mercredi 16 novembre 2016

journal de maintenant - mercredi 16 novembre 2016

plainte à Paris contre les tortionnaires hauts placés et les gradés du régime mauritanien - reçu de Hanoune Diko.


Après la plainte contre les hauts gradés faux généraux tortionnaires de paisibles citoyens Mauritaniens sans défense et leurs pitbulls qui les obéissent au doigt et à l'œil, nous disons à Aziz et ses lascars terroristes que l'autoroute vers Paris, l’Europe et l'international leur est ouvert.
Soyez les bienvenus et vous auriez un accueil chaleureux très populaire et médiatique pour redorer le blason de l'image du fou faux général Aziz que vous suivez comme des moutons pour foutre le pays en l'air. Leur AS en matière judiciaire, maître Brahim Ould Daddah  l'actuel ministre de la justice doit s'inscrire au barreau international pour défendre ses clients terroristes, tortionnaires du peuple Mauritanien. Il a du boulot et l'avenir est très prometteur pour son job.

Qu'ils viennent se former, passer des bonnes vacances, en mission, se soigner en laissant les citoyens mourir de maladies sur leurs lits sans soins ni pitié .Qu'ils envoient leurs femmes accoucher ou pondre en occident. Ils peuvent demander conseil au capitaine tortionnaire Ely Ould Dah et d'autres qui ont fui en abandonnant les fringues de leurs femmes d'une valeur de plusieurs millions d'Ouguiyas dans leur luxueux hôtel comme cadeau de pour boire inattendu aux hôteliers.
Nous leur disions que nous sommes déterminés à libérer tous les mauritaniens de leur prise d'otage de la Mauritanie. S'ils se prennent comme des "Dieux" vivant qu'ils fassent tomber le ciel. 
À force de jouer avec le feu entre ses jambes, on finira par s’embraser.

Je profite l'occasion pour rendre hommage au président civil élu démocratiquement victime d'un putsch, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui est le premier homme civil à oser dire merde aux mafieux terroristes faux généraux en les renvoyant illico presto de l'armée. Malgré la trahison de certains partis politiques qui croyaient aux ragots de salon des faux généraux, cet homme a marqué l'histoire de la Mauritanie et tout mauritanien lui doit des excuses


Diko Hanoune

dimanche 13 novembre 2016

journal de maintenant - dimanche 13 novembre 2016

depuis la prison de Zouerate, les détenus d'IRA s'adressent à l'opinion nationale et internationale - reçu d'Hanoune Diko




Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA-Mauritanie)
Depuis la prison de Zouerate, les détenus d'IRA s'adressent à l'opinion nationale et internationale

Encore une fois et au moment où les Mauritaniens de façon générale et plus particulièrement les H'ratin, les Pulaar, les Wolof et les Soninké vivent une situation d'une rare complexité tant au niveau des droits de l’homme qu'aux niveaux : politique, social et économique,  le régime raciste et esclavagiste du dictateur Ould Abdel Aziz s'évertue à afficher son mépris pour les défenseurs de droits humains en général et des abolitionnistes en particulier.  Ce mépris ostentatoire se traduit par l'instrumentalisation méthodique et assumée de la part de ce régime de ce qui reste des  autorités judiciaires du pays. La preuve de cette instrumentation, si besoin en était, est notre présence injustifiée et absurde derrière les barreaux des geôles des esclavagistes sans raisons autres  que nos idées, nos principes et la ferme intention de les défendre et de les exprimer.
Parce que nous avons défendu nos principes, nous avons été torturés, inhumainement traités et jetés dans les cachots des commissariats de police. Ces tortures et traitements dégradants furent exécutés sous la houlette du Directeur de la sûreté en personne, Mohamed Ould Meguete, triste sir aux mains encore rouges du sang des Noirs répandu lors des années de braises, 89-91.
Parce que nous avons exprimé nos opinions, nous avons été humiliés, réprimés puis condamnés, par une cour à la solde de l'Exécutif, à des peines fantaisistes et qu'aucun magistrat ayant la moindre once de conscience professionnelle n'aurait accepté d'entériner. Ces verdicts de la honte furent téléguidés par le ministre de la justice en personne, Brahim Ould Daddah.
Quant à la mise au pas de la Justice par le tigre en papier qu'est Ould Abdel Aziz, elle s'est manifestée à maintes reprises dont la plus flagrante est l'ordre intimé à la Haute Cour de Justice de dessaisir la Cour d'Appel de Nouakchott, qui est notre juridiction naturelle et territorialement compétente dans notre cas,  de notre dossier pour le confier à celle de Nouadhibou, située à 400 kilomètres du lieu des faits qui nous sont reprochés. Une telle décision prouve l'absence de toute indépendance de la Justice dans notre pays.
Nous avons été transférés de la tristement célèbre prison de Dar Ennaiim vers la pas moins sinistre maison d'arrêt de Zouerate dans des conditions d'une rare cruauté. Entravés par de lourdes chaînes de fer, le transfèrement vers  Zouerate, située à 700 Km au nord de Nouakchott, dura plus de vingt heures d'horloge entrecoupées de séances de torture, d'humiliation et de mauvais traitements de la part de nos convoyeurs aux ordres de leurs supérieurs. Nous fûmes transportés tels du bétail ou des bandits de grands chemins ou des terroristes aux moments où notre combat, celui de notre organisation et de nos militants était célébrés du haut des plus prestigieuses tribunes tant au niveau national qu'international. Mais telle est et demeurera notre volonté, celle de continuer et d'amplifier le combat de notre glorieuse organisation en dépit des multiples pressions morales et physiques et  malgré les tentatives répétées de corruption.
Nous, prisonniers de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), tenons à porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale notre position par rapport au prochain jugement que s'apprêtent à organiser nos geôliers, position qui se résume comme suit:
1- en direction du régime raciste et esclavagiste, nous affirmons, du fin fond des lugubres cellules d'isolement de la prison de Zouerate, que notre moral n'a fait que se raffermir et notre volonté que grandir de continuer notre combat aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des prisons;
2- informons les porteurs de képis et de rangers et plus particulièrement leur général en chef,  que nous n'avons aucune confiance en leur justice et n'en attendons rien de bon vu comment nous fûmes empêchés de nous défendre en première instance. Cependant nous exploiterons la tribune que nous offrirait le jugement en appel pour dénoncer les accusations mensongères portées contre nous et pour crier notre innocence en direction de l'opinion nationale et internationale;
3- En direction du  Dictateur en chef qui, paraît-il, se demandait "qui sont les H'ratin?", nous disons que nous sommes les descendants de H'ratin et que ses verdicts ne nous font nullement peur et ne nous détourneront jamais de nos nobles objectifs. Alors à vous de choisir... vingt, vingt-et-cinq ans ou même la perpétuité ou encore la peine capitale.
4- A l'ensemble des Iraouis, militants et dirigeants, nous disons "merci". Merci pour les combats menés, les actions ciblées. A tous nous renouvelons notre serments de poursuivre la lutte quel qu'en soit le prix et quels qu'en seront les sacrifices. Aux organisations de la société civiles et partis politiques qui nous soutiennent nous disons "merci" et "continuons ensemble la lutte pour hâter l'avènement de l'aube de cette longue nuit peuplée de ténèbres et de dangers". La victoire ou le sacrifice, telle est notre décision et Allah disposera.
Les prisonniers d'IRA signataires:
               - Amadou Tidjani DIOP
               - Hamady LEHBOUSS
               - Balla TRAORE
               - Ahmed Hamer FALL
               - Ousman LO
               - Mohamed JAR ALLAH
               - Mohamed DATI
               - Khatry ERRAHEL
               - Ousman ANNE
               - Moussa BIRAM
               - Abdallahi Salek MATALA
               - Abdellahi Abou DIOP
               - Jemal Samba B'LEIL
Traduction :Dr Mohamed Baba Said

vendredi 11 novembre 2016

journal de maintenant - vendredi 11 novembre 2016

mobilisons-nous pour soutenir les 13 membres d’IRA-Mauritanie qui seront jugés en appel - reçu de Hanoune Diko


 
Appel à la mobilisation générale à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, à l’occasion de l’ouverture du faux « procès en appel », ce 14 novembre 2016 des 13 otages abolitionnistes du pouvoir du général Ould Abdel Aziz, qui sont membres IRA-Mauritanie.

Il est inadmissible, voire inacceptable qu’en ce fin de l’an 2016, un régime de cette soi-disant République « Islamique » de Mauritanie considère que dénoncer le crime de l’esclavage, les criminels esclavagistes, est un crime passible des peines allant de 3 à 15 ans avec l’utilisation du faux et usage de faux.

Ces arrestations, ces séquestrations arbitraires, n’ont qu’un seul but, entraver le travail des militants des droits humains sur le terrain, faire taire les abolitionnistes en protégeant les criminels esclavagistes.

Ces faux généraux Mauritaniens qui tirent les ficelles du pouvoir en abusant de leur pouvoir ne sont pas encore entrés dans l’ère du 21ème siècle. Ils sont et restent bloqués dans l’ère du moyen-âge, croyant naïvement qu’il leur suffit de livrer les richesses de notre pays aux pillages de ces entreprises multinationales des pays industrialisés, pour avoir le droit de vie et de mort atroce gratuite sur des paisibles citoyens qui réclament leur droit le plus naturel au monde.

Les militants abolitionnistes et membres de l’ONG IRA-Mauritanie doivent être libérés sans condition, suivi par la réparation du préjudice injustement subi avec des dommages et intérêts.

On ne peut accepter qu’en 2016, des hommes soient jetés en prison à 1200KM de leurs familles sans raison sur des accusations fallacieuses montées de toutes pièces par des fonctionnaires pervers menteurs et tricheurs pour satisfaire cette politique des autruches humaines.

Seule la lutte paye et libère. Que toute la Mauritanie se dirige, se tourne vers la ville de Zouerate; que ça soit en voiture, à dos d’âne, de cheval, de bœuf, de dromadaire etc… pour assister, entendre les mensonges publics de l’état et comprendre leur cirque abusif d'un faux procès. Que des manifestations et sit-in de soutien soient organisés dans l’ensemble du pays, à l’extérieur également pour dénoncer l’abus de pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz et son entourage en soutien aux otages abolitionnistes victimes d'un pouvoir de terreur sans précédent.


Jamais dans l'histoire de la Mauritanie, il n'y a eu autant d'arrestations arbitraires, de séquestrations des militants abolitionnistes sans raison apparente et la répression violente quotidienne des manifestants pacifistes avec des milliers de blessés à chaque fois que nous avons vécu sous l'ère d'Aziz. Ceci est une honte nationale et un défi lancé aux institutions internationales, aux institutions africaines par le pouvoir aux quelles la Mauritanie a adhéré, signé, ratifié les traités et conventions. Demain, il fera jour comme le dit l'adage.

Ils ont subi  de graves tortures : Leur procès s'était ouvert le 3 août 2016  devant la Cour criminelle de Nouakchott, qui a prononcé, ce  jeudi 18 aout 2016 soir leurs condamnations. Trois des militants, dont le chef d'une section de l'IRA à Sebkha, un quartier populaire de Nouakchott, ont écopé de 15 ans de prison ferme. Huit autres ont été condamnés à cinq ans de prison ferme, les deux derniers doivent purger trois ans de prison ferme. Les militants de l'IRA ont été condamnés en l'absence du collectif constitué pour leur défense, qui avait décidé de se retirer du procès pour protester contre les tortures infligées, les violations de procédures entachées de nombreux vices de procédures.  

Une parodie de justice : le collectif des avocats des militants de l'IRA a dénoncé le jugement lors d'une conférence de presse, expliquant que toute possibilité de recours leur a été refusée en raison de leur boycott. "La Cour a rejeté toute introduction de recours dans cette affaire invoquant le boycott des audiences par les avocats", cela signifie "qu'on n'est plus dans le cadre de la justice", a expliqué l'avocate Fatimata Mbaye. "Il s'agit d'une condamnation hors-la-loi, qui explique bien qu'on est dans une parodie de justice", a de son côté affirmé Me Gourmo Lô.



Diko Hanoune