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Ahmed Ould Daddah, né le 7 Août 1942
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Ahmed Ould Daddah
Fonction
Biographie
Naissance |
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(80 ans)
Boutilimit
Nom dans la langue maternelle |
أحمد ولد داداه |
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Nationalité |
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Formation |
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Activités |
Autres informations
Parti politique |
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Ahmed Ould Daddah (en arabe : أحمد ولد داداه), né le 7 août 1942, est un homme politique mauritanien. Il est le frère du premier président Moktar Ould Daddah.
Biographie
Formation et études
Né en août 1942 à Boutilimit au Sud-Ouest de la Mauritanie, Ahmed Ould Daddah suit une formation traditionnelle coranique avant de passer un baccalauréat scientifique à l'âge de 20 ans. En 1967, il obtient une licence en sciences économiques à paris et en 1970 il détient un DES à Dakar1.
Carrière
Il est recruté comme conseiller économique et financier adjoint de Mokhtar Ould Daddah en 1967. En 1971, Ahmed Ould Daddah est désigné comme le directeur de Sonimex (société nationale d'import-export). Il est gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie dès sa création en 1973 et ce jusqu'à 19781. Il est nommé ministre des Finances et du commerce en 1978 jusqu'au coup d'état du 10 juillet 19782. Au cours de cette année, il est recruté en tant qu'expert économique au sein de la Banque mondiale3.
En 1992, il est secrétaire général de l'Union des forces démocratiques/ère nouvelle (UFD/EN) avant sa dissolution en décembre 2000 par le Président Ould Taya1,3.
Candidat aux présidentielles de 1992, puis de 20032, il obtient respectivement la deuxième place avec 32,73 % et la troisième avec 6,89 % (l'Union des Forces démocratiques étant dissous, Ould Daddah est contraint de se présenter en candidat indépendant).
Lors du premier tour de l'élection présidentielle qui se déroule le 11 mars 2007, il obtient la seconde place avec 20,70 %. Le 25 mars, au second tour, avec 47,11 % des voix, il est battu par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Ahmed Ould Daddah a été désigné chef de l’opposition en Mauritanie par le Conseil constitutionnel le 30 mai 2007. Il préside le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), qui, avec 17 députés et 5 sénateurs, est le principal parti de l'opposition.
Notes et références
« Les vérités d’Ahmed Ould Daddah » [archive], sur JeuneAfrique.com, 19 février 2007 (consulté le 11 décembre 2017).
« Opposition mauritanienne : Ould Daddah et Ould Boulkheir ne raccrochent pas » [archive], sur JeuneAfrique.com, 22 juillet 2014 (consulté le 11 décembre 2017).
« Ahmed Ould Daddah, figure emblématique de l’opposition à Ould Taya » [archive], sur www.cridem.org (consulté le 11 décembre 2017).
Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya - notice wikipédia
wikipédia à jour au 1er novembre 2022 ; consulté 6 janvier 2023
Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya |
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Fonctions |
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Élection |
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Réélection |
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Premier ministre |
Sidi
Mohamed Ould Boubacar |
Prédécesseur |
Mohamed
Khouna Ould Haidalla |
Successeur |
Ely
Ould Mohamed Vall |
Président |
Lui-même
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Prédécesseur |
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Successeur |
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Président |
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Prédécesseur |
Sid’Ahmed Ould Bneijara |
Successeur |
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Biographie |
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Date de naissance |
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Lieu de naissance |
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Nationalité |
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Conjoint |
Aisha Mint Ahmed-Tolba |
Profession |
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Religion |
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Premiers
ministres de Mauritanie |
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Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya (en arabe : معاوية ولد سيد أحمد الطايع), né le 28 novembre 1941 à Atar1, est un officier militaire et homme d'État mauritanien. Il a notamment exercé les fonctions de Premier ministre de 1981 à 1992 et de président de la République de 1984 à 2005. Son régime est marqué par plusieurs évènements violents, en particulier les massacres et expulsions à l'encontre les Mauritaniens noirs qui sont parfois décrits comme un génocide.
Biographie
Formation et carrière militaire
Né dans la ville d'Atar (région de l'Adrar), Ould Taya a fréquenté une école primaire franco-mauritanienne de 1949 à 1955. Il a ensuite fréquenté le lycée de Rosso, dans le sud de la Mauritanie.
Issu de la tribu maraboutique maure des Smasside2, Ould Taya a été engagé après ses études secondaires au sein de l'armée nationale mauritanienne, avant d'être nommé au grade de sous-lieutenant en 1961.
Promu capitaine en 1967, il remplit différentes missions et responsabilités, notamment au ministère de la Défense et à l'état-major national.
En 1974-1975, il effectue un stage de formation à l'École supérieure de guerre de Paris avant d'occuper la fonction de chef des opérations militaires. En 1977, il devient préfet et commandant du secteur 1 de Bir Moghreïn (nord de la Mauritanie), avant de revenir à l'état-major national comme adjoint chargé des opérations et d'être promu au grade de lieutenant-colonel1.
Le 10 juillet 1978, Ould Taya fait partie des officiers qui renversent le président Moktar Ould Daddah3. Après ce coup d'État, il est ministre de la Défense nationale entre 1978-19794.
En 1980, il occupe le poste de chef d'État-Major des armées pour la première fois, du 26 mars jusqu'au 15 juillet5. Ould Taya devient chef d'État-Major des armées pour une seconde fois en 1984, du 8 mars au 12 décembre5.
Prise de pouvoir politique
Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya commande la Gendarmerie nationale avant de devenir chef d'état-major puis Premier ministre (1981-1984) et ministre de la Défense. En mars 1984, le président Mohamed Khouna Ould Haidalla se nomme Premier ministre en remplacement d'Ould Taya3.
Maaouiya Ould Taya préside le Comité militaire de salut national (CMSN) qui renverse le président Ould Haidalla lors du coup d'État du 12 décembre 1984, un coup d'État qui se déroule sans effusion de sang6. Ould Taya déclare vouloir moraliser la vie politique et redonner de la crédibilité à l'État3.
En 1991, il proclame une nouvelle Constitution approuvée lors d'un référendum7, instaure le multipartisme et la liberté d'expression, et créé le Parti républicain démocratique et social (PRDS). En 1992, il est élu président de la République dans une élection à la régularité contestée par l'opposition8,9.
En 1994, la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) est la première centrale syndicale indépendante à être officiellement reconnue9.
À partir de 1995, Maaouiya Ould Taya instaure des relations étroites et diplomatiques avec Israël, ce qui l'isole politiquement au sein de la Ligue arabe ainsi que dans son propre pays. La Mauritanie est en effet l'un des trois seuls pays de la Ligue arabe avec l'Égypte et la Jordanie à avoir des liens diplomatiques avec Israël10,11.
Avec l'émergence du terrorisme djihadiste dans le monde, Ould Taya lutte contre les groupements salafistes qui profitent du vaste désert mauritanien pour se réfugier et repartir ensuite en Algérie. Puisque les groupements salafistes algériens sont liés à Al-Qaïda, Ould Taya bénéficie du soutien militaire des États-Unis dans sa lutte contre les terroristes10.
Ould Taya est réélu président en 1997 avec plus de 90 % des voix dans une élection boycottée par l'opposition9.
Plusieurs coups d'État tentent de renverser le président Ould Taya dont celui des Cavaliers du changement en juin 200311. Le verdict du procès de ces putschistes est inattendu puisque les condamnés évitent tous la peine de mort10.
Entre 2000 et 2002, Ould Taya dissous les deux principaux partis de l'opposition, l'Union des Forces démocratiques (en) d'Ahmed Ould Daddah et l'Action pour changement de Messaoud Ould Boulkheir. Les deux hommes se portent toutefois candidats à l'élection présidentielle de novembre 2003 (en) en tant qu'indépendants12. Le troisième candidat important, Mohamed Khouna Ould Haidalla, est lui arrêté avant et après le scrutin. Maaouiya Ould Taya est réélu président de la République au premier tour avec 67 % des voix, dans un scrutin dont la légitimité est contestée par l'opposition13,10.
En 2001, d'importants gisements pétroliers sont découverts au large de la côte mauritanienne par la compagnie Woodside14,15. La production du gisement est estimée 180 millions de barrils par an avant d'être rapidement réduite à 65 millions12.
Répression contre les Noirs de Mauritanie (1987-1991)
Le régime d'Ould Taya est marqué par de violents évènements que plusieurs témoins qualifient d'épuration ethnique à l'encontre de la population noire de Mauritanie, les Peuls notamment. En 1987, des militaires originaires de la communauté peule sont arrêtés et accusés d'être en préparation d'un coup d'État. Un jugement sommaire est rendu, condamnant plusieurs d'entre eux à de lourdes peines de prison. Les trois suspectés être les têtes pensantes du coup d'État, les lieutenants Ba Seydi, Sy Saidou et Sarr Amadou sont condamnés à mort. Ils sont exécutés le 6 décembre 1987. Parallèlement à ces évènements, une large campagne d'arrestations vise les intellectuels et fonctionnaires issus de la communauté noire. Des centaines parmi eux sont arrêtés et emprisonnés à la prison de Oualata dans le sud-est du pays. Certains y meurent comme l'écrivain Tène Youssouf Guèye, le lieutenant Ba Alassane Oumar ou le ministre Djigo Tafsir. D'autres intellectuels comme Saidou Kane, Samba Thiam, Ibrahima Moctar Sarr, Djibril Hamet Ly et plusieurs autres y sont torturés pendant 4 ans 16.
En 1989, Ould Taya profite d'un conflit qui l'oppose au Sénégal, voisin du sud, pour y déporter des dizaines de milliers de Mauritaniens noirs9. Il entreprend une occupation militaire du sud, peuplé essentiellement par la communauté noire, où différentes exactions sont commises pendant deux ans, des arrestations, des meurtres et des fosses communes comme celles de Sori-Malee et de Wothie dans le Brakna, des déportations vers le Senegal et le Mali y sont menées. Les biens des déportés (habitations, terres, bétail) sont automatiquement récupérés par les éléments qui mènent la campagne d'épuration. D'ailleurs, même après le retour d'une partie des déportés organisé en 2008 par le HCR et le régime du président Ould Abdallahi, les rapatriés peinent toujours à récupérer leur bien ou à recevoir compensation.[réf. nécessaire]
En 1990, le système d'Ould Taya entreprend l'épuration au sein de l'armée où une arrestation systématique des officiers noirs est opérée et nombre d'entre eux sont exécutés9,17. Les camps d'Inal et de Jreida sont décrits comme les principaux camps où sont détenus et torturés les soldats18. Un évènement qui est devenu l'emblème de cette épuration est le sacrifice du 28 novembre 1990: pour célébrer les 30 ans d'indépendance du pays -obtenue le 28 novembre 1960- le régime a pris 28 des militaires en captivité à Inal et a organisé leur pendaison dans une ambiance festive devant les autres prisonniers18.
La repression menée par Ould Taya et son régime n'a encore été jugé par aucune cour de justice. À l'intérieur du pays, une loi d'amnistie qu'il a lui-même promulguée en 199319 reste en vigueur et protège les éléments actifs du régime qui survivent encore au sommet de l'État20.
En 2002, des Mauritaniens portent plainte en Belgique contre Ould Taya pour « génocide et crime contre l'humanité »17,21.
La chute
Le 3 août 2005, l'Armée, au travers du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) présidé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, prend le pouvoir pour officiellement « mettre fin aux pratiques totalitaires du régime » du président Ould Taya et « créer les conditions favorables d'un jeu démocratique ouvert et transparent sur lequel la société civile et les acteurs politiques auront à se prononcer librement ». Le putsch se déroule alors que le président revient de Riyad où il a assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d'Arabie saoudite. Son avion se pose à Niamey (Niger) avant qu'il ne se rende en Gambie puis au Qatar où il obtient finalement l'asile politique22,23.
Exil au Qatar
Depuis sa chute, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya vit en exil au Qatar où l'ancien émir, Hamad ben Khalifa Al Thani, lui a accordé l'asile politique (ainsi qu'à son épouse et à ses quatre enfants). Depuis lors, il vit dans une luxueuse et confortable résidence à Doha23.
Depuis son renversement par une partie de l'armée en 2005, il n'a donné aucune interview et a été rarement aperçu dans les nombreux centres commerciaux et hôtels de la ville de Doha, les autorités qatariennes refusant qu'il s'exprime publiquement. Il n'a plus de contact avec la classe politique mauritanienne24,23.
Notes et références
Notes
Références
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(en) The New York Times, « Mauritania coup ousts president » [archive], sur www.nytimes.com, 13 décembre 1984 (consulté le 12 septembre 2021)
Armée nationale mauritanienne, « Ministres de la défense » [archive], sur www.armee.mr, 30 avril 2019 (consulté le 11 septembre 2021)
Armée nationale mauritanienne, « Les Chefs d'Etat-major » [archive], sur www.armee.mr (consulté le 11 septembre 2021)
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« Mauritanie - Découverte de pétrole « de bonne qualité », - selon les sociétés de prospection » [archive], sur L'Orient-Le Jour, 31 mai 2001 (consulté le 1er juin 2022)
« Mauritanie - Découverte pétrolière prometteuse » [archive], sur www1.rfi.fr (consulté le 1er juin 2022)
Alassane Harouna Boye, « J'ÉTAIS À OUALATA - Le racisme d'État en Mauritanie » [archive], sur www.editions-harmattan.fr (consulté le 30 mars 2022)
« Belgique : plainte contre le président mauritanien » [archive], Libération, 7 février 2002
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« Loi d’Amnistie 1993 : à quand un déverrouillage? » [archive], sur Radiodiffusion Mauritanie Internationale, 13 mai 2020 (consulté le 30 mars 2022)
« Invité Afrique - Déportations de 1989 en Mauritanie: «Pas de pardon sans coupable» » [archive], sur RFI, 30 avril 2019 (consulté le 30 mars 2022)
Olivia Marsaud, « Ould Taya m'a tuer » [archive], Afrik, 7 février 2002
« Coup d'Etat militaire en Mauritanie » [archive], AFP et Le Monde, 3 août 2005
« Mauritanie : jours tranquilles à Doha pour Ould Taya » [archive], Jeune Afrique, 30 septembre 2015
« Mauritanie : Maaouiya Ould Taya a coupé tout lien avec ses ex-fidèles » [archive], Jeune Afrique, 10 mai 2019
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