mercredi 30 décembre 2015

coïncidence : de Raja à Ahmedou, ce 22 tragique devenu fatal... - chez Vlane


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On s’étonne que les mauritaniens si superstitieux n’aient pas fait le rapprochement entre ces dates et ces tragédies. Pour ma part, pour ceux qui me lisent depuis longtemps, chacun sait que partant du principe musulman que tout est écrit, il m’arrive sans me fatiguer de voir des chiffres qui sautent aux yeux. Certains sans humour diront que cela relève du D.S.M, d’autres que cela me vient de la branche familiale des Kounta. Toujours est-il qu’il m’arrive d’avoir des songes prémonitoires ou ressentir certaines choses de façon particulière quand elles arrivent ailleurs sans que je sache comme une mère peut sentir l’accident d’un de ses enfants. 

Des Kounta j’ai dû aussi prendre cette faculté à tézabouter qui fait sourire les anthropologues athées car ce n’est pas un pléonasme comme certains le croient. De là que je ne fais jamais de mal gratuitement sinon je le paie et je n’en veux pas longtemps à ceux qui me l’administrent car je les laisse à Dieu qui souvent de notre vivant rend justice suivant l’une des lois de son monde : payer in media res ou dans l’au-delà.

Dans le futur quand la science des particules élémentaires sera un peu plus maîtrisée, peut-être pourra-t-on donner une explication simplement physique à ces choses qui paraissent métaphysiques.  La matière ne fait qu’un et tout est interconnecté. Le mystère  de l’intrication quantique est certainement la première fenêtre pour deviner ces choses-là.  Un film de science-fiction récent «  intersellar  » est articulé autour du postulat selon lequel l’amour serait une force qui peut traverser l’espace-temps. C’est du cinéma mais le monde n’est-il pas un film en live et un film des plus métaphysiques puisque pour les uns il serait parti de rien vers tout et pour les autres rien ne peut partir de rien sans l’impulsion de l’Absolu, c’est-à-dire Dieu tout simplement. 

Passons.

C’est ainsi que déjà du temps du Sidi Ould Cheikh Abdallahi j’ai fait remarquer à son élection son étonnant rapport au 19, chiffre magique jusque dans le coran…


Pour Mohamed Ould Abdel Aziz, j’avais fait remarquer son étonnant rapport au 18,  de là qu’on l’appelle l’homme du 18 pas seulement car sa première élection fut le 18
Mais tout le lit au 18 sous toutes ses formes…

Né le 20/12/1956 : 2x1x2x1x9x5x6 = 1080
élu le 18/07/2009 : 1x8x7x2x9  = 1008

Aziz a fait sa première campagne sous le signe du premier chef d’Etat Mauritanien Moctar Ould Daddah à telle enseigne que les affiches les présentaient côte à côte. Ce n’est pas rien,  c’est boucler la boucle des coups d’état militaires de celui  qui renversa Daddah en 1978 à celui qui amène au pouvoir Aziz se réclamant de Daddah jusqu’à se faire élire le 18…

Ce n’est donc pas rien, eh ! bien regardons le 18 chez Aziz et Moctar ould Daddah :

Ces calculs ont été faits à l’époque où Aziz a fêté en grande pompe le cinquantenaire de l’indépendance…

«  Daddah et Aziz sont nés le même mois en décembre
Daddah et Aziz deviennent officiellement président le même mois en Août
Daddah élu par l’assemblée le 20 jour de naissance d’Aziz
Aziz prête serment le 5, et Aziz né 5 jours avant la date de Daddah

Daddah né le 25/ 12/ 1924 : 2x5x1x2x1x9x2x4= 144O
Aziz né le 20/ 12/ 1956 : 2x1x2x1x9x5x6 = 1080
Au-delà du fait que la somme des chiffres des deux nombres 
1+4+4+0+1+0+8+0= 18 !
Mais la multiplication des mêmes nombres 1440 x 1080= 1555200 
1+5+5+5+2+0+0= 18 !

Moactar Ould Daddah perd le pouvoir en 1978, après 18 ans d’indépendance depuis le pouvoir est militaire…

10 / 7 / 1978 : 1x7x1x9x7x8 = 3528 dont la somme fait 18…
Depuis le pouvoir est militaire et le cinquantenaire 1960 – 2010 :
1960x2010= 3939600 et 3x9x3x9x6 = 4374 dont la somme fait 18
Et pour finir ce jour est celui de 32 ans de pouvoir militaire et 18 d’indépendance or l’homme du 18 est né aussi 32 ans après Daddah ! 
Et 18x32= 576 dont la somme fait 18 ! 
Même 576x18= 10368 dont la somme fait 18 ! 

De même comme de plus :
Daddah élu le 20/8/1961 / 2+0+8+1+9+6+1= 27
Aziz prête serment le 5 /8/2009 5+8+2+0+0+9 = 24
27x24= 648 dont la somme fait 18


»

Tout est écrit et cela n’est pas une surprise pour tout musulman.

Alors quand Ahmedou est décédé, je ne suis dit, sans faire aucun calcul qu’il devait bien y avoir un signe quelque part. Un  nombre qui frapperait le premier concerné à savoir Aziz car on raconte que le palais présidentiel serait sous le coup d’une malédiction ou du moins d’un maraboutage civil datant de 1978. 

D’ailleurs de Moctar à Aziz, quels présidents sont sortis de là tranquillement sans passer le restant de leurs jours poursuivis par ce séjour ?
Le premier président civil fut débarqué après 18 d’exercice, puis exilé, aux dernières nouvelles même la fondation qui porte son nom dirigée par sa veuve a reçu un dernier coup en conseil des ministres lui retirant sa qualité d’utilité publique.

Un président éphémère mort en exercice dans un accident d’avion.

Un qui fit appliquer la charia, interdire l’alcool dont certains enfants depuis défrayent la chronique au rayon stupéfiant et usage d’armes à feu assortis de prison.
Il n’est pas l’unique président dont les enfants ou l’un des enfants défrayent la chronique au rayon armes à feu.

Un président qui resta 21 ans au pouvoir puis condamné à l’exil car sur place on lui fait porter tous les chapeaux des crimes commis sous son règne pendant que sur place certains bénéficient de lois d’amnistie.

Un président, le premier civil élu au suffrage universel direct, débarqué du jour au lendemain car il a osé, en chef des armées, décréter le limogeage des 3 plus grandes têtes de l’armée.  Son épouse fut humiliée comme aucune première dame avant elle, les forces de l’ordre sont venues la chercher jusque dans sa chambre à coucher pour la mener répondre à un interrogatoire. Le pouvoir a fini par la laisser tranquille n’ayant rien trouvé contre elle qui mérite tant de haine. Depuis son époux président est au village et ne se déplace même pas en tant qu’ancien chef d’état lors des cérémonies officielles organisées sous le règne de son tombeur.

A ceux-là, on compte quelques présidents d’un jour qui ont peut-être échappé à la malédiction de la présidence car justement ils n’y sont pas restés longtemps.

Quant au dernier en date, Mohamed Ould Abdel Aziz, c’est le plus touché de tous. Il a d’abord reçu une balle à la JFK qui se promena allégrement dans l’auguste estomac le trouant comme une possessoire. N’eût été le professeur Kane qui donna les premiers secours et surtout la France qui l’a accueilli des mois dans les meilleures mains, il serait aujourd’hui sous terre oublié.

Puis deux de ses fils ont remué la république.  Un jour, le président reçoit un coup de fil lui apprenant que l’un de ses fils, accompagné du petit frère de l’un de ses ennemis en exil, a tiré sur une jeune fille, Raja,  qui serait entre la vie et la mort. La jeune fille fut expédiée d’urgence au Maroc en avion médicalisé, elle s’en sortira mais reviendra en fauteuil roulant à 20 ans.

Un règlement suivant la charia en vigueur évita au fils du président la prison ce qui fit bondir les partis d’opposition qui seuls osent se prononcer à ce sujet.

3 ans plus tard, Aziz reçoit un autre coup de fil, lui annonçant cette fois que son fils yarahmou serait entre la vie et la mort à cause d’un accident de voiture. Il finira par décéder.

Là où les chiffres et les dates sont étonnantes pour Aziz c’est que le jour où il a appris que son premier fils a tiré sur Raja, c’est 22 janvier 2012, le 22/12 et le jour où il apprit que son autre fils est mort c’est le 22 décembre, 22/12.

Je n’ai fait aucun calcul pour aller plus rien et faire ressortir ceci ou cela car ce serait indécent, je fais juste remarquer qu’Aziz deux fois le 22/12 a reçu deux coups de fil terribles à propos de ses fils.

En parlant de cet accident, on vient d’apprendre que le deuxième journaliste Ahmed Taleb vient de décéder en vol dans Mauritania Airlines  International alors qu’on l’expédiait vers la Tunisie une semaine après l’accident.  Pourquoi une évacuation si tardive ? Pour bien connaître la mentalité de certains de nos médecins, j’espère qu’il n’a pas payé le prix de leur orgueil et de leur vanité car il arrive souvent que certains de nos médecins retardent au maximum l’évacuation car cela fait de l’ombre à leur compétence. Finalement très souvent ceux qui sont évacués d’urgence après être restés longtemps en Mauritanie, finissent par mourir car ils arrivent à l’étranger trop tard quand il n’y a plus rien à faire.

Ce retard finit par donner raison à ces médecins qui disent qu’on ne ferait pas mieux ailleurs. Sauf que cette fois-ci, le décès a eu lien en vol et l’avion a dû faire demi-tour sinon on aurait dit que c’est la preuve que les tunisiens ne sont pas mieux lotis que les mauritaniens et ne peuvent faire l’impossible.

Je dis cela car après mon article, noms à l’appui, à propos de deux de nos fameux « professeur » en ophtalmologie,  des mains desquelles j’ai pu en réchapper grâce à Dieu parce qu’un ami m’a conseillé son médecin à Paris, j’ai croisé l’un de ces professeur, le plus excité, devant l’ambassade de France où l’ingrat venait récupérer son visa et là, il m’a interpelé en disant que j’étais esclave des français c’est pour ça  que je préfère aller à Paris quand sur place deux de nos plus grands professeurs donnent deux diagnostiques contraires : l’un disant que j’avais tout et l’autre insistant pour dire que je n’avais rien !



Quand j’ai écrit l’article j’ai eu droit à toute forme d’insulte au téléphone et par commentaires car chez nous les médecins sont des demi-dieux qui, lorsque leur incompétence tue ou mutile, accusent le Ciel de l’avoir écrit. Il ne faut jamais dénoncer ceux qui le méritent. Pourtant un de nos députés, qui ne manque pas d’humour, a fait remarquer à l’assemblée nationale que nos médecins devraient être les meilleurs du monde puisqu’ils ont tant de cobayes pour s’exercer en toute impunité. Cela fit rire les députés de ce petit rire nerveux qui encaisse l’horreur en pensant « adi adi ».

Voilà que dans cette affaire, le jeune Ahmed Ould Taled rejoint Ahmedou Ould Abdel Aziz et Cheikh Oumar N’daye. Comme dirait Ronsard « ils s’en vont les premiers, nous préparer la place »


Ina lillah we Ina lileyhi rajioun

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