Quand les autorités sénégalaises font la politique de l’autruche sur la question Mauritanienne ?
Les
différents gouvernements qu’a connus la République sénégalaise, ont
toujours fermé l’œil sur la situation désastreuse que vivent les Noirs
mauritaniens en plein 21ème siècle voire s’ils ne donnent pas main forte
aux bourreaux racistes, esclavagistes et féodaux tapis au sommet de
l’état Mauritanien. Pourtant, historiquement, la Mauritanie doit son
existence à l’équipe du président feu Senghor qui avait plaidé haut et
fort, la reconnaissance de la Mauritanie par les Nations Unies sur les
bancs internationaux à New-York à la veille des indépendances des pays
africains que le royaume du Maroc voulait coûte qu’au coûte récupérer
pour élargir son territoire. Nous ne comprenons pas ce laisser-aller des
différents pouvoirs sénégalais qui observent des populations noires
dans des conditions de bestiaux animaux à ses frontières sans réagir. Le
président Macky Sall est en train de louper à marquer l’histoire des
sénégalais en prenant tout le monde à contre pied.
Il
y a de milliers de déportés Mauritaniens qui vivent au Sénégal depuis
en 1989 (soit 28 ans) que l’état sénégalais n’a jamais accordé un
morceau de papier pour régulariser leur situation juridiquement qui les
mettra d’accéder aux soins, à l’éducation de leurs enfants etc… comme le
veut les traités et conventionnelles internationales.
L’esclavage
antique se pratique sur des millions de noirs à vol d’oiseau de la
capitale sénégalaise par laquelle transitait via l’Ile de Gorée la
traite négrière vers le reste du monde et les autorités sénégalaises
restent muet, elles ferment les yeux.
Les
autorités Mauritaniennes ont corrompu tous les grands marabouts
soi-disant « guides religieux » sénégalais populaires, qui font office
d’un lobbying puissant, qui mettent pression sur l’état sénégalais pour
bloquer les activistes Mauritaniens, expulser, livrer des mauritaniens
qui dérangent le pouvoir de Nouakchott, même ceux qui risquent
l’exécution une fois sur le sol mauritanien.
Lorsqu’un
journaliste de la chaine 2stv, M. Mamadou Sy Tounkara avait parlé de la
situation cruelle que vivent les esclaves en Mauritanie avec
indignation, le porte-parole du gouvernement de Macky Sall monte
illico-presto au créneau pour traquer le journaliste en menaçant la
fermeture de la chaine privée. A voir de près, se sont les ordres de
Nouakchott qu’on applique à Dakar, n’est ce pas bizarre ? Les autorités
Sénégalaises plaident l’ingérence pour passer sous silence la situation
de noirs Mauritaniens, pourquoi quand les activistes parlent de la
situation Mauritanienne au Sénégal, les autorités Mauritaniennes
interviennent pour bloquer les activités des activistes sur le sol
sénégalais sans que l’état sénégalais ne plaide l’ingérence à son tour
en ignorant les plaintes infondées que lui formulent l’état Mauritanien ?
C’est simple, si la Mauritanie ne veut ne pas entendre parler de
l’esclavage, le racisme, la féodalité, les déportés etc…, qu’elle trouve
une solution durable satisfaisante à tous les problèmes posés sur la
table depuis des années. L’oppression n’a jamais rien réglé sur cette
terre ferme.
Le
pire est que les autorités Mauritaniennes n’ont aucun respect pour les
sénégalais vivants ou résidents sur le sol Mauritanien. Beaucoup
d’entre eux subissent l’esclavage en plein fouet directement ou
indirectement. L’état Sénégalais s’est toujours montré très faible
devant la Mauritanie malgré les multiples provocations.
Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien
Ce qui a faussé tout au départ, c'est le penchant sénégalais pour une revendication de la rive droite. Il y a eu aussi la question de la Fédération du Mali.
Une grande occasion manquée a été que les président Moktar et Senghor, quoique n'étant plus au pouvoir, n'aient pas fait un avertissement solennel, commun en Avril-Mai 1989.
Depuis, il y a - avivée par les dictatures militaires - la pratique esclavagiste malgré les lois de Sidi, et cela a entraîné une discussion sur le Coran. Tous éléments mortifères. Ould Kaïge
Ce qui a faussé tout au départ, c'est le penchant sénégalais pour une revendication de la rive droite. Il y a eu aussi la question de la Fédération du Mali.
Une grande occasion manquée a été que les président Moktar et Senghor, quoique n'étant plus au pouvoir, n'aient pas fait un avertissement solennel, commun en Avril-Mai 1989.
Depuis, il y a - avivée par les dictatures militaires - la pratique esclavagiste malgré les lois de Sidi, et cela a entraîné une discussion sur le Coran. Tous éléments mortifères. Ould Kaïge
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