pourtant, je poursuis cette lecture en total libre-examen (la Réforme initiée par les « protestants » à une époque où la Bible était interdite aux laïcs et même aux clercs en apprentissage… et cela dura jusqu’à il y a peu).
Je prends encore une sourate courte, faute de temps. Et que je puis lire d’un trait. Boire…
Sourate 90 . Le pays – Ces sous-titres sont évocateurs par eux-mêmes. Trouvaille pédagogique, réussite poétique.
Nous créons l’humain dans la douleur 4 Le Prophète ne développe pas. Discours qui est le contraire du dolorisme, la souffrance n’est pas recherchée, elle n’est pas une voie de perfection par elle-même, elle est un état de fait. Comme e péché originel. Voir dans la suite de ma lecture, si cette réalité – dogmatique pour le chrétien, et d’évidente expérience psychique – est donnée et exposée dans le Coran.
Deux personnages dans le genre humain, ce soir. L’affectionné de Dieu : Nous le guidons vers les deux montées (mon traducteur Chouraqui, conjecture la route du bien et celle du mal… ce qui n’est pas très cohérent, si ce sont deux montées paraissant analogues). Que ne gravit-il la côte ? Qui t’apprendra ce qu’est la côte ?11.12 sensation que Dieu considère ce personnage, l’homme, puis s’en distancie, le laisser aller seul. Il s’agit pourtant que celui-ci discerne : le bien ou le mal ? situation d’Adam et d’Eve. L’autre est présenté comme un présomptueux : le manque de sens spirituel devient une manque d’intelligence même profane. Le Christ, lui aussi, a cette tournure d’esprit pour exhorter à la prévoyance. Compte-t-il que nul n’aura de puissance contre lui ? … Comptet-il que nul ne le verra ? 5 & 7 Figure du jugement dernier, les compagnons de la droite, les compagnons de la gauche. Celle de la Bible, mais le Prophète y ajoute un certain esprit de groupe, délibérément cultivé, par les « justes » entre eux, par les « damnés » aussi.
L’intitulé tenant aux deux premiers versets de la sourante : j’en jure par ce pays identifié avec La Mecque, est pour moi obscur. Le Prophète ne développe ni ses sentiments pour ce pays, cette ville et cette région, ni la dialectique qu’ils suscitent. L’ensemble du texte donne toujours une sensation de liberté, l’homme peut « adhérer » ou pas. L’omniscience divine, la toute puissance de Dieu ne sont pas une entrave à la liberté humaine, au contraire celle-ci trouve dans la foi et en Dieu, son point d’application. Par l’engendreur, par l’engendré 3. . Le Credo catholique : engendré, non pas créé. Mais pour le Coran, l’engendré n’est pas le Christ mais l’ensemble de l’humanité, ce qui revient par un raccourci au destin humain de participer à la divinité-même, engendrés tous de Dieu et non d’homme et de femme.
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Je crois aux structures – pour une vie politique, économique, sociale mais tout autant pour ma vie intime. Aussi bien le mariage que le rythme de la journée. Donc, ne pas manquer, sauf force majeure ou fatigue intense, ce rendez-vous avec le Coran, décidé et qui m’apporte tant. Avec l’énigme de la foi, même quand elle a apparemment des objets et des expressions qui différent sur des points de substance – le Coran est priant, on ne peut le lire et le reprendre sans rester indemne. Je n’y trouve pas seulement un autre relief à la Bible, mais j’y reçois une certaine communion avec des amis – l’un d’eux, éminent, a prié, je le savais, pour moi, à La Mecque – et avec des inconnus. Structures… et pourtant, je poursuis cette lecture en total libre-examen (la Réforme initiée par les « protestants » à une époque où la Bible était interdite aux laïcs et même aux clercs en apprentissage… et cela dura jusqu’à il y a peu).
Je prends encore une sourate courte, faute de temps. Et que je puis lire d’un trait. Boire…
Sourate 90 . Le pays – Ces sous-titres sont évocateurs par eux-mêmes. Trouvaille pédagogique, réussite poétique.
Nous créons l’humain dans la douleur 4 Le Prophète ne développe pas. Discours qui est le contraire du dolorisme, la souffrance n’est pas recherchée, elle n’est pas une voie de perfection par elle-même, elle est un état de fait. Comme e péché originel. Voir dans la suite de ma lecture, si cette réalité – dogmatique pour le chrétien, et d’évidente expérience psychique – est donnée et exposée dans le Coran.
Deux personnages dans le genre humain, ce soir. L’affectionné de Dieu : Nous le guidons vers les deux montées (mon traducteur Chouraqui, conjecture la route du bien et celle du mal… ce qui n’est pas très cohérent, si ce sont deux montées paraissant analogues). Que ne gravit-il la côte ? Qui t’apprendra ce qu’est la côte ?11.12 sensation que Dieu considère ce personnage, l’homme, puis s’en distancie, le laisser aller seul. Il s’agit pourtant que celui-ci discerne : le bien ou le mal ? situation d’Adam et d’Eve. L’autre est présenté comme un présomptueux : le manque de sens spirituel devient une manque d’intelligence même profane. Le Christ, lui aussi, a cette tournure d’esprit pour exhorter à la prévoyance. Compte-t-il que nul n’aura de puissance contre lui ? … Comptet-il que nul ne le verra ? 5 & 7 Figure du jugement dernier, les compagnons de la droite, les compagnons de la gauche. Celle de la Bible, mais le Prophète y ajoute un certain esprit de groupe, délibérément cultivé, par les « justes » entre eux, par les « damnés » aussi.
L’intitulé tenant aux deux premiers versets de la sourante : j’en jure par ce pays identifié avec La Mecque, est pour moi obscur. Le Prophète ne développe ni ses sentiments pour ce pays, cette ville et cette région, ni la dialectique qu’ils suscitent. L’ensemble du texte donne toujours une sensation de liberté, l’homme peut « adhérer » ou pas. L’omniscience divine, la toute puissance de Dieu ne sont pas une entrave à la liberté humaine, au contraire celle-ci trouve dans la foi et en Dieu, son point d’application. Par l’engendreur, par l’engendré 3. . Le Credo catholique : engendré, non pas créé. Mais pour le Coran, l’engendré n’est pas le Christ mais l’ensemble de l’humanité, ce qui revient par un raccourci au destin humain de participer à la divinité-même, engendrés tous de Dieu et non d’homme et de femme.
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