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mardi 13 décembre 2016
lundi 12 décembre 2016
dimanche 11 décembre 2016
samedi 10 décembre 2016
Mohamed El Hacen à des amis français
Excusez moi de vous parler de ce qui ne concerne les francophones
qu'indirectement.
Et pourtant ,il les concerne bien!
L'évolution de la situation en Gambie :Yahya ,le PR sortant (,toujours
le problème des sortants qui ne veulent pas sortir!)
La Gambie ,c'est la sécurité du Sénégal ,de la Mauritanie et des pays
dans lesquels sévissent les Diables poilus de BOUCOHARAM et
autres....
L'instabilité appelle l'instabilité.Les remous constituent une faille
par laquelle les mafias et les terroristes, aux agis, peuvent
pénétrer ....Il faut les prévenir ,les éviter et leur trouver des
solutions quand ils surviennent dans ce contexte où le thermomètre de
chaque pays doit être surveillé.
La Gambie est aujourd’hui l'urgente priorité.
L'acceptation de l'échec par le Sortant qui a surpris tout le monde
est une aubaine ,un miracle duquel tous devaient se féliciter et le
féliciter.
S'il revient à la charge et refuse de quitter (ce que personnellement
je redoutais à cause de l’infantilisme et du triomphalisme de
l-opposition...) ,c'est parce que certains exigent son jugement avant
même qu'ils ne quitte le pouvoir .
Maladresse myopie et absence de reconnaissance!!!!
Son attitude de ce jour s'explique . Il a peur pour sa peau.C'est
humain c'est africain.
Bref
l'important ,c'est la solution.
Nous préconisons l'urgence dans l'action pour traiter l’événement et
impulser une autre tournure plus positive.
Dommage qu'aujourd'hui ne soit pas un jour ouvrable pour traiter ce message
Solution en 6 POINTS
1- la France ,le Sénégal ,le Maroc , les Etats unis( et même la
Mauritanie qui pourrait être tentée de soutenir Le Sortant ui refuse
de sortir) doivent mettre leur poids ensemble et séparés pour trouver
en urgence la solution qui met un terme aux contestation et à
l'inquisition,au CONFLIT.
2- Le SORTANT est à féliciter pour sa première décision et pousser
vers la sortie
3-Son respect des urnes et de la démocratie le lavent dans le contexte
régional actuel de son passé par
4- par une loi d’amnistie générale au profit de tous les gambiens- lui
en premier- pour permettre leur réconciliation et déclencher un
nouveau nouveau départ une nouvelle ère en Gambie et même en AFRIQUE
LA GAMBIE deviendrait un exemple.
5- le Roi du Maroc pourrait l'inviter et l'honorer ,puis la FRANCE
,puis le Sénégal
6- il reviendra dans son pays,la GAMBIE quelques mois ou
semaines,quand la situation sera stabilisée et le nouveau régime
installé
Si une action vigoureuse et rapide n'est pas prise,on risque le PIRE
AGIR POUR ÉVITER LE PIRE
Merci ,chers amis français ,seuls destinataire s de ce message, je
vous supplie de faire ce que vous pouvez diplomatiquement avant
d'être contraint d'intervenir militairement ou d'assister impuissants
à l'embrasement
cordialement
M EL HACEN
Pr Université
fondateur de THINK TANK
reçu d'un ami : quelques réflexions sur les déménagements politiques
On
peut en toute bonne conscience et pour des raisons de tous ordres prendre le parti de renoncer à
l’engagement politique et se mettre
délibérément à la marge en tirant sa révérence et en sortant de l’arène Si
dans certaines circonstances une telle attitude peut ressembler à une sorte de
renoncement ou exprimer un déficit de
pugnacité chez le sujet, elle ne peut en aucun cas être jugée comme une indignité ou un sabordage moral. Tout au plus une mise à jour de
l’appréciation que l’on se faisait de soi même,
ou une révision du degré de
l’intérêt que l’on porte aux problèmes
de la cité, à la lumière d’une expérience marquante ou d’un bilan insatisfaisant.
Il peut arriver aussi que la nécessité de s’adapter à une situation imprévue ou de force majeure invite à placer
moins haut la barre.
On peut être amené, dans d’autres situations, à
« se mettre en réserve » ou
s’occuper de « cultiver son jardin ». Dans l’un et l’autre cas, les attendus sont parfaitement
recevables : « cultiver son jardin » est non pas une ode à la démission et à la passivité,
mais une option existentielle originale, une sorte de sagesse fataliste
acquise à travers les tribulations d’une
longue praxis fossoyeuse d’illusions. « Se mettre en réserve » est un
choix politique qui, s’il n’est pas chaque fois payant, est
du moins toujours légitime ;
Au
reste, l’engagement politique n’est pas, loin s’en faut, le seul créneau à
partir duquel on peut s’investir utilement et en toute dignité.
Mais
quid des choix et comportements de
ceux qu’on voit et qu’on entend rallier tapageusement le
Pouvoir après l’avoir combattu et dénoncé avec des excès verbaux pas toujours
seyants ? La question se pose d’autant plus qu’ils sont devenus, pour
ainsi dire, monnaie courante, ces
retournements extrêmes et sans transition.
Déconcertante
est la rapidité avec laquelle les nouveaux ralliés se mettent au boulot. A
l’instant même de leur embauche et en
moins de temps qu’il ne faut à une recrue pour enfiler un uniforme, ils se
lancent corps et âmes dan le rôle pour lequel
ils ont été, après marchandage, engagés : encenser matin et soir
leur nouveau maître et pourfendre leur compagnons d’hier. Ils s’en acquittent
avec un zèle si péremptoire qu’ils font rougir
la pudeur publique ; elle en a pourtant vu bien d’autres,
singulièrement depuis que le pouvoir a été confisqué par les juntes prétoriennes successives et que la
classe politique est devenue un tremplin pour arrivistes …
Le
vocable de pudeur ne figure point
dans le dictionnaire de ceux –là,
tout comme il est absent de leur entendement. C’est ainsi et l’on n’y peut
rien. Leur cas relève, au plan moral, d’une alchimie où se mêlent souvent
l’égoïsme de l’enfant capricieux au cynisme du vieillard blasé, la cupidité lancinante et la panique
provoquée par une difficulté matérielle insupportable pour la vanité
d’une âme sevrée. Le cocktail est
accessoirement complété par la phobie déraisonnée d’un ennemi réel ou
supposé et l’exaltation démesurée d’une chicane
à caractère tribal ou factionnel à enjeu dérisoire. Dans bien des cas,
en effet, la nécessité de s’approcher du Pouvoir, afin de « vaincre tel
ennemi ou s’en protéger», est invoquée pour légitimer le retournement spectaculaire d’un opposant.
Au
plan politique, courte vue et souffle
court, carriérisme et impatience sont
les traits marquants de ces
« hommes politiques » - et aussi les signes annonciateurs de leur
fatale destinée.
Et si leur reddition subite en rase campagne
et leur allégeance discrètement
monnayée et bruyamment proclamée,
à un pouvoir hier encore voué par eux aux gémonies leur paraissent banales et
ne chatouillent nullement leur conscience, c’est parce que dans leur rapport à
eux-mêmes et aux autres, ils ne peuvent se concevoir en dehors de leur
complicité inconditionnelle avec un égo
taraudé par la passion dévorante de l’arrivisme et aveuglé par un
nihilisme rugueux.
Ils
ne sont certes pas toujours dépourvus de mérites ni de talents, et il n’est pas
question de les leur dénier, même si l’on ne peut partager l’admiration et l’indulgence sans borne qu’ils
ils témoignent pour eux-mêmes. D’ailleurs, leur drame est précisément de posséder parmi
d’autres talents celui, singulier, qui
leur permet de convertir sans ciller leur image et leur crédit, en un simple
produit qu’ils iront brader à l’ennemi
abhorré de la veille. Ils croient jouir d’un prestige inaltérable, posséder une valeur
intrinsèque et des énergies
renouvelables sur commande. Déraison navrante. Talent funeste.
Et
l’Histoire suivra son cours sans en dévier d’un iota.
Aujourd’hui,
la situation du pays est porteuse de réelles promesses ; les forces du
changement sont de plus en plus étoffées et entreprenantes et il semble
bien que « ceux d’en bas ne veulent plus, et que ceux d’en haut ne peuvent
plus ». Et le cadre général
(international) est plus favorable que jamais.
Il
incombe donc à tous les mauritaniens sincèrement désireux de changement de
fortifier leurs positions, de renforcer leurs liens avec l’ensemble des forces de progrès et de se préparer à traverser les turbulences qui
s’annoncent et les épreuves qui séparent
le pays de ses espérances.
vendredi 9 décembre 2016
jeudi 8 décembre 2016
mercredi 7 décembre 2016
la Mauritanie a désormais sa journée de haine contre la France... Chez Vlane
Il paraît que rien
ne va plus entre le régime Azizien et la France. Il paraît car c’est la
presse qui le dit. Laquelle ? Celle d’opposition chez les francophones et les
arabisants dont les arguments sont repris par d’autres de la région jusqu’en
France dans certains canards qui se font l’écho de tout ce qui peut nuire
à Aziz.
Si cette
presse fait son travail d’opposition faisant feu de tout bois, il faut noter
cependant que le pouvoir Azizien ne fait rien pour prouver le contraire, au
contraire justement…
On l’a dit
mille fois, quand l’ambassadeur des USA rencontre avec plaisir des
personnalités radicalement opposées au régime Azizien, ce dernier et
tous ses satellites avalent les couleuvres avec le sourire car embrasser
la main que tu ne peux pas couper est un proverbe national. De même
quand le département d’état US émet chaque année des rapports confirmant les
thèses de Birame jusqu’à classer géographiquement la Mauritanie non pas
dans le Maghreb Arabe mais dans l’Afrique noire. De même quand
l’ambassade US met en garde ses ressortissants contre le risque majeur
d’attentat à Nouakchott.
Mais dès
que RFI donne le micro
à un opposant radical, fût-il ancien président ou prix ONU des droits de l’homme,
dès qu’un journal indépendant français comme Le Monde laisse paraître un
article qui n’est pas du goût du pouvoir Azizien, dès que l’ambassade met
en garde ses citoyens face à un risque d’agression dans certains quartiers,
tout le pouvoir Azizien se dresse, suivi de ses satellites, toute la presse
arabisante s’y met pour désinformer les mauritaniens, les monter
contre la France, grossir des affaires le tout histoire de montrer un pouvoir
fier et résistant face à l’ancien colon histoire, encore une fois, d’aller dans
le sens d’Oumtounsi…
Le pouvoir
mauritanien et les arabisants pensent peut-être que le pouvoir démocratique
français peut interdire au journal Le Monde de paraître juste car
un article déplaît à Nouakchott. Le pouvoir Azizien pense peut-être que la
France peut interdire à certaines plaintes d’être déposées. C’est cette
même logique de l’ignorance qui croit qu’un président américain peut
faire ce qu’il veut du congrès comme un président français.
On peut noter
une chose curieuse : alors que tous les violeurs dont les crimes ont
défrayé la chronique ont été arrêtés au plus tard moins d’une semaine après
l’agression, on a vu ça avec le violeur de la fille d’un avocat, on a vu ça à
Atar, on l'a vu chaque fois qu’un crime secoue l’opinion publique car nos
services de sécurité sont efficaces, voilà qu’à ce jour les criminels
qui ont sauvagement torturé une française semblent courir toujours…
Le
porte-parole du gouvernement, qui vaut pas qu’un jeune soit jeté
en prison pour lui avoir jeté une chaussure, a des arguments odieux pour
tout justifier sans avoir jamais une goutte de salive dans son sourire en
coin pour avoir la moindre compassion.
Dans cette atmosphère
de haine de la France comme argument de cohésion nationale (sic !), énième
division des mauritaniens pour un bilan humain azizien catastrophique, voilà
que le 28 novembre est devenu jour de la haine de la France par
excellence. Tout ce que les français ont fait de bon pour créer la Mauritanie
avec l’aide de marabouts visionnaires est sali, déconstruit au profit du
culte d’une résistance anecdotique pour les intérêts d’une puissance étrangère
du Nord farouchement opposée à la pérennité d’un état mauritanien ou
juste pour des raisons d’intérêts personnels de tel ou tel chef de patelin qui
voulait rester maître de son fief et de son système féodal.
On a ainsi pu
voir pour fêter le 28 novembre des émissions sur la TV d’état pour fêter la
haine de la France à cette époque. On a appelé des jeunes pour qu’ils récitent
des vers soi-disant d’époque justifiant cela. C’était bien triste car cela
sonnait creux. D’ailleurs les textes en arabe sont encore
disponibles pour rafraîchir la mémoire des artisans de la haine de la France
pour argument politique histoire de souder les mauritaniens contre l’éternel
ennemi étranger, celui qui veut déstabiliser la Mauritanie pendant que
les régimes successifs sur place seraient des enfants de chœur désintéressés
qui se battent pour une Mauritanie unie et prospère !
Tu parles ! Un
clou chasse l’autre. Ils sont en train de tout vendre même notre tradition
religieuse aux wahhabites et à vil prix ! Même le grand Maroc à la
manœuvre n’irait pas si loin dans la destruction de tout ce qui unit les
mauritaniens : unité nationale dans sa diversité culturelle, symboles de
l’état, toute architecture souvenir des premiers pas de la nation surtout de
l’éducation ( et pour cause… ) et maintenant l'orientation religieuse.
Voici le
dernier fer de lance de ce révisionnisme assumé comme un ver sort du fruit…
Hier je
regardais la dernière sortie du fameux Daoud Ould Ahmed Aïcha désormais
président du parti Nida comme Nido, des convictions en poudre pour usage
populaire avec beaucoup de salive comme autant d’eau plate, du petit lait qui
passe bien et le peuple en redemandera bientôt…
Personnage
intelligent avec réponse à tout machallah comme un maître camelot. Il
peut tout défendre, tout et son contraire avec un air sérieux à la mode du
tiers-monde. Il ne dit pas que des bêtises au contraire, il dit beaucoup de
choses intelligentes auxquelles on pourrait tous adhérer mais ce qui est
gênant c’est cette ruse fumeuse qui suinte de partout derrière cet air
sérieux de sournois professionnel qui sait balader son monde. Il est l’exacte
incarnation de l’homme intelligent qui sait qu’il parle à des gens moins
intelligents que lui pendant que ceux qui ont compris son jeu sont soit de son
côté soit incapables de s’adresser à son auditoire à cause de la barrière de la
langue.
Ce soir il
était l’invité de
notre ami Ahmed Elbou de Watania, candidat à la présidence d'un
regroupement de la presse dont j’ai oublié le nom, je lui donne ma voix
virtuelle, face à lui monsieur Ahmed Aïcha et quelques journalistes arabisants.
On ne va
pas reprendre ici
toute l’émission où le monsieur s’est bien défendu sur mille sujets : comme
nous, il se réclame d’aucun parti, assure dire la vérité sur chaque camp,
soutenir le meilleur de chacun et combattre le pire chez tous ; comme nous
il n’a rien de personnel ni de particulier contre Aziz sauf qu’on lui reproche
un bilan humain inversement proportionnel à son élan constructif ; comme
nous il estime que les maures ont aussi droit de faire entendre leur voix
sur une scène médiatique où toutes les communautés se font entendre ( toutes
plus ou moins car il s’agit surtout des hratines, des biranes et des peuls car
les oualofs semblent ne pas exister de peur qu’on leur rappelle que leur
fief est surtout au Sénégal quant aux soninkés ils préfèrent rester
discrets pour ne pas déranger l’ordre établi dans leur fief côté mauritanien où
l’esclavage et ses séquelles n’ont rien à envier au bilan chez les maures bien
au contraire disent certains anthropologues ) ; comme nous il estime que
les maures d’aujourd’hui ne sont pas comptables du passif de leurs ancêtres à
ceci près qu’il ne dit pas à savoir que le pouvoir économique politique sociale
militaire et religieux est aux mains de certains maures quasiment
exclusivement, ce qui donne droit à quelques responsabilités à l’heure des
comptes.
On peut comme
ça énumérer mille postures du président Nido qui peuvent pousser la
jeunesse maure à le rejoindre et Dieu sait que 70% de la population a moins de
30 ans. Ainsi celui qui arrivera à mobiliser la jeunesse balaiera les anciens
et les moins anciens c’est-à-dire toute la classe politique actuelle.
Là où on ne
peut le suivre, c’est
dans son culte de l’arabe qu’il veut imposer à tout le monde avec des arguments
foireux qui ne peuvent faire mouche que chez les innocents complexés par la
propagande et assoiffés de se raccrocher à tout prix à une grande civilisation
arabe pour ne pas avoir à assumer la misère culturelle qu’est devenue la
Mauritanie décomposée.
Voyez le
ridicule et l'hypocrisie collective : pendant toute l’émission il a parlé en hassania pour se
faire entendre du plus grand nombre sauf deux mots pour répondre à des
journalistes qui lui posaient les questions en arabe. Toute une émission où il
parle en hassania, fait de l’humour en hassania, parle politique
et même religion en hassania. Même notre ami Ahmed Elbou lui parlait en
hassania mais pendant toute une partie de la soirée, il n’a été question
que de l’arabe langue de la majorité or c’est manifestement faux !
C’est le
hassania la première langue nationale pas l’arabe que la majorité
des maures ne comprend pas mais aucun de ces messieurs n’a fait la moindre
remarque à ce sujet, c’est le complexe collectif jusqu’au ridicule. Pour
monsieur Nido, c’est l’arabe la langue de l'union et il s’explique en hassania
pour se faire comprendre du plus grand nombre même si lui parle arabe. Il
ose même se demander ce qu’on fait avec une constitution où il y est écrit
que l’arabe est la langue nationale si ce n’est pas le cas dans les faits, et
il dit tout ça en hassania que la constitution ne reconnaît même pas comme
langue nationale. Toute l’imposture est dans cette posture du personnage
et tout le reste est la complicité consciente ou inconscience de la presse
arabisante présente.
Monsieur Ahmed
Aïcha se moque de ceux qui traduisent en français le nom de leur parti,
en disant que le sien reste en toute langue Nido etc. Il s’est déchaîné
contre la France en estimant injuste que la France et les USA mettent la
Mauritanie en zone rouge alors qu’il y a plus d’attentats en France qu’en
Mauritanie. Il a un peu raison c’est parfois excessif mais la France n’a aucune
frontière avec un pays en guerre où règnent les islamistes radicaux et elle
sait ce qui se passe dans ces zones où plus d’une fois des européens ont été
capturés pour ensuite être libérés soit à prix d’or qui nourrit le
terrorisme ou en libérant quelques terroristes en échange.
Sachant
cela, pour
contribuer à l’éclat du crâne de Daoud, la France et les Usa doivent-ils mettre
ces zones en vert ou jaune ? Que se passera-t-il si des otages sont pris ou
assassinés ? Le porte-parole mauritanien cynique sortira-t-il ses statistiques
ou est-ce la Mauritanie qui peut garantir que personne ne sera pris ni
assassiné surtout en ces temps où les européens sont si mal vus chez
nous on se demande grâce à qui ?
A part ça, monsieur Ahmed Aïcha ne doit pas jouer
au plus fin avec l’histoire et la langue française. Qu’il le veuille ou non, la
pacification française n’est pas la colonisation criminelle qu’il dépeint avec
tant et tant de colons assassinés par les résistants mauritaniens. L’histoire,
la vraie, celle que ni lui ni personne ne peut effacer place la France
comme partenaire officiel de la création de l’état Mauritanien avec les
mauritaniens et on ne peut pas d’un côté aujourd’hui se faire le chantre du
nationalisme en déclarant la guerre à l’histoire. C’est cela l’exception
coloniale française dont la Mauritanie est la reconnaissante incarnation.
Quant aux
langues, le pays
pouvait tranquillement comme d’autres pays et comme c’est encore le cas dans
notre administration sauf la justice, avoir deux langues l’une officielle
l’arabe et le français deuxième langue de travail et tout irait bien
mais des faux nationalistes en ont décidé autrement depuis des décennies en
déclarant la guerre à l’histoire et à la langue française au nom de leur haine
personnelle fondée sur une vision maladive de la géopolitique.
Voilà la
vérité. Tous ceux qui
sont à cette maudite manœuvre sont des complexés souvent bilingues, souvent des
chauvins car ils pensent à juste titre que le français est chez nous une
dangereuse langue d’émancipation des masses, des dominés par une minorité qui
se sert de l’arabe qu’ils « maîtrisent » seuls pour dominer les autres
notamment avec une presse arabisante tribaliste et souvent obscurantiste.
Entre ne parler que l’arabe ou ne parler que le français ou les deux, quel est
le meilleur choix pour un peuple comme le nôtre au cœur d’un environnement
arabo-francophone ? La réponse coule de source : l’idéal, bien
parti à la naissance du pays, eût été de parler les deux langues mais des
criminels en ont décidé autrement pour diviser maures et négro-mauritaniens
d’abord et maintenant éloigner même les maures de cette langue qui permet une
autre lecture de l’histoire, qui permet de sortir du carcan intellectuel qui
a fait couler le monde arabe loin de l’âge de l’or de l’esprit critique, l’esprit
des lumières auquel l’occident doit sa renaissance. Pour ces terroristes de
la culture le français est la langue de l’égalité face au savoir qui
débouche sur le renversement de la domination intellectuelle quand les
imposteurs n’auront que l’arabe pour les sauver du démaquillage. En vérité
toute cette haine du français ne cache que la soif de dominer des
ignorants.
Même les
négro-mauritaniens sont tombés dans ce piège des révisionnistes sournois qui les accusent de
défendre la langue du colon alors que cette langue permet à tous les
mauritaniens de l’élite de se comprendre sans complexe sans que l’un estime
être dominé par l’autre car pour les négro-mauritaniens l’arabe est la
langue du colon au même titre que le Français et les noirs n’ont pas attendu
les arabes pour découvrir l’islam comme les berbères contrairement au mythe
n’ont pas attendu non plus les arabes pour être musulmans.
Tout ceci
devrait être dit à la
télé et à la radio en hassania mais personne n’osera s’y coller pour clouer le
bec à monsieur Nido et consorts car le courage au service de la bonne
foi est une denrée rare chez nous car tout le monde est en mode survie depuis
longtemps.
Un dernier
mot à propos de ce débat,
on entend souvent les chauvins dire comme monsieur Ahmed Aïcha que le hartani
de la masse hratine serait « jaheul » ; mot terrible au sens religieux.
Pourtant ils se trompent, le cumul du savoir n’a jamais été gage de bonne foi
comme le cumul de diplômes ne sera jamais gage d’honnêteté au contraire parfois...
Par contre
on trouve beaucoup plus qu'on
ne l'entend, chez les pauvres hratines des gens nobles, riches d’une culture au
sens de ce qui reste quand on a tout oublié comme dit quelqu’un, une culture
noble qui fait que le pauvre est musulman, le pauvre est noble et généreux
comme le milieu solidaire où il a grandi. Il n’ignore rien de tous
les codes de bonnes conduites quand il a eu la chance d’être hartani d’une
noble tribu, ce qui n’est pas toujours le cas…
On peut
donc facilement voir dans la condition de certains hratines toutes les tares de
leurs anciens maîtres qui n’ont rien de grand dans leur tente sinon la morgue
du mythe sournois donneur de leçons.
L’air de rien,
avec une fausse compassion, cette façon de traiter cette masse de
hratines à la télé est injurieuse et faite pour nourrir la culpabilité des
victimes alors que ces hratines de la masse sont souvent les derniers
témoins d’une noble culture que de sournois complexés humilient et
culpabilisent méthodiquement…
Publié il y a 6 hours ago par vlane.a.o.s.a
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