Mardi 16 Mars 2010
La réplique au livre de Mohamed Lemine Ould El Haycen est politiquement malaisée s’il faut considérer qu’elle mettra en valeur celui qui serait ainsi critiqué par beaucoup de personnalités de premier plan, et si – le contenu du livre et son ambition – mettait en cause de multilples acteurs du passé ancien ou récent de la Mauritanie. A y regarder de près, ne sont vraiment diffamés que deux anciens chefs de l’Etat, le fondateur Moktar Ould Daddah et le probateur de la démocratie que fut Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Les militaires – significativement – ne sont pas maltraités, en tout cas pas en tant que tels, pas du point de vue de leur illégitimité et quand Maaouyia Ould Sid’Ahmed Taya est critiqué, il n’y a aucune matière à diffamation.
La véritable réplique est évidemment l’oubli, le livre examiné, même avec indulgence, a trop de défauts pour devenir une référence. C’est un essai manqué comme le titre Le Calame.
En revanche, un communiqué commun des anciens collaborateurs du président-fondateur aurait une grande portée politique, et le livre – paradoxalement – en aurait donné l’occasion car Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Ahmed Ould Daddah, Ahmed Ould Mohamed Salah et Mohamed Ali Cherif sont chacun d’un bord différent, s’il est possible, au regard des clivages actuels.
1° réduire El Haycen est secondaire, et curieusement il n'a pas encore riposté. Il va avoir matière puisque Cridem et Taqadoumy vont mettre en ligne ce que publie Le Calame (première moitié de mon grand papier-notes de lecture)
2° parler du Président est toujours bon et souligner que son legs reste fondateur du présent et de l'avenir, donne des repères.
3° c'est esquisser un front commun transcendant les clivages actuels, qui pourrait être utile puis exemplaire pour l'avenir.
La réplique au livre de Mohamed Lemine Ould El Haycen est politiquement malaisée s’il faut considérer qu’elle mettra en valeur celui qui serait ainsi critiqué par beaucoup de personnalités de premier plan, et si – le contenu du livre et son ambition – mettait en cause de multilples acteurs du passé ancien ou récent de la Mauritanie. A y regarder de près, ne sont vraiment diffamés que deux anciens chefs de l’Etat, le fondateur Moktar Ould Daddah et le probateur de la démocratie que fut Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Les militaires – significativement – ne sont pas maltraités, en tout cas pas en tant que tels, pas du point de vue de leur illégitimité et quand Maaouyia Ould Sid’Ahmed Taya est critiqué, il n’y a aucune matière à diffamation.
La véritable réplique est évidemment l’oubli, le livre examiné, même avec indulgence, a trop de défauts pour devenir une référence. C’est un essai manqué comme le titre Le Calame.
En revanche, un communiqué commun des anciens collaborateurs du président-fondateur aurait une grande portée politique, et le livre – paradoxalement – en aurait donné l’occasion car Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Ahmed Ould Daddah, Ahmed Ould Mohamed Salah et Mohamed Ali Cherif sont chacun d’un bord différent, s’il est possible, au regard des clivages actuels.
1° réduire El Haycen est secondaire, et curieusement il n'a pas encore riposté. Il va avoir matière puisque Cridem et Taqadoumy vont mettre en ligne ce que publie Le Calame (première moitié de mon grand papier-notes de lecture)
2° parler du Président est toujours bon et souligner que son legs reste fondateur du présent et de l'avenir, donne des repères.
3° c'est esquisser un front commun transcendant les clivages actuels, qui pourrait être utile puis exemplaire pour l'avenir.
Et cela ni la veuve du Président – en nom propre ou pour la Fondation portant le nom de celui-ci – précisément parce qu’elle est sa veuve, ni – a fortiori – l’étranger que je suis, ne peuvent le faire.
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