Quelqu’un me faisait remarquer que les grands absents de la première anthologie de la littérature francophone de Mauritanie sont surtout les métis au
premier degré. Karim Ould Miské fils d’Ahmed Baba Ould Ahmed Miské
yarahmou peut-il être exclu de la mauritanité ? Surtout quand il est l’écrivain mauritanien le plus célèbre non
seulement pour la réalisation de documentaires mais aussi pour son
polar « Arab Jazz » grand prix de la littérature policière 2012 et
récemment « n’appartenir ».
De même Marième Derwich, fille de Brahim Ould
Derwich, aura toujours en Mauritanie le malheur d’être une métisse
franco-mauritanienne.
Tous les métis de Mauritanie, ayant quelques
mérites doublés d’une disposition naturelle à l’inflexion, quel que soit
le métissage sont vus par tous les cercles de pouvoir du plus établi au
plus symbolique comme des êtres impurs, hybrides et dangereux
car ils n’appartiennent à aucune race exclusivement, ils ne sont donc
pas dignes de confiance car ils peuvent retourner leur veste à tout
moment si la guerre éternellement larvée éclate et les promouvoir
signifie faire entrer quelque part l’ennemi parmi nous dans cette guerre
du pouvoir sous toutes ses formes où chaque poste, chaque nom cité dans
n’importe quelle activité compte double.
Malheur surtout aux métis dont la couleur de
peau est le plus vil témoignage de ce noble croisement. En effet s’ils
sont comme moi marron, ils risquent gros en cas de guerre ethnique
vu que pour les deux camps, on restera toujours une part flagrante de
l’ennemi. Je le sais car j’ai connu en 1989 les tueries entre peuples
déclarés frères, je sais donc très bien ce qui arrive quand les frères
présumés deviennent des ennemis à tuer.
De là que chez nous, les métis qui ne peuvent
pas vivre loin du pouvoir ou de la politique choisissent vite et tôt
leur camp. Ils deviennent les plus zélés ennemis d’une part de leur
sang. Ainsi a-t-on vu en Mauritanie des métis franco-mauritaniens qui
portent un nom français de surcroît devenir les ennemis déclarés du
français un peu comme certains harkis et ce pour le plus grand plaisir de leurs nouveaux frères présumés pleins et entiers.
Ceux qui refusent de choisir leur camp
deviennent des parias obligés de longer les murs comme s’ils
s’excusaient éternellement d’être nés métis. Chez les
négro-mauritaniens comme chez les maures à moins d’avoir affaire à des
familles rebelles, aussi rares qu’inestimables, ils ne pourront jamais marier
qui ils voudront sauf bien entendu s’ils ont fait fortune ailleurs, vu
que sur place c’est pour eux quasiment impossible, ou s’ils sont dans
une situation professionnelle alléchante. Dans ces cas-là malgré
quelques résistances éphémères pour la forme afin que la pureté de la
race désargentée garde bonne figure, tout devient permis.
Pourtant, ne sont mauritaniens que les métis et
les métisses car du sommet féodal à la plante des pieds du gueux,
personne de noble ne peut nier que la lignée s’est faite à base de
métissage quelle qu’en soit la forme : métissage berbère- arabe,
berbère-noir, noir-arabe, noble/casté etc. Seuls les purs sont des
étrangers car cette pureté est chez nous visa d’impureté.
Aussi, il est urgent que voit le jour une
association des métis de Mauritanie, l’ A2M comme un double cœur. Une
association qui a terme sera la plus puissante de Mauritanie car les
métis d’où qu’ils viennent sont les plus nombreux à tous les niveaux de responsabilité et de créativité mais
ils travaillent de gré ou de force pour le camp qu’ils ont été forcés
de choisir alors que leur camp ne peut être que l’unité dans sa
diversité car ils sont uns et divers.
Quant à ce qui nous occupe encore une fois à savoir cette fameuse anthologie. Marième Derwich a fait remarquer que même Habib Mahfoud yarahmou a été oublié or s’il y a bien un auteur de chroniques d’essence littéraire c’est bien lui. Ses écrits ont ravi les plus subtils esprits de la république à
une époque où dire les choses pouvait coûter la ruine, la prison ou le
prix du sang. Il a dû user de toutes les techniques littéraires pour
parler de sujets brûlants avec tous les tons histoire d’atteindre
certaines consciences pour faire avancer notre précaire mentalité vers
le progrès.
Mais en plus de Karim Ould Miské, Marième Mint Derwich, Habib Ould Mahfoud, Ahmed Ould Vlane, il y a aussi Mustapha Ould Ahmed Ely
mieux connu sous le nom de professeur Mustapha auteur de plusieurs
ouvrages dont certains de littérature notamment « les sanglots d’une
mère »
D’autres négro-mauritaniens, maures ou métis ont été
« oubliés » mais il se trouve que les plus fameux et plus célèbres sont
des Ould et des Mint contrairement à la figure de l’anthologie donnée par cette équipe de faussaires engagés…
En Mauritanie le métissage est devenu une malédiction...
Quelqu’un
me faisait remarquer que les grands absents de la première anthologie
de la littérature francophone de Mauritanie sont surtout les métis au
premier degré. Karim Ould Miské fils d’Ahmed Baba Ould Ahmed Miské
yarahmou peut-il être exclu de la mauritanité ? Surtout quand il est
l’écrivain mauritanien le plus célèbre non seulement pour la réalisation
de documentaires mais aussi pour son polar « Arab Jazz » grand prix de
la littérature policière 2012 et récemment « n’appartenir ».
De même Marième Derwich, fille de Brahim Ould Derwich, aura toujours en Mauritanie le malheur d’être une métisse franco-mauritanienne.
De même Marième Derwich, fille de Brahim Ould Derwich, aura toujours en Mauritanie le malheur d’être une métisse franco-mauritanienne.
Misère : à l'instant bousculade au moins 10 morts femmes et enfants...
Il y a
quelques minutes vers 10H30 sur la route qui va du rond-point du
ministère du pétrole à l’ambassade des USA juste au niveau de la route
qui va vers l’Union Européenne en longeant la nouvelle ambassade de
Chine, je vois un attroupement de pauvres, plusieurs centaines peut-être
un millier qui reflue dans tous les sens. Tout de suite je comprends
qu’il se passe quelque chose.
Mokhis se plaint d'un piratage de don de la Société Générale...
Il y a 3
jours, je reçois un coup de fil de maître Mokhis qui m’appelle en
désespoir de cause se plaignant qu’aucun des journalistes qu’il a
convoqués ne soit venu écouter ce qu’il a dire à un propos de ce qui
s’est réellement passé lors de la première participation de la
Mauritanie à la biennale de Dak’art. Etant alors occupé par un petit
travail alimentaire et malgré ma réticence à répondre à ce genre de
rubrique, le rendez-vous fut pris pour aujourd’hui histoire de faire
plaisir au maître.
Littérature mauritanienne : hontologie sectaire où la sensualité est sacrifiée à l'autel de l'université Wahhabite...
On
aurait pu attendre de nos intellectuels francophones une plus grande
ouverture d’esprit et moins de plaisir à plaire aux censeurs de
l’université wahhabite. Hélas, il en a été autrement pour des raisons
faciles à imaginer.
Communication : Aziz se paye M.B, la queue de la comète...
D’abord
c’est l’histoire d’un petit tour de passe-passe de nos journalistes
d’investigation sous le coup d’une liberté provisoire qui leur interdit
pour longtemps de reparler du fils d’Aziz sans soupçon de preuve,
toujours les mêmes avec le même talent : Mauriweb repris innocemment par
nos amis Cridem. C’est un scoop qui annonce en titre urbi et orbi,
photo à l’appui de M.B qu’ « Aziz se rachète une image auprès de la
presse étrangère ».
En Mauritanie, c'est impossible d'être un journaliste engagé indépendant...
Chez
nous, l’impartialité est un concept étranger fatalement ridicule car
seuls les marginaux se perdent à ce jeu-là, les autres appartiennent de
près ou de loin à des clans dont la somme fait que d’une façon ou d’une
autre on appartient ou navigue soit autour du pouvoir ou de
l’opposition.
Panama Papers : le Ould qui trahirait Yacoub Ould Abdallahi Sidya...
Depuis
quelque temps, je reçois des liens de la part d’un anonyme sympathique
sur tout ce qui se passe dans le monde arabisant. Au bout d’un certain
temps, on finit par avoir un profil du jeune personnage.
Sacré Mael le revenant ! Maure jusqu'au bout des ongles et toujours vivant...
La
Mauritanie comme le tiers-monde en général est un pays de personnages
comme on n’en trouve plus dans les pays où le formatage est plus
implacable. J’ai toujours dit aux occidentaux qui veulent nous
comprendre que chez eux, on leur apprend à s’exprimer pour évacuer un
problème pour se soulager tandis que chez nous les problèmes sont
tellement insolubles que très tôt on apprend surtout à les contenir.
Demander à un africain de se livrer, c'est le condamner à se
déconstruire.
Nouakchott : stupeur et tremblements au centre d'enrôlement de la Médina...
Il faut
donner une médaille à ces femmes qui travaillent dans ce centre dans des
conditions psychologiques difficiles. On l’aura peut-être oublié mais
l’enrôlement continue. En entrant dans cette petite maison, tout de
suite, on sent la tension car certains ne veulent pas respecter le rang
et d’autres tapent aux portes de tel ou tel service pour qu’on les
entende. Une chose est sûre, tout le monde travaille et beaucoup car les
citoyens poussent à faire encore plus vite.
Espionnage : un mois et demi avant le scoop d'Alakhbar, l'affaire était déjà dans la presse italienne...
Le 18
mai dernier, alakhbar presse écrire et électronique annonce un
scoop présenté comme une affaire d’espionnage impliquant la présidence
avec à la clé l’arrestation d’un italien et une perte sèche présumée de
1,5 million de dollars pour l’état mauritanien.
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