Vendredi 29 Mai 2009
Mes chers amis,
vous le savez : depuis que j’ai effectué mon service national français chez vous, enseignant du 15 Février 1965 au 9 Avril 1966 au Centre de formation administratuie (alors dans le hangar où se proclama votre Indépendance nationale et où furent ensuité placées les archives de l’Etat) devenu Ecole nationale d’administration, je suis resté attaché à votre pays. Il m’est très cher, c’est une seconde patrie et j’ai été honoré de l’amitié et de la confiance de votre saint et si avisé et ferme fondateur, Moktar Ould Daddah – qu’il nous bénisse de sa mémoire et de son âme, et que Dieu, notre Dieu à tous, le fasse nous attendre auprès de Lui – honoré aussi de l’amitié et de l’accueil de beaucoup de vous, au fil des années.
Fréquemment chez vous tant que vous étiez présidés effectivement par Moktar Ould Daddah, je ne suis plus revenu qu’en l’accompagnant à son retour d’exil le mardi 17 juillet 2001. J’ai alors enquêté auprès de ses anciens ministres ou collaborateurs sur les raisons et l’ambiance du putsch du 10 Juillet 1978 : Abdoulaye Baro, Abdoul Aziz Sall, Abdallahi Ould Bah, Bocar Alpha Ba, Mohameden Ould Babah, Ely Ould Allaf, Ahmed Ould Sidi Baba, ceux que j'avais connu davantage "avant" et bien entendu Ahmed Ould Daddah, le premier de vous tous que j’ai rencontré, c’était avec sa très jeune et ravissante femme à la Cité universitaire de Paris, boulevard Jourdan. Et depuis, j’ai continué – mémoire orale recueillie autant sur l’époque d’avant 1978 qu’ensuite : les colonels Mustapha Ould Mohamed Saleck et Mohamed Khouna Ould Haïdalla m’ont exposé leur histoire et leurs raisons. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dont personne ne pensait qu’il allait être élu l’année suivante, ni ensuite déposé, m’a honoré de sa confiance, nous nous connaissions depuis les tournées de prise de contact dans l’intérieur avec Moktar Ould Daddah. Messaoud Ould Boulkheir m’a empoigné plusieurs soirées d’affilée. D’autres aussi, très proches du président Moktar Ould Daddah soit au pouvoir, soit au début de son exil : actuellement zélateurs d’une candidature dont les conditions ne me sont pas sympathiques, je ne les nomme pas mais j’espère leur revirement.
Depuis : deux événements mauritaniens, le premier avoir l’honneur et le privilège de relire les mémoires en projet du Président et de travailler avec lui et Mariem Daddah plusieurs mois d’affilée pour la mise au point qu’il souhaitait (printemps 2000 – printemps 2003), et le second être accueilli (depuis Mai 2007) pour une chronique anniversaire et actualisation du passé par Le Calame.
Une telle imbrication à longueur de ma vie, avec des amitiés fermes et une forte imprégnation intellectuelle et documentaire depuis les cours que je donnais en 1965-1966, et la thèse sur Le pouvoir politique en Mauritanie que je rédigeais alors, a rendu instinctive la réaction toute personnelle que j’ai eue et publiée le 6 Août 2008. – Déjà en 2003, j’avais milité, aux côtés d’Ahmed Ould Daddah pour la régularité de l’élection présidentielle, et donc une observation et une logistique européennes : la Commission de l’époque les refusa.
Mes chers amis,
vous le savez : depuis que j’ai effectué mon service national français chez vous, enseignant du 15 Février 1965 au 9 Avril 1966 au Centre de formation administratuie (alors dans le hangar où se proclama votre Indépendance nationale et où furent ensuité placées les archives de l’Etat) devenu Ecole nationale d’administration, je suis resté attaché à votre pays. Il m’est très cher, c’est une seconde patrie et j’ai été honoré de l’amitié et de la confiance de votre saint et si avisé et ferme fondateur, Moktar Ould Daddah – qu’il nous bénisse de sa mémoire et de son âme, et que Dieu, notre Dieu à tous, le fasse nous attendre auprès de Lui – honoré aussi de l’amitié et de l’accueil de beaucoup de vous, au fil des années.
Fréquemment chez vous tant que vous étiez présidés effectivement par Moktar Ould Daddah, je ne suis plus revenu qu’en l’accompagnant à son retour d’exil le mardi 17 juillet 2001. J’ai alors enquêté auprès de ses anciens ministres ou collaborateurs sur les raisons et l’ambiance du putsch du 10 Juillet 1978 : Abdoulaye Baro, Abdoul Aziz Sall, Abdallahi Ould Bah, Bocar Alpha Ba, Mohameden Ould Babah, Ely Ould Allaf, Ahmed Ould Sidi Baba, ceux que j'avais connu davantage "avant" et bien entendu Ahmed Ould Daddah, le premier de vous tous que j’ai rencontré, c’était avec sa très jeune et ravissante femme à la Cité universitaire de Paris, boulevard Jourdan. Et depuis, j’ai continué – mémoire orale recueillie autant sur l’époque d’avant 1978 qu’ensuite : les colonels Mustapha Ould Mohamed Saleck et Mohamed Khouna Ould Haïdalla m’ont exposé leur histoire et leurs raisons. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dont personne ne pensait qu’il allait être élu l’année suivante, ni ensuite déposé, m’a honoré de sa confiance, nous nous connaissions depuis les tournées de prise de contact dans l’intérieur avec Moktar Ould Daddah. Messaoud Ould Boulkheir m’a empoigné plusieurs soirées d’affilée. D’autres aussi, très proches du président Moktar Ould Daddah soit au pouvoir, soit au début de son exil : actuellement zélateurs d’une candidature dont les conditions ne me sont pas sympathiques, je ne les nomme pas mais j’espère leur revirement.
Depuis : deux événements mauritaniens, le premier avoir l’honneur et le privilège de relire les mémoires en projet du Président et de travailler avec lui et Mariem Daddah plusieurs mois d’affilée pour la mise au point qu’il souhaitait (printemps 2000 – printemps 2003), et le second être accueilli (depuis Mai 2007) pour une chronique anniversaire et actualisation du passé par Le Calame.
Une telle imbrication à longueur de ma vie, avec des amitiés fermes et une forte imprégnation intellectuelle et documentaire depuis les cours que je donnais en 1965-1966, et la thèse sur Le pouvoir politique en Mauritanie que je rédigeais alors, a rendu instinctive la réaction toute personnelle que j’ai eue et publiée le 6 Août 2008. – Déjà en 2003, j’avais milité, aux côtés d’Ahmed Ould Daddah pour la régularité de l’élection présidentielle, et donc une observation et une logistique européennes : la Commission de l’époque les refusa.
Il ne serait pas efficace que je mette dès maintenant sur ce blog. des correspondances avec les principaux protagonistes, depuis le dernier coup.
En revanche, je crois utile d’y placer certaines analyses de ces mois-ci, et d’autres faites pendant la « démocratie de façade » et à sa chute en 2005.
Enfin, la contribution que les circonstances et la providence – celle qui m’a procuré tant de rencontres avec beaucoup de vous, et avec ceux que je ne nomme pas ci-dessus, par discrétion ou par prudence – me permettent d’apporter en cette période d’incubation d’une Mauritanie forcément nouvelle – pour son malheur ou pour une véritable résurrection – est sans doute la mise en ligne de la mémoire mauritanienne : soit les chroniques que Le Calame veut bien accueillir, soit des extraits de mon journal personnel quand ils concernent la Mauritanie. Notamment des conversations avec le Président depuis 1965. Le Calame en donnera aussi. Formant un tout, à part, des pré-mémoires oraux qu’il me donna d’enregistrer et de dialoguer avec lui, à son arrivée en exil. Ils méritent d’ailleurs une diffusion radiophonique et une édition en CD.
Pour le fond, je me sens le devoir et me crois en situation documentaire de rédiger quelque chose qui soit disponible très prochainement, un outil aisé à manier et qui puisse aider aussi bien les enseignants que les jeunes générations : un Abrégé d’une histoire réconciliée de la Mauritanie . 1903 – 2009 ou … ensuite. Soit à part, soit pour former une introduction sous sa signature, il y aura pour la période historique antérieure les réflexions et hypothèses, des éléments de l’immense savoir de Mohamed Ould Maouloud Ould Daddah, avec qui j’ai eu le privilège déjà deux fois de travailler tranquillement une grande semaine, à Aïn Selama. Qu’il en soit déjà – ici – remercié. Par lui, j’ai pu aussi revoir Mohamed Ould Cheikh, décisif pour votre fondation.
En sus, j’essaierai de mettre en ligne des discours et documents – principalement ceux de la période fondatrice –, mais bien sûr il appartient à la Fondation Moktar Ould Daddah d’organiser, de présenter et de donner à terme la totalité et l’exhaustivité de ces matériaux en les mettant en ligne. Comme chacun de vous le sait, elle est présidée – selon la volonté expresse du Président – par Mariem Daddah, mon amie éminente et si chaleureuse depuis mes débuts dans son et votre pays.
Dieu bénisse la Mauritanie, elle le mérite.
Enfin, la contribution que les circonstances et la providence – celle qui m’a procuré tant de rencontres avec beaucoup de vous, et avec ceux que je ne nomme pas ci-dessus, par discrétion ou par prudence – me permettent d’apporter en cette période d’incubation d’une Mauritanie forcément nouvelle – pour son malheur ou pour une véritable résurrection – est sans doute la mise en ligne de la mémoire mauritanienne : soit les chroniques que Le Calame veut bien accueillir, soit des extraits de mon journal personnel quand ils concernent la Mauritanie. Notamment des conversations avec le Président depuis 1965. Le Calame en donnera aussi. Formant un tout, à part, des pré-mémoires oraux qu’il me donna d’enregistrer et de dialoguer avec lui, à son arrivée en exil. Ils méritent d’ailleurs une diffusion radiophonique et une édition en CD.
Pour le fond, je me sens le devoir et me crois en situation documentaire de rédiger quelque chose qui soit disponible très prochainement, un outil aisé à manier et qui puisse aider aussi bien les enseignants que les jeunes générations : un Abrégé d’une histoire réconciliée de la Mauritanie . 1903 – 2009 ou … ensuite. Soit à part, soit pour former une introduction sous sa signature, il y aura pour la période historique antérieure les réflexions et hypothèses, des éléments de l’immense savoir de Mohamed Ould Maouloud Ould Daddah, avec qui j’ai eu le privilège déjà deux fois de travailler tranquillement une grande semaine, à Aïn Selama. Qu’il en soit déjà – ici – remercié. Par lui, j’ai pu aussi revoir Mohamed Ould Cheikh, décisif pour votre fondation.
En sus, j’essaierai de mettre en ligne des discours et documents – principalement ceux de la période fondatrice –, mais bien sûr il appartient à la Fondation Moktar Ould Daddah d’organiser, de présenter et de donner à terme la totalité et l’exhaustivité de ces matériaux en les mettant en ligne. Comme chacun de vous le sait, elle est présidée – selon la volonté expresse du Président – par Mariem Daddah, mon amie éminente et si chaleureuse depuis mes débuts dans son et votre pays.
Dieu bénisse la Mauritanie, elle le mérite.
Mes chers amis mauritaniens,
ce blog. que je vais maintenant nourrir régulièrement ce que je n’ai pas fait pour sa première année, est doublement pour vous : vous donner ce que je vous dois, c’est-à-dire de la documentation sur vous, et, en votre nom, constituer avec sans doute beaucoup d’autres (je pense aussi bien à d’autres blogs qu’aux sites tellement visités et si précieux dont vous disposez aujourd’hui) une des ouvertures de la Mauritanie aux sympathisants et aux chercheurs de l’extérieur.
Naturellement, dialoguer soit en commentaire de ce blog. au jour le jour, soit directement à mon adresse électronique, est mon souhait : très vif./.
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