LIVRE - POUR L’HONNEUR
DE LA GENDARMERIE SENEGALAISE
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LES REFUGIES MAURITANIENS DEMENTENT LE COLONEL NDAW
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Nando
Cabral Gomis | 05/08/2014 | 09H57 GMT
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Les réfugiés mauritaniens au Sénégal de l’ex Forces de
Libération Africaines de Mauritanie (Flam) ont apporté hier, lundi 4 août, un
démenti au Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw. Dans un communiqué, les membres de ce
mouvement hostile au régime de Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya ont nié avoir reçu
un soutien de Dakar dans leur lutte comme le relate l’auteur du brulot «Pour
l’honneur de la gendarmerie sénégalaise» dans cet ouvrage compromettant
vis-à-vis de son ancien patron à la Gendarmerie nationale, le général
Abdoulaye Fall.
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Près d’un mois après sa publication, le brulot du Colonel
Abdoulaye Aziz Ndaw «Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise » Tome 1
& 2, publié chez L’Harmattan (France) en juillet dernier,
continue toujours de faire couler des salives au Sénégal. A la suite du
mouvement des forces démocratique de la Casamance (Mfdc) qui, par la voix
d’Abdoul Elinkiine Diatta exigeait une enquête indépendante pour tous ceux
qui ont géré ou joué un rôle dans la crise en Casamance, place aux
réfugiés Mauritaniens, anciens membres des Forces de Libération Africaines de
Mauritanie (Flam) de rompe le silence non pour demander une enquête mais pour
recadrer l’ancien Haut commandement de la Gendarmerie en second (Hcs).
Cités par le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans ce
livre, les réfugiés mauritaniens réprouvent la version des faits leur
concernant, relatés dans ce brûlot, notamment l’aide reçue de Dakar et leur
implication aux côtés des autorités sénégalaises lors de la crise de 1989
opposant leur pays d’origine et le Sénégal. Précisant d’emblée «Nous ne
connaissons pas personnellement le Colonel NDaw. Nous ne pouvons de ce fait
remettre en cause ses allégations. Toutefois, nous estimons devoir témoigner
pour la mémoire de nos martyrs combattants tombés à l’intérieur de la
Mauritanie, et pour l’honneur de nos anciens camarades».
Estimant que le croisement des renseignements réunis par
les services placés sous ses ordres a certainement permis au Colonel
Abdoulaye Aziz NDaw d’accéder à des bribes d’informations présentées au
chapitre 9 de son livre ne présentent aucun lien de cause à effet entre les
éléments décrits et les évolutions politiques annoncées. Les réfugiés
mauritaniens sont tout de même formels : «Si les faits relatés sont réels,
force est de constater qu’ils sont parcellaires et par conséquent rendent peu
compte de la réalité dans sa globalité et sa complexité». Et de poursuivre
«Quant à l’évolution favorable des relations diplomatiques entre les deux
pays que l’auteur du livre situe au même moment, elle tient plus à la volonté
de la communauté internationale, la France en particulier, dont les efforts,
voire les pressions, dans ce sens avaient abouti à faire se rencontrer les
deux parties qui ne pouvaient continuer à s’ignorer. Le rétablissement des
relations diplomatiques a été officiellement annoncé le 23 avril 1992 et la
réouverture des frontières, effective le 2 mai 1992».
Dans ce communiqué signés par Boubacar DIAGANA, ancien SG
et Ciré BA, ancien porte-parole des FLAM au Sénégal, les réfugiés
mauritaniens récusent avoir reçu un soutien de Dakar même s’ils reconnaissent
entretenir à l’époque des contacts civils, militaires et politiques
jusqu’au très haut niveau de l’Etat, notamment avec Jean Collin, Ministre de
l’Intérieur au moment du déclenchement du conflit de 1989. «Notre témoignage,
fondé sur des faits réels et vérifiables, qui sera peut être complété par
d’autres, lève toute ambiguïté quant aux allégations fantaisistes selon
lesquelles le Sénégal nous aurait soutenus, distillées çà et là encore
aujourd’hui en Mauritanie, dans les milieux les plus racistes prêts à en
découdre».
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Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
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