lundi 20 janvier 2014

journal de maintenant - lundi 20 janvier 2014




Lundi 20 Janvier 2014

----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, January 20, 2014 10:38 AM
Subject: Info

Un site mauritanien rapporte, photo à l'appui, qu'une réunion regroupant plusieurs ong de droits de l'homme dont IRA de Biram Ould Dah s'est tenue à Saint-Louis au Sénégal pour "examiner la situation du pays et conjuguer leurs efforts pour  provoquer le changement en Mauritanie et lutter contre le pouvoir
raciste, esclavagiste et réactionnaire".
Les participants à cette réunion étant tous des "noirs" et ayant tenu leurs assises au Sénégal, cela sent, à mon avis une volonté de "provoquer" le réveil des instincts raciaux et chauvins chez la composante maure du pays et de relooker, ainsi, le thème exécrable du "péril noir en Mauritanie". A la veille des élections présidentielles, cela ne sert qu'une personne : MOAA. Que la réunion se tienne à Saint-Louis, son vrai lieu de naissance n'est d'ailleurs pas un hasard.

----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, January 20, 2014 10:50 AM
Subject: Re: Info

Sans que cela ait été prémédité, je crois, on a vécu déjà cela en Avril-Mai 1989, et même d'anciens ministres du président Moktar Ould Daddah trouvaient qu'auparvant (le manifeste du négro-mauritanien opprimé) les "noirs" y étaient allés trop fort. Mais évidemment dans leur récit - je les interrogeais sur ce qu'il s'était passé entre 1978 et le retour d'exil du Président, car je n'avais pas mis les pieds chez vous entretemps - ils étaient ensuite scandalisés par le pogrom qui suivit à Nouakchott et à Nouadhibou.

Il va y avoir un réveil de simple conscience patriotique et civique, de l'écoeurement et la France peut finir par y être sensible, je l'espère et le crois.

Tawary me semble avoir été le site de départ des deux textes du "jeune égaré". N'est-ce pas ?
 

----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, January 20, 2014 12:36 PM
Subject: Re: Info

* Le départ des articles du jeune forgeron c'était le site Aqlame qui a supprimé ce qu'il avait publié quelques heures l'avoir mis en ligne.

* S'agissant de la lecture que vous faites de la fièvre ethno-raciale qui prend certains segments du paysage politique mauritanien, je prie pour que vous ayez raison. Et je prie surtout pour que la France ne soit pas derrière ces dérapages très dangereux, car immunisés contre l'appel de la conscience patriotique par cinq ans de voyoucratie et de gestion mafieuse des clivages de notre société.
La Mauritanie ne survirait pas, dans le contexte actuel, à des pogroms comme ceux de 1989. Ou en tout elle y survivrait durablement atteinte dans son intégrité et probablement sous l'occupation.

h

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