mardi 28 mai 2013

la Mauritanie selon les archives de la délégation française aux Nations Unies - 1966

journal de maintenant - mardi 28 mai 2013

 
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Sent: Tuesday, May 28, 2013 3:14 PM
Subject: Urgent

Bonjour,

(*) Des manifestations ont éclaté ce matin à Zouérate, capitale de la région minière du pays. Les travailleurs de la SNIM ont pris d'assaut les bâtiments administratifs, incendié les bureaux ainsi que des véhicules publics.
La police a été rapidement débordée et des renforts militaires ont été dépêchés de Fdérik (30km de Zouérate. Trois hic, cependant :
(1) Les manifestants arboraient des portraits de MOAA et demandaient son investissement personnellement pour satisfaire leurs revendications
(2)Le gouverneur de la région est un militaire, ancien membre de la junte de MOAA.
(3) Les syndicats de travailleurs avaient été marginalisés et le lien  entre les travailleurs et eux rompu à l'occasion des derniers mouvements de dockers à Nouakchott, où le pouvoir avait négocié directement avec des délégués désignés pour la circonstance.

S'agit-il donc d'une manipulation? Et par qui? L'armée pour se donner un motif de s'emparer du pouvoir en l'absence de MOAA?
MOAA lui-même, pour détourner l'attention des accusations de trafic ce drogue qui le poursuivent de plus en plus ouvertement?
Les syndicats pour "se venger"?

(*) D'autres manifestations ont lieu depuis quelques jours, à Aioun(frontalière de Nioro du Mali) organisées par les transporteurs qui protestent contre une taxe imposée par une "Agence des transports" créées par MOAA pour rançonner les transporteurs. Aujourd'hui, les manifestants se sont dirigés vers les Bureaux du gouverneur, la police a dû tirer à balles réelles pour arrêter leur avancée.

(*) Kiffa : Des bâtiments administratifs auraient été incendiés, alors qu'un ministre effectue une visite dans la région.

La Mauritanie est-elle en marche contre MOAA? Ou bien celui-ci est-il en lancé dans une fuite en avant pour détourner l'attention du grave dossier de la drogue?
Attendons la suite.

lundi 27 mai 2013

journal de maintenant - lundi 27 mai 2013

du capitaine Ely Ould Krombele - une analyse des militaires en tant que "chefs d'Etat" . suite et fin


Maawiya Ould Taya

 Le 12-12-1984 fût une aubaine pour la majorité des mauritaniens.L'homme de l'ombre fidèle parmi les fidèles du president Haidalla a pris le pouvoir avec la bénédiction de la France.Cet officier dit "moderne" dont l'épouse une libanaise qui avait tout fait pour soustraire Maawiya des "mauvaises frequentations" endogènes,avait suscité au debut de sa prise du pouvoir de l'éspoir vers un avenir radieux pour son pays.

Tous ceux qui le connaissent parlent d'un officier calme,au sang froid,fuyant les mondanités et très peu porté sur la matière.Peu sont les psychanalystes capables d'"exorciser"la pensée des personnes renfrognées sur elles-mêmes comme le président Maawiya.Cette catégorie d'individus qui ne parlent pas beaucoup est  le plus souvent porteuse d'une double personnalté;ils sont soit sincères soit pervers.Le démon est dans le corps.Sinon comment comprendre qu'une simple revendication identitaire puisse aboutir à des peines de prison mortelles lors de la sortie du manifeste du négro-mauritanien opprimé?

Cette situation accouchera d'une tentative de coup d'Etat en octobre 1987,d'une tension entre la Mauritanie et le Sénégal,en plus des éxécutions extra-judiciaires ou passif humanitaire de 1989-1990 sur les populations négro-mauritaniennes.Première gaffe du regime.

La deuxième erreur est la deconfiture de la société mauritanienne,son émiettement,sa perte de repères, d'où une caste de troubadours moins habile que les traditionnels griots.Car si Maawiya n'était pas porté lui-même sur l'argent ,il a cependant laissé ses laudateurs et leurs cornemuses instaurer un regime gabegique.Craint,seul maitre à bord,l'homme était débordé parce que ceux qui étaient sensé le proteger,le conseiller ne s'occupaient en fait que de leur propre enrichissement.Le 8 Juin 2003 fût un choc et Maawiya a compris qu'il n'avait pas de soutiens indefectibles.L'Armée laminée,les terroristes en profitèrent pour porter des coups mortels aux unités combattantes mauritaniennes.Les differentes reunions sécuritaires entre Maawiya et ses chefs de corps (Armée,Police,Gendarmerie) déboitaient de leur coulissement naturel pour aboutir à une autre "stratégie militaire"diligentée par un président de la republique en perte de vitesse!Les chefs militaires et securitaires commencèrent à comprendre que  Maawiya ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales.Deux clans se formèrent et se mirent en embuscade pour prendre le pouvoir:celui d'abord du chef d'Etat-major le colonel Arbi Ould Jedeine actuel vice-president de l'Assemlée suivi des colonels Alioune Ould Mohamed,chef du 3ème bureau, Cheikh Ould Chrouf,cdt le BCS,Sidi Mohamed Ould Vaidé cdt le 2ème bataillon des commandos,Abderrahmane Ould Lekwar de la marine et d'autres qui sont encore sous le drapeau et  dont je me reserve le devoir de ne pas citer les noms.Ce groupe était d'ailleurs l'embryon des "anti-AZIZ" car les officiers parents du president Ould Taya voyaient en AZIZ,  depuis la création du Basep(fin1989-debut 1990) un éventuel" futur" putschiste.L'autre clan comprenait les Dupond-Dupont de l'Armée à savoir AZIZ et Ghazwani,le colonel Cheikh Ould Bayé ennemi juré de son chef  Abderrahmane Ould Lekwar et  enfin le grand cousin Ely Ould Mohamed Vall qui était jusqu'à la presidentielle de 2007,adulé,respecté.
 
Le clan Aziz avait deux avantages: la confiance de Maawiya.Il parait qu'Ould Taya avait été mis en garde par ses proches hommes d'affaires contre la deferlante "ewlad Eleyé"sans changer d'attitude ni de methode dans sa chaine de securité rapprochée . Ensuite le deuxième atout provient de la témerité du commandant du Basep et du courage du colonel Ely Ould Md Vall.Ce dernier l'a demontré lors de la guerre du Sahara à partir de temoignages de soldats ayant servi avec lui.D'ailleurs sa proximité d'avec Maawiya date de l'attaque de Zadnas en 1977 là,où l'ancien president encerclé et sur le point d'être capturé par les combattants sahraouis,sollicita l'intervention du lieutenant Ely pour l'exfiltrer.En général les renforts mauritaniens pendant que la guerre battait son plein ,faisaient 48 heures pour parcourir 40 km en "land-rover"british ou santana!Toujours est-il que tous les membres du clan de l'Etat-major et leurs acolytes ont été mis aux arrets dans la nuit du 2 au 3 Aout 2005 par AZIZ et Ghazwani avec le concours des unités du Basep. Le chef d'Etat-major adjoint Abderrahmane Ould Boubacar a été amadoué par Ely Ould Md Vall afin de prendre la place d'Arby Ould Jedeine .Maawiya qui était en visite à l'exterieur n'a pu être" preservé de ses amis"encore moins se "charger de ses ennemis".Du 12-12-1984 au 03-8-2005,vingt et un an sont passés depuis le coup d'Etat contre Haidalla,soient plus de quatre mandatures.Un bilan mitigé pour ne pas dire mediocre ,des objectifs en berne et une société en deliquescence,d'où un héritage encore difficile à gerer.


Mohamed Ould Abdel Aziz
   

Personnage atypique,scrabeux ,il est indeniable que Mohamed Ould Abdel Aziz aura marqué toute la Mauritanie et même au-delà depuis le 03-8-2005.

Cet homme est inclassable et pour le dissequer , commençons d'abord par le coup d'Etat du 6 Août 2008 qui va propulser Ould Abdel Aziz au devant de la scène nationale et internationale.

Ce jour ,je me suis rendu comme chaque matin dans les locaux du Calame vers 8h 30mn. Dans le bureau du Directeur Ahmed Ould Cheikh,il y avait également Abdallahi Ould Hormtallah qui semble être en disgrâce du president Sidi Ould Cheikh Abdallahi,les journalistes Seck Amadou et Ould Moine .Dès mon arrivée,Ahmed me dit:tu n'es pas au courant ,ton ami le général Aziz a été ligoté par un commando tôt ce matin,d'après Al Jezira?Je leur ai repondu : Aziz ligoté,d'ailleurs par qui car il vendra sa peau très chère?Quelques minutes plus tard et pour parer au doute,je composais le munero fixe d'AZIZ:"qu'est-ce qui se passe,mon général,il parait que tu es ligoté"?Aziz au bout du fil de repondre en hassanya:comme tu as probablement entendu à la radio,Ely je n'ai pas le temps de discuter, à plus tard.J'ai dit à l'assistance dans les locaux du Calame qu'un homme ligoté ne peut être en mesure de parler au téléphone.Tout le monde commençait à s'agiter en quête d'information fiable.Ould Hormtallah,contacté par une "radio arabe" d'un pays lointain commentait dejà la destitution des généraux Aziz, Ghazwani,Ahmed Ould Bekrine de la Genarmerie,Felix Negri de la Garde Nationale.

Au bout d'une heure je partais au ministère de la Defense,où je croisais un colonel qui m'interpella:le colonel Mohamed Ahmed Ould Smail(l'officier qui devrait remplacer AZIZ ) a dejà pris les consignes du Basep,Aziz est aux arrets de rigueur comme s'il voulait me dire :bien pour sa gueule en sachant que nous étions en rapport.Ce que semble confirmer tout le personnel du ministère,même si  je dis à l'un d'entr'eux avoir eu le cdt du Basep au téléphone il y a un peu plus d'une heure. Après quelques longues minutes le téléphone fixe d'un officier du ministère sonna dans son bureau.Il me regarda et dit:Ely, tu as raison le général Felix vient d'embarquer le 1er ministre Yahya Ould Waghf avec une hargne qui lui était inhabituelle selon les temoins. Car ce jour le chef de la Garde Nationale était comme un lion blessé.En effet Felix Negri qui le 8 Juin 2008 au BB(bataillon blindé)assis dans une chambre avait confondu une baguette de pain d'avec la crosse d'un fusil kalach,s'est averé le 6 Août 2008 plus combatif que tous.Par contre l'Etat-major qui incarnait  la légitimité vis à vis du président Sidi n'a pas pu ou su dejouer,au moins contenir le coup de force à mon avis pour les raisons suivantes.

Il n'y avait aucun homme d'envergure ,téméraire de la trempe d' AZIZ et Sidi  mal conseillé sur les questions militaires  n'a pas trouvé l'astuce pour s'en debarrasser.La nommination d'Abderrahmane Ould Boubacar comme chef d'Etat-major était une erreur monumentale.Il a tout gâché avec son manque d'allant et d'initiative ponctuelle.Pourtant dès son arrivée à l'Etat-major il fût  accueilli,installé dans son bureau( qu'il connait bien d'ailleurs) par les colonels Ely Ould El khal son adjoint(qui s'est aussi bien distingué cette matinée malgré la frousse  qu'on lui reconnait) et Hamada Ould Boidé à qui on devrait donner le BCS.Il suffisait de faire sortir 4 ou 5 "toyota"armées ,direction le Basep ,,avoir la volonté  de defendre la democratie tout en se preparant au combat.Noble initiative,non?Et la tentative de coup d'Etat allait prendre une autre tournure.Aziz est certes téméraire mais pas bête car, quand il s'aperçoit que son adversaire ne recule pas après l'avoir chargé,il negocie.Voir le colonel Ould Boubacar aujourd'hui demander à Aziz de demissionner,est une aberration.Quand on a tout fait pour être officier superieur sans l'étoffe,ensuite chef d'Etat-major sans la competence requise et après avoir échoué devant l'Histoire,on se casse.Encore une fois l'Etat-major national a courbé l'échine devant le Basep qui n'est pourtant qu'une unité comme les autres avec  des soldats sûrement pas prets de mourir pour AZIZ.

 Le 6-8-2008 entre 11h et midi le coup d'Etat était consommé et AZIZ a commencé ses manoeuvres qu'on ne lui connaissait pas en premier lieu :mentir d'abord au chef de file de l'opposition Ahmed Ould Daddah pour qui,le CDT du Basep n'était  que de passage;mentir au peuple mauritanien en proferant des slogans de gauche dans le seul but d'engranger un pactole par tous les moyens illégaux.L'homme a du culot car en général  ceux qui volent,detournent dévoilent leur peur à la moindre incartade.Chez AZIZ,c'est le comble;non seulement il triche,vole,blanchit mais méprise également ,voyage beaucoup comme s'il narguait et ses concitoyens et ses frères d'Armes.D'ailleurs ses relations avec les êtres humains se limitent à trois critères de basse besogne;1/ Aziz a besoin d'informateurs ,2/AZIZ veut des personnes qui lui fructifient ses affaires tout en sachant que c'est lui qui doit avoir toujours le dessus donc le gros lot;3/ AZIZ est un adepte du poème d'Horace du "carpe diem"et il faut des intermédiaires sans scrupules pour le satisfaire .S'il constate que vous ne repondez pas à l'un de ces critères,il vous ignore.Des personnalités comme Mohamed Ould Bouamatou,Ely Ould Mohamed Vall ayant les mêmestraits génétiques que lui ont refusé de se plier à ce "diktat",d'où la cassure.L'on se demande d'ailleurs comment un president dont le fils a tiré sur une jeune fille la rendant à jamais cul-de-jatte,sur lequel on a tiré,qui, selon des enregistrements aurait blanchi l'argent ,trafiqué la drogue,trahi les siens..etc..puisse encore beneficier de legitimité,de popularité encore chez certains citoyens?C'est incomprehensible même s'il est dit que les peuples n'ont que les dirigeants qu'ils méritent! Personnellement je ne me reconnais plus en AZIZ.Cet officier a me semble-t-il une double personnalité. Toute sa politique est basée sur l'obsédante quête d'argent.Même sa façon de distribuer de l'argent mensuellement à ceux seulement qui le soutiennent rappele les pratiques du patron du cartel de Medelin,Pablo Escobar. D'où vient cet argent? Du contribuable?,dans ce cas il doit être reparti sur toutes les couches défavorisées du pays,sous forme d'allocations familiales,d'aide aux femmes divorçées élevant seles des enfants etc..

  Aziz a dejà échoué et ceux qui le soutiennent regretteront toute leur vie.Car le jour où AZIZ sera déchu les mauritaniens se rendront compte de l'ampleur des dégats qu'on nous cachaient,des accords secrets pour piller la Mauritanie.On se demande si une partie de notre pays n'a pas été dejà vendue à des multinationales étrangères?Alors qui succedera à AZIZ, cet homme qui ne lachera jamais le pouvoir par voie d'alternance pacifique?On ne saurait terminer sans rappeler les propos d'un député de l'opposition qui disait:l'auteur d'un coup d'Etat qui a reussi est un héros,s'il échoue,on le traite de criminel.Faut-il souhaiter un coup d'Etat reussi en Mauritanie?Certes il est preferable un soulèvement populaire qu'un coup d'Etat qui est le plus souvent un éternel recommencement si son instigateur n'est pas un vrai patriote.Pour le cas precis du général AZIZ,qui contribue à la recession de son pays en deposant de faux billets à la banque centrale,afin de recuperer les vrais, en procedant au trafic de drogue,en fermant des établissements pourvoyeurs d'emplois,en méprisant son peuple et j'en passe,un coup d'Etat le destituant serait-il un crime ou une bénédiction? La balle est dans ton camp "hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère"!

   ELY OULD KROMBELE

vendredi 24 mai 2013

journal de maintenant - vendredi 24 mai 2013

rumeurs et prises de position : le narco-Etat

Il me revient de Nouakchott que Mohamed Ould Abdel Aziz aurait envoyé récemment un émissaire à Israël pour une demande d'aide dans le cadre de la drogue dont les développements possibles - puisqu'il y serait personnellement ? impliqué - l'inquièteraient beaucoup.
 
Le recours israëlien - aux effets intérieurs en Mauritanie, imprévisibles - avait déjà été, à l'occasion du processus de Barcelone, habilement saisie, une stratégie de la précédente dictature (elle de Maaouyia Ould Sid'Ahmed Taya) pour "désarmer" les Etats-Unis. De l'ancien ministre des Affaires étrangères mauritanien, puis chargé de mission par les Nations Unies pour la Somalie : Ahmedou Ould Abdalllah, je tiens en effet que les révélations faites par le Bisseau-Guinéen aux Américains pourraient compromettre de hauts responsables de la sous-région.
 
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بسم الله الرحمن الرحيم
منسقية المعارضة الديمقراطية
Coordination de l’Opposition Démocratique
Communiqué

La Mauritanie est confrontée aujourd’hui à des dangers d’une gravité inédite puisqu’elle se trouve suspectée, inopinément, d’être devenue un narco-Etat et même une plaque-tournante du narcotrafic dans la région sahélo-saharienne.  Elle semble surtout, de plus en plus, un recours ultime pour les plus grands parrains de ce marché aussi juteux qu’abominable. Des indices multiples et des révélations des plus scabreuses indexent tous le régime actuel d’être trempé jusqu’à l’os dans une connivence avec ces milieux mafieux. Nu n’ignore plus, hélas, l’ampleur des défis que cette situation induit pour la souveraineté, la stabilité et la pérennité même de l’Etat mauritanien. Nul n’ignore non plus que les méfaits de telle déviance dépassent très largement les impacts dévastateurs pour l’économie nationale et pour tous les secteurs sociaux  pour mettre en péril les valeurs cardinales qui ont forgé la réputation et ont été le socle sur lequel se sont bâties la cohésion et les croyances de notre peuple.

Aussi, l’ensemble des mauritaniens et des mauritaniennes, toutes les forces vives nationales de tout obédience politique ou sociale, toutes les élites de notre peuple (société civile, religieux et personnalités indépendantes) sont collectivement interpellés et ont le devoir impérieux d’appréhender et d’évaluer l’ampleur des menaces que de telles dérives de l’autorité de fait, par ses comportements irresponsables, font courir à la Mauritanie et à son avenir.

A cette occasion, et afin que nous parvenions à préserver l’image, la souveraineté, la stabilité, la pureté de notre terre bénie, la cohésion de notre peuple et son attachement à ses valeurs, la COD appelle l’ensemble des citoyens à un sursaut national salvateur, pour démontrer au grand jour notre rejet énergique de tendances contre nature, en participant massivement au sit in prévu le 27 Mai 2013 à 10heures devant les locaux de l’Assemblée nationale. La même manifestation aura lieu à la même heure et sous le même slogan : « Non à la transformation de la Mauritanie en narco-Etat ! », devant les bâtiments de l’administration régionale dans toutes les Wilayas  ainsi que devant toutes les ambassades et tous les Consulats de Mauritanie à l’extérieur.
Ce faisant, nous démontrerons notre refus de nous résigner au sort désastreux vers lequel nous conduit inexorablement le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz.


Nouakchott, 23 Mai 2013
La Commission de Communication


jeudi 23 mai 2013

journal de maintenant - jeudi 23 mai 2013

Ce que je reçois.
 
Je me fais informer sur l'affaire de l'avion de Nouadhibou et sur l'affaire de Lemzerreb. Les élargissements de narco-trafiquants sont sans doute aisés à vérifier en nombre et même en identités.
 
Le professeur Lo Gourmo est universitaire réputé en France : au Hâvre.
  
 
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From: 
Sent: Thursday, May 23, 2013 11:28 AM
Subject: Conférence de la COD
 
Bonjour,
La conférence de la COD a eu lieu, elle a eu pour animateur principal le professeur Lo Gourmo et pour thème "La Mauritanie est-elle devenue un narco-Etat"
Le conférencier a passé en revue différents événements et incidents qui laissent craindre que la Mauritanie soit infectée par le fléau du narcotrafic qui toucherait les plus hautes sphères de l'Etat :
- L'avion de Nouadhibou
- Le bus de la drogue intercepté à Nouakchott, avec arrestation de personnes libérées après par le pouvoir actuel
- L'affaire de Lemzerreb
- L'élargissement pas grâce présidentielle de centaines de dealers et de consommateurs de drogue
- Les accusations de N. Mamère
- La rencontre (avril 2010) entre Aziz et le général Njai de Guinée Bissau, objet d'un mandat d'arrêt américain pour trafic de drogue, rencontre suivie par la libération de la bande du franco-ivoirien Eric Walter Amégan, condamné pour trafic de drogue
- La publication par le journal Akhbar et le site éponyme de photos et d'une vidéo prouvant la présence à Nouakchott de trafiquants azawadiens recherchés par Interpol, reçus selon le média par Aziz lui-même et bénéficiant des honneurs de la république.

La COD en tire la conclusion qu'il y a donc des risques graves de criminalisation de l'Etat mauritanien, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la souveraineté nationale, la paix et la sécurité, l'économie, etc.


à propos du plumitif d'Abel Aziz... cf. ce blog à la date du 15 mai 2013

L'auteur du pastiche est Vlane Ould Bouh - sans relation aucune avec celui qui tient le blog : Chez Vlane. http://chez-vlane.blogspot.com.es

Que les amis et lecteurs des deux blogs. agréent mes excuses.

Quoique je commence d'être intrigué que ce texte - habile - d'un trèss proche du général Mohamed Ould Abdel Aziz donne lieu à tant de revendications... finalement fausses.

mercredi 22 mai 2013

journal de maintenant - mercredi 22 mai 2013

réactions...

seront en ligne, s'il y en a, mais sans identification de personne

communication étonnée que je crois devoir faire au ministère français des Affaires Etrangères

 
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Sent: Wednesday, May 22, 2013 9:55 AM
Subject: une interrogation paradoxale : efficacité des sanctions contre le putsch en Mauritanie (2008 et ... ?)

Chers amis, une de mes relations mauritaniennes très constantes et bien informées, ayant d'ailleurs publié dans certaines de nos revues officieuses, mais pas consultant de profession - quoique consulté souvent, notamment par des partenaires de pays émergents - me fait part d'une étude d'O.N.G. "commandée" par le Département. Cette O.N.G. lui demandé d'y contribuer à titre amical... et il me met également à contribution.
 
Ci-joint, le questionnaire à servir.
 
Avant de m'y mettre si je m'y mets - ce dont je ne suis pas sûr, car cautionner ce genre de demande et d'exercice ne me convient pas, et si je m'y résouds mon intervention ne sera qu'anonyme : vous en avez chacun le fond de dossier par vos services et par les observations dont je vous ai fait part depuis quelques mois ou années selon vos fonctions d'alors ou de maintenant -, deux observations ...
 
... puisqu'il s'agit de faits et d'une époque où certains de vous ont été acteurs, sinon "décideurs" finalement, et puisqu'il s'agit d'un sujet pour lequel je me suis engagé en politique mauritanienne au contraire de ce que j'avais fait et été depuis que je connais et pratqiue ce pays, et pour lequel j'ai bataillé et continue de batailler auprès de vous, auprès de nos plus hautes autorités de l'époque et à présent, ainsi qu'à Bruxelles.
 
Faits et époques : en Mauritanie, l'été de 2008, le renversement du seul président démocratiquement élu (scrutin pluraliste à deux tours effectifs, préparation technique et contrôle international avec dix-huit mois de mise en place, reconfection a nihilo des listes électorales et en fait de tout l'état-civil, observation de tout le processus de la distrubution des cartes à la transmission des dépouillements urne par urne jusqu'à l'échelon central d'une commission nationale indépendante composée par consensus)... par son chef d'état-major particulier, promu général dès l'avènement du régime démocratique et co-auteur du putsch ayant mis au précédent régime autoritaire qui avait duré plus de vingt ans et bénéficié d'une amitié de président français à président mauritanien particulièrement visible (voyage officiel de Jacques Chirac en Mauritanie accompagné d'Hubert Védrine et de Pierre Messmer, à deux mois d'une élection présidentielle anticipée, boycottée par l'opposition, celle de Maaouyia Ould Sid'Ahmed Taya, lui-même putschiste contre le président fondateur Moktar Ould Daddah en 1978 et contre un autre colonel, Mohamed Khouna Ould Haïdalla, en 1984... etc... = Mauritanie, le putsch à perpétuité ?
 
S'interroger en 2013 sur l'efficacité des sanctions à l'époque contre un régime de fait - et alors que le tenant actuel du pouvoir tente de criminaliser toute nouvelle tentative de putsch qui n'aurait évidemment pour objet que de mettre fin à son propre règne - me paraît ou une amnésie du Département ou la preuve d'un cynisme, malheureusement pas exceptionnel ni chez nous ni ailleurs... Les services de la Commission et notamment ceux du directeur général pour le Développement, Manservisi, à l'époque, n'ont pas eu l'idée de cette investigation, et pour cause...
 
En résumé, ce putsch - celui de 2008 - a été aussitôt condamné par nous, dans les termes les plus précis et vifs, selon la délibération de la "cellule" compétente à l'Elysée, qui a inspiré au président Sarkozy un communiqué  au ton définitif. La France était à l'époque présidente semestrielle de l'Union et donc présidente des groupes de travail et pour l'animation des consultations au titre de l'article 96 du traité de Cotonou. L'Union européenne était le bras armé de l'Union africaine. L'unanimité et l'efficacité étaient donc notre fait et notre responsabilité. Ligue arabe et Organisation internationale de la Francophonie, évidemment, à l'unisson. Les Etats-Unis se déchargeant sur nous, comme il est tacitement entendu pour notre "pré carré".
 
En quelques semaines, l'ambiance changea. Pourquoi ? Comment ?
 
L'expression du changement est venue, dès avant le début des consultations, de notre ministre de la Coopération Alain Joyandet. C'est sur ordre de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et non du Président lui-même, que notre position a changé. Malgré la cellule diplomatique, malgré les cabinets au Quai et rue Monsieur, qui ont "résisté" jusqu'à la mi-Décembre et dont - vous le savez - certains membres ont été écartés du dossier par promotion ou par mise à l'écart quelque temps. Or Claude Guéant a été converti - très probablement par corruption, ce que les enquêtes en cours infirmeront ou confirmeront, même si elles n'ont pas cet objet principal. La relation du numéro deux du régime putschiste, directement avec lui, au méris de l'interdiction européenne de la délivrance de tout visa Schengen aux putschistes, a été établie, moyennant finances, par Mohamed Ould Bouamatou obtenant de Karim Wade le contact avec M° Robert Bourgi, lequel était depuis Septembre 2005, l'homme Afrique de Nicolas Sarkozy et de son assesseur. La conclusion fut donnée en conférence de presse conjointe, à Niamey, en Mars 2009 : le président Sarkozy mentit à dex reprises. Il aurait téléphoné au président renversé dans la journée du putsch et contre ce putsch il n'y avait eu et il n'y a eu aucune résistance ni expression de résistance... J'ai sur le champ communiqué à Christian Frémont les démentis formels du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et donné, à toutes fins utiles, le numéro de téléphone du Président.
 
La France s'est alors portée caution du régime pustchiste, en a inspiré l'habillage "démocratique" et consensuel par des états-généraux ad hoc en Décembre 2008-Janvier 2009, puis en écrivant et dirigeant les négociations et le texte d'un accord intervenu à Dakar en Juin 2009 - lequel a été aussitot violé et continue de l'être - enfin en reconnaissant le résultat d'élections précipitées, malgré leur report de cinq semaines, avant même sa proclamation à Nouakchott, tandis que le président de la commission électorale démissionnait. 
 
Bien entendu, les sanctions...
 
Je n'énonce pas mon jugement sur la relation que nous avons depuis lors avec le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
 
Mais - deuxième observation - au lieu d'interroger une ONG, à moins que nous cherchions à nous couvrir d'une expertise dont l'authenticité paraît en l'espèce à démontrer, un simple groupe de travail, en interne, mais ouvert à nos ambassadeurs au Sénégal et en Mauritanie pour l'époque et à quelques témoins, montrerait ce que nous avons commis et nous porterait peut-être à réfléchir notre attitude pour les mois à venir. J'accepterai volontiers d'y participer. La véritable "expertise" pourrait être sollicitée en demandant un exposé à Claude Guéant ainsi qu'à M° Robert Bourgi.
 
Les choses ne sont pas seulement un cas d'école (elles furent à juste titre spontanément et immédiatement regardées comme telles le mercredi 6 Août 2008 à l'Elysée et au Département), elles sont immédiates et périlleuses puisque la Mauritanie est partie au conflit sahélien et partenaire de notre intervention pour le rétablissement du Mali. Je ne développe pas l'inévitabilité ou le danger de ce partenariat pour nous, pour le Mali et pour la Mauritanie elle-même.
 
Bien chaleureusement et avec confiance.

une étude commandée par le ministère français des Affaires Etrangères

tout commentaire ou contribution bienvenus !


Institut de recherche et débat sur la gouvernance
Institute for research and debate on governance
Instituto de investigación y debate sobre la gobernanza






L’Institut de recherche et débat sur la gouvernance (IRG)

L’Institut de recherche et débat sur la gouvernance (IRG) a pour objectif d’identifier et analyser, sur le plan international, les pratiques innovantes d’interaction entre les institutions publiques et les acteurs non étatiques (société civile, secteur privé, citoyens...) permettant l’élaboration de régulations efficaces et légitimes au sein de la sphère publique.

L’IRG est basé à Paris, avec un pôle à Bogotá et un réseau international. Il produit ou fait produire de l’expertise et des modules de formation. Il organise des séminaires et des espaces de dialogue internationaux, réalise et diffuse des documents sous forme numérique et sous forme de publications afin d’aider à l’élaboration des politiques publiques et des programmes de développement.

Pour ce faire, l’Institut fonde ses méthodes de travail sur une démarche :

-         Interculturelle : en reliant des réseaux de chercheurs et de praticiens des cinq continents et en donnant à voir la diversité des réponses culturelles aux questions de gouvernance ;
-         Interdisciplinaire : par le croisement des apports de spécialistes des sciences politiques, de l’anthropologie, de l’économie, du droit, etc. ;
-         Interacteurs : par la mise en lien des milieux de la recherche, de la fonction publique nationale et internationale, des entreprises, des organisations de la société civile, des autorités traditionnelles et religieuses, etc. ;
-         Interéchelles : par l’accent mis sur l’articulation des différentes échelles de gouvernance, du local au global.


Objet du travail 
NB : toutes les informations nécessaires à la bonne réalisation de l'étude de cas se trouve dans les termes de référence joint en Annexe 1.

Contexte

L’IRG est chargé d’une étude sur « la pertinence, le champ et les modalités des sanctions à appliquer en matière de coopération au développement » pour le Ministère des Affaires Etrangères français. Cette étude vise à :
-         revenir d’abord succinctement sur l’usage des sanctions depuis les années 1960
-         construire un modèle d’analyse sur l’usage et l’efficacité des sanctions dans le nouveau contexte post-1990, notamment à partir d’étude de cas passés
-         développer une analyse prospective d’une politique de sanctions dans le domaine de la coopération crédible à partir du bilan de la première partie.

Dans ce cadre, afin de compléter et d’alimenter son analyse transversale, l’IRG fait réaliser des analyses de terrain (les études de cas) ciblées sur certains pays, identifiés par l’IRG et le MAE comme cas d’espèces significatifs de la politique de sanction de la France en matière de coopération internationale au développement.

Objectif

Les études de cas ont pour objectif d’établir une description et une analyse d’expériences concrètes de politiques de sanctions françaises et de leurs impacts dans certains pays (à partir d’un recueil de données, d’informations, de témoignages), afin d’en tirer des leçons.  

Produits attendus

La rédaction d’une grille d’analyse sur l’impact des sanctions françaises en matière de coopération à la coopération en Mauritanie.
Cette grille, élaborée autour de questions indicatives, vise à souligner les points clés et les leçons à tirer des expériences de sanction en matière de coopération. Elle comprend deux niveaux de rédaction, une description avec contextualisation neutre, puis une analyse critique de l’auteur.

Coordination et suivi

La coordination et le suivi de l’étude seront assurés par Julien Moity pour l’IRG.






















Institut de recherche et débat sur la gouvernance
Institute for research and debate on governance
Instituto de investigación y debate sobre la gobernanza





Annexe 1 : Termes de référence de l’étude de cas

Etude de cas sur les sanctions en matière de coopération internationale au développement en Mauritanie


Termes de référence
Avril 2013

1/ Contexte de l’étude de cas

A la demande du Ministère des Affaires Etrangères (MAE) français, l’Institut de débat et de recherche sur la gouvernance (IRG) entreprend une « étude sur la pertinence, le champ et les modalités des sanctions à appliquer en matière de coopération au développement ». Cette étude vise à :
-         revenir d’abord succinctement sur l’usage des sanctions depuis les années 1960
-         construire un modèle d’analyse sur l’usage et l’efficacité des sanctions dans le nouveau contexte post-1990, notamment à partir d’étude de cas passés
-         développer une analyse prospective d’une politique de sanctions dans le domaine de la coopération crédible, à partir du bilan de la première partie.

La coopération au développement française est diverse. Elle concerne les programmes de coopération militaire, de coopération civile, l’aide budgétaire, la mise à disposition d’experts techniques, etc. Elle est gérée par le personnel des ministères français des Affaires Etrangères, de la Défense, et de l’Economie et des finances ; notamment au travers leurs représentations dans les pays en question (ambassades, missions, attachés militaire/de coopération, experts techniques internationaux, etc.)

Un régime de sanction en matière de coopération au développement peut se traduire par un éventail assez large d’actions, allant de la suspension totale de la coopération française (arrêt de tous les programmes et financements/aides budgétaires, rapatriement des experts techniques et autres coopérants, etc.) à une suspension sélective et/ou graduelle de certains programmes.

Afin de mieux appréhender cette diversité d’acteurs et de situations, et d’alimenter son analyse transversale, l’IRG fait réaliser des analyses de terrain (les études de cas) ciblées sur certains pays, identifiés par l’IRG et le MAE comme cas d’espèces significatifs de la politique de sanction de la France en matière de coopération internationale au développement.

2/ Objectif et nature de l’étude de cas :

L’étude de cas vise à mieux comprendre le contexte de la mise en œuvre et de l’impact d’une sanction dans un pays donné.
Cette étude prendra la forme d’une grille d’analyse qui abordera plus précisément les questions de la cause, des modalités et de l’impact des sanctions (cf Annexe 2). Cette grille, élaborée autour de questions indicatives, vise à souligner les points clés et les leçons à tirer des expériences de sanction en matière de coopération. Elle a un double objectif :
·        Décrire une expérience de sanction à travers une contextualisation aussi neutre et factuelle que possible ;
·        Apporter un regard critique et tirer des leçons de cette expérience particulière de sanction.

En plus des recherches bibliographiques, le rédacteur de l’étude s’entretiendra, autant que possible, avec les acteurs impliqués dans la décision de la sanction et dans sa mise en œuvre, mais aussi avec des acteurs ayant « subi » ou ayant été affectés par la sanction. L’IRG, via le coordinateur des études de cas M. Julien Moity, pourra aider si besoin dans la prise de contact avec les acteurs du réseau français (ambassade, mission économique, etc.).







Institut de recherche et débat sur la gouvernance
Institute for research and debate on governance
Instituto de investigación y debate sobre la gobernanza



Annexe 2 :      Grille d’analyse pour étude de cas sur l’impact des sanctions en matière de coopération internationale au développement en Mauritanie


Objectif de la grille d’analyse

Cette grille, élaborée autour de questions indicatives, vise à mieux comprendre le contexte de la mise en œuvre et l’impact d’un régime de sanction dans un pays donné. Il s’agit d’identifier les points clés et les leçons à tirer des expériences de sanction en matière de coopération. Elle a un double objectif :
·        Décrire une expérience de sanction à travers une contextualisation aussi neutre et factuelle que possible ;
·        Apporter un regard critique et tirer des leçons de cette expérience particulière de sanction.


Méthodologie de la grille 

Afin de remplir la grille d’analyse, en plus de ses recherches personnelles, le rédacteur de l’étude s’entretiendra, autant que possible, avec les acteurs impliqués dans la décision de la sanction et dans sa mise en œuvre, mais aussi avec des acteurs ayant « subi » ou ayant été affectés par la sanction. L’IRG, via le coordinateur des études de cas M. Julien Moity, pourra aider si besoin dans la prise de contact avec les acteurs du réseau français (ambassade, mission économique, etc.).

Le rédacteur fournira à l’IRG une liste des personnes ou à défaut le nom des organisations rencontrés lors de cette mission.

1ère colonne :    Description et contextualisation de l’expérience qui doivent être les plus neutres possibles.
                        Les questions dans cette première colonne sont indicatives et non restrictives. Le rédacteur est libre d’apporter d’autres éléments à l’analyse.
2ème colonne :   Espace de la prise de position de l’auteur où il apporte son regard personnel (son analyse critique de l’expérience, les conclusions qu’il en tire, et ses éventuelles suggestions et recommandations).





Analyse de la politique de sanction : cause, objectif, modalités et impacts
(questions indicatives et non exhaustives à traiter)

Regard critique et leçons à tirer de cette expérience particulière de régime de sanctions


I. Origine et objectifs du régime de sanction

1.1 Cause du régime de sanction 
- La cause émanait-elle d’une situation politique particulière ? D’une violation de droits fondamentaux ? D’un non respect d’accord de partenariat/de coopération ?




1.2 Initiateur de la procédure de sanction                                 
- Le régime de sanction était-il une initiative française? Si oui, d’où émanait-elle (Elysée, Matignon, Ministère de Affaires étrangères, Ministère de l’Economie et des Finances, de l’Agence française du développement) ?
Si non, était-ce une initiative européenne ? Une initiative onusienne ?






1.3 Quels critères ont été utilisés pour évaluer le contexte ?






1.4 Y a-t-il eu un processus préalable de consultation avec le pays ?                        








1.5 Quels étaient les objectifs du régime de sanctions ?
- Du point de vue de la France ?
- Dans le pays ciblé ?
- Vis-à-vis de la communauté internationale ?




1.6 D’autres pays, autre que la France, ont-ils également appliqué des sanctions ? 






II. Forme et temporalité des sanctions

2.1 Détail des sanctions
- Quel était le détail des sanctions (suspension de coopération militaire, civile, suspension de programme de coopération, arrêt de financement/aide budgétaire, rapatriement des experts techniques, etc.) ?
- Quelle était la temporalité du régime de sanctions ?



2.2 Exceptions au régime de sanctions





III. Résultat du régime de sanctions

3.1 Réactions au régime de sanctions ?
- Dans le pays ciblé ?
- En France ?


3.2 Les objectifs initiaux du régime de sanctions ont-ils été atteints ?





IV. Impact des sanctions dans le pays ciblé

4.1 Impact politique
- Quel a été l’impact politique sur le gouvernement visé ?
- Quel a été l’impact politique sur l’opposition politique dans le pays visé?
- Les sanctions ont-elles eu des effets pervers sur la gouvernance, la gestion des affaires publiques du pays ?





4.2 Impact socio-économique
- Quels ont été les impacts de la suspension de la coopération française sur les projets et programmes locaux qui bénéficiaient de financement, d’appui logistique etc. français ? Quels ont été les impacts pour la population du pays (arrêt/problèmes dans la fourniture de services de base tel que l’électricité, l’eau, etc.) ?
- Des stratégies de contournement ont-elles été mises en place pour pallier au manque de financement et/ou soutient ?(autonomisation, recours à d’autres bailleurs, etc.)







V. Impact sur la France

5.1 Impact politique
- Impact sur l’image de la France ?
- La suspension a-t-elle permis de créer des liens informels avec la société civile, l’opposition ?





5.2 Impact sur l’état de la coopération française/impact économique
- Les programmes de coopération ont-ils survécu à la suspension ? Si oui, ont-ils repris leurs partenariats avec leurs homologues français suite à la reprise de la coopération française 

- Dans quelle mesure est il possible d'évaluer le coût financier, et si oui, quel a-t-il été (et quelles sources pour cela) ?
- La suspension de la coopération a-t-elle eu un impact sur les activités des entreprises françaises dans le pays ?





VI. Reprise de la coopération

6.1 Comment s’est organisée la reprise de la coopération ?
- Du point de vue français ?
- Du point de vue du pays ciblé par le régime de sanctions ?
- Quel a été l’impact du changement de personnel sur la continuité des programmes de coopération ?