journal de maintenant - lundi 22 octobre 2012

Lundi 22 Octobre 2012

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 9:43 AM

Subject: Re: Un autre acte de la scène orchestrée ces derniers jours autour du cas MOAZ

Tous les commentaires et toutes les personnes contactées sont unanimes pour exprimer leur surprise et convergent vers une tentative de masquer une réalité triste pour le président, laquelle ? this is question

En fait, le problème du pouvoir est posé. Qui l'exerce ? Comment est masqué celui ou ceux qui l'exerce (nt) face à l'abence du président, face à la vacances du pouvoir 

Quant au volet juridique, il constitue l'aspect  le plud ridicule, laisser quelqu'un qui reconnaît avoir tiré sur une personne - PR- sans enquête et donc libre est une autre "bavure" ou pratique spéciale des autiorités militaires mauritaniennes et l'absence d'autirité judiciaire capable de jouer le rôle qui lui revient : la sécuruté de toute personne dans son intégrité physique et la protection de ses biens   

Il parait - l'information vient d'être diffusée - que la COD va tenir une conférence de presse ce jour pour rendre public sa position après avoir somme les autorités de clarifier lescdonnées et sans suite

Est ce qu'elle sera au niveau pour tirer toutes les conclusions?

wait and see

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 9:55 AM

Subject: Re : Fw: Un autre acte de la scène orchestrée ces derniers jours autour du cas MOAZ

Je me préparais justement à vous faire l'économie de cet entretien ubuesque, où un officier (lieutenant)  qui a failli tuer le "Président de la République" en voulant arrêter son cortège alors qu'il était habillé en civil, portait une barbe et roulait à bord d'un véhicule à immatriculation étrangère  ( pour donner à MOAA une raison de ne pas s'être arrêté au poste de contrôle ; ce qu'il fait d'ailleurs tout le temps, selon beaucoup de militaires ayant été de service sur la route d'Akjoujt!  ) revient sur les faits le sourire aux lèvres (!) et bénéficie de l'indulgence immédiate (et presque sans enquête!) de  l’État-major. Le montage d'hier soir était destiné à mettre fin à la rumeur, de plus en plus persistante, selon laquelle MOAA aurait été blessé au Palais présidentiel ou dans ses environs, par un tireur (probablement de ses proches) et pour un mobile qu'on cherche à cacher. Il n'a servi qu'à relancer la rumeur, en confirmant aux gens qu'elle "gêne" là-haut, ce qui veut dire qu'il y a "lézard sous le sable". Et dire qu'il aurait suffi de montrer, dès le premier jour, une voiture criblée de balles et, peut-être, ce lieutenant hilare (avec sa barbe d'une semaine!!!) aux arrêts pour faire accepter la thèse officielle ; même fausse. Mais le fait est que la carence et l'incurie de ce régime sont telles que la clique ne sait même pas "bien mentir".

Ce que j’entends ou reçois. Qui continue à masquer l'essentiel : que faire pour la suite ? mais je sens que cette question est maintenant celle de tous.

Une douzaine de syndicalistes se sont présentés à Percy vendredi, deux ont été reçus. Celui des fils de MoA qui est au chevet de son père, faisant office d'aide de camp, et deux ou trois cousins étant là aussi. Il est probable que d'autres visites - personnalités politiques passant par Paris ces temps-ci - seront rendues. Sensation cependant que MoAA est marginalisé pour ce qui est de l'avenir et qu'El Ghazouani ne pourra longtemps exercer le pouvoir derrière le rideau sans l'assumer, ce qu'à mon sens il ne fera pas, se contentant comme depuis 2005 du rôle pratique : les forces armées et le renseignement. Le portrait esquissé par les observateurs correspond à celui que se donnent de lui ses compatriotes, c'est un homme qui peut comprendre aussi bien l'intérêt du pays que celui de l'équipe sortante, et donc contribuer au passage de main.

Jeu sans doute à quatre. Jemil Ould Mansour et Mohamed Ould Maouloud ont l'âge de laisser passer un nouveau mandat présidentiel, qui viendrait - après confirmation électorale - à Ahmed Ould Daddah. Celui-ci serait soutenu par ceux-là, et les trois s'accorderaient pour l'animation et l'arbitrage de la période de transition le temps que se traitent les dossiers difficiles laissés en plan par le coup militaire de 2008, que se mettent en place la machine du scrutin avec l'OIF et l'Union européenne, reprenant à la base ce recensement vécu de façon si discriminatoire par les originaires de la Vallée du Fleuve et contesté par l'opposition, et probablement que se remettent au point de façon consensuelle et détendue les institutions publiques, en textes et en titulaires. Tout le juridictionnel, tous les systèmes de contrôle, la représentation et son rôle dans l'intérieur du pays et dans un Parlement monocameral mais avec un très fort Conseil économique et social.

Le quatrième ? Pour cette période de transition, que le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Son désintéressement pour la suite et notamment l'élection présidentielle fera une quasi-unanimité. Je la sens déjà dans ce que je reçois. Jemil et Mohamed le soutiendront. Ahmed se consacrera à son élection. Messaoud a été trop flou depuis 2010 dans sa relation autant avec le pouvoir qu'avec les opposants, et cette affaire de visa ne l'a pas grandi. 

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 10:58 AM

Subject: Re: commentaire de la scène orchestrée ces derniers jours autour du cas MOAZ

Quelques titres et commentaires de la presse mauritanienne de ce matin, en réaction au passage à la télé du Lieutenant El Haj Ould Hamoudi qui a tiré, selon la version officielle, sur MOAA (traductions):

Le Site « Essevir » a écrit un long éditorial sous le titre : « La version de l’armée n’a-t-elle pas ajouté à la confusion ? ». On peut y lire notamment, :
•    Comment le lieutenant a-t-il pu voir que les occupants de la voiture étaient enturbannés, alors qu’il faisait nuit et que les vitres du véhicules étaient fumées ?
•    L’affirmation par le Lieutenant « manque d’expérience », le Colonel responsable de la communication des forces armées constitue un dénigrement en direct d’un officier et suscite maintes interrogations sur son choix comme « instructeur d’unités d’élite »

Un autre site (Tawary) reproduit un florilège des commentaires sur Facebook :
•    La Télévision(mauritanienne) a-t-elle tiré sur la version officielle ?
•    Toutes ces images et versions mal ficelées prouvent sans conteste qu’on cherche quelque part à ternir l’image du général président en déterrant tout ce que celui-ci tente de camoufler au sujet des « tirs amis » dont il  a été victime.
•    Le seule mérite de l’émission de ce soir, c’est d’avoir apporté un démenti à l’information selon laquelle le Lieutenant a été « félicité » et « recompensé ». Ils l’ont tancé en direct, le pauvre !
•    Vous avez ajouté à la confusion, Oh gens de la Tvm. Honte à vous !
•    Le lieutenant tire la version officielle
Le site Essiraje
•    Contradictions dans la version officielle :
-    Le lieutenant est un officier de l’armée de l’air et n’a aucun rapport avec le camp d’entrainement de Toueyla et s’il y travaillait, il ne pouvait y exercer de fonction de commandement ;
-    Alors que le lieutenant nie avoir subi un interrogatoire, le Colonel Tiyyib responsable de la Communication des forces armées affirme que l’auteur des tirs a été entendu à l’Etat-major ;
Le journal El Emel El Jedid :
•    Pourquoi persiste-t-on à douter de la  version officielle :
(invraisemblances : un rafale de 14 balles, ne touche pas son objectif d’une seule, la voiture ne peut essuyer  un tel tir et rester intacte, un blessé perdant du sang à partir d’une blessure si grave ne peut rester conscient sur 40 kilomètres ; mensonge sur la  nature de la blessure(au bras, d’abord, au ventre ensuite, etc)

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 5:29 PM

Subject: conférence de presse

La COD vient de tenir une conférence de presse dont voici les points forts :
- La version officielle de l'incident qui s'est traduit par la blessure par balles de MOAA n'est pas convaincante et le  passage à la télé de l'auteur présumé des coups de feu a ajouté à la confusion et au scepticisme de l'opinion nationale :
- La COD demande la constitution d'une commission d'enquête indépendante pour jeter  la lumière sur l'incident;
- La COD constate que le pouvoir est vacant depuis 10 jours et qu'aucun mécanisme de sa dévolution, même temporaire, n'est mis en place. Elle demande des explications et met en garde contre le danger inhérent à cette situation au moment où les bruits de bottes résonnent à notre frontière est;
- La situation actuelle donne raison à la COD qui a demandé le départ de MOAA, slogan qu'elle réitère aujourd'hui avec force;
- La COD ne trouve pas réaliste d'organiser des élections dans les circonstances actuelles et propose plutôt la mise en place d'une transition concertée pour mettre en place les conditions de scrutins réguliers et crédibles.

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 8:20 PM

Subject: Interview du jeune qui as tiré sur Aziz.

J'ai vu la vidéo de l'officier qui as tiré sur Aziz. Plusieurs contradictions sautent aux yeux :

·                                 Il parle de plusieurs voitures alors que la version officielle disait que la voiture du président était seule ;

·                                 Il a eu le temps d'analyser la situation, donner des instructions à ses soldats, quitter son unité pour intercepter les voiture et tirer ; tout ça en quelques secondes ;

·                                 Il dit avoir visé les pneus de la voiture, en tirant sur son arrière, alors que les balles ont atteint l'abdomen du président ;

·                                 Il dit ne pas avoir été arrêté alors que la version officielle dit qu'il fut libérée par des instructions du Président de la république ;

 Et sur le plan technique :

·                                 Comment se fait-il qu'on tire sur le Président de la République, accompagné de ses gardes (on parle de deux voitures) sans qu'il y ait échange de tirs avec les assaillants ? la garde présidentielle est-elle devenue à ce point docile ?

·                                 Comment les éléments du BASEP, après des tirs sur le Chef de l'État, tournaient en rond et attendaient qu'une voiture civile les arrêtent pour leur demander ce qu'il cherchaient. Et ayant eu l'aveux du jeune que c'est lui qui a tiré sur le Président, ils ne procèdent pas à son arrestation pour fin d'enquête ?

·                                 Comment se fait il qu'aucune mesure disciplinaire ne fut prise contre ce jeune officier, qui a agit contre toute les mesures de sécurité appropriés dans de telles circonstances : Mettre sa vie et celle de son unité en danger en s'attaquant à deux voitures, alors qu'il est muni d'une arme simple et non habillé en militaire ?

·                                 Comment se fait-il qu'un officier, lieutenant de surcroît ? loupe une voiture qui se trouve à 25 mètres de lui et qui, selon ses dires- roulait doucement et était sur le point de marquer l’arrêt ?

  

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To: b.fdef@wanadoo.fr

Sent: Monday, October 22, 2012 8:46 PM

Subject: manif. devant l’hôpital

La fameuse manifestation qui a regroupée entre 200 et 300 manifestants selon le correspondant de la rédaction du site cridem.org sur place, devant l’hôpital Percy Clamart, pour soutenir Aziz, n’a jamais existé. C’était de l’intox. Le travail remarquable du webmaster du site flere.fr est à saluer, d’autant plus que, dans la vidéo, on a eu des vraies information sur l’état de santé du général Aziz, le témoignage d’un officiel Mauritanien et certains employés de l’hôpital.

A écouter, c'est en français :
 http://www.youtube.com/watch?v=m6HhYmQ4EtU&feature=youtu.be